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Le patron de Cursor met en garde : le vibe coding peut bâtir sur du sable

Félix Cattafesta

vendredi 26 décembre à 16:26

Intelligence artificielle

Si de nombreux développeurs ont adopté l’IA, la technologie est encore bien loin de pouvoir tout faire toute seule. Le CEO de Cursor Michael Truell a récemment tiré la sonnette d’alarme par rapport au vibe-coding, cette pratique consistant à coder sans forcément comprendre ce que l’on fait. L’homme l’a comparé à la construction d'une maison en érigeant quatre murs et un toit… sans savoir ce qui se passe sous le plancher ou vérifier comment sont reliés les câbles électriques.

Michael Truell. Image Fortune

Michael Truell estime que la technologie est intéressante pour des brouillons, mais qu’elle peut mener à des problèmes dans les projets avancés. « Si vous fermez les yeux et que vous ne regardez pas le code, et que vous laissez les IA construire des choses sur des fondations instables à mesure que vous ajoutez un étage, puis un autre, puis un autre, puis un autre, tout commence à s'effondrer », a-t-il déclaré lors d’une conférence dédiée à l’IA organisée par Fortune.

La déclaration a de quoi surprendre venant du patron de Cursor, qui est justement une app phare dans le domaine du vibe coding. Il s’agit d’une éditeur basé sur VSCode intégrant un assistant IA pouvant modifier les éléments d’un projet sur simple demande en langage naturel. L’app est donc très facile à prendre en main même sans aucune base de code. Elle est disponible sur macOS.

Michael Truell estime évidemment que Cursor évite certains des écueils de l’IA. Le LLM est directement intégré dans l'environnement de développement : il est souvent capable de prédire la ligne suivante en se basant sur le contexte. Il voit donc son produit comme un bon allié pour automatiser certaines tâches répétitives.

Ses déclarations restent à prendre avec des pincettes tant laisser Cursor tout générer sans vérifier pourrait finir par créer des problèmes. Sur un projet sérieux, mieux vaut garder les yeux ouverts en relisant les changements proposés et en traitant l’IA comme un copilote plutôt qu’un pilote automatique.

Source :

Microsoft va accélérer le chiffrement de BitLocker… avec un processeur qui n'existe pas encore

Pierre Dandumont

vendredi 26 décembre à 16:15

Ailleurs

Sous macOS, pour protéger le contenu d'un volume, il y a FileVault, une solution de chiffrement qui repose sur le contrôleur intégré dans les puces Apple Silicon (et en partie sur la puce T2 dans les Mac Intel). Sous Windows, l'équivalent s'appelle BitLocker et Microsoft va (enfin) proposer de l'accélération matérielle… avec des processeurs qui n'existent pas encore.

Un volume protégé par BitLocker.

Avec BitLocker, par défaut, les calculs liés au chiffrement s'effectuent avec le processeur. Ce n'est pas réellement un problème dans l'absolu, tout du moins avec un SSD SATA ou un disque dur : un processeur moderne est capable de s'occuper de ces calculs efficacement. Mais avec les SSD modernes, ce n'est pas aussi évident : le processeur peut devenir un goulet d'étranglement, même avec un processeur rapide avec des instructions dédiées. Certains SSD modernes (notamment les modèles PCI-Express 4.0 et 5.0) perdent en performances sur les accès aléatoires car ils doivent littéralement attendre le processeur.

Les gains sur les accès aléatoires (à droite) sont importants. Image Microsoft.

En théorie, il est déjà possible de se passer des calculs sur le CPU, si le SSD intègre son propre module de chiffrement (TCG Opal), mais c'est une solution qui n'est pas employée en masse, même avec les SSD compatibles. Une des raisons vient du fait que le chiffrement dépend alors du SSD (il ne faut pas perdre sa clé matérielle), mais il y a d'autres problèmes : la qualité du chiffrement laisse parfois à désirer, selon les marques, tout comme l’implémentation de la norme. Avec certains SSD, il est possible d'extraire la clé avec une connexion physique, par exemple.

La barre la plus petite est la plus rapide. Image Microsoft.

La solution de Microsoft, annoncée récemment, n'est donc pas de se reposer sur le contrôleur du SSD lui-même mais une accélération matérielle au niveau du processeur. Le chiffrement s'effectue en XTS-AES-256 et les graphiques de Microsoft indiquent que les performances sont du même ordre que sur un SSD sans chiffrement, ce qui est un bon point. Elle est en place depuis la version 25H2 de Windows 11, mais aussi sur une version à jour de la 24H2… mais uniquement avec un processeur Panther Lake (Core Ultra 3). C'est la prochaine génération de processeurs Intel, qui doit arriver en 2026. Visiblement, cette accélération passe par un composant dédié dans le système sur puce, qui n'est pas présent dans les puces actuelles. Si vous avez un SSD rapide et un PC sous Windows 11, la seule solution pour en tirer la substantifique moelle est donc de désactiver le chiffrement ou éventuellement de laisser le chiffrement au contrôleur du SSD, ce qui nécessite a minima une réinstallation si ce n'est pas activé.

C’est Noël pour tous les lecteurs : ces articles du Club iGen passent en accès libre

Stéphane Moussie

vendredi 26 décembre à 16:08

MacGeneration

La magie de Noël opère une fois de plus. Pour occuper ces longues journées d'hiver, MacGeneration vous fait un petit cadeau : en cette fin d’année, plusieurs articles Club iGen passent en accès libre ! Ces articles « libérés » resteront ouverts à tous indéfiniment.

Voici le premier article dorénavant accessible sans abonnement :

On a testé la véritable autonomie des traqueurs Bluetooth et des AirTags, et il y a des surprises

On a testé la véritable autonomie des traqueurs Bluetooth et des AirTags, et il y a des surprises

D'autres seront libérés dans les prochains jours.


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ChatGPT : OpenAI réfléchit à l’intégration de pubs, mais marche sur des œufs

Félix Cattafesta

vendredi 26 décembre à 15:24

Services

OpenAI cherche un moyen de rembourser les milliards investis dans l’IA et envisage d’ajouter des publicités à ChatGPT. Si rien n’a été annoncé officiellement, The Information a eu des échos sur ce à quoi cela pourrait ressembler. L’entreprise réfléchirait à un système mettant en avant des éléments « sponsorisés » dans le cadre de certaines requêtes.

Fenêtre principale de ChatGPT. Image MacGeneration

Les employés d'OpenAI ont planché sur des maquettes illustrant différentes façons dont les publicités pourraient apparaître dans ChatGPT. Par exemple, une réclame pour un produit de beauté sponsorisée par Sephora pourrait s'afficher lorsqu'un utilisateur cherche des recommandations de mascara. OpenAI envisage sinon d’afficher des pubs directement dans une barre latérale de la fenêtre principale de ChatGPT.

L’intégration est délicate et l’entreprise ne veut surtout pas effrayer les utilisateurs. Les employés ont par exemple discuté de la possibilité d'afficher une mention indiquant que les réponses de ChatGPT comprennent des résultats sponsorisés. Ils envisagent également des réclames n’apparaissant qu’à un certain stade de la conversation lorsque l’utilisateur a manifesté un intérêt pour le sujet.

Suite à la publication de l’article, OpenAI a confirmé qu’elle n’avait pas l'intention de modifier le modèle principal qui alimente ChatGPT. L’idée serait plutôt de faire appel à un modèle analysant les conversations, qui pourrait afficher des pubs s’il détecte qu’elles sont pertinentes.

OpenAI peut sembler assis sur une mine d’or avec ses nombreux utilisateurs qu’elle connaît dans les détails grâce à leurs discussions avec ChatGPT. Cependant, tout n’est pas si simple : selon l’entreprise dans un rapport datant de juin dernier, seules 2,1 % des conversations concernaient des « produits achetables ». L’entreprise cherche à changer la tendance, ayant signé des partenariats avec quelques plateformes d’e-commerce (Shopify) ou en ajoutant un assistant shopping.

ChatGPT vous aide à choisir vos produits via un assistant shopping intégré

ChatGPT vous aide à choisir vos produits via un assistant shopping intégré

Cette prudence n’est pas théorique : début décembre, OpenAI a déjà essuyé un petit retour de flamme en ajoutant des suggestions d’applications pour ChatGPT auprès de certains utilisateurs. La recommandation s'affichant de manière assez directe après un message, ce qui a suscité une petite levée de fourche auprès des concernés. Le chef de ChatGPT avait alors répondu à la polémique, assurant qu’aucun test d’affichage de pubs n’était en cours.

Virtual Snow met de la neige dans votre Mac, gratuitement

Pierre Dandumont

vendredi 26 décembre à 13:30

Logiciels

Vous avez envie de voir de la neige dans l'écran de votre Mac comme à la grande époque des sites qui mettaient de la neige en JavaScript et faisaient tourner à fond les ventilateurs de votre Mac PowerPC ou Intel ? Bonne nouvelle, la petite app Virtual Snow est gratuite pour les fêtes.

Il neige dans votre Mac.

Elle vaut habituellement 3 € et elle se cale dans la barre de menu de macOS. Une fois lancée, elle va faire tomber de la neige sur votre écran, derrière les fenêtres actives. Les options sont simples et efficaces : vous pouvez choisir le type de flocons (rond ou en forme de cristaux), la taille et la vitesse. Rien de fou, donc, mais c'est toujours plaisant de retrouver ce genre d'applications pendant le temps des fêtes. Et contrairement au JavaScript, vous n'allez pas faire cuire le CPU de votre Mac.

Les réglages.

Source :