Grosse secousse sur le web ce midi : une panne d’envergure chez Cloudflare a rendu inaccessibles de très nombreux sites et services en ligne. En tentant de naviguer sur une multitude de plateformes, les utilisateurs ont constaté des erreurs de chargement, des pages blanches et des ralentissements massifs. Pour l’heure, l’origine exacte de la panne reste inconnue.
Sur son site, Cloudflare a communiqué à plusieurs reprises sans pour autant donner d’explication précise. À 12h48, l’entreprise indiquait « enquêter sur une dégradation interne de ses services », tout en précisant que certaines fonctionnalités pouvaient être affectées de manière intermittente. Cloudflare assurait alors être « concentrée sur le rétablissement du service ».
À 13h21, le ton se voulait un peu plus rassurant : Cloudflare évoquait un début de retour à la normale, tout en prévenant que les clients pouvaient toujours « observer un taux d’erreurs supérieur à la normale » le temps de finaliser les opérations de remédiation.
Nombre de services ont été touchés par cette panne !
Quand 20 % du web vacille
Pourquoi une panne chez Cloudflare a-t-elle autant d’impact ? Parce que l’entreprise occupe une place centrale dans l’infrastructure du web moderne. Elle fournit à des millions de sites des services de protection contre les attaques DDoS, d’optimisation du trafic et de mise en cache. Lorsqu’un acteur aussi incontournable trébuche, les effets se font ressentir à l’échelle mondiale : une partie du web devient tout simplement inaccessible.
La panne a touché un large éventail de services, notamment X, Discord, GitHub Pages, Shopify, OpenAI, ChatGPT, Slack, Feedly, mais aussi plusieurs sites d’actualités, forums et plateformes de streaming dépendant de l’infrastructure Cloudflare. Au total, Cloudflare revendique protéger près de 20 % du web. Il n’est donc pas surprenant de voir une telle pagaille. Ironie du sort, même Downdetector — l’outil habituellement utilisé pour suivre les pannes en temps réel — est lui aussi perturbé. Un signe supplémentaire de l’ampleur du problème.
J’ai beau exercer ce métier depuis un petit moment, je n’ai pas fini d’être surpris. Un développeur nous a contactés pour nous parler de Mouse Jiggler, une application dont la fonction est… de faire bouger le curseur de macOS tout seul, sans qu’on touche à la souris ni au trackpad. Après une période d’inactivité (1 minute par défaut), le curseur se met en effet à se déplacer automatiquement à l’écran.
Réglages de Mouse Jiggler. Image MacGeneration.
Bohdan Bilous présente Mouse Jiggler comme une méthode pour empêcher son Mac de se mettre en veille. Honnêtement, l’idée est saugrenue. Si l’objectif est simplement de garder l’ordinateur éveillé indéfiniment, il existe des utilitaires bien plus directs : le minimaliste Red Eye, le vénérable Caffeine (sorti d’une longue sieste en 2024) ou encore le puissant Amphetamine.
Malgré tout, vous trouverez peut-être des utilités à ce logiciel. Il peut servir à simuler une activité dans certains contextes (pourquoi pas lors d’un partage d’écran avec son patron) ou éventuellement rendre service en matière d’accessibilité. Le développeur le présente comme un moyen d’aider les personnes ayant des difficultés motrices ou visuelles à retrouver plus facilement le curseur.
Mouse Jiggler en action (je ne touchais pas la souris à ce moment-là). Image MacGeneration.
L’application, qui nécessite l’accès aux fonctions d’accessibilité de macOS (il faut l’ajouter manuellement dans les Réglages Système), se révèle en tout cas très personnalisable. On peut modifier la durée d’inactivité, l’intervalle entre chaque mouvement, l’activation ou non d’un clic automatique et le seuil de batterie sous lequel l’app se désactive.
Il y a également des options payantes qui ajoutent des mouvements « intelligents » (simplement plus naturels, sans viser quoi que ce soit de précis) ainsi qu’une désactivation automatique selon une plage horaire. Ces fonctions supplémentaires sont proposées en ce moment à 4,99 € au lieu de 8,99 € en achat unique. Mouse Jiggler requiert macOS Monterey 12 au minimum.
Entre le 17 et le 29 novembre, pCloud solde ses formules à vie avec des réductions qui oscillent entre 53 et 60 %. Pour ceux qui suivent le secteur, c'est l'une des rares occasions où un stockage cloud se paie une seule fois, définitivement.
Ce que propose réellement le pack 3en1
Le pack à 599 € regroupe trois services : 5 To d'espace, le module de chiffrement Encryption, et Pass, leur gestionnaire de mots de passe. Sans la réduction, l'addition grimpe à 1 497 €. Ce n'est pas du marketing : c'est leur tarif habituel, consultable sur leur site hors promotion.
L'intérêt ? Ne plus réfléchir pendant vingt ans à renouveler un abonnement. Les 22 millions d'utilisateurs que revendique pCloud témoignent d'une certaine pérennité de l'entreprise, un critère non négligeable quand on achète quelque chose à vie.
Le chiffrement : pas juste un argument commercial
pCloud Encryption fonctionne côté client. Concrètement, vos fichiers sont verrouillés sur votre machine avant d'être envoyés. Même les employés de pCloud ne peuvent techniquement pas y accéder. La clé reste sur vos appareils. C'est ce qu'on appelle une architecture zero-knowledge.
Pourquoi ça compte ? Parce que la plupart des services cloud chiffrent vos données... mais conservent les clés. Ce qui signifie qu'une réquisition judiciaire, un piratage de leurs serveurs, ou une simple erreur humaine peut exposer vos fichiers. Avec Encryption, ce scénario devient caduc.
pCloud est domicilié en Suisse, ce qui le soustrait aux juridictions européennes et américaines plus intrusives. Vos données reposent soit au Luxembourg, soit aux États-Unis, vous choisissez. Cette latitude géographique n'est pas anodine si vous travaillez avec des informations sensibles.
L'ergonomie au quotidien
pCloud Drive monte comme un disque dur classique sur Windows, Mac ou Linux. Pas d'interface web obligatoire, pas de manipulation laborieuse. Vous glissez un fichier dans ce dossier, il se synchronise. Vous le supprimez, il disparaît du cloud. C'est transparent.
Les applications mobiles intègrent un téléversement automatique des photos, utile pour libérer l'espace d'un iPhone saturé. La fonction Souvenirs vous rappelle les clichés pris à la même date les années précédentes. Le scanner de documents transforme votre smartphone en photocopieur portable. Des détails, mais qui épargnent l'installation d'applications tierces.
pCloud Photos et l'éditeur : nouveautés incluses
Depuis peu, pCloud propose une galerie photo intelligente. Vos images s'organisent chronologiquement, vous naviguez par année, vous excluez les dossiers de travail pour ne garder que les souvenirs personnels. Rien de révolutionnaire, mais c'est intégré et ça fonctionne sans abonnement supplémentaire.
L'éditeur photo permet des retouches basiques : huit filtres (Retrofilm, Vintage, Duotone...), ajustements de luminosité, contraste, recadrage. Pas de quoi remplacer Lightroom, mais suffisant pour corriger un cliché avant de le partager. Et tout se fait dans l'interface, sans exporter vers une application externe.
Les tarifs déchiffrés
Pack 3en1 (5 To + Encryption + Pass) : 599 € au lieu de 1 497 €
1 To seul : 199 € au lieu de 435 €
2 To seul : 279 € au lieu de 595 €
10 To seul : 799 € au lieu de 1 890 €
Un abonnement mensuel à 10 € pour 2 To coûte 1 200 € sur dix ans. Ici, vous déboursez 279 € une fois. L'amortissement survient avant trois ans. Après, c'est du bonus.
Les limites à connaître... et une promotion à ne pas louper !
Le chiffrement Encryption n'est pas inclus dans les formules de base, uniquement dans le pack 3en1 ou en achat séparé. Si la confidentialité totale est votre priorité, vérifiez bien ce que vous achetez.
Enfin, à vie signifie la durée de vie du service. pCloud existe depuis 2013, mais aucune entreprise n'est éternelle. Cela dit, leur modèle économique (paiements uniques, pas de frais récurrents) les rend moins dépendants d'une croissance effrénée. C'est un point en leur faveur.
Cette promotion s'adresse à ceux qui saturent de payer chaque mois pour stocker leurs fichiers. Elle convient aux indépendants qui manipulent des données clients, aux photographes qui accumulent des téraoctets de RAW, aux particuliers qui veulent centraliser photos, documents et mots de passe sans se ruiner.
Si vous hésitez entre plusieurs services cloud, pCloud ne joue pas dans la même catégorie tarifaire que les abonnements classiques. L'investissement initial est plus lourd, mais il se dilue rapidement. Et la fenêtre se referme le 29 novembre.
Si vous avez joué sur Mac dans les années 80 et 90, vous ne connaissez peut-être pas Rebecca Heineman, mais vous avez probablement profité de son travail. La développeuse, qui est décédée le 17 novembre 2025 d'un cancer, était en effet spécialisée dans les jeux vidéo et notamment dans les portages sur les plateformes Apple.
Surnommée Becky Burger, elle a notamment travaillé sur la version Apple IIgs du célèbre Ultima, sur la version Macintosh de Wolfenstein 3D (largement plus évoluée que la version originale sortie du PC) et sur de nombreux jeux sur Mac. Sur Mac, elle a par exemple participé au développement de Redneck Rampage, Bugdom, Nanosaur Extreme, Hexen II, etc. Elle a par ailleurs cofondé Interplay en 1983 et travaillé sur Wasteland, sans lequel vous n'auriez probablement jamais pu voir Fallout. Elle a aussi travaillé sur un portage presque légendaire : la version Mac de Half-Life, qui n'est jamais sortie.
La version Mac de Wolfenstein 3D.
Rebecca a aussi travaillé sur un portage de Doom, même si ce n'est pas le plus connu : celui pour 3DO. Elle avait été appelée en catastrophe en 1995 pour s'occuper du portage, alors que la société qui devait s'en occuper avait abandonné le projet. En quelques mois (elle a commencé en juillet 1995 pour une sortie en octobre de la même année), elle a réussi à proposer une version jouable pour la console basée sur une puce ARM, même si ce n'est pas le portage le plus réussi.
Vous verrez une caricature dans le portage Mac de Wolfenstein 3D, en pressant B quand le logo d'id Software apparaît.
Rebecca Heineman est par ailleurs une icône LGBTQ+ dans le domaine des jeux vidéo, et elle a reçu un prix en 2025. De nombreux développeurs du milieu lui ont rendu hommage, comme l'expliquent nos confrères de PC Gamers.
Kingston est un des grands noms des SSD et de la RAM, et la société a eu une idée : une clé USB qui offre les performances d'un SSD externe. Ou un SSD externe dans le même format qu'une clé USB, selon votre point de vue. Et ce produit a un avantage : une double connectique, USB-A et USB-C.
Un SSD externe compact. Image Kingston.
Dans un volume compact — 71,85 mm x 21,1 mm x 8,6 mm, pour 13 grammes —, Kingston a donc intégré les composants d'un SSD externe classique. Il est compatible USB 3.2 Gen 2 à 10 Gb/s et les débits annoncés sont de 1 Go/s environ (1 050 Mo/s en lecture, 950 Mo/s en écriture). Ce sont évidemment des résultats dans le cache pSLC et comme tous les constructeurs, Kingston ne donne pas les détails des performances en dehors de ce cache. Compte tenu du format, c'est probablement de la mémoire QLC (4 bits par cellules) et les débits doivent être assez faibles en dehors du cache.
Un des avantages mis en avant est la présence d'une prise USB-C d'un côté, pour les appareils modernes, mais aussi d'une prise USB-A. Ce n'est pas précisé, mais elle est probablement aussi compatible avec un débit de 10 Gb/s. Attention tout de même à ce point : sur les Mac, les prises USB-A n'ont jamais dépassé 5 Gb/s (même sur les derniers Mac équipés, comme le Mac Studio). Dans le monde PC, les prises USB-A à 10 Gb/s restent assez rares, et sont généralement d'une autre couleur que le bleu classique… sans que ce soit totalement standardisé.
Deux prises USB accessibles. Image Kingston.
La disponibilité devrait être très rapide, et le prix attendu est de 130 € environ en 1 To, moins de 90 € pour 512 Go et environ 215 € pour 2 To. Des prix un peu plus élevés que la moyenne, justifiés par le format compact et probablement aussi par la hausse en cours dans le monde de la mémoire flash.