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Pub Apple : l'iPhone 17 Pro aime le vent, la boue et globalement s'en prendre plein la figure

Florian Innocente

vendredi 19 septembre à 08:04

Video

Pas certain que la majorité des propriétaires du nouvel iPhone 17 Pro se reconnaisse dans la pub d'Apple mise en ligne alors que sort son dernier haut de gamme : un smartphone pour les vidéastes affrontant des conditions de tournage éprouvantes. Mais qui peut le plus, peut le moins, se diront les clients qui l'utiliseront plutôt lors des fêtes d'anniversaire.

iPhone 17 Pro : une transformation musclée

iPhone 17 Pro : une transformation musclée

C'est ainsi qu'Apple positionne ce nouveau Pro face à l'iPhone Air et à l'iPhone 17 qui s'est bien musclé cette année en récupérant notamment ProMotion et l'écran toujours allumé. L'écart s'est resserré entre les deux gammes, le Pro gardant néanmoins l'avantage sur la photo et la vidéo, comme le souligne la pub.

Encore du stock pour les iPhone 17 (Pro), l’Apple Watch Ultra 3 et les AirPods Pro 3

Encore du stock pour les iPhone 17 (Pro), l’Apple Watch Ultra 3 et les AirPods Pro 3

MacBook Air à 599 $ : A18 Pro ou A19 Pro sous le capot ?

Christophe Laporte

vendredi 19 septembre à 07:24

Mac

 L’année prochaine, Apple pourrait casser les codes avec un MacBook Air animé… par une puce d’iPhone. À moins de 600 $, l’idée paraît folle, mais elle pourrait séduire un public étudiant et redonner un coup de fouet aux ventes de Mac.

Le MacBook A18 Pro entrerait en production à la fin de l’année, pour un prix d’entrée de 599 dollars

Le MacBook A18 Pro entrerait en production à la fin de l’année, pour un prix d’entrée de 599 dollars

De nombreux mystères continuent d'entourer cette hypothétique machine à commencer par son prix. L'autre point d'interrogation, c'est de savoir quel système sur puce cette machine embarquerait. Jusqu'à présent, il était plutôt question d'un système sur puce A18. C'était en tout cas l'hypothèse avancée par Ming-Chi Kuo, qui semble plutôt bien informé sur ce dossier.

Image : MacRumors

Reste que tout le monde n'est pas de cet avis. Mobile Phone Chip Expert croit savoir que ce MacBook Air serait doté d'une puce A19 Pro. Mais avec 5 core GPU comme l'iPhone Air ou 6 core GPU comme l'iPhone 17 Pro ? La question reste ouverte.

8 ou 12 Go de RAM pour ce MacBook Air ?

Si MacRumors relaie cette rumeur de ce compte Weibo qui a plutôt bonne réputation, c'est parce qu'il avait affirmé très tôt que certains iPhone 17 auraient 12 Go de RAM.

La différence peut paraitre minime, mais elle est loin d'être anodine. 12 Go de RAM, cela devrait être suffisant pour faire fonctionner Apple Intelligence dans de bonnes conditions.

Les premiers tests de l'A19 Pro montrent un gain de performance assez net, notamment au niveau du GPU. Sur le test « Metal », qui mesure les performances graphiques, le GPU grimpe à 45 657 points, contre environ 33 000 pour l’A18 Pro. Soit un bond de 37 %, très proche des 40 % annoncés lors de la keynote. Chaque cœur du GPU intègre désormais un accélérateur neuronal, de quoi muscler les usages liés à l’IA.

Image : iGeneration

Côté processeur, la progression est plus contenue : +13 à 15 % selon les mesures, avec toujours six cœurs au total, dont deux hautes performances. Apple préfère comparer l’A19 Pro au CPU du 15 Pro, histoire de mettre en avant un gain plus flatteur de 20 %.

A19 Pro : les premiers benchmarks laissent entrevoir de gros gains des performances graphiques

A19 Pro : les premiers benchmarks laissent entrevoir de gros gains des performances graphiques

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L'A19 et l'A19 Pro des iPhone 17 accélèrent largement l'IA et c'est une avancée majeure

Quoiqu'il arrive, cette machine devrait afficher des performances suffisantes pour la majorité des utilisateurs. Dans notre article consacré à cette question, nous estimions qu'un Mac A18 Pro offrirait au moins des performances équivalentes à une puce M1 de 2020.

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Enfin un successeur pour l'iBook ?

Quoi qu'il en soit, ces puces partagent également les mêmes défauts. Ni l’A18 Pro ni l’A19 Pro ne prennent en charge Thunderbolt. Résultat : les MacBook équipés de ces puces se contenteraient de ports USB-C classiques. Extérieurement, rien ne les distingue, mais les débits seraient limités à 10 Gbit/s. Autre restriction : un seul écran externe serait supporté nativement, même si des adaptateurs DisplayLink devraient permettre d’aller plus loin.

Montage : MacGeneration

Mais ce n'est pas le type de clientèle visée par cette machine. Outre le prix, Apple semble plus que jamais miser sur la couleur pour s'attirer les faveurs d'une clientèle jeune. Ce MacBook Air pourrait être décliné en argent, bleu, rose ou jaune. Cette machine pourrait être un joli clin d'œil à la première génération d'iBook sortie en 1999.

Bref, entre son tarif inédit et une palette de couleurs qui s’annonce plus vive que jamais, ce MacBook Air pourrait devenir l’ordinateur de référence pour les étudiants… et la nouvelle star des Apple Store

Promo : le MacBook Air M2 16/256 Go à 799 €

Florian Innocente

vendredi 19 septembre à 07:22

Mac

Le MacBook Air M2 se retrouve à seulement 799 € à la Fnac et chez Amazon dans sa configuration 13" avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage. C'est uniquement pour le modèle noir.

MacBook Air M2. Image MacGeneration.

La gamme est passée sur les M3 puis le M4 (comparaison des caractéristiques) mais cette génération reste plus que apte pour des besoins très variés. Le M2 est rapide, l'autonomie est aussi bonne que sur les modèles du moment et ce MacBook Air est aussi agréable d'utilisation (clavier, trackpad…) que les autres.

Les 16 Go de RAM conviendront pour Apple Intelligence, seul le stockage peut être faible en fonction de la manière dont on utilise son portable, si on stocke beaucoup en local plutôt que de dépendre de services dans le nuage. S'il s'agit de remplacer un vieux portable Intel, jetez un œil à l'occupation de son SSD pour estimer ce qui est nécessaire.

Si vous voulez plutôt aller vers la dernière génération, le MacBook Air 13" M4 démarre à 999 € en 16/256 Go.

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l'air moderne

Nvidia et Intel annoncent un partenariat à 5 milliards pour concurrencer AMD

Greg Onizuka

vendredi 19 septembre à 06:30

Ailleurs

Après l’arrivée de l’État fédéral dans les comptes d’Intel, voilà maintenant Nvidia : le fabricant de GPU et NPU bien connu pour dominer le monde de l’intelligence artificielle annonce investir 5 milliards de dollars dans la firme au logo bleu, et démarre un partenariat à la fois pour les serveurs et les PC grand public.

Jensen Huang de Nvidia et Lip-Bu Tan d’Intel, en visioconférence commune. Image Nvidia/Intel.

L’une des grandes forces du concurrent de toujours d’Intel, AMD, est d’avoir il y a maintenant plusieurs années racheté le constructeur de cartes graphiques ATI, créateur des fameuses Radeon. La synergie créée par ce rachat a permis la création entre autres de puces combinées CPU/GPU, dont les célèbres Ryzen adoptées dans les consoles PlayStation 4, 5 et probablement 6, les Xbox One et Series, mais aussi dans certaines voitures pour l’infotainment.

Pour le grand public, concurrencer les Ryzen

Pour contrer cette gamme, Nvidia et Intel annoncent vouloir travailler de concert, afin d’intégrer les GPU de Nvidia avec les CPU d’Intel, le tout sur le même support, comme l’indique Jensen Huang, le CEO de Nvidia à TheVerge :

Nous allons créer un SoC qui fusionne deux processeurs. Il fusionne le CPU x86 d’Intel et le GPU RTX de Nvidia en utilisant NVLink, et il fusionne ces dies pour aboutir essentiellement à un SoC géant, qui permettrait l’éclosion d’une nouvelle catégorie d’ordinateurs portables à GPU intégré, jamais vue auparavant dans le monde. Ce segment entier du marché est vraiment très riche et très vaste, et il est sous-exploité aujourd’hui.

L’idée est intéressante, mais aura une très forte concurrence : AMD ne s’est pas endormie sur ses lauriers, et la nouvelle gamme Ryzen AI Max combine ce qu’AMD sait faire de mieux en CPU et GPU portables et puissants, avec une mémoire partagée allant jusqu’à 128 Go. Le tout permet d’utiliser de grands modèles d’IA sur un laptop léger ou une grosse tablette, selon AMD.

Pour les serveurs, combiner les forces pour contrer la montée d’AMD

L’autre raison de ce partenariat inédit, se trouve du côté des serveurs : AMD gagne de plus en plus de parts de marché dans le domaine, ayant atteint un record de 40 % cet été. Nvidia compte combiner la puissance de calcul de ses cartes H100 et autres monstres massivement parallèles avec les meilleurs CPU d’Intel, le tout relié par le système NVLink de la marque verte.

Ainsi, Intel devrait fabriquer des processeurs x86 sur-mesure intégrant le NVLink, accélérant ainsi les transferts entre CPU et GPU/NPU, et Nvidia en retour deviendrait l’un des plus gros clients d’Intel concernant les puces pour serveurs.

Cependant, chacun garde ses particularités

Toutes ces synergies semblent bien pensées, mais il ne faut pas croire pour autant que chacune de ces entreprises perdra son identité au long terme : Nvidia a annoncé que ce partenariat ne mettra pas un terme à ses avancées dans le domaine des CPU Arm pour les serveurs, MediaTek ayant même laissé entrevoir la possibilité de vendre une version destinée aux stations de travail sur la base des travaux de Nvidia.

De son côté, Intel a assuré qu’ils n’abandonneraient pas leur gamme de cartes graphiques grand public avec leurs GPU Arc, même s’il paraît difficile et peu rentable pour la firme de continuer à développer à fonds perdus des GPU maison quand Nvidia peut fournir des solutions bien plus performantes à côté.

Quoi qu’il en soit, cette nouvelle alliance mérite le plus grand intérêt : si Intel paraissait à l’agonie depuis plusieurs années, l’arrivée inespérée de Nvidia pour venir l’épauler à la fois financièrement et technologiquement pourrait sonner la fin de la récréation pour AMD, et la création d’un nouveau géant du secteur.

La Chine interdit à ses géants de la tech les puces Nvidia, et Huawei annonce prendre la relève

Greg Onizuka

jeudi 18 septembre à 21:45

Intelligence artificielle

Depuis maintenant plusieurs années, Nvidia n’a pas le droit d’exporter toutes les puces qu’elle voudrait en Chine : les plus performantes dans le domaine de l’intelligence artificielle sont sous embargo, les USA interdisant au constructeur de les envoyer dans l’Empire du milieu. Si Donald Trump avait annoncé vouloir renforcer encore plus ces restrictions au début de son mandat, il était revenu sur sa décision après une discussion avec Jensen Huang, le patron de Nvidia. Au final, tout ça pour rien : la Chine a décidé d’interdire elle-même à ses géants de la tech d’utiliser des puces Nvidia.

Cette carte n’est pas disponible en Chine. Trop puissante. Image Nvidia.

Alors que le gouvernement américain avait déjà interdit à Nvidia de proposer sa carte pour serveurs la plus puissante destinée à l’IA, la H100, pour la remplacer par une H20 qui n’a que le dixième des performances d’origine, il en a ensuite été de même pour une autre carte dédiée aux professionnels, mais cette fois sur station de travail. En effet, alors que le reste du monde peut bénéficier de la RTX Pro 6000, monstre de puissance possédant plus de 24 000 cœurs CUDA et 96 Go de mémoire GDDR7, la Chine n’a droit qu’à une version limitée, la RTX Pro 6000D. Si les spécifications exactes ne sont pas connues, la bande passante est déjà notoirement différente : la RTX Pro 6000 monte à 1,8 To/s, quand la version 6000D plafonne à 1,1 To/s.

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine

Malgré tout, Nvidia fait environ 13 % de son chiffre d’affaires mondial en Chine, représentant plusieurs milliards de dollars. Jensen Huang s’était inquiété des volontés de restrictions encore plus fortes du président américain, et avait obtenu en retour l’assurance que les H20 et RTX Pro 6000D bridées pourraient continuer à être proposées en Chine.

Retournement de situation, c’est maintenant la Chine qui ne veut plus de ces puces en invoquant une violation de la « loi anti-monopole » chinoise, comme le rapporte LeMonde. Ainsi, le régulateur de la cybersécurité (SAMR) a interdit aux entreprises technologiques du pays telles Alibaba ou ByteDance d’acheter de nouvelles puces Nvidia.

Pourquoi cette décision ? Et pourquoi maintenant ?

Il semble qu’une partie de l’affaire vienne d’une déclaration fracassante du secrétaire au commerce américain sur CNBC, Howard Lutnick :

Nous ne leur vendons pas nos meilleurs produits, ni nos produits de seconde classe, ni même de la troisième. [...] On veut vendre suffisamment aux Chinois pour que leurs développeurs deviennent accrocs à la technologie américaine.

Le gouvernement chinois aurait très mal pris cette déclaration, et a convoqué les dirigeants locaux de Nvidia pour une question de « graves problèmes de sécurité » : le communiqué faisait état d’un système de géolocalisation intégré dans les puces, ainsi que d’un killswitch permettant de les bloquer à distance, ce que dément Nvidia.

Si ces suspicions, doublées de la déclaration du secrétaire au commerce pouvaient suffire à déclencher l’ire des dirigeants chinois et des représailles à la mesure de l’affront, elles tombent en plus au bon moment : T-Head, filiale d’Alibaba spécialisée dans les semi-conducteurs, a récemment présenté un nouveau processeur spécialisé dans l’IA, affirmant que celui-ci égalait les performances du H20 de Nvidia.

Ce nouveau processeur a été présenté en grandes pompes durant le journal du soir le 16 septembre, en compagnie du premier ministre Li Qiang, dans un data-center de l’opérateur China Unicom.

Cette affaire rappelle fortement l’histoire du bannissement de Huawei : alors que les USA et le reste du monde pensaient mettre tellement de bâtons dans les roues du constructeur qu’il finirait par s’effondrer, notamment en lui barrant l’accès aux Google Services, Huawei a résisté et a fini par proposer pour chaque élément interdit une alternative locale. Plus fort encore, le constructeur propose désormais HarmonyOS, remplaçant totalement Android sur les téléphones vendus en Chine.

En interdisant les puces Nvidia dans le développement de l’IA, la Chine fait d’une pierre deux coups : non seulement elle envoie un message fort aux USA, leur signalant qu’ils n’ont plus besoin de leur aide et ne se satisferont plus de produits de seconde zone, mais en plus le gouvernement chinois incite maintenant fortement ses pépites locales à pousser autant que possible pour égaler, voire dépasser Nvidia et les autres géants de la tech US.

Mise à jour à 23h30 : en plus de la présentation du nouveau processeur proposé par T-Head le 16 septembre, s'ajoute ce soir la conférence de Huawei. En effet, le constructeur chinois a présenté deux grosses nouveautés concernant les fermes à calcul dédiées à l'intelligence artificielle : les SuperPods et les SuperClusters. Les SuperPods sont divisés en deux gammes, les Atlas 950, composés de 8 192 NPU (Neural Processing Unit) Ascend, et les Atlas 960, qui en comportent 15 488. Selon les calculs de Huawei, l'Atlas 950 a 56,8 fois plus de NPU que le système Nvidia NVL144, nouveau né de la marque, et aurait ainsi 6,7 fois plus de puissance de calcul. La marque se compare même aux prochains NVL576 de Nvidia, et annonce d'avance rester en tête.

Un Huawei 850 SuperPod présenté sur scène. Image Huawei.

Ces SuperPods peuvent ensuite être assemblés en SuperClusters, avec l'Atlas 950 SuperCluster, composé de plus de 500 000 NPU Ascend, et l'Atlas 960 SuperCluster, qui en comporte lui plus d'un million. Ce dernier serait capable d'atteindre les 4 ZFLOPS (Zeta-Flops) en calcul FP4, et permettrait à Huawei de développer des modèles d'IA à plus de 1000 milliards de paramètres.

Huawei ne compte pas s'arrêter là, et annonce que chaque année sortira une nouvelle version de ses NPU, indiquant pouvoir doubler la capacité de calcul à chaque génération. La marque compte ainsi rattraper rapidement le retard sur Nvidia, dans un premier temps en multipliant le nombre de NPU, avant d'augmenter drastiquement leur puissance unitaire chaque année.

Décidément très en forme, Huawei a aussi présenté un serveur « généraliste » destiné à remplacer les habituels serveurs d'Oracle ou d'IBM vus dans les grandes entreprises, avec le Taishan 950 SuperPod. Supportant la virtualisation et les process Stark, Huawei indique une amélioration de 30 % dans les calculs en temps réel et une utilisation 20 % plus efficace de la mémoire en environnement virtualisé. Pour augmenter drastiquement ses performances, Huawei a travaillé sur l'interconnexion de chaque élément, en utilisant un nouveau protocole d'interconnexion maison appelé UnifiedBus. Le patron de la marque promet une latence de seulement 2,1 microsecondes, sur une distance maximum de 200 mètres. De quoi faire des clusters toujours plus grands, pour encore plus de performances : « Le protocole UnifiedBus permet à plus de 10 000 NPU de fonctionner comme une seule machine unifiée ».

Entre T-Head et les annonces de Huawei, la Chine montre qu'elle a fait de l'IA et de la souveraineté nationale au niveau des supercalculateurs l'une de ses priorités absolues. La bataille est lancée, et promet d'être âpre et sans merci.