Tous les mois environ il n'est pas inutile d'aller faire un tour dans les réglages d'iOS et de passer en revue les autorisations d'accès à sa localisation que l'on a accordées à ses différentes apps.
C'est l'un des conseils de Jane Horvath, la responsable des questions de vie privée chez Apple, dans une interview donnée à Elle. On pourrait même ajouter qu'il est tout aussi recommandé, quelques fois dans l'année, d'aller faire une tournée générale dans la section Confidentialité des réglages d'iOS afin de passer en revue tous les types de permissions accordées en fonction des données et capteurs (Contacts, Photos, Micro, Santé, etc).
iOS sait vous rappeller occasionnellement qu'une app a suivi votre position régulièrement et vous demande de lui prolonger ou non ce droit. Pour le reste il faut s'en occuper soi-même et se rafraîchir la mémoire sur ce que l'on a validé. La liste peut être longue.
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Cette ancienne d'AOL, où elle rédigea l'un des premiers engagements de confidentialité, est passée ensuite par le Département de la Justice puis par Google avant d'atterrir chez Apple en 2011. Son souvenir le plus vif remonte à l'une de ses toutes premières réunions à Cupertino et les propos tenus par l'un des ingénieurs présents.
Il expliquait qu'Apple, bien que potentiellement capable d'agréger des données de différentes sources pour en déduire le profil d'une personne, cherchait précisément à éviter cette situation. L'affaire de San Bernardino pour laquelle Apple refusa de déplomber un iPhone fut aussi un événement marquant.
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Au fil de l'interview, cette mère d'une jeune fille de 18 ans répète les différents mantras d'Apple quant à la vie privée et s'attarde sur le cas des adolescent(e)s pour qui ces questions sont devenues un sujet majeur, sans équivalent par le passé :
Aujourd'hui, les enfants ont tous ces personnalités qu'ils doivent construire sur les réseaux sociaux. J'ai eu des moments dans ma vie où je pouvais me réinventer, du lycée à l'université, de l'université à la faculté de droit, on pouvait tout laisser derrière soi. Maintenant, vous avez une telle quantité de données exposées à tout vent, et puis cette pression de vos pairs pour publier constamment et donner en permanence l'impression de passer un moment formidable.
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