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L’US Mint a révélé la pièce à l’effigie de Steve Jobs qui sera frappée en 2026

Greg Onizuka

mercredi 15 octobre à 23:00

AAPL

En février, le gouverneur de Californie Gavin Newsom avait indiqué vouloir créer une pièce de un dollar à l’effigie de Steve Jobs, pour le compte du programme « American Innovation Coin ». La pièce va entrer en production en 2026, et le design de celle-ci a été révélé aujourd’hui par l’US Mint.

La pièce de un dollar à l’effigie de Steve Jobs. Image US Mint.

Représentant Steve Jobs assis tailleur dans un paysage californien de collines verdoyantes, elle fige ainsi le co-créateur d’Apple dans un moment de réflexion au milieu de la nature. Encerclant la gravure, les inscriptions « United States of America » et « California » sont complétées par la phrase « Make something wonderful » (Créez quelque chose de merveilleux/extraordinaire).

Elle fera partie d’une série de pièces commémorant les plus grands innovateurs ou innovations de chaque État. L’informatique n’est pas la seule représentée, le Minnesota ayant par exemple choisi de commémorer l’invention de la réfrigération mobile, ou encore l’Iowa célébrant le Dr. Norman Borlaug, auteur de nombreuses améliorations dans les techniques agronomiques.

Image US Mint.

Le Wisconsin de son côté a choisi comme la Californie de célébrer le monde numérique, en décidant de frapper une pièce à l’effigie du Cray-1, rendant ainsi hommage à l’entreprise de supercalculateurs dont le siège était installé à Chippewa Falls, lieu de naissance de Seymour Cray, avant d’être rachetée par Hewlett-Packard et déplacée à Seattle.

Le dos de chaque pièce est unifié. Image US Mint.

Toutes les pièces auront un dos commun, représentant la Statue de la Liberté avec l’inscription « In God we trust », devise des USA présente sur tous les billets et toutes les pièces du pays. La tranche contient les inscriptions « 2026 » et « E pluribus unum », autre devise célèbre des USA.

Chine : Tim Cook réaffirme vouloir investir en Chine, au risque de déplaire à la Maison Blanche

Greg Onizuka

mercredi 15 octobre à 22:15

AAPL

Alors que la guerre commerciale continue entre la Chine et les États-Unis d’Amérique, Apple a toujours semblé dans une position délicate, devant ménager la chèvre et le chou : si les entreprises de la tech veulent garder leur place au chaud près du Président des USA, elles doivent alors réduire leurs relations avec l’Empire du milieu au strict minimum.

Tim Cook à l’Apple Store de Wangfujing. Image Weibo/Tim Cook.

Jusqu’à présent, Tim Cook semblait jouer parfaitement le jeu, au point que le CEO d’Apple a fait partie de la liste des invités de Donald Trump lors de sa visite d’État au Royaume-Uni, étant même accompagné de l’une des filles du président.

Tim Cook, invité privilégié à la visite d

Tim Cook, invité privilégié à la visite d'État de Trump au Royaume-Uni

Les relations entre Apple et l’administration américaine semblent donc être au beau fixe... mais cette période durera-t-elle ? Rien n’est moins sûr, Apple ayant certes besoin de la bienveillance du gouvernement Trump, mais aussi de l’oreille du gouvernement chinois. Or, certaines entreprises US s’étant un peu trop inclinées devant le Président des USA, comme Nvidia ou Qualcomm, se sont vues visées par la Chine pour violation de la loi anti-trust locale.

Durant son voyage en Chine, comme le rapporte Reuters, Tim Cook a ainsi rendu visite à l’Apple Store de Shanghai, et aux développeurs de Labulu Dolls, sans oublier de rappeler que l’iPhone Air serait disponible bientôt dans le pays, une fois que le ministre de l’industrie aura validé l’utilisation de l’eSIM.

Et bien que le CEO d’Apple ait récemment offert un trophée de verre sur un support en or 24 carats au président américain pour commémorer l’« American Manufacturing Program » de Cupertino, Tim Cook aurait confirmé au ministre de l’industrie Li Lecheng que l’entreprise continuerait à investir en Chine, même si le montant de l’investissement à venir n’a pas été indiqué.

Mission réussie pour Tim Cook : Apple échappe aux nouveaux droits de douane

Mission réussie pour Tim Cook : Apple échappe aux nouveaux droits de douane

En plus des chaînes d’assemblage de Foxconn, qui restent majoritaires dans le pays bien qu’Apple tente de varier les sites de productions en allant s’installer en Inde ou au Vietnam, une bonne partie des pièces nécessaires à la production proviennent toujours de Chine. Ce n’est pas Sabih Khan, tout récent COO d’Apple, qui viendra dire le contraire après avoir visité entre autres Lens Technology, qui produit dans le pays le verre nécessaire à la fabrication des iPhone et Apple Watch.

La position d’Apple, encore plus que celle de certains de ses concurrents comme Google ou OpenAI, est très délicate : en tant qu’entreprise proposant de nombreux appareils, plutôt que de proposer quasi uniquement des services, elle doit garder un équilibre précaire entre les volontés du président US et celles de la Chine. Un jeu auquel Tim Cook semble être passé maître au fil des ans.

Les investissements dans les data-centers toujours plus nombreux pour faire face à la montée de l’IA

Greg Onizuka

mercredi 15 octobre à 21:00

Intelligence artificielle

La course à l’intelligence artificielle continue, et avec elle, celle aux data-centers toujours plus grands, toujours plus chers, et toujours plus gourmands. Si bien entendu les USA mènent la danse dans le domaine, avec le plus grand nombre de milliards investis, l’Europe tente de suivre, et Orange a décidé de délier les cordons de la bourse.

2,21 GigoWatts ??? Image Universal/Retour vers le futur.

Les unités de mesure

Il fut un temps où la plupart des personnes parlant de data-centers parlaient en TFlops, permettant de classer les calculateurs selon leur puissance. Les usages s’étant diversifiés (il est loin le temps où ces fermes à calcul servaient « simplement » à calculer la météo de la semaine ou la forme du champignon que fera la prochaine bombe), et les fermes agrandies, l’unité de mesure utilisées est maintenant le watt.

Et plus précisément, le GigaWatt. Un GW, pour référence, est plus ou moins la puissance d’un réacteur nucléaire des années 80 en France, les derniers comme l’EPR développant 1,6 GW. Avec de telles demandes, on comprend mieux pourquoi Microsoft a investi pour redémarrer Three Miles Island (le réacteur 1 bien entendu, pas le n°2)...

Three Miles Island devrait redémarrer d'ici 2028 pour fournir Microsoft. Image Wikipedia/Z22, CC BY-SA 3.0.

OpenAI

La plus grosse « start-up » (à cette taille, le nom paraît un peu étrange) de l’intelligence artificielle a les moyens de ses ambitions, et les partenaires qui vont bien : avec un plan d’investissement de 1 000 milliards de dollars sur cinq ans, soutenu par AMD, Nvidia, Broadcom et Oracle, elle prévoyait l’installation de 10 GW de capacité d’ici à la fin de l’année, avec cinq nouveaux data-centers aux USA.

Une fois ce pallier atteint, elle a même décidé de le dépasser : une rallonge du contrat a été signée, afin de rajouter 4,5 GW supplémentaires répartis sur trois sites.

Meta

La firme de Mark Zuckerberg vient d’annoncer la création d’un nouveau data-center au Texas, d’une puissance de 1 GW. À un coût de 1,5 milliards de dollars, il fait partie du projet « Hyperion » dont le Président US avait déjà annoncé qu’il pourrait atteindre les 50 milliards de dollars d’investissements sur le premier data-center, situé lui en Louisiane.

Mark Zuckerberg, fier de son gros datacenter pour l’IA

Mark Zuckerberg, fier de son gros datacenter pour l’IA

Ces data-centers géants, d’une surface équivalente à plus de la moitié de Manhattan, sont donnés pour consommer chacun entre 1 et 2 GW, et seront basés sur des processeurs Arm. Pour l’occasion, Meta a signé un partenariat sur plusieurs années avec le concepteur de puces, afin de pouvoir utiliser ses modèles Neoverse et travailler aux futures évolutions du CPU.

Google

L’entreprise de Mountain View continue ses investissements, et a annoncé le 14 octobre la construction d’un data-center en Inde, amené à être le plus grand hub d’IA d’Alphabet en dehors des USA. À 15 milliards de dollars, il est amené à atteindre dans un premier temps la barre du GigaWatt, avant de monter encore en puissance plus tard.

Et l’Europe ?

L’Europe n’est pas en reste, et voit arriver des projets certes moins pharaoniques, mais tout aussi intéressants. La plupart des serveurs actuels sont réunis autour de cinq grandes villes : Francfort, Londres, Amsterdam, Paris et Dublin, qui à elles seules représentent 45 % de la capacité totale européenne.

L’Union européenne appelle à tripler les capacités en data-centers de la région d’ici 2030, en soutenant les infrastructures énergétiques nécessaires à cette augmentation. AWS, Google et Microsoft améliorent leurs capacités à Londres sur des projets de plus de cinq milliards de Livres.

Du côté français, les Hauts-de-France veulent se transformer en « vallée européenne de l’intelligence artificielle », et ont passé un partenariat d’investissement avec les Émirats arabes unis de 30 à 50 milliards d’euros durant le « Sommet pour l’action sur l’IA » tenu en février.

La course à l’IA promet toujours plus d’investissements, et de consommation : la demande rien qu’en Europe pour alimenter les data-centers représente déjà 35 GW, soit peu ou prou 35 réacteurs nucléaires. Au niveau mondial, les serveurs dans le monde consomment 2 % de l’énergie électrique produite, et la courbe ne devrait pas s’aplatir dans les années à venir.

Une tech plus verte : notre série au complet sur le Club iGen

Une tech plus verte : notre série au complet sur le Club iGen

Votre Mac mérite une connexion sans frontières : le VPN CyberGhost est en promo flash ! 📍

Article sponsorisé

mercredi 15 octobre à 19:20

Services

Les Mac jouissent d'une réputation flatteuse en matière de sécurité et de performance. Pourtant, dès qu'on voyage ou qu'on se connecte à un WiFi public, les limitations géographiques et le pistage publicitaire rappellent une réalité moins reluisante.

CyberGhost propose actuellement une offre particulièrement agressive sur son abonnement de 28 mois : 83 % de remise qui ramène le tarif à 68,33 € TTC pour plus de deux ans de service. Cette promotion transforme radicalement l'équation pour quiconque cherche à libérer son Mac des contraintes géographiques qui parasitent l'expérience quotidienne.

La géolocalisation qui vous colle à la peau

Vous partez bosser quelques semaines à Lisbonne avec votre MacBook... Premier réflexe le soir venu : lancer votre plateforme de streaming habituelle. Sauf que la moitié de votre catalogue a disparu. Les séries que vous suiviez ? Indisponibles au Portugal. Les replays des chaînes françaises ? Bloqués dès que vous êtes hors de France.

Votre adresse IP, cet identifiant attribué par votre connexion internet, révèle instantanément votre position géographique. Les plateformes s'en servent pour appliquer leurs restrictions territoriales, même si vous payez votre abonnement rubis sur l'ongle.

Téléchargez CyberGhost pour contourner les blocages géographiques

Les WiFi publics, terrain miné

Travailler depuis un café parisien avec son MacBook est devenu banal. Le problème, c'est que vous vous retrouvez sur un réseau partagé avec des dizaines d'inconnus. Ces réseaux ouverts permettent techniquement à n'importe qui d'intercepter le trafic qui circule. Les données sensibles méritent mieux qu'une connexion en clair sur un WiFi municipal. Le chiffrement rend vos échanges illisibles à quiconque tenterait de fouiner.

Le pistage permanent de votre navigation

Votre adresse IP sert aussi de marqueur publicitaire. Les régies suivent votre parcours de site en site, reconstituant progressivement votre profil : vos centres d'intérêt, vos habitudes d'achat, vos recherches. Ces données se vendent ensuite entre courtiers spécialisés, alimentant des bases gigantesques qui échappent totalement à votre contrôle. Masquer cette adresse IP complique sérieusement ce pistage systématique.

Des serveurs répartis dans cent pays

CyberGhost dispose d'un réseau étendu qui permet de choisir sa géolocalisation virtuelle. Besoin d'accéder à un contenu disponible uniquement en Allemagne ? Il suffit de se connecter à un serveur berlinois.

L'application macOS s'installe comme n'importe quel logiciel natif, sans alourdir le système. L'interface respecte les codes Apple, épurée et fonctionnelle. La connexion se lance en un clic, le choix du serveur se fait automatiquement selon votre besoin ou manuellement si vous préférez contrôler.

Profitez de 100 serveurs dans le monde avec CyberGhost

Compatible avec tout l'écosystème Apple

L'application fonctionne sur tous les Mac depuis High Sierra, que vous ayez un MacBook Air M2, un iMac Intel ou un Mac mini. Un seul compte couvre plusieurs appareils simultanément, pratique si vous basculez régulièrement entre votre ordinateur, votre iPhone et votre iPad. Les protocoles de chiffrement basculent automatiquement selon la qualité de votre connexion : WireGuard pour la rapidité, OpenVPN pour la compatibilité maximale, IKEv2 pour les connexions mobiles instables.

La configuration avancée permet d'automatiser certains comportements. Vous pouvez par exemple paramétrer une connexion automatique dès que vous vous connectez à certains réseaux WiFi publics, ou définir une localisation par défaut au démarrage de votre Mac. Ces petites automatisations évitent d'avoir à penser constamment à la connexion.

Une bande passante sans limitation

Contrairement à certains services qui plafonnent les données après un certain volume, CyberGhost n'impose aucune restriction. Vous pouvez télécharger, streamer, naviguer autant que nécessaire sans mauvaise surprise. La politique de non-conservation des logs signifie qu'aucun historique de votre activité n'est enregistré, une garantie importante quand on confie son trafic à un tiers.

Un tarif transparent

L'offre actuelle de CyberGhost affiche une remise de 83 % sur l'abonnement de 28 mois. Concrètement, vous réglez 56,94 € pour plus de deux ans de service, soit environ 2 € par mois. Avec la TVA française à 20 %, le montant total s'élève à 68,33 €.

Cette somme couvre l'ensemble de vos appareils Apple simultanément, sans frais cachés ni renouvellement surprise à un tarif différent. La garantie satisfait ou remboursé de 45 jours permet de tester le service sans risque.

Posséder un Mac haut de gamme pour se retrouver limité par des blocages géographiques arbitraires n'a pas de sens !

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Apple M5 : Apple muscle son jeu dans la continuité

Pierre Dandumont

mercredi 15 octobre à 18:00

Matériel

Apple vient de mettre à jour le MacBook Pro 14 pouces, les iPad Pro et le Vision Pro avec une nouvelle puce, nommée évidemment M5. Cette évolution de la puce M4 compte bien reprendre la première place dans les benchmarks et dans le cœur des utilisateurs.

L'Apple M5.

La puce M5 est gravée en 3 nm de troisième génération, a priori le même processus que l'A19 Pro des derniers iPhone. Elle garde une structure assez similaire à la puce M4 sur le papier : dix cœurs pour le processeur central (CPU) — en 4 + 6, soit quatre cœurs performants et six cœurs basse consommation —, dix cœurs pour le processeur graphique (GPU) et seize cœurs pour le Neural Engine (NPU), le composant qui s'occupe des calculs neuronaux.

Apple annonce des gains assez importants dans certains cas : jusqu'à 45 % sur le GPU (en ray tracing, 30 % en temps normal) et environ 15 % sur le CPU, ce qui est dans la moyenne des évolutions annuelles. Sur les calculs liés à l'IA, les performances promises sont jusqu'à quatre fois plus élevées que pour une puce M4, avec la même astuce que pour l'A19 Pro : le GPU intègre des unités dédiées qui permettent d'effectuer les calculs en parallèle du NPU.

Une autre nouveauté annoncée est une bande passante plus élevée. Elle atteint maintenant 153 Go/s, contre 120 Go/s sur l'ancienne puce. Pour atteindre ce débit, Apple n'a pas augmenté la largeur du bus, qui reste a priori sur 128 bits, mais la mémoire est plus rapide. La puce M4 était accompagnée de LPDDR5X-7500 (7 500 MHz en équivalent SDRAM), c'est maintenant probablement de la LPDRR5X-9600. C'est un saut important : même les puces M4 Pro et Max n'utilisent que de la LPDDR5X-8533.