Démarrée en début d’année, l’offre de crédit à 0 % sur l’Apple Store n’en finit plus d’être prolongée. Apple n’indique toujours aucune date de fin sur sa boutique en ligne, mais son partenaire Cetelem précise sur son propre site que l’opération restera valable jusqu’au 31 décembre 2025, au moins pour les iPhone 17 Pro.
Ce crédit à 0 % permet d’étaler sans frais le paiement d’un iPhone, d’un Mac, d’un iPad, d’une Apple Watch, d’un Vision Pro ou même d’un accessoire sur 24 mois maximum. L’offre est soumise à l’examen du dossier, de la situation financière et de l’historique d’emprunt de l’acheteur.
Les intérêts habituels sont pris en charge par Apple, qui mise sur de bonnes ventes pour absorber le coût de la promotion. De son côté, Cetelem compte sur ce partenariat pour refourguer d’autres crédits aux consommateurs. Alors que le montant moyen d'un crédit pour un smartphone est de 700 € environ chez BNP Paribas Personal Finance, la maison mère de Cetelem, il grimpe à 1 200 € pour un iPhone. On comprend l’appétit des organismes de crédit pour les clients d’Apple.
Produit
Durée
Taux débiteur
iPhone
12 mois
0 %
24 mois
0 %
iPad Air, iPad, iPad mini
4 mois
0 %
12 mois
0 %
36 mois
14,01 %
iPad Pro
4 mois
0 %
20 mois
0 %
36 mois
14,01 %
Apple Watch
4 mois
0 %
12 mois
0 %
24 mois
14,01 %
Apple Vision Pro
4 mois
0 %
24 mois
0 %
36 mois
14,01 %
Accessoires
4 mois
0 %
MacBook Pro, Mac Studio
4 mois
0 %
24 mois
0 %
36 mois
14,01 %
MacBook Air, Mac mini, iMac
4 mois
0 %
18 mois
0 %
36 mois
14,01 %
Attention, Cetelem propose aussi un crédit plus long soumis à des frais de 14,01 %. Par exemple, vous pouvez étaler le paiement d’un MacBook Pro sur 24 mois sans frais, mais si vous voulez le faire sur 36 mois, les intérêts bondissent alors 14 %. À la fin, la facture n’est plus du tout la même.
Comme l’année dernière, Greg Joswiak divulgâche une annonce d’Apple à venir. Sur X, le responsable du marketing a fait savoir qu’un nouveau produit allait bientôt être présenté : « Mmmmm… quelque chose de puissant arrive. » Dans une très brève vidéo, on aperçoit la silhouette d’un MacBook Pro formant un « V », soit le chiffre romain 5. Vous l’avez compris, il est question de MacBook Pro M5.
Le MacBook Pro M5 à venir. Image Greg Joswiak.
Par rapport à la génération M4 sortie il y a un an, on n’attend pas grand-chose de plus qu’un changement de puce. Les potentielles évolutions majeures, comme un écran OLED ou une connexion 5G, attendraient la génération M6 de fin 2026 ou début 2027.
A priori, le MacBook Pro M5 standard sera lancé tout seul : les versions M5 Pro et M5 Max n’arriveraient qu’en début d’année prochaine faute de puces prêtes dès maintenant.
La puce M5 de base n’est plus tout à fait secrète. Les déballages anticipés des iPad Pro M5 ont montré que, sur Geekbench 6, elle devrait améliorer les performances de 10 % sur un cœur CPU, de 15 % sur tous les cœurs CPU et de 34 % sur le GPU. Ces nouvelles tablettes pourraient elles aussi être dévoilées officiellement très bientôt, tout comme un Vision Pro M5, même si Greg Joswiak n’en a pipé mot.
Vous vous souvenez de la carte Afterburner d'Apple ? Lancée fin 2019 en même temps que le Mac Pro 2019, elle permettait de décoder matériellement les vidéos encodées en ProRes, pour réduire l'occupation CPU et fluidifier les étapes du montage. Cette carte, vendue 2 300 €, était annoncée comme équipée d'un FPGA, une puce programmable. Mais le type exact de FPGA n'était pas connu… jusqu'à maintenant.
La carte Afterburner. Image MacGeneration.
Nous avons en effet une de ces cartes sous la main et nous en avons profité pour la démonter, afin de vérifier le type de composants choisis par Apple. Après avoir récupéré de nombreuses vis, nous avons découvert une puce étonnante : un FPGA Xilinx (maintenant AMD) Kintex UltraScale+ XCKU15P. Pourquoi est-ce une puce étonnante ? Parce que ce composant haut de gamme est extrêmement cher. Chez la majorité des revendeurs, la puce se négocie entre un peu plus de 4 000 € et près de 7 500 €1. Même si Apple a obtenu de bons prix de la part de Xilinx à l'époque, le prix de la carte est donc probablement largement plus faible que le coût du principal composant… et ce n'est pas totalement étonnant.
Comme prévu, Microsoft a choisi d'arrêter aujourd'hui, le 14 octobre 2025, la prise en charge de Windows 10, son système d'exploitation phare. Lancé en juillet 2015, il avait une lourde tâche : faire oublier la précédente mouture de Windows à succès (Windows 7) mais aussi son successeur peu apprécié, Windows 8(.1). Sur ce point, Windows 10 est une réussite : annoncé pendant un temps comme le Windows ultime, qui n'allait jamais évoluer, il a été adopté assez largement par le public, notamment parce qu'il fonctionne à peu près correctement sur du matériel ancien mais toujours vaillant.
Windows 10 a eu du succès.
Ce succès est devenu un boulet pour Microsoft : Windows 11 est sorti depuis quatre ans maintenant, et Microsoft espérait donc bien arrêter le support de Windows 10 à la date prévue. Mais ce n'était pas aussi simple que prévu. Premièrement, Windows 11 est une des itérations maudites : s'il y a des versions de Windows appréciées (98, 2000, XP, 7, 10), d'autres le sont… moins (95, Millenium, Vista, 8 et 11). Il y a donc eu une réticence à passer à Windows 11, qui en plus de modifier quelques éléments d'interface, a surtout imposé des changements matériels majeurs.
Microsoft, avec Windows 11 en 2021, a en effet décidé d'imposer une puce TPM — un composant de sécurité — mais aussi de limiter plus ou moins arbitrairement les processeurs compatibles. À sa sortie, Windows 11 nécessitait un PC assez récent (environ 2018 dans le pire des cas) et abandonnait donc de nombreux ordinateurs parfaitement utilisables. Et expliquer au public qu'un Core i7 de 2016 n'était pas compatible quand un Core i3 de 2018, basé sur la même puce, l'était, c'était évidemment peine perdue.
Windows 11 est un peu le mal-aimé.
Le résultat, c'est une fronde assez importante de la part des utilisateurs et un système d'exploitation — Windows 10 — encore très employé le jour de son abandon officiel. Dans les faits, Microsoft a mis (un peu) d'eau dans son vin : un programme pour le grand public a été annoncé en juin 2025 pour accorder un an de sursis, et il est gratuit pour les clients européens.
Le premier cas est important : si vous avez encore un Mac Intel sous Windows 10, il n'est pas possible officiellement de passer sous Windows 11. Si vous voulez continuer à utiliser Windows, nous vous conseillons de vous inscrire sur le programme de mise à jour de Microsoft, nous allons vous proposer bientôt un dossier sur le sujet. Comme l'explique Next, le service n'est pas encore totalement déployé, ce qui montre que son lancement a été un peu précipité chez Microsoft.
Windows 7, enjolivé par nos souvenirs.
Si vous avez un PC, la solution de base — si c'est possible — est évidemment de migrer gratuitement vers Windows 11. Vous pouviez avoir choisi de rester sous Windows 10 ou de volontairement installer l'ancien système, mais là, il va falloir s'y faire : Windows 11 n'est pas si mal. La seconde solution est de profiter des mises à jour gratuites pendant un an, ce qui laisse un peu de temps pour changer de PC (ou passer à Linux). La troisième, que nous déconseillons, est de forcer l'installation de Windows 11. Techniquement, les deux contraintes — la puce TPM et le processeur — peuvent être contournées, mais ce n'est pas sans risque. Microsoft peut décider arbitrairement de bloquer les PC sans puces TPM, et de plus en plus de logiciels (dont des jeux) nécessitent réellement la puce1. Pour le processeur, le risque est encore plus grand : Microsoft peut décider d'employer des instructions absentes d'anciens processeurs, ce qui bloque ces derniers. Ce n'est pas une supposition ou une menace irréaliste : c'est arrivé lors d'une mise à jour précédente de Windows 11, qui a bloqué des utilisateurs ayant forcé l'installation sur un processeur trop ancien.
Ubuntu, une excellente alternative.
Une autre solution est de changer de PC, pour un modèle plus récent, ou tout simplement d'abandonner Windows. macOS (si vous achetez un Mac) ou les distributions GNU/Linux peuvent parfaitement remplacer Windows, et de nombreuses distributions GNU/Linux sont suffisamment légères pour s'installer sur un PC originellement sous Windows 10 qui n'accepte pas Windows 11.
La dernière solution est évidemment celle qu'il faut absolument éviter : ne rien faire. Vous pouvez penser que ces histoires de malware, failles et autres problèmes ne touchent que les autres et que vous, vous faites attention. Mais c'est une très mauvaise idée. Dès qu'une faille sera découverte dans Windows 10 — ce n'est pas du conditionnel — et corrigée par les mises à jour du nouveau programme de Microsoft, des malandrins se jetteront dessus pour comprendre son fonctionnement et l'exploiter. Et si jamais la faille en question est dangereuse — ce n'est pas systématique —, ils auront évidemment un boulevard devant eux.
Dans tous les cas, la façon dont Microsoft a géré la fin de Windows 10 n'est probablement pas la meilleure : il reste encore des millions de PC sous Windows 10, qui sont De facto vulnérables dès ce soir. Par ailleurs, les éditeurs de logiciels devraient eux aussi abandonner peu à peu Windows 10, même si les sociétés à l'origine des navigateurs principaux (Chrome, Edge, Firefox) devraient laisser un peu de marge aux utilisateurs de Windows 10.
Windows 11 l'utilise essentiellement pour le chiffrement, donc forcer l'installation sans la puce empêche de chiffrer le contenu du volume de démarrage. ↩︎
L’opération Back to School d’Apple touche bientôt à sa fin. Si vous êtes étudiant ou enseignant, vous avez jusqu’au 21 octobre pour profiter d’avantages spéciales sur l’Apple Store. En plus de la remise éducation habituelle, vous pouvez obtenir gratuitement des AirPods 4 ou un autre accessoire pour l’achat d’un iPad (iPad Air ou iPad Pro) ou d’un Mac (MacBook Air, MacBook Pro ou iMac).
Image Apple
Par exemple, vous pouvez acheter un iPad Air M3 à 659 € (soit 60 € de moins que le prix grand public), avec en prime une paire d’AirPods 4 standard ou bien un Apple Pencil Pro sans surcoût. Si vous choisissez un accessoire plus onéreux, comme des AirPods Pro 3, Apple applique une remise de 149 €. Pour l’achat d’un Mac, la remise sur l’accessoire peut monter jusqu’à 199 €.
On trouve des iPad Air M3 ou des MacBook Air M4 moins chers sur Amazon que sur l’Apple Store Éducation, mais avec l’accessoire offert, l’opération Back to School est réellement intéressante. Contrairement à l’année dernière, il n’y a pas de réduction spéciale de 20 % sur l’assurance AppleCare+, mais une remise de 10 % est tout de même proposée aux étudiants et aux enseignants. Les détails de l’opération Back to School sont consultables sur cette page.