La dernière publicité d’Apple est assez amusante. Dans un scénario assez classique de film catastrophe, notre héroïne fuit un gigantesque monstre, dans l’esprit de Godzilla, quand sa voiture (qui n’est pas une Prius, rien à voir) tombe en panne d’essence. Elle se précipite en catastrophe à la station du coin, mais elle a oublié sa carte de crédit… heureusement qu’Apple Pay était configuré sur son iPhone ! 😮💨
Actualités
Promo : l’ancien Magic Trackpad noir en Lightning à 100 €, un excellent prix
Nicolas Furno
lundi 08 décembre à 19:16
La Fnac cherche manifestement à se débarrasser d’un stock de Magic Trackpad 2 d’ancienne génération et c’est le moment de vous équiper. Le modèle Lightning en coloris noir, plus rare et surtout plus cher, est actuellement vendu à 99,99 €, c’est 69 € de moins que le prix officiel d’Apple et c’est une excellente affaire. Certes, ce n’est pas le modèle le plus récent, mais seule la connectique change et il sera fourni avec un câble Lightning tressé d’excellente qualité, qui ne fera pas tâche dans un coin de votre bureau pour la recharge.
Le Magic Trackpad se connecte en Bluetooth à n’importe quel Mac ou iPad, même si on peut aussi l’utiliser avec un câble si on le souhaite. Si le port Lightning sert principalement à la recharge, il peut aussi transmettre des données et il sert notamment à la connexion initiale. Lors du premier branchement, le Mac identifiera le trackpad et fera l’association Bluetooth dans la foulée. On retrouve par ailleurs le pourcentage de batterie restante dans le Centre de contrôle de macOS et l’intégration avec le système est aussi bonne qu’on peut l’imaginer.
Si vous cherchez un produit de ce genre, 100 € est vraiment un bon prix, même sans USB-C. D’ailleurs, le Magic Trackpad qui accompagne mon Mac depuis des années est encore un modèle Lightning et ce n’est vraiment pas gênant, en tout cas pas suffisamment pour justifier les 69 € supplémentaires pour un modèle avec la nouvelle connectique.
On n’a aucune idée de la durée de la promotion, c’est sans doute le temps de vider des stocks, alors ne traînez pas trop si vous êtes tenté. La livraison est gratuite et promise dès le 10 décembre, alors ça peut aussi faire un cadeau de Noël pour un proche.
Johny Srouji, grand architecte des puces Apple, dément son départ
Pierre Dandumont
lundi 08 décembre à 18:55
La valse des départs et des changements se poursuit chez Apple, mais cette fois-ci, il y a un démenti. Ce week-end, Mark Gurman expliquait que Johny Srouji, le responsable des puces Apple depuis l'A4 (qui a déjà plus de 15 ans), était sur le départ et qu'il ne s'en cachait pas. Mais l'intéressé, dans les colonnes de Bloomberg, nie.

Il a apparemment envoyé un mémo aux personnes qui travaillent dans sa divison, pour indiquer « Je sais que vous avez lu toutes sortes de rumeurs et de spéculations sur mon avenir chez Apple, et je pense que vous avez besoin d'avoir de mes nouvelles directement. » Il explique aussi « Je suis fier des technologies étonnantes que nous construisons tous sur les écrans, les appareils photo, les capteurs, le silicium, les batteries et un très large éventail de technologies, dans tous les produits Apple. Ensemble, nous permettons les meilleurs produits au monde. J'aime mon équipe, et j'adore mon travail chez Apple, et je n'ai pas l'intention de partir de sitôt. »
Départs : Srouji et Cook, les prochains sur la liste ? Qui restera à la fin ?
Il y a trois façons d'interpréter ses propos. La première est que c'est un contre-feu et qu'il a réellement envie de quitter Apple, comme Bloomberg l'a indiqué. La seconde, c'est que Bloomberg se trompe et qu'il n'a réellement aucune envie de quitter Apple (ce que sous-entendent ses déclarations). La troisième se trouve entre les deux : peut-être que les tentatives pour le garder chez Apple ont fonctionné. Selon Gurman, Tim Cook lui aurait proposé des responsabilités élargies et un salaire réévalué à la hausse.
Dans tous les cas, le départ de Johny Srouji serait un séisme chez Apple. Il est à l'origine des puces actuelles, et c'est une des plus grandes réussites de la marque ces dernières années.
Source :
Plusieurs stations d'accueil pour Mac mini M4 et M2 (et Mac Studio) en promotion 🆕
Pierre Dandumont
lundi 08 décembre à 18:06
Mise à jour du 8 décembre 2025 : Le prix des stations diminue. Pour le modèle d'Ugreen, le prix descend à 75 €. La version de Satechi, elle, passe à 86,81 € mais certains peuvent avoir une réduction de 15 € avec le code EELD8P0NM58D (il ne semble pas actif chez tous les clients). La version pour les anciens Mac mini et les Mac Studio est à 90 € au lieu de 120 € (là aussi avec une réduction possible). Le prix des deux modèles sans emplacement M.2, lui, n'a pas bougé.
Version originale : Même après le Black Friday, il reste des promotions. Plusieurs stations d'accueil pour Mac mini M4, Mac Studio et Mac mini M2 sont en promotion.

Commençons par le modèle de Satechi. La station pour Mac mini M4 est à 80 €. Elle est annoncée à 93 € mais le code UDPNQ9R7QCL4 permet de gagner 15 %. Elle intègre un emplacement M.2 pour un SSD (10 Gb/s), deux prises USB-A à 10 Gb/s, une prise USB-A à 480 Mb/s (par exemple pour un dongle) et un lecteur de cartes SD UHS-II (312 Mo/s). Elle possède aussi une encoche pour un accès plus simple au bouton du Mac mini M4.
Test de deux stations d’accueil pour Mac mini M4, pour retrouver l’USB-A et plus encore
La version de chez Ugreen, elle, est à 80 € au lieu de 100 €. C'est un peu plus que pendant le Black Friday, mais ça reste une réduction. Elle possède plus de connecteurs, et le même emplacement M.2 pour un SSD. On retrouve trois prises USB-A à 10 Gb/s, deux prises USB-A à 5 Gb/s, deux prises USB-C à 10 Gb/s, une entrée USB-C pour alimenter le boîtier (c'est optionnel) et un lecteur de cartes SD et microSD (UHS-I). C'est un modèle que nous avons testé et qui fait parfaitement le travail attendu.
Trois stations pour Mac Studio ou Mac mini M1, M2 (etc.)
Satechi propose aussi 15 % avec le code UDPNQ9R7QCL4 sur la version pour les anciens Mac mini, qui passe donc à environ 102 €. En pratique, elle est compatible avec les Mac mini dès 2010 et les Mac Studio (qui ont la même surface au sol). Attention, comme elle est USB-C, il faut prévoir un adaptateur sur les vieux Mac mini (avant 2018), ce qui peut ralentir la station. Elle propose un emplacement M.2 (10 Gb/s), un lecteur de cartes UHS-I (SD et microSD), une prise USB-C à 10 Gb/s, une prise USB-A à 10 Gb/s, deux prises USB-A à 5 Gb/s et une sortie audio jack en face avant. Le fabricant prévient que les périphériques USB peuvent perturber le Wi-Fi et le Bluetooth dans la bande des 2,4 GHz, un problème courant.

Enfin, Satechi vide visiblement les stocks sur la version de base, sans emplacement M.2. Elle est à 31 € en argent (avec le même code) et même 24 € en gris. Elle possède trois prises USB-A à 5 Gb/s, une prise USB-C à 5 Gb/s, une sortie audio et un lecteur de cartes SD et microSD (UHS-I).

Liquid Glass : pourquoi les apps ne suivent pas ?
Christophe Laporte
lundi 08 décembre à 14:51
Le Liquid Glass d’Apple a beaucoup fait parler depuis sa présentation, divisant souvent les observateurs. Mais un constat s’impose : si la nouvelle expression graphique de Cupertino est omniprésente dans le système, elle tarde à se matérialiser dans les applications.
Le contraste est saisissant avec le passage au flat design. À l'époque, les développeurs avaient cravaché tout l’été pour mettre leurs apps au diapason des nouveaux codes d’Apple. Avec le Liquid Glass, c’est une toute autre histoire…
Une chose est certaine : Apple ne montre guère l’exemple. Si l’on regarde les apps qui ne sont pas préinstallées avec le système, nombre d’entre elles se sont contentées d’une simple mise à jour de l’icône. Ni plus, ni moins… Alors qu’iOS 26 est disponible depuis bientôt trois mois, la suite iWork n’a toujours pas été revue pour tirer profit, entre autres, de cette nouvelle interface.
iWork attend toujours son bain de Liquid Glass
Le même constat s'applique aux éditeurs de grosses apps. Lancez Discord, YouTube ou Reddit, et le choc visuel est immédiat. D’un côté, les nouveaux panneaux translucides et le clavier modernisé d’Apple ; de l’autre, des interfaces qui semblent figées dans une époque révolue. Cette cohabitation forcée sur le même écran OLED donne parfois l’impression d’un système à deux vitesses.
D'ordinaire, les poids lourds de l'App Store dégainent vite après une mise à jour majeure d'iOS. Cette année, le déploiement est poussif. On se retrouve dans une étrange zone de transition où le système paraît frais et moderne, tandis que les apps que l'on utilise le plus vivent encore à l'heure du pré-Liquid Glass.
Les indés à la rescousse, les géants en retrait
Comme souvent, le salut vient des développeurs indépendants. Il suffit de traîner un peu sur les forums pour constater que ce sont les petites équipes qui embrassent le changement le plus rapidement. Plus agiles, elles n'hésitent pas à jouer avec la transparence et les nouveaux contrôles pour donner un coup de jeune à leurs interfaces.
En face, les géants de la Tech jouent une toute autre partition. Pour Facebook, Google et consorts, la cohérence visuelle prime sur les desiderata esthétiques de Cupertino. Leur objectif est simple : une app doit ressembler à elle-même, qu'elle tourne sur iOS, Android ou le web. Refondre une application massive pour coller au Liquid Glass, c'est prendre le risque de briser cette uniformité inter-plateforme. Sans compter que pour certains designers, faire ressembler leur app aux logiciels d'Apple n'est pas un but, mais un problème d'identité.
Le casse-tête du cross-platform
Il faut dire que la technique n'aide pas. À l'heure où beaucoup ne jurent que par React Native ou Flutter pour mutualiser le développement, l'adoption de composants 100 % natifs devient un chemin de croix. Le Liquid Glass reposant énormément sur les API système, il est difficile de « faker » cet effet dans un framework générique.
Résultat : les développeurs sont coincés. Soit ils attendent une prise en charge officielle dans leurs outils (ce qui arrive souvent avec un train de retard), soit ils bricolent des effets de transparence qui jurent souvent avec le reste.
Pourquoi certaines apps ont encore un vieux clavier
Le diable se cache aussi dans les détails, comme ce bon vieux clavier. Si vous vous demandez pourquoi certaines apps affichent encore l'ancien clavier grisâtre alors que Messages arbore fièrement la nouvelle version, ne cherchez pas plus loin : c'est souvent une histoire de compilation avec de vieilles versions de Xcode. Tant que les développeurs ne mettent pas à jour leur chaîne de production, vous resterez avec l'ancienne interface.
Ajoutez à cela les sueurs froides des équipes accessibilité (la transparence et la superposition des couches n'ont jamais fait bon ménage avec le contraste) et la frilosité légitime à essuyer les plâtres d'API encore buggées, et vous obtenez le statu quo actuel.
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