Aux États-Unis, les revendeurs n'ont pas l'intention de se laisser faire par les Apple Store dont ils jugent la concurrence déloyale. Rappelons que certains d'entre eux ont récemment affirmé avoir des preuves montrant très clairement que Cupertino privilégierait sa chaîne de boutiques. Afin d'exprimer leurs mécontentements et leurs revendications, plusieurs sociétés, dont Elite Computers, MACadam Computers et MacTech Systems ont lancé TellOnApple.org. Ce site recense toutes les plaintes concernant la politique commerciale de Cupertino. Pour l'heure, Apple reste sur ce sujet très discret.

Steve Jobs, Steve Wozniak ainsi qu'une troisième personne méconnue du public, Ron Wayne, fondèrent Apple le 1er avril 1976. Une drôle de date de naissance pour cette société, pas comme les autres, qui marqua de son empreinte l'industrie de la micro-informatique. L'entreprise avait été initialement créée sous l'impulsion de Steve Jobs dans le but de commercialiser les cartes mères de l'Apple I.

Pour la petite histoire, Ron Wayne, l'illustre méconnu de cette success-story, était un collègue de Steve Jobs chez Atari. L'homme avait participé au début de l'aventure que l'on connaît pour trancher en cas de litige entre les deux Steve mais fût également à l'origine du premier logo de la société ainsi que de la documentation de l'Apple I. Lorsqu'Apple devient une société par action en 1977, Ron Wayne céda ses parts pour une modique somme. Si vous voulez en savoir plus sur l'histoire de la Pomme, n'hésitez pas à faire un tour sur l'Aventure Apple ou à faire l'acquisition d'Apple Pixar Mania (voir la fiche sur l'avis des forums) ou en anglais d'Apple Confidential (voir la fiche sur l'avis des forums).

Malheureusement, cela ne semble pas être un poisson d'avril, l'iTunes Music Store arrivera sans doute avec du retard sur le Vieux Continent. L'imbroglio juridique est beaucoup plus difficile à gérer que prévu pour Napster et Apple qui espéraient débarquer au mois de juin. À en croire cet article paru sur ZDNet, la Pomme aurait radicalement changé son fusil d'épaule. La firme de Cupertino aurait abandonné son idée de lancer simultanément son offre dans tous les pays d'Europe. Il est donc fort probable que les deux sociétés concurrentes se concentrent en priorité sur l'Angleterre considérée comme le marché le plus important sur notre continent.

Adam Howorth, directeur de communication de Napster Europe, espère malgré tout que son service sera lancé outre-Manche cet été. En ce qui concerne les autres pays, le responsable se montre particulièrement évasif. Tant que les accords définitifs ne sont pas signés, "il est trop tôt pour se prononcer" prévient-il. Même son de cloche chez Apple qui fidèle à son habitude reste très discret sur le sujet. Seul, Jérôme Roger, directeur général de la SPPF (Société des producteurs de phonogrammes français), donne un aperçu plutôt inquiétant de l'avancée des négociations. Selon le représentant des intérêts des labels et distributeurs indépendants en France, ni Apple ni Napster ne sont entrés en contact avec lui pour le moment.

Reste que selon ZDNet, ces négociations se passent au plus haut niveau, ce qui explique en partie le peu d'indiscrétions à ce sujet. Néanmoins, l'engouement pour les logiciels P2P combinés à l'attente des consommateurs pour les services de musique en ligne oblige les participants à mettre les bouchées doubles pour arriver à un accord équitable. En attendant, comme pour iPod mini, le mélomane européen devra s'armer de patience...

Marc Geoffroy se projette dans l'avenir. Et l'avenir, c'est Tiger, la prochaine version de Mac OS X, du moins si l'on en croit MacMagazine (cf. notre dépêche d'hier). On ne sait évidemment rien de cette prochaine évolution majeure, même pas si la Pomme la présentera lors de la WWDC de cet été. "D'autres bruits de couloirs estiment qu'Apple réalisera également une démonstration plus avancée à l'occasion de l'Apple Expo". De toute façon, il n'y a aucune urgence car, comme le rappelle le rédacteur de SVMMac, "la transition vers Panther n'a eu lieu qu'en octobre dernier, un an et trois mois après l'adoption de Mac OS X v10.2. Tiger pourrait ainsi n'être disponible que fin 2004, début 2005".

Au XXe siècle, l'on avait coutume de dire du stress qu'il était la maladie du siècle. Au XXIe siècle, les choses n'ont pas vraiment changé. Assis toute la journée à son bureau, les yeux rivés à son écran, le travailleur de l'ère moderne a besoin de détente. Macally y a pensé et propose le BuzzBall, un objet qu'on n'est pourtant pas obligé de prendre au sérieux, comme le montre ce labo.

MacAlly propose depuis plusieurs mois un accessoire qui avait fait beaucoup parler de lui à sa sortie : le BuzzBall, un périphérique de massage.








D'une taille proche de celle d'une souris, le BuzzBall a une forme permettant une bonne prise en main, ainsi qu'une face caoutchoutée dotée d'ergots. Un long câble permet de le relier à un port USB de l'ordinateur. L'USB ne sert ici que de source d'alimentation électrique ; l'installation est donc particulièrement facile, puisqu’aucun pilote n'est nécessaire, et que la compatibilité est assurée pour toute machine dotée de l'USB.
Pour finir, un petit bouton poussoir permet d'activer l'appareil, qui se met alors à bourdonner et vibrer énergiquement.

MacAlly indique sur son site Web que le BuzzBall permet de détendre les mains crispées par le travail sur clavier, d'augmenter la productivité, mais aide également à traverser les moments moroses au bureau. Afin de vérifier ces affirmations, nous avons donc décidé de tester le BuzzBall sur notre lieu de travail. Après plusieurs heures de labeur intensif, nous avons donc branché le BuzzBall et commencé à l'utiliser.

Soyons francs, notre productivité ne s'est pas améliorée immédiatement, loin de là. À vrai dire, il nous a même été impossible de travailler pendant plusieurs dizaines de minutes ; il est en effet particulièrement délicat de réaliser une quelconque tâche, avec le BuzzBall en action dans une main, la souris dans l'autre, et surtout avec une dizaine de collègues hilares réunis autour de son bureau. Il faut toutefois reconnaître qu'une crise de fou rire sur son lieu de travail a de surprenants effets indirects :
- décontraction des muscles zygomatiques et du diaphragme.
- nette amélioration de l'ambiance de travail et des relations entre membres d'un même service.

Au final, une fois la foule dispersée, tout le monde a repris son travail plus détendu, et donc avec une productivité améliorée. Le BuzzBall remplit donc bien ces premières fonctions, et va même bien au-delà puisqu'il profite également à l'entourage de son utilisateur.
Il ne nous a toutefois pas paru certain que ces gains soient pérennes, et il n'est pas non plus certain que tous les responsables hiérarchiques voient d'un bon oeil les premiers effets perturbateurs de ce petit objet.

Agréablement surpris par notre premier test, nous avons décidé de pousser plus loin les expériences avec le BuzzBall.

Un des aspects que nous avons souhaité approfondir était la qualité de cet accessoire en tant qu'outil de massage. Nous nous sommes donc adressé à une professionnelle du massage : Mlle Eva L. qui propose ses services de massages toutes les nuits à proximité de la gare de Lyon Perrache.

Passé le premier instant de surprise par rapport à l'objet, notre experte a relevé plusieurs défauts propres au domaine du massage : la fréquence des vibrations est trop élevée pour un massage cutané ; il est en effet préférable d'avoir une fréquence plus faible. Elle nous a toutefois précisé que ce type de vibrations était très fréquemment rencontré dans certains accessoires de massage féminins. Les dimensions du BuzzBall le rendraient toutefois impropre à une partie des usages habituellement faits de ce type d'accessoire.

Pour terminer, nous avons recherché d'autres usages au BuzzBall. L'un des plus surprenants consiste à le poser au sol, en fonctionnement. Le long câble du BuzzBall lui permet alors de se déplacer avec une grande liberté de mouvement, propulsé par ses vibrations. Si un chat se trouve à proximité, sa curiosité pour le BuzzBall semble alors être sans limites, et il pourra jouer avec pendant des heures. En appartement, il est toutefois nécessaire de noter que les occupants de l'appartement inférieur risquent de modérément apprécier cet usage de l'appareil.








En conclusion, le BuzzBall de MacAlly n'est clairement pas un accessoire qu'il est obligatoire de posséder ; son usage pourra toutefois procurer différents types d'agréments à son détenteur. La lassitude s'installera toutefois rapidement. Le faible prix de l'objet permet malgré tout d'envisager un investissement.

La nouvelle est énorme. Non seulement, il y a eu de l'eau sur Mars, non seulement, il y a eu la vie sur Mars, mais on n'est pas au bout de nos surprises. Ainsi, comme le rapporte Macworld UK, l'on vient de découvrir un nouveau cratère dont la forme ressemble furieusement au logo d'Apple. Les martiens étaient-ils macophiles ? Quelle était la PDM d'Apple sur la planète rouge ?