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Imagen, le logiciel d'édition photo par IA, offre 50% de réduction sur TOUT pour le Black Friday 📍

Article sponsorisé

dimanche 23 novembre à 15:06

Services

Il y a des promotions qui sonnent comme du recyclage marketing, et puis il y a celles où on sent qu'une boîte a décidé de vraiment mettre le paquet.

Cette année, Imagen a choisi la deuxième option : du 10 novembre au 2 décembre, tout passe à moins cinquante pour cent. Et quand on dit tout, c'est tout. Les abonnements d'édition, les forfaits de tri photo, les profils de retouche, même le premier versement des plans annuels. Aucune petite ligne en bas de page qui limite l'offre aux nouveaux clients ou aux trois premiers produits. Non, c'est simple et carré.

Un logiciel qui apprend votre style de retouche

Pour ceux qui découvrent Imagen en lisant ces lignes, un petit détour s'impose. On parle d'un logiciel d'édition photo piloté par intelligence artificielle, qui analyse votre manière de retoucher pour ensuite l'appliquer automatiquement à vos nouveaux clichés.

Concrètement, vous lui montrez quelques milliers de vos images déjà éditées, et l'algorithme déchiffre vos préférences : comment vous gérez la balance des blancs dans une église sombre, comment vous poussez les tons chauds lors d'un coucher de soleil, comment vous corrigez l'exposition sur un portrait en contre-jour. Une fois cette phase d'apprentissage bouclée, Imagen devient capable de traiter une photo toutes les 0,33 seconde. Ce qui signifie qu'un mariage complet, galerie de mille images comprise, sort édité en cinq minutes et demie.

Le logiciel s'occupe de la balance des blancs, de la correction colorimétrique, des ajustements d'exposition, du recadrage automatique et même du redressement des horizons. Il peut appliquer un masque sur les sujets pour leur donner plus de présence, lisser la peau, blanchir les dents ou réduire le bruit sur les photos prises en basse lumière. Tout ce qui relève de la mécanique pure, en somme. Ce qui reste après, c'est l'espace pour les ajustements fins, les masques locaux sur les visages, les retouches qui font qu'une image devient mémorable.

L'écosystème complet qui change tout

Cette année, Imagen a construit sa campagne autour du concept "Better Together", et il faut reconnaître qu'il y a une cohérence dans cette approche. Parce que ce qui fait la force du logiciel, ce n'est pas seulement l'édition automatique. C'est l'écosystème complet. Quand on combine l'édition avec le tri intelligent des photos et les profils de retouche préenregistrés, on obtient une chaîne de production fluide qui traite l'intégralité du workflow post-shooting.

Le module de tri repère automatiquement les meilleurs clichés en analysant la netteté, la composition, l'exposition. Il groupe les photos similaires et sélectionne les meilleures de chaque série, exactement comme le ferait un humain, mais en quelques minutes plutôt qu'en plusieurs heures. L'édition applique ensuite votre style personnel ou celui d'un photographe dont vous admirez le travail.

Et les profils, justement, permettent de jongler entre différentes ambiances selon le type de séance photographiée. Vous n'avez pas encore assez d'images éditées pour entraîner votre propre profil ? Pas de problème. La boutique de profils propose plus des dizaines de styles créés par des photographes reconnus, prêts à être appliqués immédiatement.

L'idée, c'est que chaque maillon renforce les autres. Le tri fait gagner une heure, l'édition en récupère dix, et les profils évitent de repartir de zéro à chaque nouveau projet. Imagen ne cherche pas à remplacer le photographe, mais à éliminer toute la partie ingrate du métier, celle qui consiste à répéter mécaniquement les mêmes gestes sur des centaines de fichiers.

Les tarifs pendant le Black Friday

Parlons chiffres maintenant. En temps normal, Imagen propose trois formules d'édition. Le paiement à l'utilisation sans engagement facture 0,045 euro par photo, avec un minimum mensuel de sept euros qui se convertit en crédits de retouche. Les abonnements annuels démarrent à 60,75 euros par mois pour dix-huit mille modifications par an, avec une économie de dix pour cent par rapport au tarif standard. L'offre Entreprise, elle, s'adresse aux gros volumes avec plus de cent mille photos annuelles et propose un accompagnement sur mesure.

Pour le tri des images, deux options existent : un abonnement annuel à onze euros mensuels (paiement annuel) ou un abonnement mensuel à seize euros. Le Culling Studio fonctionne de manière autonome et nécessite son propre abonnement, distinct des outils d'édition. Avantage notable : aucun paiement minimum de sept euros avec l'abonnement tri.

Côté stockage cloud, les forfaits commencent à trois euros mensuels pour cinq cents gigaoctets (prix barré à cinq euros) et neuf euros pour deux téraoctets (prix barré à douze euros). Tous les nouveaux abonnés bénéficient de cent gigaoctets gratuits pendant trois mois, quel que soit le forfait choisi.

Avec la promotion Black Friday qui applique cinquante pour cent de réduction sur l'ensemble du catalogue, ces tarifs se retrouvent donc divisés par deux jusqu'au 2 décembre. Les nouveaux venus profitent de la réduction sur leur premier mois d'abonnement. Ceux qui ont déjà un compte actif peuvent acquérir des forfaits de tri, des forfaits de stockage ou acheter des profils de retouche à moitié prix. Et même le premier versement des plans annuels passe sous la barre des cinquante pour cent, ce qui constitue une porte d'entrée financièrement plus douce pour s'engager sur douze mois.

Récupérer du temps en pleine période de rush

Les photographes de mariage ou de portraits passent régulièrement plus de la moitié de leur temps de travail derrière un écran à éditer. C'est une réalité du métier que peu de gens extérieurs soupçonnent. Pendant les périodes de rush, entre novembre et janvier, cette charge devient écrasante.

Les galeries s'empilent, les délais de livraison se tendent, et le temps consacré à prospecter de nouveaux clients ou à travailler son book personnel disparaît complètement. Des photographes professionnels rapportent avoir récupéré des dizaines d'heures par semaine après avoir intégré le logiciel dans leur routine, ce temps auparavant englouti dans des tâches répétitives comme ajuster l'exposition ou corriger les dominantes de couleur.

Il faut dire qu'Imagen a bâti sa réputation sur la fiabilité. Le logiciel s'intègre directement dans Lightroom Classic, ce qui évite d'avoir à apprendre une nouvelle interface ou à jongler entre plusieurs programmes. On exporte son catalogue, Imagen le traite, et on récupère les fichiers édités prêts à être finalisés. Pas de révolution dans les habitudes de travail, juste une accélération brutale de ce qui prenait des heures.

L'un d'eux expliquait avoir transformé ce qui ressemblait à un job dévorant en quelque chose qui s'apparente désormais à un mi-temps. Pas parce qu'il travaille moins, mais parce que le logiciel s'occupe de tout ce qui relève de la mécanique pure, libérant du temps pour ce qui demande vraiment un cerveau humain : la direction artistique, les ajustements fins, les masques locaux sur les visages, les retouches qui font qu'une image devient mémorable.

Cette campagne Black Friday ressemble donc à une opportunité rare. Pas parce qu'Imagen invente le concept de la promotion saisonnière, mais parce que cinquante pour cent sur un outil qui peut diviser par dix le temps passé en post-production, ça change sérieusement l'équation. Pour ceux qui croulent sous les galeries ou qui rêvent simplement de récupérer leurs soirées, c'est probablement le moment d'essayer.

OpenAI, un géant aux pieds d’argile face au retour en force de Google

Christophe Laporte

dimanche 23 novembre à 13:11

Intelligence artificielle

Longtemps perçue comme intouchable, OpenAI voit aujourd’hui son avance se réduire face à la montée en puissance de Google et d’Anthropic. La sortie de Gemini 3 illustre cette bascule progressive, dans un contexte où les enjeux ne sont plus seulement technologiques, mais aussi économiques et stratégiques.

OpenAI est un géant aux pieds d’argile. La stratégie de Sam Altman ne peut fonctionner que si son organisation fait la course en tête. On se souvient de l’inquiétude qu’avait suscitée l’apparition de DeepSeek lors de sa présentation en janvier dernier.

DeepSeek, la tempête boursière dans un verre de ChatGPT 4o

DeepSeek, la tempête boursière dans un verre de ChatGPT 4o

OpenAI, un leadership sous tension

OpenAI doit à la fois se méfier de la concurrence chinoise et de la concurrence « intérieure ». Dans cette course effrénée à l’intelligence artificielle, Alphabet est sans doute l’un des acteurs les plus discrets. Moins bling-bling que Meta, Google, qui a pu à certains moments apparaître distancé, fait incontestablement partie du trio de tête.

La présentation cette semaine de Gemini 3 donne même l’impression qu’Alphabet fait désormais la course seul en tête. Dans un mémo interne adressé à ses équipes le mois dernier, Sam Altman ne s’en cache pas vraiment. Il reconnaît que les récents progrès de Google dans l’intelligence artificielle pourraient provoquer des « turbulences économiques temporaires » pour son entreprise, avant d’ajouter, avec une pointe d’optimisme, qu’OpenAI en sortira renforcé.

Sam Altman en 2019 (photo TechCrunch (CC BY 2.0)).

Gemini 3 rebat les cartes

Si la sortie de Gemini 3 a provoqué de nombreuses louanges de la part des observateurs, on ne peut pas en dire autant des dernières mises à jour de ChatGPT, qui ont plutôt déçu. « Nous savons que nous avons du travail à faire, mais nous revenons vite », écrit Altman, tout en prévenant : « l’ambiance risque d’être compliquée pendant un moment ».

Google lance Gemini 3 Pro, qui doit être meilleur que GPT-5, Grok ou Claude

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Avec Nano Banana Pro, Google améliore grandement la génération d’images de Gemini

Avec Nano Banana Pro, Google améliore grandement la génération d’images de Gemini

Selon plusieurs développeurs, ce nouveau modèle de Google se distingue par ses capacités en automatisation de tâches liées au design web et produit, mais aussi en génération et en correction de code. Or, ce dernier point est crucial. Le développement logiciel est aujourd’hui l’un des principaux moteurs de revenus pour les acteurs de l’IA générative, OpenAI compris. Chaque amélioration dans ce domaine a donc un impact direct sur les usages professionnels… et les parts de marché.

OpenAI, croissance spectaculaire… mais coûteuse

OpenAI dépense beaucoup d’argent pour bâtir son infrastructure, et reste hautement déficitaire. L’entreprise anticipe de brûler plus de 100 milliards de dollars dans les prochaines années pour développer une IA de niveau humain. Sans parler des centaines de milliards nécessaires pour louer des infrastructures de calcul à très grande échelle. Jusqu’à présent, OpenAI n’a jamais eu de problème à lever de l’argent, car les investisseurs la perçoivent comme la référence en matière d’IA générative. Si cette impression venait à s’estomper, les choses pourraient se compliquer.

Google, de son côté, ne connaît pas tous ces problèmes. La société est rentable, dispose d’une infrastructure solide et maîtrise tous les autres pans de l’intelligence artificielle, à commencer par le hardware. Les récents progrès d’Alphabet ne sont pas passés inaperçus. Alors que les marchés financiers connaissent un mois difficile, avec la crainte d’une explosion de la bulle de l’intelligence artificielle, le cours d’Alphabet flirte avec ses plus hauts historiques. En termes de capitalisation boursière, Alphabet a d’ailleurs récemment dépassé Microsoft et se rapproche petit à petit de Nvidia et d’Apple.

Apple, le choix du pragmatisme et des alliances

Dans ce contexte de rapport de force entre géants, Apple fait figure de cas à part. Si elle apparaît hors jeu, pour le moment, dans la course à l’IA générative pure, sa stratégie n’en reste pas moins intéressante.

Apple miserait sur Gemini pour relancer Siri

Apple miserait sur Gemini pour relancer Siri

Elle peut se targuer, à travers ses multiples partenariats, d’offrir le meilleur de l’IA à ses clients. Lorsque Apple Intelligence est en difficulté, la firme n’hésite pas à recourir aux services de ChatGPT. Pour Siri, Apple a décidé, cette fois, de s’attacher les services de Gemini. L’adage « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier » n’a jamais été autant d’actualité à Cupertino.

Les prix des MacBook Air M4 s'effondrent : à partir de 869 € !

Christophe Laporte

dimanche 23 novembre à 09:34

Mac

Envie d’un MacBook Air ? C’est le moment ou jamais… Les MacBook Air M4 sont actuellement à des prix jamais vu ou presque. 

Des MacBook Air M4 16 Go / 256 Go à partir de 869 €

Jamais les MacBook Air M4 n’ont été vendus à de tels prix. Vous avez souvent le choix, pour une même configuration : soit vous prenez le meilleur prix (souvent chez Amazon), soit vous payez légèrement plus cher, mais vous obtenez du cashback ou des cartes cadeaux en plus. À vous de voir. En tout cas, on n’a jamais vu le MacBook Air M4 dans de telles zones tarifaires.

Amazon propose le modèle d’entrée de gamme à 869 €. Pour cela, il suffit de saisir le code promotionnel CFE3322B lors de la commande. À noter que si vous êtes client Pro, le prix descend même à 849 €.

Le même modèle peut s’acheter à 879 € s’acheter sur la plate-forme Rakuten. Vous avez le choix du vendeur : soit Darty, soit Boulanger. Avantage de ce dernier : il est possible de commander son MacBook Air sur Rakuten et de le retirer dans un magasin de la marque.

Darty a cependant un avantage de taille. En passant commande chez eux, vous obtiendrez 54 € à dépenser ultérieurement sur Rakuten, contre seulement 9 € en passant via Boulanger. Quoi qu’il en soit, en passant commande, il est indispensable de saisir le code BLACK20 pour obtenir le portable d’Apple à ce prix.

Si vous ne souhaitez pas passer par Rakuten, vous pouvez obtenir le MacBook Air à 899 € chez Darty. Mieux en saisissant le code BF50, vous obtiendrez 50 € en carte cadeau. L’offre est valable jusqu’à ce soir.

https://www.awin1.com/cread.php?awinmid=7735&awinaffid=291513&ued=https%3A%2F%2Fwww.darty.com%2Fnav%2Fachat%2Finformatique%2Fmacbook%5C_imac%5C_ipad%2Fmacbook%2Fapple%5C_mba13%5C_m4%5C_16%5C_256%5C_bc.html

Mais si on avait à conseiller une configuration, ce serait celle avec 512 Go d’espace de stockage qui permet de voir venir. Là encore, la guerre des prix fait rage entre les différents acteurs. Rappelons tout d’abord que le prix public de cette configuration est de 1349 €. À l’heure, où nous écrivons ces lignes, Amazon reste le plus agressif (1139 €), mais, si vous préférez un peu de cash-back, n’hésitez pas à jeter un œil à ce que propose la concurrence.

MacBook Air M4 13” : les meilleurs prix !
Amazon Rakuten + Dary Darty Apple Store
16 Go / 256 Go 869 € 879 € avec 54 € de cash-back 899 € + 50 € en carte cadeau 1099 €
16 Go / 512 Go 1139 € 1129 € + 103 € de cash-back 1149 € + 100 € en carte cadeau 1349 €
24 Go / 512 Go 1389 € 1379 € + 125 € de cash-back 1399 € + 100 € en carte cadeau 1599 €

Pensez bien à saisir les code coupon (BLACK20 chez Rakuten, BF50 ou BF100 chez Darty).

Des réductions similaires sur les MacBook Air 15”

La situation est assez identique sur les modèles 15”. Les offres sont cependant un poil moins agressives. À vous de voir l’offre qui vous correspond le mieux. Pensez à saisir les codes promo mis en avant chez les marchands lors de la commande.

MacBook Air M4 15” : les meilleurs prix !
Amazon Rakuten + Dary Darty Apple Store
16 Go / 256 Go 1189 € 1179 € + 108 € de cash back 1199 € + 100 € en carte cadeau 1399 €
16 Go / 512 Go 1419 € (code CFE3322B) 1429 € + 130 € de cash-back 1449 € + 100 € en carte cadeau 1649 €
24 Go / 512 Go 1689 € 1679 € + 68 € de cash-back  1699 € + 100 € en carte cadeau 1899 €

Le MacBook Air M4 se distingue par sa puissance polyvalente, suffisante aussi bien pour les tâches du quotidien que pour des usages plus avancés. Il est totalement silencieux grâce à l’absence de ventilateur et propose un grand écran confortable pour le travail comme pour le multimédia. Sa caméra avec Cadre centré et Desk View améliore nettement les visioconférences, tandis que son chargeur USB-C 30 W inclus reste un petit plus apprécié. Enfin, malgré l’arrivée récente du MacBook Pro M5, le Air M4 reste un excellent choix durable, la prochaine révision n’étant pas attendue avant plusieurs mois et n’apportant qu’un gain limité pour un usage classique.

Un keynote amateur tourné à l’Apple Park…

Christophe Laporte

dimanche 23 novembre à 08:35

Video

Post by @stroughtonsmith@mastodon.social
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Et si le prochain keynote d’Apple avait déjà eu lieu — sans Apple ? Deux créateurs ont imaginé une fausse conférence de 2026, jusqu’au décor de l’Apple Park et aux moindres codes visuels de la marque. Un exercice bluffant !

Apple, version 2026

Nous sommes au printemps 2026. Apple fête son cinquantième anniversaire dans quelques semaines. Il est temps pour Tim Cook (ou son successeur) de passer aux choses sérieuses. Au programme : l’iPhone 17e, un MacBook e et la fameuse Apple Home.

Ce keynote, Apple le fera peut-être, mais d’autres l’ont déjà imaginé — et réalisé. Asher Dipprey et zellzoi ont tourné cette vidéo de 12 minutes, assez incroyable, le mois dernier à l’Apple Park, plus précisement au Visitor Center, la partie ouverte au public. Nombre de codes d’Apple y sont repris. C’est à s’y méprendre. Non seulement le keynote a été réalisé à Cupertino, mais les produits, inspirés des rumeurs, ont été modélisés. Voilà à quoi pourrait ressembler la fameuse Apple Home.

Un MacBook « e » en couleurs pop

Et le souci du détail va loin. Il se murmure notamment que le fameux MacBook low-cost arborerait des couleurs très vives. Dans la vidéo, le MacBook e se décline en rose, bleu et jaune. Son prix ? 699 $. Il faudra patienter encore quelques mois pour vérifier si la prédiction s’avère exacte.

Est-ce que ces gamins sont bluffants… ou est-ce que les keynotes d’Apple sont devenues à ce point prévisibles ? Sans doute un peu des deux !

Choisir son écran professionnel : ce qui compte vraiment 📍

Article sponsorisé

samedi 22 novembre à 20:50

Services

Travailler devant un écran toute la journée, c'est une chose. Mais lorsque la précision chromatique conditionne la viabilité d'un projet, le choix de son moniteur devient un investissement stratégique plutôt qu'un simple achat périphérique.

Entre les discours commerciaux et la profusion de spécifications techniques, comment distinguer ce qui relève du gadget et ce qui transforme réellement la qualité du travail quotidien ?

La question centrale tient en quelques mots : l'écran restitue-t-il fidèlement ce qu'on lui demande d'afficher ? Cette interrogation apparemment simple recouvre pourtant plusieurs dimensions techniques qu'il convient d'examiner avec méthode.

Les fondamentaux de la reproduction chromatique

La couverture des espaces colorimétriques constitue le premier critère discriminant. Le sRGB représente l'espace standard du web. Pour l'impression, l'Adobe RGB s'impose avec sa gamme élargie dans les cyans et les verts. Les vidéastes scruteront le Rec.709 pour la diffusion télévisuelle ou le DCI-P3 pour le cinéma.

Le Delta E mesure l'écart entre la couleur demandée et celle affichée. Un Delta E inférieur à 3 garantit que l'œil humain ne perçoit pas de différence. En deçà de 2, on entre dans le domaine professionnel. En deçà de 1,5, on atteint une fidélité que seuls les travaux les plus exigeants requièrent. L'uniformité de la dalle garantit qu'une couleur reste identique du centre aux angles, sans déviation perceptible.

L'étalonnage : usine contre terrain

Les moniteurs professionnels sortent d'usine avec un rapport d'étalonnage individuel. Chaque dalle reçoit un calibrage avant expédition, avec ses mesures consignées dans un certificat nominatif. Une dalle 10 bits affiche plus d'un milliard de couleurs contre 16,7 millions en 8 bits, produisant des dégradés plus lisses. Les tables LUT 3D en 16 bits permettent un contrôle encore plus fin du mélange RGB. L'étalonnage matériel, proposé sur certains modèles haut de gamme, ajuste directement la table de correspondance (LUT) interne du moniteur sans modifier les données de sortie de la carte graphique, préservant ainsi toute la profondeur de couleur disponible. Cette approche, plus précise que l'étalonnage logiciel, s'avère déterminante pour les photographes d'art et les vidéastes exigeants.

La résolution : au-delà des pixels

Un écran 27 pouces en 2560 × 1440 pixels (QHD) offre 109 pixels par pouce, confortable sans mise à l'échelle agressive. La 4K à 3840 × 2160 pixels monte à 163 ppp, proche du Retina mais nécessitant parfois des ajustements de taille de police. La 5K, avec ses 5120 × 2880 pixels sur 27 pouces, atteint 218 ppp — une densité comparable aux écrans Retina d'Apple, idéale pour visualiser des détails infimes. Le format 16/9 convient à la plupart des usages professionnels.

Connectique et fonctionnalités de productivité

L'USB-C moderne transmet données, vidéo et alimentation sur un câble unique. Le Thunderbolt 4 autorise le chaînage de plusieurs écrans et offre des débits de 40 Gb/s, essentiels pour la manipulation d'actifs haute résolution. Le commutateur KVM intégré permet de contrôler deux machines avec un seul clavier et une seule souris. Les modes d'affichage spécialisés évitent les manipulations chronophages : Chambre Noire pour l'obscurité, CAO/FAO pour le contraste des lignes techniques, Animation pour éclaircir les zones sombres sans surexposer.

Certifications et ergonomie

Les certifications Pantone Validated et Calman Verified attestent que des organismes indépendants ont vérifié les performances colorimétriques. Ces labels garantissent la reproduction fidèle de la bibliothèque Pantone et la précision pour la post-production vidéo. L'ergonomie physique conditionne le confort : réglages en hauteur, inclinaison, pivot et mode portrait. Les technologies de protection oculaire deviennent déterminantes lors de sessions prolongées. Le rétroéclairage Flicker-Free élimine le scintillement, la réduction de lumière bleue atténue la fatigue, le traitement antireflet évite les éblouissements.

Panorama des gammes professionnelles chez BenQ

Dans l'écosystème des moniteurs destinés aux métiers de l'image, deux grandes familles se distinguent par leur orientation métier.

La série PD (DesignVue) : pour les créatifs polyvalents

Cette gamme s'adresse aux designers graphiques, architectes et créateurs de contenu nécessitant une excellente fidélité chromatique sans atteindre les exigences maximales de la photographie d'art ou du cinéma. Le PD2705Q, en format 27 pouces QHD, couvre 100 % du sRGB et du Rec.709 avec un Delta E inférieur ou égal à 3.

Son étalonnage d'usine, ses certifications Calman Verified et Pantone Validated, ainsi que son USB-C en font un outil polyvalent pour la création quotidienne. La compatibilité HDR10 permet de prévisualiser du contenu vidéo dans ce format pendant l'édition. Le PD2705Q représente ainsi un compromis efficace entre précision et accessibilité.

Le PD2705U décline cette philosophie en montant à la 4K. En 27 pouces avec une résolution de 3840 × 2160 pixels, il couvre 99 % du sRGB et du Rec.709 avec profondeur 10 bits et Delta E inférieur ou égal à 3. La luminosité atteint 250 cd/m² en usage standard, poussée à 350 cd/m² en mode HDR10.

L'USB-C délivre 65 watts d'alimentation tout en transmettant signal vidéo et données. Le mode M-Book synchronise automatiquement le profil colorimétrique avec celui d'un MacBook Pro, assurant une cohérence chromatique entre les deux affichages. Le commutateur KVM intégré facilite le travail sur deux systèmes. Pour qui recherche une dalle 4K précise et abordable, le PD2705U constitue un choix rigoureux.

Le PD2730S se distingue par sa résolution 5K (5120 × 2880 pixels) sur dalle 27 pouces, atteignant une densité de 218 pixels par pouce — l'équivalent du Retina. Cette densité exceptionnelle s'avère particulièrement pertinente pour les designers 3D, animateurs VFX et développeurs de jeux vidéo qui manipulent des détails au niveau du pixel.

Sa couverture atteint 98 % du P3, 100 % du sRGB et 100 % du Rec.709, avec un Delta E inférieur ou égal à 2 — une précision supérieure aux autres modèles PD. Le contraste de 2000:1 et la luminosité de 400 cd/m² surpassent également le PD2705U. Le Thunderbolt 4 fournit 90 watts de puissance et autorise le chaînage de moniteurs supplémentaires. Le panneau Nano Matte, certifié TÜV, diffuse la lumière ambiante sans altérer la saturation, offrant un confort visuel remarquable lors de sessions prolongées. Pour les professionnels exigeant une définition maximale alliée à une ergonomie irréprochable, le PD2730S s'impose comme la référence 5K de la gamme DesignVue.

Le PD3226G, en 32 pouces 4K, cible les créatifs recherchant un grand espace de travail doublé d'une fluidité inhabituelle : son taux de rafraîchissement de 144 Hz, rarissime sur un moniteur professionnel, séduit les game designers, les animateurs 3D et les monteurs vidéo habitués aux mouvements rapides. Sa couverture atteint 95 % du P3, 100 % du sRGB et 100 % du Rec.709, avec un Delta E inférieur ou égal à 2. La luminosité de 400 cd/m² et la compatibilité HDR10 permettent de prévisualiser fidèlement du contenu HDR.

Le Thunderbolt 4 délivre 90 watts et supporte le chaînage de deux écrans 4K à 144 Hz — une prouesse technique. Le commutateur KVM intégré et le Hotkey Puck G3 (télécommande Bluetooth pour basculer rapidement entre modes colorimétriques) optimisent les workflows hybrides Mac/Windows. Le panneau Nano Matte antireflet complète l'ensemble. Pour qui recherche un grand format alliant précision chromatique et réactivité, le PD3226G offre une combinaison unique sur ce segment.

La série SW (PhotoVue) : précision absolue pour photographes et vidéastes

Cette gamme repousse les exigences en termes de fidélité chromatique. Le SW272Q, en 27 pouces QHD, couvre 99 % de l'Adobe RGB, 100 % du sRGB et 98 % du DCI-P3. Son Delta E descend à 1,5 ou moins, entrant dans la catégorie de précision où les experts eux-mêmes peinent à distinguer les écarts.

La table LUT 3D 16 bits affine le mélange RGB au-delà des capacités standard. Le traitement antireflet certifié TÜV Rheinland utilise une résine propriétaire qui atténue éblouissements et réfléchissements sans altérer la saturation. Pour les professionnels recherchant une définition 2K alliée à une précision chromatique absolue, le SW272Q constitue un choix rigoureux.

Le SW272U décline cette philosophie en montant à 400 cd/m² de luminosité maximale contre 300 pour le SW272Q, avec une couverture P3 de 99 % au lieu de 98 %. Ces différences, bien que marginales sur le papier, peuvent s'avérer déterminantes pour certains workflows vidéo HDR.

Le SW321C, en 32 pouces 4K, constitue la référence pour les photographes et vidéastes exigeants. Avec 99 % d'Adobe RGB, 100 % de sRGB/Rec.709 et 95 % de DCI-P3/Display P3, sa couverture embrasse tous les espaces de travail professionnels. Le Delta E inférieur ou égal à 2 garantit une reproduction chromatique d'une fidélité exemplaire.

La technologie d'uniformité de dernière génération ajuste plusieurs centaines de zones pour maintenir cohérence et luminance constantes sur toute la dalle. La table LUT 3D 16 bits permet un contrôle chromatique d'une finesse inégalée. Compatible HDR10 et HLG, il prend en charge les cadences vidéo natives 24P/25P/30P sans ralentissement.

L'USB-C délivre 60 watts d'alimentation tout en transmettant signal vidéo et données. Le panneau Nano Matte Pro, certifié TÜV Rheinland Reflection-Free, simule la texture du papier à l'écran — une sensation tactile inattendue qui facilite l'anticipation du rendu imprimé. Le logiciel Paper Color Sync simule le rendu d'impression en fonction du papier et de l'imprimante choisis, permettant d'anticiper le résultat final avant le tirage.

L'étalonnage matériel via Palette Master Ultimate, exclusif à la gamme SW, ajuste directement la LUT interne du moniteur avec une sonde colorimétrique externe, sans toucher aux données de sortie de la carte graphique. Cette approche préserve toute la profondeur de couleur et garantit une précision supérieure à l'étalonnage logiciel. Pour qui recherche la référence absolue en matière de fidélité chromatique avec support vidéo HDR, le SW321C s'impose comme un standard de l'industrie photographique.

Synchronisation et workflows hybrides

Les environnements de travail contemporains mêlent souvent macOS et Windows, ordinateur portable et station fixe. Le mode M-Book synchronise automatiquement le profil colorimétrique de l'écran avec celui d'un MacBook Pro, assurant une cohérence chromatique entre les deux affichages. La technologie ICCsync adapte et synchronise instantanément les profils ICC lors d'un changement de mode colorimétrique, que ce soit via le logiciel Display Pilot ou depuis les commandes du moniteur lui-même.

Le logiciel Palette Master Ultimate, fourni avec les écrans de la gamme PhotoVue et compatible avec la gamme DesignVue, permet un étalonnage précis avec une sonde colorimétrique externe. Pour les modèles SW, l'étalonnage est matériel : il modifie directement les valeurs dans la LUT de l'écran sans toucher aux données de sortie de la carte graphique, préservant ainsi toute la profondeur de couleur disponible. Pour les modèles PD, Palette Master Ultimate propose un étalonnage logiciel guidé, sans nécessiter d'expertise préalable, suivant des menus visuels clairs conformes aux standards internationaux.

Considérations pratiques

Un lecteur de carte SD intégré, bien que pratique pour les photographes, souffre parfois d'un emplacement peu accessible. Certains modèles le nichent dans un renfoncement latéral qui complique l'insertion et le retrait. Ce détail ergonomique, négligeable en apparence, devient irritant au quotidien. Les visières antireflet amovibles, fournies avec certains moniteurs haut de gamme, limitent les réflexions parasites dans les environnements lumineux. Leur présence ou absence peut influencer le choix selon les conditions de travail habituelles. Le support VESA 100×100 mm autorise le montage sur bras articulé, libérant de l'espace sur le bureau et offrant une flexibilité de positionnement supérieure au pied d'origine.

Au-delà des spécifications

Choisir un écran professionnel transcende la simple lecture d'une fiche technique. L'expérience quotidienne dépend de la cohérence entre les spécifications annoncées et leur mise en œuvre effective. Un rapport d'étalonnage d'usine nominatif, des certifications tierces vérifiables et une couverture documentée des espaces colorimétriques distinguent les outils professionnels des produits grand public maquillés en matériel sérieux.

La décision finale reposera sur l'adéquation entre les exigences du métier et les capacités du moniteur : un designer travaillant principalement pour le web trouvera dans un PD2705Q une base solide et polyvalente. Un designer 3D ou un animateur VFX privilégiera le PD2730S pour sa définition 5K exceptionnelle. Un professionnel du motion design appréciera la fluidité 144 Hz du PD3226G. Un photographe d'art réalisant des tirages grands formats exigera la précision d'un SW321C.

Et entre ces pôles, les modèles PD et SW de BenQ couvrent un spectre large de besoins professionnels, chaque professionnel devant évaluer ses exigences réelles plutôt que de succomber à la surenchère technique.