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QuickNetStats surveille l’état de votre connexion à internet depuis la barre des menus de macOS

Nicolas Furno

mardi 09 décembre à 14:49

Logiciels

QuickNetStats (gratuit) est un utilitaire qui vient se loger dans la barre des menus de macOS et dont le rôle principal est de surveiller votre connexion à internet. Il sera surtout utile si vous perdez régulièrement votre accès à internet, puisqu’il pourra alors vous prévenir clairement et instantanément qu’il y a un problème. Il affiche aussi quelques informations supplémentaires, comme vos IPv4 publique et locale, et évalue en arrière-plan la qualité de la connexion à internet.

QuickNetStats en action en haut, avec ses réglages en bas. Image MacGeneration.

Cet utilitaire est loin d’être le premier sur ce segment, il existe déjà de nombreuses options dans le même esprit, à commencer par une app complète comme iStat Menus qui propose cette exacte fonctionnalité depuis bien longtemps. Néanmoins, QuickNetStats est une app gratuite et même open-source, l’intégralité de son code en Swift étant distribuée sur GitHub. Vous pouvez contribuer au projet si vous avez les compétences nécessaires, de quoi ajouter la gestion des modernes IPv6 en plus des antiques IPv4, par exemple.

Même si son interface est très simple, l’app propose déjà de multiples fonctionnalités. QuickNetStats distingue les différents types de connexion (Ethernet, Wi-Fi ou partage de connexion) et peut afficher des informations supplémentaires, comme le mode économie de données de macOS s’il est activé pour un réseau sans fil. La qualité de la connexion est mesurée sur trois niveaux et le développeur explique que sa priorité a été d’avoir un résultat aussi rapide que possible. C’est donc une estimation et non pas un test de débits en bonne et due forme, mais cela peut être suffisant à l’usage.

Les deux adresses IP peuvent être ajoutées au presse-papier d’un clic et l’app peut afficher le statut de la connexion directement dans la barre des menus (comme sur ma capture ci-dessous) ou bien se contenter d’une icône. Si QuickNetStats n’est pas traduite en français pour le moment, c’est typiquement une tâche qui pourrait être accomplie grâce à son code ouvert. Si vous voulez tester l’app, vous pouvez récupérer la dernière version depuis cette page ou bien passer par le gestionnaire de paquets Homebrew avec cette commande :

brew tap FI-153/tap && brew install quicknetstats

L’avantage de cette méthode, c’est que vous pourrez installer les mises à jour de l’app via Homebrew également. Il n’y a pas de dispositif de mise à jour intégré à QuickNetStats pour le moment. macOS 13 est nécessaire au minimum, même si le développeur recommande macOS 26 pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.

MacBook Air M2 : le modèle 16 Go revient à 750 € ! 🆕

Pierre Dandumont

mardi 09 décembre à 12:44

Mac

Mise à jour 09/12 — Depuis le Black Friday, les prix ont tendance à repartir à la hausse sur certaines configurations de Mac. Il reste toutefois de bonnes affaires à saisir ! Après avoir été proposé pendant quelques jours à 799 €, le MacBook Air M2 avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage est de nouveau affiché à 775 €. Mais la vraie surprise vient de Cdiscount, qui ne s’est pas contenté de s’aligner : le site dégaine une contre-offensive encore plus agressive. Avec le code MBA25, le même MacBook Air M2 tombe à 750 €, tout simplement l’un des meilleurs prix jamais vus pour ce modèle.

Le MacBook Air M4, lui, est proposé à 942,11 €. Il était resté longtemps à 899 €.

Mise à jour 3/12 — Amazon vient de baisser à nouveau le prix du MacBook Air M2 16 Go. Il est proposé au prix de 748 € !

Mise à jour 26/11 — Chaque jour, le MacBook Air M2 abandonne quelques euros. Le voilà disponible pour 773 € sur Amazon ! Pour l’avoir à ce prix, il vous faut activer le coupon qui est proposé !

Mise à jour 21/11 — Le prix du MacBook Air M2 repart à la baisse sur Amazon. Il est affiché ce jour à 798 €, mais Amazon lui retranche 15 € au moment de passer la commande. Ce qui nous ramène le MacBook Air M2 à 783 € !

Mise à jour le 14 novembre 14:10 : Le prix du MacBook Air M2 continue de dégringoler : on peut l’obtenir pour 773 € en ce moment chez Cdiscount. Il faudra pour cela entrer le code POMME25 à l’étape du paiement. Il s’agit de la version 256 Go et avec 16 Go de RAM. La machine est vendue et expédiée par Cdiscount. Ne traînez pas trop, car rien n’indique jusqu’à quand l’offre restera en ligne.

Article original : Si Apple a diminué récemment le prix du MacBook Air M4 13 pouces, qui est passé à 1 099 €, il n'y a pas encore de Mac portable réellement low cost dans la gamme… du moins pas chez Apple directement. En effet, de nombreux revendeurs proposent encore le MacBook Air M2 à la vente, dans sa variante dotée de 16 Go de RAM et de 256 Go de stockage. Et Amazon propose même une (petite) réduction : il est à 798 €, son prix le plus bas chez Amazon1.

Le MacBook Air M2 en version Minuit. Image MacGeneration

La machine a été lancée en 2022 à 1 500 € (avec 8 Go de RAM), et c'est un ordinateur portable toujours performant, très autonome et silencieux, contrairement aux MacBook Pro M5, par exemple. Le MacBook Air M4 a évidemment un système sur puce plus moderne et plus performant, mais la puce M2 ne démérite pas. C'est la version noire (Minuit) qui est proposée à ce prix, et elle n'a qu'un défaut : elle est (très) sensible aux traces de doigts. Mais pour le reste, le MacBook Air M2 reste un excellent appareil, surtout à ce prix.

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l'air moderne


  1. Soyons honnêtes : il est depuis quelques semaines à 799 €, mais ça reste une bonne affaire souvent méconnue.  ↩︎

Euria : Infomaniak lance un concurrent à ChatGPT, une IA hébergée en Suisse qui chauffe aussi des logements

Nicolas Furno

mardi 09 décembre à 12:15

Intelligence artificielle

Infomaniak annonce le lancement d’Euria, un chatbot basé sur un grand modèle de langage qui peut répondre à n’importe quelles questions et réaliser des tâches pour vous. C’est une intelligence artificielle générative qui vient directement concurrencer ChatGPT ou Gemini, avec toutefois l’approche spécifique de l’hébergeur suisse. L’entreprise n’a pas entraîné ses propres modèles de langage, elle utilise des LLM ouverts, dont Qwen 3, même si le communiqué de presse se contente d’indiquer que le système « s’appuie sur plusieurs modèles d’IA open source en fonction de la demande de l’utilisateur », sans préciser lesquels.

Euria en action, ici dans Safari. Image MacGeneration.

C’est assez logique au fond, Euria est un produit destiné au grand public, qui cherche à effacer toute la complexité liée à la sélection du bon modèle en fonction de la tâche. On se retrouve avec un champ de texte et on peut poser n’importe quelle question et obtenir une réponse. Comme dans toutes les solutions de ce type, il est possible de faire appel à une recherche sur le web et Infomaniak a prévu un mode automatique, assez similaire à celui de ses concurrents. Si l’utilisateur peut forcer le chatbot à faire une recherche sur internet, le système décidera en fonction de votre requête si elle est nécessaire.

Euria est accessible gratuitement et sans même avoir à créer de compte à cette adresse. S’il n’y a pas encore d’app pour desktop, on peut en revanche installer une app pour iOS et Android. Infomaniak met en avant la rapidité et la générosité de son offre gratuite et il lui faut en effet moins de dix secondes pour répondre à ma question avec demande de liens, pour forcer une recherche sur le web. Ce n’est pas nécessairement mieux que ChatGPT d’après mes tests, mais on ne parle pas des mêmes moyens mis en œuvre entre l’hébergeur suisse et le géant qu’est devenu OpenAI.

Exécution d’une demande à Euria avec une recherche sur le web. Image MacGeneration.

La générosité promise m’a moins impressionné. Après quatre ou cinq requêtes, Euria refuse de répondre à mes questions et me demande de créer un compte ou alors d’attendre un jour. S’il faut payer pour un usage plus intensif, Infomaniak n’a pas créé d’abonnement spécifique et l’accès à son chatbot repose sur ses offres my kSuite qui intègrent aussi une boîte mail, du stockage en ligne et des services annexes, comme un calendrier ou une solution de visioconférence. L’offre gratuite permet d’utiliser davantage Euria et l’option payante, facturée 1,9 € par mois ou 19 € par an, offre un accès encore étendu à l’IA. La version destinée aux entreprises kSuite Pro inclut elle aussi un accès à Euria.

Le choix de modèles ouverts permet à Infomaniak de les faire tourner sur ses propres infrastructures en Suisse. L’hébergeur met en avant le respect des données de ses clients, en notant que les échanges sont chiffrés et surtout que les données des utilisateurs ne seront pas utilisées pour entraîner des modèles de langage. Un mode éphémère est prévu pour les besoins encore plus sensibles : dans ce cas, tous les échanges sont immédiatement supprimés et les serveurs n’en garderont aucune trace. Enfin, Infomaniak met en avant ses arguments écologiques, en rappelant que ses centres de données servent à chauffer des logements, un sujet que l’entreprise connaît bien.

Une tech plus verte : comment Infomaniak veut chauffer Genève avec un data center

Une tech plus verte : comment Infomaniak veut chauffer Genève avec un data center

Ce sera d’autant plus le cas avec les gourmandes cartes graphiques qui sont indispensables pour faire tourner les grands modèles de langage qui servent de fondation à toutes les IA génératives. Le centre de données situé à Genève qui héberge Euria devrait ainsi permettre de chauffer jusqu’à 6 000 logements en hiver.

Infomaniak promet plusieurs évolutions de son offre à l’avenir : génération d’images, ajout d’une mémoire globale ou encore des agents pour réaliser des tâches spécifiques. L’intégration d’Euria au sein des offres kSuite devrait aussi être plus profonde, on imagine par exemple pour chercher des éléments dans une boîte mail ou dans les fichiers stockés dans le cloud.

Freebox OS Ultra Dashboard : une interface d’administration plus moderne pour les Freebox

Stéphane Moussie

mardi 09 décembre à 11:12

Ailleurs

Les Freebox disposent sans aucun doute du système d’exploitation le plus complet parmi les box fournies par les opérateurs. Mais son interface ne pourrait-elle pas être améliorée ? C’est l’avis d’un designer et d’un développeur qui se sont associés pour proposer une interface d’administration plus moderne.

Freebox OS Ultra Dashboard

Réalisée par Powlisher et Hugo Hérisson, Freebox OS Ultra Dashboard est une interface web alternative pour les Freebox Ultra, Delta et Pop qui permet de consulter en un coup d’œil de nombreuses informations. Là où le système d'exploitation impose plusieurs clics pour accéder aux téléchargements, aux débits ou aux appareils connectés, ce tableau de bord regroupe tout en une seule page, mise à jour en temps réel.

Ultra Dashboard n’altère pas Freebox OS, il s’agit d’une nouvelle porte d’entrée accessible depuis le web qui est permise grâce aux API de Free. Open source, l’interface est conçue avec la bibliothèque React et le framework Express. Son installation, qui nécessite de taper quelques commandes dans un terminal, est détaillée sur la page du projet. Comme il s’agit d’une bêta, des bugs ne sont pas à exclure.

L’interface native de Freebox OS

« Côté évolutions, je suis actuellement en phase de test sur les Freebox Pop et Delta. L’idée est de pousser l’API Freebox OS au maximum et d’ajouter des fonctionnalités manquantes ou que j’ai pu "oublier" lors du premier jet », a fait savoir Hugo Hérisson à nos confrères de Next. Le développeur est maintenant en contact avec le responsable de Freebox OS, de quoi, peut-être, inspirer certaines améliorations officielles.

La prochaine innovation de Gemini : de la pub ? Google dément pour l'instant 🆕

Stéphane Moussie

mardi 09 décembre à 10:07

Intelligence artificielle

Quelle surprise ! De la pub dans un service Google, incroyable ! Bon, ça n’étonnera personne, mais Gemini pourrait bientôt accueillir des réclames. Selon Adweek, Google a commencé à informer quelques annonceurs que son IA générative serait ouverte à la pub en 2026.

Image Google/MacGeneration

En février, Sundar Pichai avait déclaré que son entreprise avait de « très bonnes idées » quant à la manière dont les annonces pourraient apparaitre dans l’assistant. Pour l’instant, on ne sait pas quelles formes elles prendront ni comment elles seront intégrées.

Mise à jour : démenti de Google

Google a rapidement démenti l'article d'Adweek. « Cet article se fonde sur des sources anonymes et mal informées qui font des affirmations inexactes. L'application Gemini ne contient aucune publicité et il n'est pas prévu de changer cela », a déclaré sur X Dan Taylor, le responsable de l'activité publicitaire (nous avons mis à jour le titre de l'article en conséquence). Pourtant, le CEO lui-même a ouvert la porte à l'arrivée de publicités dans le futur…

OpenAI prévoit également d’afficher de la pub dans ChatGPT, mais ce projet aurait été retardé à cause de… Gemini. Le service de Google connaissant une croissance très forte actuellement, Sam Altman aurait demandé à ses équipes de mettre le paquet sur les fonctions essentielles de ChatGPT, quitte à délaisser le reste, comme l’introduction de la pub.

Quoi qu’il en soit, pour des services qui rassemblent des centaines de millions d’utilisateurs et dont le développement coûte cher, les IA génératives auront bien du mal à échapper aux annonces. Comme on l’a vu avec les plateformes de streaming vidéo, la publicité est un levier de monétisation redoutable : les utilisateurs « gratuits » finissent par rapporter quelque chose, et ceux qui ne veulent pas de réclame paient pour s’en débarrasser.

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