Bruno Le Maire tacle Apple sur sa position dominante en Europe

Mathieu Fouquet |

Après Cédric O qui défend l’idée d’une taxe GAFA, c’est au tour de Bruno Le Maire de cibler les géants du numérique, et tout particulièrement Apple. Le ministre de l’Économie français, durant une conférence sur la compétitivité numérique organisée par la présidence allemande de l'Union européenne, a critiqué la position dominante des entreprises technologiques étrangères dans l'UE, quelques mois après l’ouverture par la Commission européenne d'enquêtes sur Apple Pay et l’App Store.

Image Direction générale du Trésor.

Bien remonté contre la capitalisation boursière d’Apple, qui dépasse celle de tout le CAC 40, le ministre a critiqué le fait qu’un petit nombre de multinationales s’accaparaient la plupart des profits sur le marché européen. Selon lui, une telle situation est mauvaise pour la compétitivité locale : « C’est un problème compétitif lorsque ces compagnies mettent en place des stratégies pour enfermer leurs utilisateurs et verrouiller leurs écosystèmes ».

Déplorant le manque de champions locaux dans le secteur du numérique, Bruno Le Maire voudrait que de telles entreprises fleurissent dans l'Union européenne, sans toutefois préciser exactement la manière d’y parvenir. La solution dépasse manifestement le cadre national trop étriqué : c'est au niveau de l'Europe qu'il faut agir bien sûr, mais encore faut-il pouvoir accorder ses violons entre États membres.

Le cas StopCovid est assez exemplaire : l'Allemagne a abandonné en cours de route le protocole développé conjointement avec la France, pour mieux embrasser l'API d'Apple et de Google. Résultat, StopCovid est complètement isolé en Europe et a des allures de « crash industriel ».

Autre exemple : début juin, le gouvernement a choisi Microsoft et la plateforme Azure pour stocker les données de santé des Français sur le Health Data Hub, au détriment d'OVH. Le tout en plein débat sur la souveraineté numérique française et européenne, et alors que le projet Gaia-X d'infrastructure cloud intégrée en Europe est en développement.

Si l'UE est encore empêtrée dans les choix technologiques contradictoires de ses membres, en revanche elle sait faire une chose : produire des règlements. Le Digital Services Act, qui sera lancé en fin d'année, est censé rééquilibrer les disparités de certains marchés, notamment pour ce qui concerne l'économie numérique. Bruno Le Maire veut faire en sorte que ce règlement cible spécifiquement les plateformes numériques qui ont acquis une position dominante et qui usent de « stratégies prédatrices ».

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@reborn
> Sauf qu’en informatique l’atomicité c’est l’ennemi.

La diversité en informatique n'a jamais été l'ennemi. Ce qui l'est, c'est la non-interopérabilité (format d'échange entre logiciels), plutôt.

Malheureusement, comme dans tant de domaine depuis pas mal de temps, l'humain préfère homogénéiser (et donc tuer la diversité) les solutions plutôt que de simplifier ses échanges. La biodiversité en fait les frais, et de la même manière, moins y'a de plateformes informatiques diverses, plus nous seront exposé au risque.

La mission Apollo par exemple, comportait 3 ordinateurs de bord : 2 avec le même code, et un 3eme avec une implémentation différente. L'ensemble synchronisé grace à un format d'échange normalisé.

Le web, par exemple, repose sur des plateformes très différentes, serveur, ordinateur, mobile, objet connecté même, mais cela marque parce que le format d'échange est lui normalisé, pas la plateforme derrière.

La diversité n'est pas l'ennemi. C'est l'absence d'échange efficace qui l'est.
Et c'est pas uniquement valable pour l'informatique, cette remarque...

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@byte_order

Si tout le monde fait son truc dans son coin personne n’atteindra la masse critique pour que ça puisse bénéficier à la fois à l’entreprise qui développe l’OS, les développeurs et les utilisateurs.

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@reborn
> tout le monde fait son truc dans son coin personne n’atteindra la masse critique
> pour que ça puisse bénéficier à la fois à l’entreprise qui développe l’OS,
> les développeurs et les utilisateurs.

C'est pourtant bien le cas du web et globalement d'Internet : chacun développe son site/service web/plateforme client web comme il l'entend, avec les outils qu'ils veut, seul les échanges doivent se conformer à un format commun.
Et une très grande part désormais de la valeur ajoutée, ce qui est rentable, se situe de ce côté là, pas du côté de la plateforme "cliente".

Apple ne rentabilise pas iOS avec iOS (je serais curieux de voir ce que donnerait une version iOS compatible smartphone Android, juste pour voir la réelle part de marché de iOS, l'OS)

Elle la rentabilise en vendant des terminaux compatibles iOS. Et des services complémentaires, qu'elle pousse en utilisant son contrôle d'accès exclusif sur les terminaux (pourtant plus les siens, mais bon).

Les développeurs d'apps iOS qui rentabilisent leurs efforts juste avec l'app iOS sont une minorité. Marché de niche ou les quelques killer apps payantes.
L'immense majorité rentabilise en vendant des abonnements à un service, souvent fait côté serveur pas plateforme client, ou alors en vendant des espaces publicitaires.

La masse critique a parfaitement été atteinte côté web, alors même que coté serveur (Unix) c'était totalement différent du coté client (majoritairement Windows, rejoint par macOS puis iOS et Android).

Cette vision d’homogénéité comme source de profit est exacte. La rationalisation est utilisé massivement pour maximiser les profits.

Mais je ne partage pas votre position qu'elle soit au bénéficie final des utilisateurs, non. Cela les enferme justement, en réduisant leur possibilité d'alternatives, et donc de contrôle de *leurs* usages, leurs besoins.

Je suis pour le libre arbitre de chaque individu, dans la vie réelle comme numérique.
Tout ce qui réduit sa capacité à l'exercer dans ses usages numériques me semblent donc contraire à la défense de ce droit.

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@byte_order

Tu fais un focus sur Apple et ses OS mais je parlais de manière générale.

On sait tous pourquoi WP à échoué alors qu’a un moment il était à égalité avec iOS.

Les devs: il n’y a pas assez d’utilisateurs
Les utilisateurs: il n’y a pas assez d’apps
Microsofts: il n’y a pas assez de développeurs et d’utilisateurs

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@reborn
> Tu fais un focus sur Apple et ses OS mais je parlais de manière générale.

Elle bonne celle là !
Je parle du web, je parle d'autres OSes que ceux uniquement pour plateforme mobile, et vous qui ramenez tout à Android et iOS, mais c'est moi qui fait un focus sur Apple et ses OS !?

Vous affirmez qu'il faut réduire - y compris arbitrairement si j'ai bien compris en entravant la possibilité de la moindre concurrence - le nombre les plateformes pour atteindre un masse critique de développeurs, d'utilisateurs.

Je présente une situation qui a atteint sa masse critique sans pour autant réduire les plateformes supportées, tout le contraire en fait. Je prétends que ce qui compte, c'est pas le nombre de plateforme mais leur interopérabilité. Que vous puissiez mettre de l'essence de n'importe quelle marque de station service dans votre véhicule à essence quelqu'en soit sa marque est plus bénéfique que de n'avoir plus que 2 marques de voitures, qui en profitent pour imposer l'usage exclusif de leur station service.

Imaginez-vous des opérateurs de téléphonie mobile qui, pour atteindre une masse critique de rentabilité, impose l'usage d'un smartphone en particulier, incompatible avec les réseaux des autres opérateurs ?

Assez étrangement, des gens qui se réjouissaient de la portabilité d'un numéro de téléphone mobile et de la fin des forfaits obligatoirement avec engagement, ces gens semblent être les mêmes qui aujourd’hui cautionnent sans problème un modèle centralisant, enfermant, entravant la liberté de concurrence.

C'est assez perturbant, c'est position à géométrie variable.

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@byte_order

Le web est un réseau, pas un OS.

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@reborn
Le web n'est pas un réseau. C'est un ensemble de technologies interopérables à travers un réseau, lui même interopérable.

Et le fait que cela ne soit pas un OS, en quoi cela concerne l'utilisateur ?
En quoi cela le concerne ? En quoi cela empêche d'implémenter des fonctionnalités, des usages ? Vous êtes en train de dire que les usages Web 2.0, en fait, n'existent pas, qu'il n'y a aucun business derrière, aucune rentabilité, que les seuls logiciels qui sont rentables sont ceux qui dépend "natifs" en particulier ?

On est en 2020, hein. Le multiplateforme, c'est plus anecdotique comme dans les années 90. C'est même l'inverse qui devient anecdotique...

C'est d'ailleurs pour ça que Apple fait tout pour freiner l'usage de PWA sur iOS, en adoptant à la vitesse de l'escargot des normes interopérables permettant de développer non lié à une plateforme en particulier...

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@byte_order

Le web n'est pas un réseau. C'est un ensemble de technologies interopérables à travers un réseau, lui même interopérable.

le world wide web est un réseau aussi bien théoriquement que concrètement. Un OS n’est pas un réseau.

Je sais pas pourquoi tu compare d’un point de vue business et adoption les OS et internet.

C’est comme si tu compare une voiture et une autoroute en disant que c’est la même chose.

C'est d'ailleurs pour ça que Apple fait tout pour freiner l'usage de PWA sur iOS, en adoptant à la vitesse de l'escargot des normes interopérables permettant de développer non lié à une plateforme en particulier...

Merci à eux. Les pwa c’est de la merde. Ça demande énormément de ressources coté utilisateur. Essaye de faire tourner twitter sur un vieux smartphone vs une app native.

Même Facebook est retourné à du natif pour messenger..

avatar byte_order | 

@reborn
> Je sais pas pourquoi tu compare d’un point de vue business et adoption les OS et internet.

Parce que dans les deux cas y'a du business derrière, beaucoup, que la masse critique a été atteinte.

Sauf que l'une l'a été par l'interopérabilité des technos, l'autre par l'oligopole de quelques technos (propriétaires).

> C’est comme si tu compare une voiture et une autoroute en disant
> que c’est la même chose.

Hein ?

On ne développe pas une solution web *dans* le réseau, on développe une solution web en technologie interopérable avec d'autres solutions web du réseau, le client web de l'utilisateur, le serveur, les trucs en backoffice etc.

Dans les deux cas, au final, vous avez bel et bien une fonctionnalité logicielle dans les mains de l'utilisateur final.

> Merci à eux. Les pwa c’est de la merde.
> Ça demande énormément de ressources coté utilisateur.

Tandis que développer une version native et la maintenir à jour sous le timing arbitraire du store, cela demande énormément de ressources côté développeur.
Devinez qui est l’œuf et la poule dans cette situation.

Si le développeur ne voit pas comment rentabiliser le cout d'un développement natif, il va pas le faire pour faire plaisir à Apple, ni même au client.

FB, Twitter peuvent se permettre de le faire parce qu'elle sait comment rentabiliser son business suffisamment bien pour amortir ce genre de coût. Un éditeur lambda, d'autant plus si la seule façon d'atteindre à défaut de rentabilité l’équilibre c'est d'être disponible sur un max de plateformes distincts à la fois, le natif, c'est bien gentil, mais il n'est pas dans la philanthropie, il a lui aussi une famille à nourrir.

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@byte_order

Vous affirmez qu'il faut réduire - y compris arbitrairement si j'ai bien compris en entravant la possibilité de la moindre concurrence - le nombre les plateformes pour atteindre un masse critique de développeurs, d'utilisateurs.

Pas du tout mais alors pas du tout.

Je dis qu’avec le temps sur ce type de marché le nombre d’acteurs tend naturellement vers l’oligopole. C’est pas un hasard si sur le desktop et sur le mobile l’on se retrouve avec 2 acteurs, et avec dans les 2 cas un acteur en position ultra dominante.

Ce sont les utilisateurs qui choisissent leur plateforme en définitive, en fonction de leur besoin.

Et il n’y a pas besoin de 156 implémentations différente des protocoles réseaux dans 156 OS différents pour le grand public.

C’est pas pour rien que l’on limite arbitrairement cette fois ci le nombre de FAI / opérateur mobile sur un territoire..

Il y a des marchés où l’oligopole est préférable pour tout les acteurs impliqués, afin que cela soit viable économiquement et en terme l’expérience aussi bien pour les devs que pour les utilisateurs.

Encore une fois tu balaye la réalité que vivent les acteurs impliqués pour essayer d’avoir raison d’un point de vue théorique, de gagner un débat.
Tes arguments ne servent que ta démonstration. En aucun cas ils ne sont pertinent pour les 3 catégories d’acteurs impliqué que sont les sociétés, les devs, et les utilisateurs.

To succeed, new platform businesses need to achieve critical mass in both or all the key markets simultaneously. The failure rate is high: platform start-ups have to sustain many loss-making years and many never achieve profitability as standalone businesses.

https://blogs.lse.ac.uk/businessreview/2018/06/16/why-tech-markets-are-winner-take-all/

Imaginez-vous des opérateurs de téléphonie mobile qui, pour atteindre une masse critique de rentabilité

J’imagine que si ils ne sont que 4 en France ce n’est pas pour rien ;)

Et à 4 cela pose deja des problèmes

avatar byte_order | 

@reborn
> Je dis qu’avec le temps sur ce type de marché le nombre d’acteurs tend naturellement
> vers l’oligopole.

Tout le problème est de savoir cela se fait justement uniquement "naturellement".
Quand des entraves empêchent de facto d'autres acteurs de venir jouer, c'est pas tout à fait un résultat "naturel".

Combien de fans d'Apple ont reproché à Microsoft d'avoir biaisé la compétition des ordinateurs individuels et OS pour ordinateurs individuels et suite logicielle bureautique (et navigateur internet, à un moment) en abusant de sa position dominante ?
Ils avaient raison. La convergence n'avait rien de naturelle.

Ou alors par naturel, vous voulez dire la jungle, en fait.

> Ce sont les utilisateurs qui choisissent leur plateforme en définitive,
> en fonction de leur besoin.

Parmi celles disponibles, et donc qui peuvent existées. Cela implique qu'elle ait pu émergé. Une entrave tue dans l'oeuf un maximum de compétiteurs potentiels, ce qui réduit mathématiquement (et non pas naturellement) l'étendue du choix laissé à l'utilisateur final.

> Et il n’y a pas besoin de 156 implémentations différente des protocoles réseaux
> dans 156 OS différents pour le grand public.

Y'a pas besoin non plus de les empêcher d'exister. Le grand public choisira, et puis c'est tout.

> C’est pas pour rien que l’on limite arbitrairement cette fois ci le nombre de
> FAI / opérateur mobile sur un territoire..

C'est principalement une contrainte physique : le domaine fréquentiel utilisable n'est pas illimité, alors que les largeurs de bande, elles, ne sont pas compressibles.

> Il y a des marchés où l’oligopole est préférable pour tout les acteurs impliqués,
> afin que cela soit viable économiquement et en terme l’expérience aussi bien
> pour les devs que pour les utilisateurs.

Cela ne justifie pas des pratiques qui renforcement artificiellement la place de ces acteurs.

> J’imagine que si ils ne sont que 4 en France ce n’est pas pour rien ;)
> Et à 4 cela pose deja des problèmes

Ils subissent des contraintes du monde physique : superficie à couvrir en particulier, une contrainte d'ailleurs imposés par l'Etat, pas le consommateur (on pourrait imaginer que des consommateurs se contenteraient d'une couverture excellent mais limitée à une seule région à un prix hyper compétitif et le reste en roaming nettement plus cher par exemple, et un peu plus d'opérateurs pourraient co-exister alors).

Ce type de contraintes n'existent pas dans la distribution d'apps ou contenus dématérialisés.

avatar reborn | 

@byte_order

Ce type de contraintes n'existent pas dans la distribution d'apps ou contenus dématérialisés

Ah parce que tu crois que c’est tenable un monde avec 180 OS differents ? Qu’il n’y a pas de contraintes ? Pour qu’un OS soit viable économiquement il doit avoir un minimum d’utilisateur et bénéficier de l’attention des développeurs.

2 OS c’est deja compliqué à géré pour les devs alors 3 (windows phone) c’etait non direct ça ne vaut pas le coup d’y accorder de l’attention.

Alors ce monde que tu décris n’existera jamais.

Pourquoi il n’y a que 3 constructeurs majeurs de console de jeux ? Ce sont les même problématiques..

avatar byte_order | 

@reborn
> Ah parce que tu crois que c’est tenable un monde avec 180 OS differents ?

Euh, oui. Je vois pas pourquoi.
D'ailleurs des OS, y'en a un gros paquet, hein.

Oh, certes, y'en a que 4-5 qui trustent 99% des utilisateurs. Mais cela n'interdit nullement de laisser une place aux OS alternatifs pour autant, sans que cela menace quoi que ce soit à la rentabilité des 4-5 précités pour autant. Comme quoi la diversité n'est pas l’ennemi que vous prétendez.

> Pour qu’un OS soit viable économiquement il doit avoir un minimum d’utilisateur
> et bénéficier de l’attention des développeurs.

Bénéficier de l'attention de suffisamment d'utilisateurs suffira, en pratique. Le reste vient de suite. On ne compte plus les OS pourtant bien pourri initialement qui, parce qu'ils avaient une grosse exposition marketing ou médiatique auprès des utilisateurs, sont devenus viables économiquement.

Tandis que des OS bien plus solides, bien plus évolutifs, où l'OS est soucieux même des développeurs, sont eux resté dans un marché de niche faute d'exposition suffisante. NextStep par exemple. QNX, WebOS (dont pas mal de chose a été pourtant repompé par les autres)

> 2 OS c’est deja compliqué à géré pour les devs alors 3 (windows phone)
> c’etait non direct ça ne vaut pas le coup d’y accorder de l’attention.

Pas si vous disposez d'une couche de portabilité, si la portabilité a été pris en compte dès le départ, y compris pour limiter la dépendance au contrôle éventuellement abusif d'un vendeur de plateforme. Mettre tous ces oeufs dans le même panier, pas franchement une bonne idée.

> Alors ce monde que tu décris n’existera jamais.

C'est pourtant celui qui est de plus en plus répandu. La plupart des apps grand public des mastodontes ont une partie centrale hautement portable d'une plateforme à l'autre.

> Pourquoi il n’y a que 3 constructeurs majeurs de console de jeux ?
> Ce sont les même problématiques..

Sauf qu'en pratique, les studios développent en faite pour 4 voir 6 plateformes différentes à partir d'une base commune : un moteur de jeu portable, des assets communes et d'autres customisés en fonction des capacités spéciales de la cible, des shaders communs et d'autres customisés, et une couche native par dessus.

Développer un jeu en fonçant sur du pure natif, sauf à être payé pour l'exclusivité, c'est du suicide.

avatar reborn | 

@byte_order

En théorie ton monde existe. Dans la réalité ça ne tiens pas.

Ils sont passé où les webOS, Blackberry OS, Symbian, Bada ? Firefox OS

Abandonné par les constructeurs mobiles. Pourquoi ? J’en ai deja parlé plus haut.

Plus personne ne voulait acheter des smartphones avec ces OS tout simplement. On parle d’OS de constructeurs qui étaient en position oligopolistique sur le marché pourtant..

avatar reborn | 

@byte_order

Parmi celles disponibles, et donc qui peuvent existées. Cela implique qu'elle ait pu émergé. Une entrave tue dans l'oeuf un maximum de compétiteurs potentiels, ce qui réduit mathématiquement (et non pas naturellement) l'étendue du choix laissé à l'utilisateur final.

Cette gymnastique intellectuelle.. 😄

Et les maths ce n’est pas naturel ? Les maths sont une perception de la nature.

Tu notera que dans la nature c’est la loi du plus fort qui prime. Tu es sur que tu veux absolument une approche naturelle à ces problématiques ? 😄

C’est très facile de developper un OS. Par contre lui faire atteindre une masse critique pour qu’il soit interessant et viable c’est une autre histoire.

Il y a un duopole dans la livraison de repas à domicile. Uber eats et Deliveroo 👌

Les autres startups se sont cassé la gueule car elles n’ont pas réussi à acquerir assez d’utilisateurs pour que ce soit viable. Il n’y a au aucune entrave.

Un marché tend naturellement vers l’oligopole.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Oligopole

Néanmoins, dans le but de protéger le consommateur des abus, les institutions politiques s'opposent à la constitution de monopoles. Ces marchés tendent alors désormais naturellement vers un équilibre oligopolistique. ... Le cas d'oligopole le plus simple est un duopole, où il y a deux producteurs.

avatar YetOneOtherGit | 

@byte_order

"Je suis pour le libre arbitre de chaque individu, dans la vie réelle comme numérique."

Encore une fois tu ballais un peu vite le choix que peuvent faire certains s’abandonner leur libre arbitre et d’être heureux de ne pas porter les contraintes qu’implique l’exercice de ce libre arbitre.

Est-ce méprisable que de considérer : « sur mes usages mobiles je n’ai pas envie de me prendre la tête, je m’abandonne, à tort ou à raison, au contrôle exercé par une entreprise et je suis prêt à payer le prix du service de contrôle et de curation qu’exerce pour moi cette entreprise »

Je comprends et respect parfaitement ta position, mais il y a quelques choses de légèrement dogmatique à vouloir l’imposer à tous pour « leur bien »

A titre personnel sur mes usages mobiles j’ai fais se choix de la délégation de mon libre arbitre à Apple et c’est un choix fait en conscience.

Et je ne crois pas être si singulier que cela.

Je crois même qu’une des raisons des succès d’Apple repose sur cela : « beaucoup de gens ne veulent pas se prendre la tête »

Et ce n’est pas qu’une question de compétences ou de capacité.

Je peux t’installer complètement une BSD en SSH morceau par morceau,mais cela ne m’empêche pas sur mes usages mobiles d’être heureux de ne pas avoir la main.

avatar byte_order | 

@YetOneOtherGit
> Encore une fois tu ballais un peu vite le choix que peuvent faire certains s’abandonner
> leur libre arbitre et d’être heureux de ne pas porter les contraintes qu’implique
> l’exercice de ce libre arbitre.

Autoriser quelqu'un de renoncer à son libre arbitre au profit d'un tier, c'est laisser le libre arbitre *aussi*
Empêcher quelqu'un de vouloir garder son libre arbitre, par contre, non.

> Est-ce méprisable que de considérer : « sur mes usages mobiles je n’ai pas envie de
> me prendre la tête, je m’abandonne, à tort ou à raison, au contrôle exercé par
> une entreprise et je suis prêt à payer le prix du service de contrôle et de curation
> qu’exerce pour moi cette entreprise »

Non.
Par contre d'estimer que c'est ce qui est "bien" aussi pour les autres, oui.

> mais il y a quelques choses de légèrement dogmatique à vouloir l’imposer à tous pour
> « leur bien »

Je ne vois pas en quoi vouloir laisser le choix final de chacun, y compris de laisser ce choix à autrui, est dogmatique !
Ou alors défendre le libre arbitre est dogmatique tout autant.

> mais cela ne m’empêche pas sur mes usages mobiles d’être heureux de ne
> pas avoir la main.

Ouais, un peu comme la cigale est heureuse tout l'été, quoi.

avatar YetOneOtherGit | 

@byte_order

« Non.
Par contre d'estimer que c'est ce qui est "bien" aussi pour les autres, oui. »

C’est toute la difficulté de l’opération : menager la chèvre et le choux 😉

Et le compromis n’est pas évident il y a une antinomie entre tes envies légitime et mes envies légitimes 😉

avatar byte_order | 

@YetOneOtherGit
> Et le compromis n’est pas évident il y a une antinomie entre tes envies légitime
> et mes envies légitimes

Je vois vraiment pas où.

Réclamer d'avoir chacun le choix ne vous retire nullement la possibilité choisir de céder ce choix à autrui.
Tandis que m'imposer de devoir céder mes choix à autrui, si cela ne retire rien de votre côté, cela me retire bien quelque chose du mien.

C'est pas symétrique du tout.

avatar YetOneOtherGit | 

@byte_order

"Je vois vraiment pas où."

Simplement le fais qu’il y est une ouverte change le paradigme 😎

Je suis très contant d’abandonner mon libre arbitre au contrôle d’Apple sur mes usages mobiles et tes envies conduisent mécaniquement à un affaiblissement de ce contrôle.

Ce serait bien que tu essayes de comprendre les motivations de ceux qui sont très heureux du contrôle absolu d’Apple et qui le désires.

Je comprends parfaitement ta vision légitime essaye de faire l’effort d’empathie de comprendre que l’on peut avoir d’autre désir sans être pour autant un dangereux cretins décérébrés par Apple.

Et hélas ce que tu gagnerais, je le perdrais 😉

avatar YetOneOtherGit | 

@byte_order

"Réclamer d'avoir chacun le choix ne vous retire nullement la possibilité choisir de céder ce choix à autrui."

Nope mon choix c’est qu’il n’y est pas de choix.

Le choix conduit à une ouverture du champ des possibles qui complexifie mécaniquement les choses. 😎

Mon confort c’est un système fermé où Apple est en position de force et exerce les fonctions régaliennes 😉

avatar YetOneOtherGit | 

@byte_order

« Je ne vois pas en quoi vouloir laisser le choix final de chacun, y compris de laisser ce choix à autrui, est dogmatique !
Ou alors défendre le libre arbitre est dogmatique tout autant. »

Le choix existe : plateformes ouvertes / plateformes fermées

Ouvrir une plateforme fera que ceux qui veulent juste s’abandonner au contrôle d’un tiers, considéré à tort ou à raison comme légitime, ne s’y retrouveront pas.

A titre personnel c’est l’aspect fermé et controlé d’iOS qui répond à mes attentes et je ne dois pas être le seul.

Et je le répète je comprends parfaitement ta position, mais je ne suis pas d’accord sur le fait que si elle l’emporte l’autre « camp » n’aura juste qu’à pas utiliser la possibilité.

C’est un véritable changement de paradigme pas simplement la création d’une possibilité de plus.

Essayes peut-être de te mettre à la place de ceux qui veulent une solution fermée.

avatar byte_order | 

@YetOneOtherGit
> Et je le répète je comprends parfaitement ta position, mais je ne suis pas d’accord
> sur le fait que si elle l’emporte l’autre « camp » n’aura juste qu’à pas utiliser la possibilité.

C'est là que je ne comprends pas.
C'est un peu comme le mariage pour tous. Ce n'est pas parce qu'on donne un nouveau droit, nié jusqu'à présent, qu'on vous retire quoi que ce soit.

Qu'est qui forcerait Apple a ne plus proposer dans son AppStore des apps sécurisées, validées manuellement même, assortie d'un certificat qui, lors qu'il est présent, est vérifié par iOS !?

Si vous n'utilisez absolement aucun autre store parce que cela vous convient, qu'est que cela change !?

> Essayes peut-être de te mettre à la place de ceux qui veulent une solution fermée.

Ben il garde la clé et ne s'en serve jamais pour sortir de la prison.
Par contre, les autres, eux, ont enfin accès à la clé.

C'est si difficile que ça de ne jamais aller voir ailleurs dès lors qu'on a la clé qui le permet ?
C'est un peu le niveau zéro de la volonté, non ?

avatar YetOneOtherGit | 

@byte_order

"Si vous n'utilisez absolement aucun autre store parce que cela vous convient, qu'est que cela change !?"

Cela change que l’absolu contrôle et la position de la structure à laquelle j’abandonne mon libre arbitre dans ce cadre est affaiblie.

C’est cette position de force et de contrôle absolu qui, je crois, fait l’attrait de l’écosystème pour bon nombre.

Mon choix c’est qu’il n’y est surtout pas de choix, de m’abandonner à la tyrannie d’un système que j’ai choisi.

Et même si cela peut te sembler fou, un iOS ouvert aurait moins d’attrait pour moi.

J’insiste car je crois ne pas être atypique : la force de l’attractivité d’Apple sur iOS c’est qu’ils gouvernent leur royaume sans partage.

Je sais ça doit te sembler dingue.

Après évidemment si le paradigme changeait je l’adapterai sans pb mais à regret.

avatar reborn | 

@YetOneOtherGit

+1

Cela change que l’absolu contrôle et la position de la structure à laquelle j’abandonne mon libre arbitre dans ce cadre est affaiblie.

J’insiste car je crois ne pas être atypique : la force de l’attractivité d’Apple sur iOS c’est qu’ils gouvernent leur royaume sans partage.

+1

Cela permet une maitrise totale de l’évolution de l’écosystème. Cela oblige les devs à suivre les évolutions pour éviter les dettes techniques et la persistance de vieilles technos, et les pratiquent qui peuvent nuire à une bonne UX

Du coup les apps sont toujours au top, les devs subissent la pression de la concurrence entre eux pour proposer les meilleurs apps.

Cela permet aussi moins de piratage d’apps car environnement fermé. Du coup il y a plus d’achat de la part d’utilisateur iOS, d’autant plus qu’ils disposent de plus de pouvoir d’achat.

Perso je ne veux pas avoir à gérer plusieurs store car tel app est dans ce store et pas dans l’autre, plusieurs méthode de paiement etc..

Ça casserait mon expérience iOS. Si il veulent faire ça qu’il le fasse dans l’OS le plus populaire du marché, Android.

avatar YetOneOtherGit | 

@byte_order

"Ben il garde la clé et ne s'en serve jamais pour sortir de la prison.
Par contre, les autres, eux, ont enfin accès à la clé.

C'est si difficile que ça de ne jamais aller voir ailleurs dès lors qu'on a la clé qui le permet ?
C'est un peu le niveau zéro de la volonté, non ?"

L’analogie, comme bien des analogies, a ces limites.

La encore cela va te paraître irrationnel mais il y a une forme de pureté dans un système qui est une forteresse, quelques choses de rassurant.

J’aime ici l’idée d’un système purement contrôlé, c’est évidemment purement égoïste, je comprends parfaitement que ce ne soit pas partagé (Moi même sur d’autres plateformes et d’autres enjeux cela me serait insupportable) mais je crois ne pas être si atypique que cela, je crois même que c’est une des clefs de la réussite d’iOS.

avatar YetOneOtherGit | 

@byte_order

« Ouais, un peu comme la cigale est heureuse tout l'été, quoi. »

Là tu fais un jugement de valeur sur ceux qui ne partagent pas tes désires de liberté et de contrôle : il y a un petit côté prosélyte voulant imposer sa noble vision des choses au pauvres aveugles qui n’ont pas été touchés par la lumière.

Ce côté libérateur utopique des masse qui est au cœur de la vision historique de la FSF et qui se confronte à la réalité de la condition humaine : un classique de toutes les belles utopies qu’est la confrontation au réel.

C’est ce qui a fait l’échec de l’adoption de GNU\Linux malgré toutes les promesses de libération du joug de MS par exemple.

Bien des personnes veulent juste être dans le confort et ne pas se prendre la tête, elles sont même prêtes à payer pour ça 😎

avatar byte_order | 

@YetOneOtherGit
> il y a un petit côté prosélyte voulant imposer sa noble vision des choses
> au pauvres aveugles qui n’ont pas été touchés par la lumière.

Pas plus que quand Apple estime savoir mieux ce qui est bon pour eux.
C'est la même chose, en fait.

> C’est ce qui a fait l’échec de l’adoption de GNU\Linux malgré
> toutes les promesses de libération du joug de MS par exemple.

GNU\Linux est le sommet de l'iceberg de l'open source. C'est plutôt la partie immergée qui m'intéresse, et pas uniquement celle qui concerne le code.

> Bien des personnes veulent juste être dans le confort et ne pas se prendre la tête,
> elles sont même prêtes à payer pour ça

Oui, c'est certain.

Tout comme y'a plein de personnes qui veulent se sentir bien et sont prêtes à payer cher pour ça. C'est pas une raison pour ne pas les avertir des risques potentiels derrière leur choix pour atteindre cet objectif, dont elles ne sont pas forcément parfaitement conscientes.

avatar YetOneOtherGit | 

@byte_order

"C'est pas une raison pour ne pas les avertir des risques potentiels derrière leur choix pour atteindre cet objectif, dont elles ne sont pas forcément parfaitement conscientes.
"

Ça c’est autre chose, le choix de l’abandon du libre arbitre à un tier sur certains usages doit effectivement être un choix éclairé.

Sur ce point je te rejoins totalement : idéalement ont doit connaître les conséquences de ces choix 👍

avatar andr3 | 

L’Europe c’est critiquer, taxer et réguler.

Mettre en place une stratégie industrielle tournée vers l’avenir et génératrice d’emplois c’est autre chose de beaucoup plus difficile intellectuellement, mais au combien valorisante.

Je sais, je critique, mais pour moi et je rejoins d’autres commentaires, les GAFA et leurs confrères ont mis en place des machines de guerre commerciale très bien huilées et mises au point et c’est ce qui fait leur succès.

Et l’Europe a raté le tournant du 2.0 et est en train de rayer le suivant ...

avatar Yves SG | 

« Si l'UE est encore empêtrée dans les choix technologiques contradictoires de ses membres, en revanche elle sait faire une chose : produire des régulations. »
😂😂😂
Tellement bien résumé !

avatar YetOneOtherGit | 

Si vous voulez un beau projet « souverain  »

https://www.tecwec.eu/fr/

Le remarquable et impressionnant fruit du travail de William Pecnik.

https://www.lemagit.fr/actualites/2240200115/AcidOS-un-OS-embarque-francais-avec-virtualisation-integree-dans-moins-de-512-Ko

avatar Yves SG | 

@YetOneOtherGit

Super intéressant, merci du partage 👍!

avatar YetOneOtherGit | 

@Yves SG

William est un fou furieux.🧠

Après niveau business ils souffrent 🥺

avatar reborn | 

@YetOneOtherGit

Il a fait ça tout seul dans son coin. 👏

Ma main à couper que le ministère de l’économie sera l’un de ses premiers gros client 😄

avatar YetOneOtherGit | 

@reborn

"Il a fait ça tout seul dans son coin. 👏"

Quasiment 💪🦾

avatar YetOneOtherGit | 

Un de nos soucis par rapport aux US c’est que nous produisons de très bon tech qui en moyenne non seulement ne comprennent rien au business mais pire encore le méprise et des business qui qui en moyenne non seulement ne comprennent rien à la tech mais pire encore la méprise.

Nous sommes dans la production d’hémiplégiques.

C’est une des choses qui me surprend aux US où je peux y mener une discussion business même avec des tech issus d’un cursus de base, alors qu’en France c’est souvent impossible même avec des ingénieurs issus des meilleurs écoles.

Penser client, utilisateurs, produits, marché, marketing... n’est pas dans le mind set de la majorité de nos tech.

Même dans les échanges ici je devine peut-être souvent cela chez certains 😉

avatar IceWizard | 

@YetOneOtherGit
"Un de nos soucis par rapport aux US c’est que nous produisons de très bon tech qui en moyenne non seulement ne comprennent rien au business mais pire encore le méprise et des business qui qui en moyenne non seulement ne comprennent rien à la tech mais pire encore la méprise."

Tu m'étonnes, un jour à table, je me suis fait traiter de noms d'oiseaux par un développeur de formation classique, car il trouvait que je m'intéressais trop aux utilisateurs, à l'UX et à l'aspect business, et prenait la place d'un "vrai développeur". Plutôt violent le gars ..

avatar YetOneOtherGit | 

@IceWizard

"Plutôt violent le gars .. "

Un classique hélas.

Et le symétrique existe hélas aussi.🤯

Le syndrome du « ceux qui ne font pas le même métier que moi sont des cons »

Ici on a souvent la variante : « Ceux qui n’ont pas les même usage de l’informatique que moi sont des cons »

🥺

avatar reborn | 

@IceWizard

Effrayant.. ne pas prendre en compte l’UX ?

avatar IceWizard | 

@reborn

« Effrayant.. ne pas prendre en compte l’UX ? »

Pour parfaire le profil du mec, son hobby était de developer un émulateur Commodore 64, pour y programmer des démonstrations graphiques en assembleur, comme dans sa jeunesse de demomaker (un terme que les moins de 40 ans ne doivent plus connaître).

avatar Jeckill13 | 

« Bruno Le Maire […] a critiqué la position dominante des entreprises technologiques étrangères dans l'UE »

en même temps c’est sans doute parce que c’est entreprise technologiques on bien avant nos dirigeant européens et français su faire les bons choix à la naissance de l’aire numérique. En France on est resté sur le Minitel quand naissait internet et l’informatique grand public.

Il y avait le temps de créer un système d’exploitation en France, mais il fallait s’y prendre avant. Personne n’a empêché des sociétés françaises de repenser le smartphone, et l’os mobile qui en découle et de créer un magasin d’applications avant Apple et avant Google ? La place était libre... Nokia était un géant dans la téléphonie mobile avant l’ère des smartphones pourtant leur premiers smartphones c’était pas fabuleux et leur os, si je ne m’abuse basé sur java était plutôt bof.

Faut pas pleurer ensuite que d’autres innovent et prennent le marché si soit même on garde ses doigts dans le ....

avatar CKR | 

Y’a que chose que je ne comprends pas quand on parle de position dominante d’Apple.
Part de marché os mobile : Apple/IOS 25 % - Google/Android : 75 %
Part de marche os pour ordinateurs : Apple/Mac OS 10% Microsoft / Windows 86 %
Par de marché des moteurs de recherche : Apple 0% Google 90%
Qu’on m’explique en quoi Apple est en position dominante ?

avatar YetOneOtherGit | 

@CKR

"Qu’on m’explique en quoi Apple est en position dominante ?"

Par du marché de la distribution d’app iOs : 100%

Ce n’est pas être dans la détestation ou la condamnation d’Apple que de faire ce constat on ne peut plus factuel. 😉

avatar reborn | 

@YetOneOtherGit

La question que l’on peut se poser c’est si la distribution d’app iOS est un marché.

Dans ce cas le réseau publicitaire de Facebook est aussi un monopole. Seul Facebook peut y vendre de la pubs. Pareil pour Google

avatar YetOneOtherGit | 

@reborn

"La question que l’on peut se poser c’est si la distribution d’app iOS est un marché."

C’est effectivement un des enjeux des procédures.

Mais l’app store se définit justement comme une place de marché réalisant une intermediation entre une offre est une rémunérée par une commission.

Et ce marché est on ne peut plus conséquent en terme de volume.

Nous avons toute les caractéristiques d’un marché :
- Des vendeurs
- Des clients
- Un intermédiaire
- Une boutique
- Une transaction financière
...

C’est fort différent de l’analogie que tu prends avec la publicité où il ne s’agit pas d’une transaction commerciale sur une boutique virtuelle.

avatar chnoub | 

fermé fermé...... ouais bientôt on va exiger de pouvoir mettre un jeu PlayStation dans une Nintendo...... moi ça m'a jamais posé de réel problème que Apple soit fermé... j'ai pas de bug sur mon iPhone pas d logiciel non validé par Apple (meme si parfois certains sont validés un peu vite je sais..)

avatar bugman | 

@chnoub

Sony Studio n’a aucun intérêt à faire tourner ses jeux sur une console concurrente.

avatar alfatech | 

@bugman

"
Sony Studio n’a aucun intérêt à faire tourner ses jeux sur une console concurrente."

C'est pourtant pareil, Sony interdit de jouer à un jeu qui n'est pas distribué par Sony sur ma PlayStation, je n'ai jamais vu de playstore alternatif......Ils sont dans le même cas de figure qu'Apple, mais là ça dérange pas.

avatar BleuRooster | 

Faite se que je dit, pas ce que je fait!

Que l’état s’impose déjà la « préférence Nationale ou européenne ».

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