Que se passe-t-il lorsqu’un dictateur bienveillant n’est plus bienveillant ? Eh bien, il reste dictateur. C’est ce que la communauté WordPress découvre avec effarement depuis que Matt Mullenweg, le cocréateur du système de gestion de contenus (CMS) le plus utilisé de la planète, s’est lancé dans une politique de la terre brulée contre WP Engine, l’une des plus grandes entreprises spécialisées dans l’hébergement de sites sous WordPress. La confusion entre les enjeux communautaires et les querelles personnelles fragilise les fondations de 43,5 % du web public – et donc une certaine idée de la liberté d’expression en ligne.
Tout part d’un conflit sur l’utilisation de l’abréviation “WP”, explicitement autorisée par la fondation WordPress… jusqu’à ce qu’elle change discrètement de politique en citant nommément WP Engine. « WP Engine n’est pas WordPress », dit Matt Mullenweg en ouvrant les hostilités sur le blog de WordPress.org, dont les articles sont relayés sur le tableau de bord de tous les sites WordPress de la planète, « ma propre mère était perdue et pensait que WP Engine était un truc officiel. »
Mullenweg reproche à WP Engine de désactiver les révisions, c’est-à-dire l’historique des versions d’un article …
Mise à jour le 15 octobre : la nouvelle version est disponible. L'éditeur parle dans son billet d'une capacité de synchronisation des notes étoilées et des drapeaux entre son logiciels et d'autres applications de gestion de photo comme Lightroom/Classic, Capture One, Darkroom, RAW Power et Nitro.
Article du 9 octobre
Photomator va se doter de véritables fonctions de tri pour les images, annonce son développeur Pixelmator. Il s'agit de pouvoir marquer et sélectionner certaines photos par un drapeau, des notes étoilées et de se servir de filtres pour isoler certaines images. Des filtres tels que le drapeau, les étoiles, le lieu de la prise de vue, le format RAW, la date, le nom du fichier, le statut de favoris ou le fait que la photo a été déjà modifiée.
Ces possibilités de tri faisaient précisément défaut à l'explorateur de fichiers de l'application, apparu en février dernier. Il permettait d'accéder à des dossiers d'images autres que la seule bibliothèque de Photos mais sans véritables capacités de gestion.
La prochaine mise à jour de Photomator, prévue ce 15 octobre, est destinée à combler cette lacune. Cela fait partie des améliorations déjà préannoncées pour ce logiciel qui fonctionne sur Mac, iPhone/iPad et Vision Pro. Ses développeurs veulent renforcer sa partie gestion en parallèle à ses talents de retoucheur (lire aussi Prise en main de Photomator sur Mac : l’héritier inespéré d’Aperture ?).
La septième bêta de macOS 15.1 est à présent disponible pour les développeurs. macOS 15.1 introduit notamment les premières fonctionnalités Apple Intelligence pour tous les Mac Apple Silicon. La version finale doit sortir d’ici la fin du mois.
De nouvelles bêtas sont également disponibles depuis hiers pour iOS 18.1, tvOS 18.1 et d'autres systèmes d'exploitation.
Pour les utilisateurs d'imprimantes (Epson notamment) qui ont remarqué la disparition d'options depuis le passage à Sequoia, MacReports offre une possible solution.
Le problème réside dans la fenêtre des réglages de l'impression. Normalement la ligne « Imprimante » précède le nom de votre imprimante et cela conditionne la disponibilité de différentes options plus bas dans la fenêtre (par exemple le réglage de qualité, l'ajout d'un filigrane).
Il arrive, après la mise à jour vers macOS 15, que le nom de l'imprimante soit remplacé par un intitulé générique et que l'on perde ces options de personnalisation. MacReports suggère d'aller faire un tour dans les réglages de macOS, section « Confidentialité et sécurité » puis « Réseau local ». Là, selon votre marque d'imprimante, il est possible qu'une app non activée figure dans la liste. Pour les Epson, qui seraient les plus concernées, il s'agit de l'app « rastertoescpII » qu'il faut autoriser. Après quoi, l'imprimante devrait communiquer normalement avec macOS et réapparaître dans les réglages d'impression.
Comme l’édition précédente, Adobe MAX 2024 a été placée sous le signe de l’IA générative. Le géant de la création a notamment lancé en bêta son premier générateur de vidéos.
Générateur de vidéos dans Firefly
Sur la version web de Firefly, ce générateur s’utilise de deux manière différentes. La première consiste à saisir une description textuelle que le modèle va analyser pour ensuite produire une vidéo de quelques secondes, à l’instar de Sora (OpenAI), Movie Gen (Meta) ou encore Runway. Firefly peut produire des clips dans différents styles (prise de vue réelle, animation 3D, stop motion…) et en tenant compte de plusieurs aspects techniques classiques, comme l’angle de la caméra et la distance avec le sujet.
La deuxième façon d’utiliser Firefly vidéo consiste à lui fournir une image fixe afin qu’il anime celle-ci en fonction d’une commande. Dans l’exemple ci-dessous, une photo de papillon est transformée en petit clip où l’on voit l’insecte voler.
En livrant une petite vidéo au générateur, on peut même lui faire modifier la scène dans une certaine mesure. Ci-dessous, la main a été rhabillée et n’actionne plus un bouton, mais débranche un câble. Vu rapidement, le clip généré peut faire illusion, mais si on l’observe plus attentivement, on remarque que le connecteur du câble retiré est anormal.
Comme pour la création d’images, Adobe recommande de se montrer le plus précis dans sa description afin que le clip généré soit fidèle à son imagination. Ce générateur de vidéos autonome étant uniquement accessible sur invitation pour le moment, nous n’avons pas pu encore l’essayer. La durée et la définition des clips actuels en font en tout cas un outil expérimental, puisque les vidéos générées ne font pas plus de 5 secondes et de 720p. Les studios de cinéma n’ont pas trop de soucis à se faire pour le moment, même si l’éditeur assure que les clips générés peuvent être utilisés dans un cadre commercial.
Extension de clips dans Premiere Pro
Adobe met également à profit sa nouvelle technologie vidéo dans Premiere Pro. L’IA générative y joue un rôle un peu différent : il n’est pas question de créer des vidéos à partir de rien, mais d’étendre (un petit peu) des clips existants. L’idée est de faciliter le montage en comblant des moments de vide. La piste audio est également étendue de manière adaptée.
Cette « extension générative » est disponible dans la version bêta de Premiere Pro. Comme le générateur autonome, elle est assez limitée pour l’instant, car elle ne peut allonger les clips vidéos que de deux secondes et elle ne fonctionne qu’avec des vidéos en 1080p au maximum. Les clips audio peuvent, eux, être prolongés jusqu’à 10 secondes, mais Premiere Pro est incapable pour le moment d’étendre un dialogue verbal.
Suppression des éléments indésirables dans Photoshop et Lightroom
Les technologies d’Adobe font également des progrès en ce qui concerne les images fixes. La dernière version du modèle Firefly Image 3 permet de générer des images jusqu'à 4 fois plus rapidement qu’avant. Cette évolution est dès à présent disponible dans la web app Firefly.
Photoshop gagne pour sa part un outil de suppression automatique des éléments indésirables. Le logiciel est capable de déterminer tout seul les personnes ainsi que les câbles envahissants, puis de les gommer en comblant le vide. D’après nos essais, cet outil est assez efficace : il permet d’éliminer en trois clics des éléments gênants. Mais il a produit à une occasion un résultat surprenant, en ajoutant une personne là où il n’en fallait pas.
Lightroom et Lightroom Classic bénéficient eux aussi d’une avancée en matière de suppression des éléments indésirables. Leur outil de suppression générative détecte mieux les objets pour un coup de gomme plus simple.
Et comme à chaque Adobe MAX, les autres applications du Creative Cloud ne sont pas en reste, avec des nouveautés très diverses pour chacune d’entre elles. À l’occasion de l’introduction des technologies d’IA générative l’année dernière, Adobe avait augmenté le prix de la formule Tout Creative Cloud. Pas de changement ce coup-ci, il reste à 67,01 €/mois avec engagement d’un an (mais on peut le trouver moins cher ailleurs).
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