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En 2026, GeForce Now va être limité à 100 heures mensuelles pour (presque) tout le monde

Pierre Dandumont

lundi 29 décembre à 21:19

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Si vous avez un Mac et que vous aimez les jeux vidéo, l'offre franchement limitée de jeux sur la plateforme d'Apple vous a peut-être amené à vous tourner vers GeForce Now. Cette solution Nvidia permet de jouer dans le cloud, en profitant des serveurs de Nvidia, évidemment équipés de cartes graphiques GeForce. Et à partir du 1er janvier 2026, elle va être un peu limitée : pour une bonne partie des offres, même payantes, le temps de jeu mensuel va être limité à 100 heures. Une valeur qui peut sembler généreuse, mais peut-être un peu faible pour les plus acharnés : c'est « seulement » trois heures par jour.

GeForce Now permet de jouer dans le cloud.

Attention, c'est compliqué : la limite a déjà été mise en place dès janvier 2025 pour les nouveaux inscrits. Elle ne s'appliquait pas aux joueurs qui étaient déjà clients de l'offre avant cette date : Nvidia offrait une année « gratuite » avec un temps de jeu illimité. Mais à partir du 1er janvier 2026, donc, tous les joueurs seront limités à 100 heures.

Il y a tout de même deux subtilités. La première, c'est qu'il est possible d'acheter du temps supplémentaire. Avec l'offre de base (11 €/mois), il est possible d'acheter un pack de 15 heures pour 3 €. Avec l'offre ultime (22 €/mois), il passe à 6 €/mois. Dans les deux cas, il y a une solution pour obtenir un pack gratuit : moins jouer. Si vous n'utilisez pas toutes vos 100 heures, elles sont reportées avec un pack de 15 heures.

La limite de 100 heures est indiquée.

La seule solution pour ne pas avoir cette limitation de 100 heures mensuelles est simple : être dans une ancienne offre, celle qui était commercialisée avant mars 2021. Si vous avez encore cet abonnement et que vous le payez sans interruption depuis cette date, la limite de 100 heures n'est pas en place.

Terminons par rappeler que l'accès au service vous donne accès à l'équivalent d'un PC dans le cloud, mais qu'il faut vous procurer vos propres jeux, comme sur un véritable PC.

C’est Noël pour tous les lecteurs : ces articles du Club iGen passent en accès libre

Stéphane Moussie

lundi 29 décembre à 20:15

MacGeneration

La magie de Noël opère une fois de plus. Pour occuper ces longues journées d'hiver, MacGeneration vous fait un petit cadeau : en cette fin d’année, plusieurs articles Club iGen passent en accès libre ! Ces articles « libérés » resteront ouverts à tous indéfiniment.

Voici les articles dorénavant accessibles sans abonnement :

On a testé la véritable autonomie des traqueurs Bluetooth et des AirTags, et il y a des surprises

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Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

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Comment éviter les appels indésirables sur iPhone : les solutions vraiment efficaces

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D'autres seront libérés dans les prochains jours.


Beaucoup d’autres contenus vous attendent sur le Club iGen : chaque mois, nous décryptons l'actualité Apple et high-tech avec des dizaines d'articles de fond. Dernièrement, nous avons publié des séries d'articles qui explorent de fond en comble ces deux sujets :

Sans compter nos nombreux tests, analyses, révélations… Depuis ses débuts il y a six ans, le Club iGen c'est plus de 2 200 articles premium. Et ça continue même pendant les vacances ! Notre pigiste Greg Onizuka partage ses souvenirs de Genius dans la nouvelle série L'Apple Store vu de l'intérieur en cours de publication.

Outre des contenus exclusifs, le Club iGen, c'est un site web dédié, ClubiGen.fr, sans pub et personnalisable, qui rassemble les contenus de MacGeneration, iGeneration et WatchGeneration. De plus, l'abonnement vous permet de supprimer la publicité sur tous nos supports (sites web, application iOS et application Android) et d'accéder à un serveur Discord privé pour discuter avec les autres membres et avec nous, l'équipe de MacG.

Enfin, vous abonner au Club iGen, c'est aussi nous soutenir directement, une aide indispensable pour la pérennité et l'indépendance de MacGeneration !

Les formules du Club iGen 👑

Trois types d'abonnement sont disponibles : 4,99 € pour un mois, 45 € pour un an (soit 3 mois d'économie) et 22,50 € pour un an pour les faibles revenus. Tous les détails sont disponibles sur le site du Club iGen.

MacXVideo AI casse les prix pour Noël : la suite qui ressuscite vos vieilles vidéos de famille 📍

Article sponsorisé

lundi 29 décembre à 19:45

Services

On a tous ça quelque part sur un disque dur : des vidéos de vacances pixelisées, des clips de mariage flous, des enregistrements d'anniversaire où tout le monde ressemble à une tache beige. Ces souvenirs qu'on garde précieusement mais qu'on n'ose plus regarder tellement la qualité fait mal aux yeux.

MacXVideo AI débarque en promo de Noël avec une promesse simple : transformer ces reliques numériques en quelque chose de présentable, sans devenir ingénieur en traitement vidéo.

L'IA qui redonne vie à ce qu'on croyait perdu

Le principe est assez direct. On balance une vidéo molle filmée avec un téléphone de 2012, et l'intelligence artificielle fait son boulot de restauration. L'upscaling monte jusqu'en 4K pour la vidéo, 10K pour les photos. Pas juste un agrandissement bête et méchant qui étire les pixels comme de la pâte à pizza, non. Les algorithmes ont été entraînés sur des millions d'images HD et 4K pour reconstruire les détails manquants, lisser les artefacts de compression, enlever le bruit numérique qui transforme les ciels nocturnes en bouillie grise.

La stabilisation vidéo rattrape les tremblements de caméra qui donnent la nausée. L'interpolation de frames ajoute des images intermédiaires pour passer de 24 à 60, 120 ou même 480 ips si l'envie vous prend de transformer votre barbecue familial en séquence au ralenti digne d'un film de Zack Snyder. La restauration faciale corrige les flous, lisse la peau, fait ressortir les expressions qu'on avait oubliées. Et pour les nostalgiques qui ont des cartons de photos en noir et blanc, la colorisation automatique leur redonne des teintes réalistes sans passer trois heures sur Photoshop.

La version 3.10 fraîchement sortie ajoute même du traitement audio : débruitage IA pour enlever le souffle du micro, séparation vocale pour isoler les voix des instruments. Pratique quand on veut récupérer le discours de mariage sans le brouhaha ambiant !

Un couteau suisse qui refuse de facturer à l'abonnement

Au-delà de l'IA clinquante, MacXVideo AI embarque toute la panoplie classique qu'on attend d'une suite vidéo sérieuse. La conversion gère 370 formats en entrée, 420 en sortie. MP4, MKV, MOV, AVI, tout ce qui traîne dans vos dossiers passe à la moulinette avec des préréglages pour chaque appareil. iPhone, iPad, télé connectée, console de jeu, chacun son optimisation.

Le compresseur redessiné dans cette dernière mouture réduit le poids des fichiers jusqu'à 90 % sans massacrer la qualité visuelle. Utile quand on doit envoyer une vidéo par mail ou libérer de l'espace sur un SSD de 256 Go qui hurle famine depuis trois ans. Le téléchargement en ligne aspire des vidéos, des playlists entières, des chaînes complètes depuis plus de 1 000 sites. YouTube, Vimeo, Dailymotion, tout y passe avec extraction audio en MP3 ou WAV au choix.

L'enregistreur d'écran capture jusqu'en 4K à 60 ips, avec ou sans webcam en incrustation. Chrome key pour enlever le fond vert. L'éditeur permet de découper, recadrer, fusionner, ajouter sous-titres et watermarks sans ouvrir quinze logiciels différents. Bref, tout ce qui manque cruellement à Final Cut ou Premiere pour les tâches basiques qu'on répète cent fois par semaine.

MacXVideo AI fonctionne en licence perpétuelle : on achète une fois, on l'a pour la vie avec les mises à jour incluses.

L'accélération GPU qui change tout

Ce qui différencie vraiment MacXVideo AI de la concurrence, c'est son moteur CineAI avec accélération matérielle de niveau 3. Les développeurs de MacXDVD bossent sur l'optimisation GPU depuis 2015, et cela donne aujourd'hui des vitesses de traitement jusqu'à 47 fois supérieures aux logiciels qui tournent uniquement sur CPU.

Concrètement, on peut upscaler une vidéo de 10 minutes en 4K pendant qu'on se fait un café, pas pendant qu'on va faire les courses. Le logiciel propose deux modes pour la super-résolution vidéo : rapide pour du partage sur les réseaux sociaux, haute qualité pour une projection sur grand écran sans avoir honte.

Trois bonus qui ne servent pas juste à faire joli

L'offre de Noël inclut trois applications supplémentaires qui dépassent le statut de gadgets promotionnels. MacX MediaTrans gère les transferts entre iPhone, iPad et Mac sans passer par iTunes. Aiarty Image Matting découpe les sujets de leurs arrière-plans avec une précision chirurgicale. MobiKin Eraser efface définitivement les données d'un appareil iOS avant de le revendre.

Le tout pour une somme ridicule comparée aux prix individuels qui totalisent plus de 100 € normalement.

Une promo qui ne va pas s'éterniser

MacXVideo AI passe à 35,95 € HT (soit 43,14 € TTC) au lieu de 79,95 € pour une licence à vie sur un Mac. La version familiale qui couvre trois à cinq ordinateurs tombe à 59,95 € contre 145,95 € habituellement. L'offre reste active pendant les fêtes de fin d'année mais disparaîtra dès que janvier pointera son nez.

Les créateurs de MacXVideo AI travaillent sur ce logiciel depuis 2011, quand il s'appelait encore MacX Video Converter Pro. Quinze ans de versions pour passer du statut de simple convertisseur à celui de suite complète de post-production accessible.

Pour ceux qui ont des téraoctets de souvenirs numériques qui prennent la poussière faute de qualité convenable, ou qui cherchent une alternative sérieuse aux abonnements mensuels qui plombent le budget, l'offre mérite qu'on y jette un œil avant que les prix ne reprennent l'ascenseur !

👉 L'offre de Noël est en ligne dès maintenant : profitez du prix le plus bas de l'année sur MacXVideo AI et recevez trois applications gratuites avant la fin des fêtes

Mole propose plusieurs outils de maintenance pour son Mac depuis le terminal

Nicolas Furno

lundi 29 décembre à 17:54

Logiciels

Mole est un utilitaire de maintenance et de nettoyage pour le Mac, qui se distingue tout d’abord par son interface graphique… ou plutôt son absence. Cette app ne crée pas de nouvelle fenêtre de macOS et elle ne s’affiche pas non plus dans le Dock, elle fonctionne uniquement dans le terminal. Cela ne veut pas dire qu’elle ne propose pas une interface, néanmoins celle-ci est exclusivement textuelle et basée sur une série de menus. Le premier menu qui s’affiche au lancement permet de découvrir toutes les fonctionnalités incluses.

Le menu principal de Mole, avec toutes les fonctionnalités proposées par l’utilitaire. Image MacGeneration.

Si cette présentation délicieusement rétro ne vous dégoûte pas, voire si elle joue sur une corde nostalgique1, vous découvrirez alors une app étonnamment complète. Mole propose notamment un outil de nettoyage qui analyse tout le stockage de votre Mac et supprime des éléments qui ne sont pas indispensables : les caches des apps ou ceux des gestionnaires de paquets utilisés en développement, comme npm, ou encore les caches du simulateur de Xcode qui peuvent vite peser plusieurs dizaines de gigaoctets. L’outil cherche aussi les données orphelines pour les apps que vous avez utilisées à un moment, puis supprimées.

Tous ces éléments peuvent être automatiquement nettoyés avec la commande mo clean, mais comme tous les outils fournis par l’utilitaire, je recommanderais d’utiliser d’abord la variante mo clean --dry-run qui va se contenter de simuler l’action sans toucher aux fichiers. Vous pourrez alors voir ce que Mole aurait effectué et éventuellement ajuster ses paramètres avec mo clean --whitelist, bien utile pour protéger des éléments et ne jamais les supprimer par la suite. Le développeur a prévu quelques garde-fous par défaut et c’est intéressant d’en ajouter si vous comptez au quotidien sur les caches d’une app, par exemple.

Deux outils fournis par Mole : nettoyage en mode simulation à gauche, suppression complète des apps à droite. Image MacGeneration.

En plus de ce nettoyage général, Mole peut supprimer les apps en le faisant « proprement », c’est-à-dire en retirant aussi les ressources associées. L’utilitaire liste toutes les apps présentes sur le Mac, avec le poids et la date de dernière ouverture de chacune, ce qui simplifie le choix. On peut (dé)cocher chaque ligne dans la liste avec la barre d’espace et valider l’opération avec la touche retour.

Mole propose aussi une opération de maintenance générale, qui regroupe plusieurs actions variées : nettoyage des caches DNS, vérification des mises à jour en attente pour macOS ou encore validation des options de sécurité, comme SIP ou le pare-feu inclus dans le système. L’option 4 analyse le stockage du Mac et permet de repérer les éléments qui occupent le plus de place, tout ça dans le terminal et avec une interface malgré tout efficace. La dernière fonctionnalité le prouve à sa façon, en présentant des données en temps réel sur l’ordinateur avec une taupe (mole en anglais) qui se déplace en haut de l’écran, ce qui est tout de même fort mignon.

La section « Status » affiche quelques statistiques en temps réel sur le Mac. Image MacGeneration.

Au-delà de sa présentation forcément originale, terminal oblige, Mole se distingue aussi par son code source, distribué librement sur GitHub. C’est important pour une app qui doit analyser toutes les données de votre Mac et surtout les manipuler. Même si vous n’avez pas vous-même les compétences techniques nécessaires pour comprendre le code, majoritairement en Shell et Go, vous pouvez compter sur la communauté pour valider les opérations. Plusieurs principes généraux de sécurité ont été suivis, vous pouvez les consulter à cette adresse. Pendant mon utilisation, j’ai noté que l’app n’essayait pas d’avoir accès à tout par défaut, elle repose sur les boîtes de dialogue de macOS pour demander l’autorisation d’accéder à un dossier ou une fonctionnalité précise, ce qui est rassurant.

L’installation de Mole se fait via le terminal, soit en utilisant un script récupéré via curl, soit en utilisant le gestionnaire de paquets Homebrew et vous trouverez tous les détails ici. Par la suite, la commande mo update peut mettre à jour le programme sans effort. Outre quelques bases avec le terminal, une bonne connaissance de l’anglais est nécessaire pour exploiter pleinement l’utilitaire.


  1. J’ai eu un flash des programmes en BASIC que l’on codait au lycée sur nos calculatrices graphiques. Les plus complexes demandaient aussi de créer des menus pour activer telle ou telle fonctionnalité, un petit peu comme dans Mole.  ↩︎

Source :

Merci YuYu ツ sur le Discord du Club iGen.

Salesforce va réduire l’usage des LLM dans certains scénarios pour gagner en fiabilité

Félix Cattafesta

lundi 29 décembre à 17:07

Intelligence artificielle

Salesforce, un mastodonte du logiciel B2B, lève le pied sur l’intégration massive de l’IA. Pour rappel, ce géant américain est spécialisé dans les produits de relation client et a racheté Slack en 2021. Si le groupe propose différents services basés sur des LLM, il a récemment changé son fusil d’épaule en expliquant vouloir faire appel à des automatisations déterministes basiques sur certains points. Cette approche qui fonctionne à chaque fois est donc dans certains cas préférée aux modèles de langage.

Le site de Salesforce. Image MacGeneration

Salesforce est connu pour Agentforce, un outil servant à automatiser des actions variées grâce à l’IA. Sanjna Parulekar, vice-présidente du marketing produit, a confié à The Information vouloir revenir à un système plus simple à la place des modèles de langage dans certains scénarios. « Nous avions tous davantage confiance dans les LLM il y a un an », a-t-elle déclaré.

Le mouvement surprend, le site de l’entreprise allant jusqu’à vanter une approche plus déterministe pour éviter que les LLM n’improvisent. Salesforce annonce qu'Agentforce peut aider à « éliminer le caractère aléatoire inhérent » aux LLM, garantissant que les flux de travail critiques « suivent exactement les mêmes étapes à chaque fois ».

Ce pas en arrière reflète la difficulté pour certaines entreprises d’adopter les LLM, une technologie ayant la mauvaise habitude d’halluciner des informations sans qu’il ne soit possible d’en créer une 100 % fiable. Or, de mauvaises réponses données à un client ou de chiffres inventés dans un tableur Excel peuvent avoir des conséquences lourdes pour une entreprise.

Pour le CTO d’Agentforce Muralidhar Krishnaprasad, il est donc parfois plus avantageux de revenir à de bonnes vieilles commandes basiques. « Si vous donnez à un LLM plus de, disons, huit instructions, il commence en quelque sorte à en laisser tomber certaines, ce qui n'est pas très bon », a-t-il déclaré. « Il y a des aspects où vous voulez qu'il soit absolument déterministe, et vous ne gaspillez pas de tokens pour cela. C'est une autre façon pour nous de réduire le coût du LLM, mais surtout, nous nous assurons que les gens obtiennent les bonnes réponses ». Autrement dit, la meilleure solution pour baisser la facture des LLM… c’est de ne pas s’en servir !

The Information relaye le cas de l’entreprise de télésurveillance Vivint, qui a voulu adopter Agentforce pour son SAV. L’IA n’était pas complètement fiable, refusant parfois d’envoyer un questionnaire de satisfaction en fin de discussion. Salesforce a finalement mis en place une commande basique pour effectuer l’action après chaque conversation d’une manière ne reposant pas sur l’IA.