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Sandisk Extreme Fit, une clé USB-C minuscule jusqu’à 1 To

Stéphane Moussie

lundi 17 novembre à 15:12

Matériel

Sandisk met en vente une nouvelle clé USB originale. L’Extreme Fit est toute petite (18,54 x 13,72 x 16 mm) et ultra légère (3 grammes), à tel point que le fabricant affirme que c’est la clé USB-C de 1 To la plus petite au monde.

SanDisk Extreme Fit. Image Sandisk.

Contrairement à la plupart des produits de ce genre, elle n’est pas en longueur : c’est un petit bloc rectangulaire, qui fait apparait le logo de la marque sur un fond scintillant. Ce format pourrait poser problème sur des machines dont les ports USB-C sont très rapprochés, mais Sandisk la destine clairement aux ultraportables. Branchée à un ordinateur fin, elle dépasse un peu du châssis, sans empêcher toutefois de le fermer.

La SanDisk Extreme Fit utilise le protocole USB 3.2 Gen 1 et peut atteindre jusqu’à 400 Mo/s en lecture (300 Mo/s pour la version 64 Go). Ce sont des valeurs inférieures à celles des SSD récents, qui atteignent au moins 1 Go/s, mais l’objectif n’est pas le même : son encombrement minimal en fait surtout un support pour des transferts ponctuels.

La clé est proposée dans les capacités suivantes : 64 Go à 17,99 € ; 128 Go à 25,49 € ; 256 Go à 40,99 € ; 512 Go à 71,99 € ; et enfin 1 To à 126,99 €. Le modèle 1 To revient plus cher qu’un SSD externe équivalent, généralement sous la barre des 100 €, mais ici, c’est la taille réduite qui prime.

Sandisk annonce une disponibilité immédiate, néanmoins l’offre reste limitée. À l’heure actuelle, seule la version 64 Go est bien proposée à la vente sur Amazon.

Enhance présente le S3XY Dash, un écran qui rétablit l’instrumentation derrière le volant des Model 3 et Y

Nicolas Furno

lundi 17 novembre à 12:24

Mobilités

L’accessoiriste bulgare Enhance ajoute un produit à sa gamme « S3XY » dédiée aux voitures conçues par Tesla. Le S3XY Dash est un écran allongé de 9,6 pouces qui est destiné à se poser soit derrière le volant d’une Model 3 ou Model Y, soit juste sous le pare-prise. Dans le premier cas, l’objectif sera de remplacer les compteurs de vitesse présents dans la majorité des voitures et que le constructeur américain n’a jamais souhaité installer dans ces deux modèles. Dans le deuxième, vous aurez l’équivalent d’un affichage tête-haute, une autre fonctionnalité que Tesla n’a jamais adoptée.

Le S3XY Dash en position tête haute. Image Enhance.

Ce petit écran est relié au Commander d’Enhance, un boîtier qui est branché sur les bus de communication de la voiture et qui permet de récupérer des informations en temps réel, comme la vitesse ou encore le niveau de charge. L’utilisateur peut ainsi composer son écran d’instrumentations comme il l’entend, en affichant la vitesse, l’autonomie restante, la température de la batterie ou même une carte grâce à… CarPlay. Même si des rumeurs suggèrent que Tesla finirait par adopter le système d’Apple, c’est une fonction qui n’a jamais existé jusque-là dans son habitacle et le S3XY Dash permet d’en bénéficier, même si c’est sur un petit écran.

Tesla testerait l’intégration de CarPlay sur ses véhicules

Tesla testerait l’intégration de CarPlay sur ses véhicules

L’idée d’ajouter un écran pour afficher CarPlay, entre autres, est loin d’être nouvelle et il existe des centaines de produits sur le marché depuis bien des années. Ce modèle semble néanmoins mieux fini que la moyenne, ce qui n’est pas surprenant quand on connaît le soin apporté par le fabricant à ses accessoires. J’utilise ses S3XY Buttons associés au Commander depuis plusieurs mois dans ma Model 3 de 2021 et j’en suis vraiment ravi.

Test des S3XY Buttons pour les Tesla : 260 € pour en économiser 3 800

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Si je voulais ajouter un écran derrière le volant, je m’intéresserais très sérieusement à ce nouvel accessoire. J’avais testé l’expérience il y a quelques années avec un autre produit qui transformait son iPhone en compteurs et je n’avais pas été convaincu. La possibilité de positionner en hauteur le S3XY Dash au lieu de derrière le volant m’intrigue un petit peu, mais pas au point de justifier l’investissement.

Test du Teslogic, le boîtier qui transforme un smartphone en compteur pour une Tesla

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Si le concept vous intéresse, l’écran associé à son boîtier de communication est en précommande sur la boutique d’Enhance pour 500 €, même si les promotions du Black Friday réduisent le tarif de 100 €. Si vous avez déjà un produit de l’accessoiriste, vous n’avez pas besoin d’un deuxième Commander et vous pouvez acheter l’écran seul pour 375 € en temps normal, 300 € en cette période de promotions. L’entreprise indique que les livraisons débuteront au mois de février 2026.

La vidéo de présentation vous permettra d’en savoir plus sur le produit et ses fonctionnalités. Comme toujours avec Enhance, le logiciel est souple et on peut ainsi créer ses propres écrans. On peut même prévoir des configurations différentes selon le contexte, par exemple pour créer un écran dédié à la charge ou encore afficher d’autres informations quand l’Autopilot entre en action.

Anker commercialise une borne pour voitures électriques avec des fonctionnalités intéressantes

Nicolas Furno

lundi 17 novembre à 10:44

Mobilités

Anker a lancé dans le courant de l’été une borne de charge pour voitures électriques qui est disponible depuis quelques jours en France. La SOLIX V1 est vendue dans trois configurations différentes, à partir de 689 € hors promo pour une borne idéale pour les installations monophasées et avec des options pour les logements reliés en triphasé. Pour ce prix de base, on a une borne qui peut monter à 7,4 kW, qui est connectée et surtout qui s’intègre à l’écosystème SOLIX d’Anker, un point fort si vous êtes équipé en panneaux et batteries solaires.

Image Anker.

Point important à relever : la SOLIX V1 est uniquement vendue avec un câble T2 attaché, ce qui la rend incompatible avec nos normes françaises. Cela ne veut pas dire que le produit est illégal dans l’Hexagone et de manière plus importante encore, cela ne veut pas dire qu’il est dangereux. Il faut toutefois acheter en connaissance de cause, en sachant qu’un électricien pourra refuser de l’installer et qu’il sera impossible d’obtenir les aides à l’installation d’une borne pour cette même raison. Cela dit, Anker semble avoir prévu une variante avec le connecteur T2 à la place du câble, ce qui lui permettrait d’avoir une offre aux normes.

Si cela ne vous gêne pas, la SOLIX V1 est bien positionnée, surtout si vous avez déjà investi dans l’écosystème du constructeur. J’ai eu l’occasion de tester les produits Solarbank, des batteries domestiques qui emmagasinent l’énergie solaire en surplus pour la restituer par la suite, voire qui peuvent se charger depuis le réseau sur les heures creuses pour économiser de l’argent sur les heures pleines. La borne vient trouver place au sein de cet écosystème, elle est contrôlée par la même app et on peut tisser des liens entre les deux, typiquement pour recharger la voiture quand la production solaire est abondante.

La maison au soleil : test du système SOLIX d’Anker, le solaire avec batterie

La maison au soleil : test du système SOLIX d’Anker, le solaire avec batterie

La maison au soleil : la Solarbank 2 AC ajoute la charge depuis le réseau au système solaire d’Anker

La maison au soleil : la Solarbank 2 AC ajoute la charge depuis le réseau au système solaire d’Anker

La bonne nouvelle, c’est que la borne garde ces fonctionnalités intelligentes même si vous n’êtes pas équipé de batteries Anker. Elle communique avec un compteur connecté branché sur le tableau électrique du logement, que ce soit celui d’Anker ou un modèle tiers pris en charge, comme le Pro 3EM de Shelly, pour offrir plusieurs fonctionnalités avancées, comme du délestage dynamique ou encore la charge sur panneaux solaires. La première permet de charger la voiture à la vitesse maximale permise par l’abonnement, sans dépasser cette limite. La deuxième surveille quand de l’énergie est renvoyée vers le réseau et active automatiquement la charge le cas échéant.

Anker a prévu quelques fonctions supplémentaires, en faisant appel dans son marketing à l’intelligence artificielle puisque l’on est en 2025, même s’il s’agit en réalité d’algorithmes qui se basent sur les heures creuses ou encore les prévisions météo pour anticiper les meilleures plages horaires pour activer la charge. Malgré tout, ce sont des fonctionnalités pertinentes et qui sont encore très rares sur le marché des bornes traditionnelles. Si l’on pourra toujours obtenir des résultats similaires via la domotique, le fabricant propose ici un produit clés en main.

En combinant la borne SOLIX V1 aux batteries Anker, ici la SOLIX X1, on peut bénéficier d’une solution complète pour maximiser les économies sur la charge du véhicule. La batterie peut aussi servir à charger plus rapidement, sans autant tirer sur le réseau public. Image Anker.

La borne SOLIX V1 est certifiée IP65 pour une installation possible en extérieur. Elle est fournie avec son câble attaché de cinq mètres ainsi qu’un petit support mural pour maintenir le connecteur T2 en hauteur quand la voiture n’est pas branchée et avec une carte RFID qui pourra servir à activer la charge (qui sera bloquée par défaut si la borne est accessible depuis l’extérieur). Un accès au réseau Wi-Fi est nécessaire pour son bon fonctionnement et le fabricant promet une installation en 15 minutes… sans tenir compte de la partie électrique bien entendu.

La borne est vendue en trois variantes sur Amazon, à 689 € pour 7,4 kW (32 A monophasé), 789 € pour 11 kW (16 A triphasé) ou encore 819 € pour 22 kW (32 A triphasé) pour les rares véhicules qui gèrent cette puissance. La boutique d’Anker propose une promotion de lancement sur deux versions : 549 € pour 7,4 kW ou bien 649 € pour 22 kW (qui pourra être configurée à une puissance inférieure). La livraison est gratuite dans les deux cas.

Apple semble avoir tourné la page du Mac Pro

Christophe Laporte

lundi 17 novembre à 07:30

Mac

Mark Gurman ne mâche pas ses mots. Dans sa newsletter Power On, le journaliste de Bloomberg explique qu’Apple a « largement mis de côté » le Mac Pro. Selon ses informations, la machine ne serait plus vraiment au cœur des priorités de Cupertino, où l’on considère désormais que le Mac Studio représente l’avenir du desktop professionnel.

Le futur de l’iPhone, la mort du Mac Pro et l’iPod reste au musée : la semaine Apple

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Le Mac Studio : le nouveau Mac Pro ?

En interne, la tendance serait claire : le Mac Studio coche suffisamment de cases pour la plupart des usages pros, sans les compromis d’un Mac Pro beaucoup plus coûteux. Le succès du Mac Studio, combiné à ses performances, aurait progressivement rendu le Mac Pro redondant pour une majorité de clients. Le constat est encore plus vrai depuis la transition vers Apple Silicon.

Image : Apple

Une puce M5 Ultra, mais pas pour le Mac Pro

Apple planche actuellement sur une puce M5 Ultra — rien de surprenant au vu de son calendrier habituel — mais Gurman précise que l’objectif premier serait de l’intégrer dans un nouveau Mac Studio. À ce stade, il n’a rien entendu qui indiquerait que le Mac Pro pourrait en profiter. Il ne ferme pas totalement la porte à cette possibilité, mais tout indique que 2026 ne verrait pas de mise à jour significative du Mac Pro, si mise à jour il y a.

Un modèle devenu difficile à justifier

Le Mac Pro avait été conçu comme la machine la plus modulable du catalogue Apple, avec notamment ses emplacements PCIe. Mais l’écosystème Apple Silicon a profondément rebattu les cartes. Sans GPU tiers ni cartes spécialisées compatibles, la modularité perd une bonne partie de son intérêt. Pour beaucoup d’utilisateurs, le Mac Pro n’est plus qu’un Mac Studio « en plus gros et beaucoup plus cher ».

Image : MacGeneration

La dernière mise à jour du Mac Pro remonte à juin 2023 avec la puce M2 Ultra. Depuis, c’est silence radio. Les éléments rapportés par Gurman laissent penser qu’Apple elle-même s’interroge désormais sur la raison d’être de ce modèle — et peut-être même sur sa place future dans la gamme.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la disparition du Mac Pro est évoquée. Sa carrière est chaotique depuis 2012 : à l’époque déjà, on s’étonnait qu’Apple laisse deux ans sans mise à jour une station de travail censée être le fleuron de sa gamme. La suite n’a fait que confirmer cette impression d’abandon progressif. Il est peut-être temps pour Apple d’accepter l’évidence et de tourner la page.

Tim Cook sur le départ ? Pourquoi les révélations du Financial Times doivent être prises au sérieux

Christophe Laporte

lundi 17 novembre à 06:58

AAPL

Le Financial Times a lâché ce week-end une petite bombe : Tim Cook pourrait quitter son poste de CEO dès l’année prochaine. Pour un dirigeant dont chaque apparition publique fait l’objet d’un suivi minutieux, une telle annonce ne passe évidemment pas inaperçue. Reste à savoir si cette information doit être prise au sérieux.

Tim Cook pourrait quitter Apple dès 2026 !

Tim Cook pourrait quitter Apple dès 2026 !

Une indiscrétion qui ressemble à une opération parfaitement orchestrée

Si l’information a surpris jusqu’à des journalistes très bien informés comme Mark Gurman, son origine pose question. Car le Financial Times n’est pas n’importe quel journal : c’est l’un des médias les plus rigoureux sur les sujets économiques et financiers. S’il publie une telle révélation, ce n’est pas par légèreté.

Le timing en dit long. Le quotidien britannique a publié son article dans la nuit de vendredi à samedi, alors que les marchés étaient fermés pour le week-end. Exactement la fenêtre idéale pour laisser une annonce aussi sensible s’installer… puis se tasser. Résultat : à l’ouverture de Wall Street dans la journée, la nouvelle sera probablement digérée. A l’heure où nous écrivons ces lignes, elle ne fait pas la une des sites informations financières.

D’où une hypothèse crédible : cette fuite n’en est probablement pas une. Il est bien plus vraisemblable qu’elle ait été soufflée par un membre du conseil d’administration, avec la bénédiction de Tim Cook. L’objectif ? Préparer les esprits à une transition qui, pour éviter tout séisme boursier, devra se faire dans la plus grande douceur.

Tim Cook lors du lancement de l’iPhone 17 - image : Apple

Le poste de chairman, une porte de sortie idéale pour Tim Cook ?

D’abord, il y a un élément institutionnel à prendre en compte, et qui ouvre une vraie opportunité déjà évoquée dans un épisode de Sortie de veille : le poste de chairman du conseil d’administration, actuellement occupé par Arthur D. Levinson, sera bientôt disponible. L’homme vient de fêter ses 75 ans, ce qui correspond à l’âge limite pour occuper cette fonction.

Il devrait donc, en théorie, être remplacé en début d’année prochaine. Un glissement naturel serait alors d’imaginer Tim Cook prendre ce rôle, une sorte de semi-retraite où il continuerait à superviser quelques dossiers stratégiques — en particulier les relations gouvernementales — tout en laissant son successeur prendre ses marques.

Art Levinson, la clé ? Image Calico

Le calendrier joue également un rôle symbolique. Apple s’apprête à fêter son cinquantième anniversaire. C’est un moment charnière, presque une fin de cycle. Et Tim Cook n’a plus rien à prouver. Il est devenu l’an dernier le CEO ayant exercé le plus longtemps dans l’histoire de la société, dépassant même Steve Jobs. C’est probablement le meilleur moment pour tourner la page.

Tim Cook a été plus longtemps à la tête d

Tim Cook a été plus longtemps à la tête d'Apple que Steve Jobs

La fin d’une génération à Cupertino

Un autre élément entre en ligne de compte : plusieurs compagnons de route de Tim Cook ont pris leur retraite ces dernières années. Le directeur financier Luca Maestri, avec lequel il était très proche, est parti. Jeff Williams vient tout juste de quitter Cupertino. Une génération entière est en train de fermer la porte derrière elle.

Dans un contexte où Apple prépare une année 2026 riche en nouveautés — iPhone pliable, premier Mac tactile, lunettes connectées… — ce pourrait être le moment rêvé pour organiser une passation sans brutalité.

Un job devenu plus éprouvant que jamais

Enfin, il ne faut pas sous-estimer l’usure du rôle. Tim Cook est CEO depuis 15 ans et n’a jamais dirigé Apple dans un environnement aussi complexe. Aux États-Unis, il doit composer avec une administration Trump imprévisible. En Europe, Apple est sous pression permanente du DMA et des régulateurs. En Chine, les autorités serrent progressivement la vis à chaque opportunité. Le défi géopolitique est toujours plus grand.

Diriger l’une des plus grandes entreprises du monde est déjà un défi colossal. Le faire au milieu d’une tempête permanente en est un autre. On peut comprendre qu’après 15 années à tenir la barre, Cook envisage de prendre une retraite bien méritée.