Apple : où est passé le pouvoir de dire non ?

Mickaël Bazoge |

« Il y a des milliers de non pour chaque oui ». C’est l’une des petites phrases qui revient régulièrement dans le discours des dirigeants d’Apple, et qui a même été au cœur d’une vidéo diffusée en ouverture de la WWDC l’an dernier. Ce mantra, que l’on imagine aisément sortir de la bouche de Steve Jobs lorsqu’il était encore aux affaires, est brandi comme un étendard par le constructeur.

Sauf qu’il y a un petit problème. Deux, en fait. Des produits imaginés et conçus après la disparition du charismatique fondateur sont loin d’être des sommets de simplicité et de facilité d’usage. Qui ne s’est pas gratté la tête en portant pour la première fois au poignet une Apple Watch ? Qui ne s’est pas ensuite arraché les cheveux devant l’apparent fourre-tout d’Apple Music ?

Il semble bien que les dirigeants en charge du développement de ces deux produits aient manqué de leadership pour imposer des limites et des barrières — trop de oui, pas assez de non en somme.

Apple Watch : l’heure de la confusion

L’empilement de fonctions de l’Apple Watch peut donner à de nombreux utilisateurs le sentiment de masquer une certaine vacuité. Certes, la montre ne manque pas de possibilités… mais d’une part, plusieurs servent finalement assez peu (Bourse, Photo, Passbook…), alors qu’on aimerait que les autres, réellement utiles, se montrent plus réactives.

watchOS 2, qui « libérera » un peu la montre de l’étreinte envahissante de son iPhone, va donner un peu d’air aux applications, notamment celles de développeurs tiers qui pourront tirer directement profit des capteurs de la montre et des performances du processeur S1 de l’appareil.

Pour revenir au cadran, il faut pas moins de trois clics sur la couronne digitale.

De quoi donner un peu plus d’intérêt et une plus grande polyvalence à un produit qui, pour revenir dans les petits papiers des premiers utilisateurs déçus, doit aussi régler ses problèmes d’ergonomie. Sur ce si petit produit, Apple a en effet trouvé le moyen d’intégrer un écran tactile multi-points sensible à la pression, un bouton latéral, une couronne digitale accompagnée de son bouton cliquable — sans oublier les possibilités de varier les plaisirs en combinant plusieurs méthodes d’interaction.

Un exemple simple pour montrer la confusion qui continue de régner parmi les utilisateurs de l’Apple Watch : les mouvements Force Touch. Il est toujours impossible de savoir si une application comprend des interactions supplémentaires en appuyant le doigt sur l’écran. On comprend que la place est comptée sur le petit écran de la montre, mais il y manque une indication, même discrète, que des options se cachent derrière un appui prolongé. Cela éviterait d’appuyer au jugé et à l’aveugle pour savoir ce qui se cache derrière l’écran…

Plus généralement, Apple ne s’est pas contentée de créer une montre connectée : il s’agit d’une plateforme complète et d’un projet ambitieux qui, au vu des possibilités ouvertes, impliquent naturellement de nombreuses interactions. Sauf qu’une montre n’a pas vocation à se transformer en smartphone, ou alors ce n’est pas une montre.

Marc Newson, Jony Ive et une amie, la bloggueuse fashion Audrey Tritto.

On sait que le projet Apple Watch a été porté par Jony Ive qui, après la mort de Steve Jobs, a dû se battre pour imposer le développement de ce produit. L’influence (et l’héritage) du fraîchement promu designer en chef d’Apple a-t-elle empêché les autres dirigeants de l’entreprise de s’opposer à certaines de ses idées ? Il est évidemment impossible de le dire. Mais on ne serait pas surpris d’entendre, dans quelques mois ou quelques années, qu’il y a eu de la tension dans l’air au moment d’élaborer le cahier des charges de l’Apple Watch. Mais qui peut dire « non » à Jony Ive ?

Apple Music : trop d’embarras dans le choix

Apple Music est la « vraie » incursion du groupe dans le secteur du streaming musical, après le doigt de pied dans le grand bain qu’a représenté iTunes Radio. Apple Music est loin de démériter : l’offre est complète, allant de listes de lecture aux petits oignons à la radio Beats 1, en passant par un fonctionnement transparent (la plupart du temps) entre tous les terminaux OS X et iOS.

Mais Apple a peut-être voulu en faire un peu trop. Au premier lancement d’Apple Music dans l’app Musique, ou pire encore, dans iTunes, donne l’impression d’être littéralement submergé de propositions musicales. Celui qui a la semaine devant lui manquera de temps pour faire le tour des playlists proposées par les spécialistes embauchés par Apple. Sans oublier les stations qu’il est possible de lancer à partir d’un morceau ou d’un artiste, l’offre de clips vidéo, les biographies à lire, les liens créés entre les artistes similaires…

Cette profusion de contenu, liée évidemment à la richesse du catalogue sécurisé par Apple, est après tout une bénédiction pour les amoureux de musique qui sont à peu près certains de trouver chaussure à leur pied — même s’il faut souvent fouiller dans les bacs virtuels, comme on le faisait avant l’avènement du MP3 chez les disquaires, ceux qui avaient pignon sur rue.

Dans les menus contextuels, deux styles, deux ambiances, mais toujours beaucoup (trop ?) de choix — Cliquer pour agrandir

Évidemment, on aurait préféré que cette recherche et la présentation globale d’Apple Music aient d’abord été pensées pour satisfaire à l’expérience utilisateur dont les produits Apple se prévalent habituellement. Là aussi, les « oui » ont sans doute été plus nombreux que les « non ».

Outre une interface complexe, la confusion ressentie à l’utilisation d’Apple Music provient surtout de la conception « en silo » de l’offre musicale d’Apple. Il y a d’un côté l’iTunes Store, de l’autre Apple Music. Le premier est un produit bâti et peaufiné avec les années par Apple ; le second n’est que le reboot de Beats Music, inséré au sein d’iTunes et de l’app Musique avec un chausse-pied. Il y a peu de liens entre ces deux silos, si ce n’est sous Apple Music la possibilité d’acheter définitivement tel ou tel morceau… et pour cause : les deux services reposent sur deux catalogues différents visiblement maintenus par deux équipes qui ont peu de contacts entre elles.

La bibliothèque musicale d’iCloud et la gestion des DRM sont d’autres problèmes dont Apple n’a pas pu faire l’économie. Le nouveau nuage d’iCloud contient les morceaux de la bibliothèque musicale de l’utilisateur, dans lequel peuvent piocher les autres appareils connectés au même compte. C’est un fonctionnement similaire à iTunes Match, à une sérieuse exception près : les DRM, imposées par l’industrie du disque afin de limiter au maximum le partage des morceaux — il n’était pas question pour les labels de laisser un utilisateur continuer à jouir de la musique louée après la fin de son abonnement, ce qui est somme toute assez logique, c’est le cas des autres services de streaming.

Cliquer pour agrandir

Cette gestion des DRM dans les fichiers Apple Music se complique encore quand on le mélange avec le nuage d’iTunes Match qui lui, est censé distribuer des fichiers sans verrous numériques. Car Apple n’a pas pu s’empêcher de succomber à son pêché mignon : les bugs d’iCloud. Depuis le temps, c’est pratiquement devenu une habitude, Apple rencontre toujours des difficultés pour assurer un service dans le nuage performant et rapide. Problèmes de synchronisation de playlists entre terminaux, de récupération de bibliothèque musicale, de gestion des métadonnées…

Avec iTunes 12.2.1, le constructeur a fini par corriger le problème des DRM d’Apple Music qui venaient polluer les morceaux téléchargés depuis iTunes Match. Mais avant d’inventer de nouvelles manières d’exploiter le nuage, Apple serait bien avisée d’investir sérieusement dans la consolidation de son offre : en somme, trop de « oui » aux fonctions supplémentaires, au détriment de la fiabilité.

Une certaine vision de la simplicité

En 2001, l’iPod ne savait guère faire qu’une seule chose : lire de la musique. Et d’une manière incroyablement simple : une simple molette accompagnée d’un bouton. Le strict nécessaire pour naviguer dans une interface à base de liste, en somme ! L’idée était là, la conception a fait le reste, et Apple s’est particulièrement appliquée pour transformer ce qui n’était qu’un baladeur MP3 en produit de référence. L’ouverture à Windows l’a transformé en icône planétaire.

iTunes 4.

L’iPod profitait également de la facilité d’utilisation d’iTunes qui, à l’époque, n’était pas encore cette usine à gaz que le jukebox à tout faire d’Apple est devenue depuis (lire : Pourquoi tant de problèmes avec iTunes ?). Évidemment, au fil du temps et des évolutions technologiques, l’iPod a été en mesure d’accomplir de plus en plus de choses (affichage de photos et de vidéos avec les écrans couleur, tuner FM sur certains modèles, et même des jeux).

La multiplication des fonctions a poussé Apple à imaginer de nouveaux systèmes d’interaction. La réflexion et le développement autour des écrans tactiles ont débuté très tôt et en 2007, Steve Jobs lançait avec l’iPhone un appareil capable de réaliser bien des prouesses. Mais le fondateur d’Apple a eu l’intelligence de resserrer les possibilités à trois usages principaux : un téléphone, un iPod, un « communicateur » web. Trois fonctions assénées à plusieurs reprises pendant ce qui constitue encore aujourd’hui un sommet en termes de communication.

Évidemment, dès 2007 l’iPhone était capable d’accomplir bien plus de choses, et l’avènement de l’App Store l’année suivante allait encore démultiplier ces possibilités. Mais avant que l’iPhone devienne ce couteau suisse de la mobilité que l’on connait aujourd’hui, Apple n’a cessé d’améliorer les trois points essentiels soulignés avec force par Steve Jobs — et encore aujourd’hui, en témoigne l’évolution de l’app Musique.

Et il en allait de même pour l’iPad : en 2010, Steve Jobs présentait un produit qui devait réaliser à la perfection une série de tâches clé, comme le surf sur le web, la gestion des courriels, le partage et la consultation des photos, la lecture d’eBooks, ou jouer à des jeux — et tout cela, mieux qu’un vilain netbook, mais à un prix équivalent. Grâce à l’écosystème iOS, l’iPad est évidemment bien plus polyvalent, Apple présentant la tablette autant comme un outil de consultation que de production.

Force est de constater que cette vision acérée du produit, qui faisait la force des appareils d’Apple, s’est étiolée depuis le départ de Steve Jobs, comme on l’écrivait en juin avec un peu de provocation (lire : Apple : la dictature du cool). Qui pouvait vraiment dire, à l’issue des présentations de l’Apple Watch et d’Apple Music, à quoi allaient servir ces deux nouveautés ?

Aux utilisateurs les pleins pouvoirs

La vision que pouvait avoir Steve Jobs d’un produit avait un revers de la médaille : cela pouvait générer une certaine frustration, si on voulait jeter un œil sous le capot ou contourner les restrictions imposées par Apple — la communauté du jailbreak continue de prospérer autour du jardin fermé d’iOS (lire : Les mystères du jailbreak en Chine).

Le manque de vision claire que l’on croit discerner actuellement est certes source de confusion, aussi bien au niveau des fonctions que de l’interface. Mais cela ouvre aussi des portes aux utilisateurs les plus aguerris, ceux qui aiment farfouiller et se perdre dans les méandres d’un logiciel ou imaginer des usages inédits pour un appareil. Il est vrai aussi que l’Apple Watch, tout comme Apple Music, sont des produits qui obligent le constructeur à sortir de sa zone de confort : les loupés sont forcément plus nombreux que pour l’énième version d’un système d’exploitation de bureau (bien que là encore, il y aurait à redire sur certains choix opérés par Apple).

L’Apple d’aujourd’hui est certes dirigée par Tim Cook, mais la vision des produits est partagée entre beaucoup de fortes têtes : Eddy Cue, Jony Ive, Jimmy Iovine, Craig Federighi… qui tous, donnent des avis et des directions parfois contradictoires, ce qui participe sans aucun doute de cette impression de flou artistique sur les produits de l’entreprise.

Comme dans tout groupe de cette taille, l’inertie joue aussi un rôle dans l’élaboration des produits et des services. À la décharge des dirigeants de la société et du premier d’entre eux, cela fait bien longtemps que l’activité d’Apple ne se résume plus à construire des ordinateurs dans le sens traditionnel du terme (la grille à quatre produits de Steve Jobs est bien loin). En explorant de nouveaux territoires, il est certainement plus difficile de dire non.

Bandeau : Markus Ratez, Crossing

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avatar Doctomac | 

@Ast2001,

Android qui devient plus simple mais que faut-il pas lire !

Il faut m'expliquer où est la confusion depuis iOS 7 inhérente à l'ajout de fonctions. L'app réglage n'a que peu évolué entre les versions si ce n'est l'ajout de quelques réglages et je vous rappelle que la version iOS 9 ajoute un champs de recherche dans cette app.

avatar Ast2001 | 

Oui, que ne faut-il pas lire...

Je pratique Android depuis la version 1.5 et iOS depuis la version 2. J'ai vu Android passer d'un OS un peu foutraque très geek oriented mais plein de bonnes idées à ce qu'il est devenu aujourd'hui sous la houlette de Mathias Duarte, à savoir un OS fortement homogène avec des guidelines fortes et une réflexion cohérente autour de l'ergonomie et de la simplicité (regarde les docs sur Material Design pou te faire un idée). iOS, j'ai vu une forte rupture avec l'arrivée de la version 7 peu homogène (il suffit de regarder l'incohérence graphique des icônes), avec un flat design intégré au chausse-pied (avec l'exemple remarquable des boutons non visibles par défaut - il faut les activer dans les options d'accessibilité) et des choix ergonomiques peu réfléchis (l'accès au Spotlight par exemple qui était naturel jusqu'à iOS 6) qui semblaient juste être là pour casser le travail de Forstall que le fruit d'une vraie intention.

PS: Le champ de recherche dans les réglages est une bonne idée de plus piquée à Android ;-)

avatar tete2noeud | 

Encore un bon article, je partage entièrement votre point de vue, sauf sur la conclusion de l'article : Malgré sa taille Apple peut et doit proposer des interfaces bien plus intuitives. Quitte à diviser iTunes / Musique en plusieurs morceaux, quitte à proposer moins de fonctionnalités. Sinon autant rester sur une smartwatch Android et un PC Windows.

avatar 0MiguelAnge0 | 

Cette photo avec Ives, limite vulgaire (du gros beauf avec son toy de VIP) en dit à elle seule long sur le malaise qui règne dans cette boîte...

avatar zoubi2 | 

"Cette photo avec Ives, limite vulgaire"

D'accord, sauf qu'elle n'est pas "limite" vulgaire, elle est vulgaire tout court.

Ceci dit, de là à généraliser sur "la boîte"... Sarkozy (que je n'aime pas) est un sommet de vulgarité. Ce n'est pas pour cela que tous les "Républicains" (que j'approuve rarement) sont vulgaires.

Ives est peut-être vulgaire dans le civil, mais je m'en tape s'il fait bien son boulot.

Vous allez me répondre que Ballmer était vulgaire ET qu'il faisait mal son boulot... ;)

avatar Louis XVI | 

Qui ne s’est pas gratté la tête en portant pour la première fois au poignet une Apple Watch ?
- Pas moi.

avatar jacques_dh | 

Moi, dans mon petit coin, pas plus spécialiste de rien du tout que cela, j'en ai un peu marre de ces articles MacG qui critiquent, critiquent, critiquent.
Ça devient une marotte, ce sont perpétuellement les mêmes obsessions, ... et ça apporte quoi ? Avez-vous l'espoir que Tim Cook lit MacG pour savoir quoi faire de mieux ?...
Des infos, des tuyaux, des tests, oui, tant que vous voulez; mais arrêter donc de passer vos journées à râler !

avatar Doctomac | 

Je suis d'accord. À l'époque MacG sous la plume de rédacteurs bien plus talentueux, on avait droit à des articles techniques mais simples à comprendre, de l'historique, des tests pertinents, etc. On sentait la passion pour Apple....là c'est plutôt de l'aigreur.

Là c'est une succession d'article peu argumenté, souvent rempli d'erreur ou d'approximation, terriblement individuel et pessimiste. Mais ça fait le régal des anti-Apple qui sont devenus les principales lecteur de MacG et de iGen et bien sûr la rédaction l'a bien compris. Cela peut se comprendre sur le plan économique mais sur le plan intellectuel beaucoup moins.

Vous pouvez bien sur critiquer Apple et ses choix mais là on frole l'overdose. Surtout que les dirigeants Apple ne vous lisent pas et ne vous entendent pas.

Donc j'aurais une question : est-ce qu'un article positif sur Apple est en préparation pour ce mois, cette année, la prochaine décennie ?

avatar Vanton | 

@Doctomac :
À un moment il va falloir arrêter avec cette théorie du complot... Et réaliser qu'il y a simplement un gros problème chez Apple ! C'est pas pour rien que des fans de 10 ou 20 ans claquent la porte ! Les rédacteurs de macg ont été en admiration devant les produits de la marque quand c'était mérité. Ça ne l'est plus et le ton change, quoi de plus logique ?

Arrêtez de vous voiler la face ! S'il a de l'aigreur, c'est simplement parce qu'Apple est un grand cru qui vire au vinaigre !

avatar Doctomac | 

C'est factuellement faux. Par ailleurs, il y a un chiffre sur l'exode des fans de 10-20 ans ?

Je ne me voile pas la face, je ne vois pas en quoi Apple d'aujourd'hui diffère fondamentalement de l'Apple d'hier ? En quoi ça tourne au vinaigre ?

Par ailleurs, ce que je reproche à la rédaction c'est justement leur incapacité à voir les grands crus. Je me souviens de la présentation de l'iPhone 6. On est d'accord, c'est un grand cru, peut être le meilleur iPhone qu'Apple ait produit. Mais à sa sortie, tu as MacG, qui dans la critique incompréhensible, pointait le fait qu'Apple n'ait pas expliqué le choix d'un écran de grande taille. Comme si Apple avait besoin de le faire.

Se contentant d'une critique pas très pertinente, MacG n'a pas réussi et n'arrive plus à voir ce qu'Apple fait de très bien.

Il faut aussi lire d'autres journaux et notamment anglais. Dans des sites avec des gens bien plus aiguisés, je suis désolé, mais on ne fait pas ce constat d'une Apple où il y aurait un gros problème.

avatar Vanton | 

@Doctomac :
Ah non on est pas d'accord du tout... Pour moi l'iPhone 6 est une horreur. Un énorme succès commercial ça c'est sur ! Mais une remise en question brutale et non argumentée de la doctrine de Jobs concernant la portabilité. "Ça se vend ailleurs alors on va le faire".

Le design est clairement en régression. Fade, sans saveur, avec ces bandes moches. Et la qualité... Mon dieu... Cinq iPhone 6 autour de moi sont tordus. Quasiment tous ceux que je connais l'ont tordu à des degrés divers en fait. Je suis passé en Apple Store l'autre jour et les modèles de demo sont immondes : griffés, tordus, décolorés... Les 5S et 5C étaient loin d'être dans un aussi triste état. L'iPhone 6 est pour moi symptomatique de cette baisse de qualité, tant en matière de concepts que de produits finis, chez Apple.

avatar Doctomac | 

Pour toi alors.

Ce n'est pas "Ça se vend ailleurs alors on va le faire", c'est le grand écran trouve une utilité chez beaucoup d'utilisateur donc on va le faire. Jobs aurait eu la même stratégie. D'ailleurs, sur ce même site, on demandait des iPhone plus grands.

Le design est tellement en régression et sans saveur que tout le monde le copie. Sur la qualité, aucun problème de mon côté de rayure ou de courbure. Tu exagères au mensonge. C'est sûr les 5S et le 5C (critiqués à leur sorti) ne se rayent pas, ne se cassent pas.

L'iPhone 6 est au contraire ce qu'Apple sait faire et comme Apple a toujours fait : un produit qui répond à une demande, remarquablement fini et bien construit (relis les critiques, c'était exactement ce qui était dit).

avatar Vanton | 

@Doctomac :
Qu'ils l'aient fait c'est une chose, et il y avait sans doute un public pour ça. Mais le fait d'avoir abandonné les écrans 4" est une aberration à mes yeux. Ils auraient dû avoir une gamme 4" et 4,7" ou 4" et 5,5" ou même les trois. Mais proposer uniquement deux nouvelles tailles plus grandes qui modifiaient sensiblement la façon d'utiliser son tel c'était une connerie.

Pour le design désolé mais c'est factuel, j'ai 5 utilisateurs d'iPhone 6 autour de moi et les 5 l'ont vrillé ou tordu. Tous avaient un autre iPhone avant et n'avaient pas eu de problème de ce type. Tu veux leurs numéros pour vérifier ? Les 5S et 5C ne sont pas exempts de défauts, le 5S est très sensible aux chocs, mais il est autrement plus rigide que le 6 (deux fois plus, même) et ça se voit très nettement.

Voilà la photo du 6 vu en Apple store lundi : http://hpics.li/ae06b33

Coque déformée autour du lightning, partie droite vrillée vers le bas, revêtement doré décomposé... C'est dommage je n'ai pas eu la présence d'esprit de prendre une photo des 5S pour que tu puisses comparer, mais la différence était saisissante.

Mais je te rejoins, malheureusement le 6 est ce qu'Apple sait faire désormais... Et c'est bien dommage quand on voit les merveilles qu'ils ont pu faire par le passé.

avatar Lestat1886 | 

@Vanton :
Montrer un iphone en Apple store qui est malmené autour du lightening toute la journée est un peu biaisé. Et il reste l'iphone 5s en 4 pouces sui est encore un téléphone très puissant sans oublier les rumeurs d'un 6c de 4 pouces (on verra). Le 6 normal reste assez compacte pour une utilisation a une main et les chiffres montrent bien qu'ils ont été plutôt bien reçu

avatar Vanton | 

@Lestat1886 :
Les chiffres montrent qu'ils ont été très bien reçus... par de nouveaux clients, majoritairement chinois. Cook a dit l'autre jour que seuls 27% des possesseurs d'iPhone étaient passés sur les nouveaux modèles. Compte tenu du parc installé c'est déjà énorme mais je suis curieux de voir comment ça évoluera par la suite.

Cela dit je reviens d'un séjour à Paris et j'ai vu des iPhone 6 partout... Beaucoup plus qu'à Toulouse où je vis, étrangement. Je ne me l'explique pas.

Pour le 5S c'est le tel sur lequel je me suis rabattu à la sortie du 6. Je l'apprécie beaucoup. J'aime aussi beaucoup les 5C, et j'espère qu'Apple donnera un digne successeur à ces mobiles... Mais le fait que cette diagonale soit reléguée à l'entrée de gamme me déplaît...

avatar larkhon | 

même si je suis d'accord pour dire que c'est pas le mauvais produit qui est décrit plus haut, y a quand même deux énormités dans votre commentaire:
- tout le monde copie l'iPhone 6? ah bon? y aurait pas un 6 en trop?
- l'iphone 6 est ce qu'Apple a toujours fait: créer un produit qui répond à une demande? alors pour le coup je suis plus d'accord avec la personne à laquelle vous répondiez. D'abord, historiquement l'idée était de créer la demande avant que l'utilisateur ne se pose la question. On peut se dire que c'est pas toujours possible, soit. Ensuite, pendant des années Apple a résisté et a à peine agrandi l'iPhone dans un premier temps, avec l'idée qu'on doive pouvoir l'utiliser à une main. Avec l'iPhone 6 Plus, ils ont cédé au marché, sachant qu'ils auraient du mal à s'imposer sur des marchés (asiatiques entre autres) où les écrans de 5" sont la norme. Autant je suis content, car ça me permet d'avoir un téléphone qui réponde à mes critères, autant je suis un peu inquiet par ce côté suiveur. Et j'attends toujours de voir quelles fonctionnalités imprévisibles vont débarquer sur l'Apple Watch, parce que là aussi ils ont "juste" fait ce qu'on attendait d'eux, ils ne nous ont pas amené ailleurs.

avatar Lestat1886 | 

@Vanton :
Jobs avait peut-être tord sur le succès a venir des grands smartphones. C'était pas non plus un prophète :)

avatar BigMonster | 

≤cestmonavis≥

Il y a clairement une perte d'ergonomie dans les OS d'Apple. Depuis IOS7 et Yosemite. Parallèlement, le design a été chamboulé. Le design, c'est une affaire de goût. On peut apprécier le flat, ou pas. Moi j'aime pas.

Mais dans le cas présent, ces changements de design et de certains paradigmes ont une incidence, déplorable, sur l'ergonomie.

Je viens de relire le document «OSX Human Interface Guidelines». On y trouvera moult exemples de préceptes qui sont maintenant ignorés. Pourtant ces règles ne sont pas devenues obsolètes parce que telle ou telle frange des utilisateurs considère que «le flat-design c'est bien, c'est plus joli, ça rafraîchit». Ce genre d'argument, c'est tout simplement hors-sujet.

Bref, l'interface se délite, et c'est fort regrettable.

PS: j'ai acheté mon premier Mac en 1984.

≤/cestmonavis≥

avatar Doctomac | 

Tu peux m'expliquer la perte d'ergonomie de iOS 7 et Yosemite puisque ces deux OS, en terme d'ergonomie, sont très semblables aux versions précédentes.

avatar Vanton | 

@Doctomac :
L'ergonomie ça tient compte de la lisibilité de l'interface. Colle ma mère devant iOS 6 et iOS 7 et demande lui d'effectuer la même tâche sur les deux, l'un disposant de boutons et d'app structurées alors que l'autre non, et tu vas vite comprendre en quoi le flat design a fait sensiblement baisser l'ergonomie d'iOS...

avatar Doctomac | 

IOS 7 n'a pas un flat design absolu. Par ailleurs, si ta mère a un problème, cela ne signifie pas que tout le monde a un problème.

L'indication d'un info via des éléments d'interface (flèches, etc) mais sans bouton ne nuis pas à la lisibilité. Je ne vois pas en quoi les apps dans iOS 7 et iOS 8 sont moins structurées.

Là aussi c'est du blabla. À l'époque on nous disait que le Skeuomorphism d'iOS n'était pas ergonomique. Maintenant on nous dit que le flat design d'iOS est moins ergonomique que l'interface en Skeuomorphism.

Apple depuis iOS 7 a corrigé quelques erreurs d'interface et clairement je n'y vois pas de problèmes de lisibilité.

avatar Vanton | 

@Doctomac :
Evidement que tout le monde n'est pas sensible de la même façon à la perte de lisibilité de l'interface ! Mais ton argument vaut pour toi également : ce n'est pas parce que ça te va que c'est parfait.

L'indication d'une info via des éléments d'interface mais sans boutons nuit évidemment à la lisibilité. C'es quelque chose que j'ai très souvent constaté autour de moi. Le succès d'iOS auprès d'une frange importante de la population a reposé sur l'évidente limpidité de l'interface de l'iPhone. J'ai vu à l'époque des cinquantenaires et plus incapables de toucher une souris arriver à envoyer un mail. Une immense population silencieuse qui était à l'écart de l'informatique a trouvé en iOS un outil à l'ergonomie époustouflante qui lui permettait de faire simplement des choses qui lui étaient interdites auparavant. iOS 7 a totalement méprisé ces populations, pour des considérations bassement esthétiques.

Et évidemment que les apps sont moins structurées ! Il n'y a plus de cadres, plus de boutons, juste des textes jetés sur des aplats de couleurs...

Personnellement je n'ai jamais trouvé que le skeumorphisme était un problème. Il était parfois excessif, parfois discutable en termes esthétiques, mais il fonctionnait.

Reste qu'iOS avait vieilli visuellement et qu'un rajeunissement s'imposait. Et Apple a eu raison de s'y attaquer. Mais ça a été bien trop loin à mon avis. Yosemite me semble d'ailleurs beaucoup plus réussi, comme s'ils avaient tiré les leçons de l'excès iOS 7.

avatar BigMonster | 

Non.

T'es un troll.

Vanton a consacré du temps à te répondre, et très clairement.

Pour ma part, je ne prendrai pas cette peine.

avatar feefee | 

@BigMonster :

"Pour ma part, je ne prendrai pas cette peine."

Ben pourquoi tu ramènes ta fraise alors ?

avatar BigMonster | 

J'ai posté une contribution un peu plus haut. Tu ne l'as pas lue ?

(la paille, la poutre, toussa…)

avatar FollowThisCar | 

Il y a aussi un autre angle de vue, celui du client. L'iPod est devenu vraiment indispensable quand on s'est aperçu que sa capacité à faire office de disque dur permettait aussi de transporter des documents ou des solutions entières au boulot.

L'utilité et l'efficacité à un prix abordable ont constitué LE mix génial.

Aujourd'hui, on ne retrouve plus ce mix dans les produits sortis après Steve. Au pire, l'utilité est discutable comme la Watch ou limitée comme le MacBook. Au mieux, les produits sont chers.

iTunes n'a alors plus qu'une fonction principale : devenir le centre névralgique des clients dont Apple possède la carte de crédit pour les inciter à l'utiliser. Ce n'est plus Apple au service de ses clients, c'est le contraire.

Vision assez sévère, j'en conviens, mais avec Tim, on s'éloigne de plus en plus du mix idéal ... (idéal pour le client, pas pour la Pomme).

avatar Doctomac | 

Sur l'article.

On peut bien sûr noter des faiblesses dans Watch OS ou Apple Music mais dire que, par exemple, Watch OS est confus, c'est terriblement faux !

De ce que j'ai pu pratiquer et lire (dans des sites plus sérieux), Watch OS se prend vite en main, les différentes interactions sont logiques et complémentaires et surtout, quand même, Watch OS est l'OS le plus réussi en comparaison de la concurrence.

Donc on peut ne voir que le mauvais mais clairement MacG oublie de voir le bon.

De même pour Apple Music. Avec toutes les possibilités offertes par le service, Apple a quand même réussi à tout agencer de manière correcte. Cela peut être mieux mais c'est tout à fait correct.

De toute façon, c'est le serpent qui se mord la queue. Si Apple avait dit trop NON (donc avec un Watch OS et un Apple Music avec des fonctions manquantes) on aurait eu le même article pour nous dire qu'Apple devrait s'ouvrir un peu plus et dire un peu plus Oui.

avatar Ast2001 | 

Watch OS, l'OS le plus réussi en comparaison avec la concurrence... Qu'est ce qu'il ne faut pas lire... Je prétends qu'Android Wear est à la fois plus simple et plus puissant que ce ratage total qu'est Watch OS. Je pense que nous allons pouvoir en parler pendant des heures :-)

avatar Vanton | 

@Doctomac :
WatchOS est un bordel sans nom. Le seul qui le trouve logique c'est fousfous... :-) mais il trouve les iPod compliqués donc je pense qu'il fonctionne à l'envers... Il doit trouver plus dur d'additionner 1+1 que de résoudre une équation du second degré ;-)

WatchOS je l'utilise tous les jours depuis quasiment le 24 avril et je me désespère de voir une interface aussi mal pensée chez Apple...

avatar Chanteloux | 

Merci MacGé pour cet article songé et qui fait réfléchir sans rien imposer. Le fait qu'il énerve tant les fanboys déquotientés de la planète Mac est une preuve supplémentaire de sa qualité. Surtout ne lâchez pas.

avatar Doctomac | 

ou de sa médiocrité. On a le droit de le dire sans se faire traiter de fanboy ?

Par ailleurs, ce serait bien de nous exposer le résultat de votre réflexion sur le sujet ?

avatar bugman | 

Mêmes constats que toi sur pas mal de choses Michael. Très bon article (et bien triste constat)...

avatar Doctomac | 

Amis Apple (vrais) users, ne prêtez pas trop attention à tout ce pessimisme, à ces tristes constats puisqu'ils sont souvent faux. C'est comme les tristes constats que l'on a pu lire sur le Mac (ses spéc, son prix et blabla et blabla) validés par bugman, Chanteaux et al., et au final le Mac se porte comme un charme :

https://www.macg.co/mac/2015/07/apple-vendrait-encore-plus-de-mac-au-deuxieme-semestre-90179

Donc tout ça c'est de la parlote sans trop de réalité.

avatar bugman | 

@Doctomac : Tu dois confondre, je defend LE Mac (mais pas certains choix sur quelques modèles. Ce qui est different). Mais c'est un autre débat.

avatar RoboisDesBins (non vérifié) | 

5 pages de commentaires à l'heure actuelle pour cet article, il a donc rempli son contrat :-)

avatar Wise | 

Apple sort trop de produits qui sont bâclés dans le sens où ils sont mal finis.

Je crois que c'est surtout ça qui est en train d'agacer bcp d'utilisateurs de la génération X.

La génération Y est moins regardante car habituée à consommer de la merde (bouffe, fringues, télé, matos, obsolescence garantie 1 an, etc.).

Si Apple a d'excellents résultats c'est grâce à cette génération et clairement pas à la X qui a connu des machines qui durait minimum 15 ans sans jamais s'enrhumer avec un os et des appli. qui fonctionnaient très bien.

Plus qu'un combat de fanboy'z/hater's je crois que sur macg se reflète surtout l'éternel conflit de génération.

avatar Lestat1886 | 

@Wise :
Je vois que tu as une très bonne opinion de la nouvelle génération. Le conflit de génération n'est pas prêt de s'arrêter :)

avatar Doctomac | 

Je fais parti de la génération X mais je ne suis pas amnésique. J'ai connu en ce temps aussi des déconvenues chez Apple car Apple n'est pas parfait. J'ai connu Mac OS 10.0, était-il bâclé ? Non pas vraiment, mal fini peut être, jeune sûrement J'ai connu des histoires de G4 Cube qui craquent, de problème de FileVault buggé dans Panther, des problèmes de plantage vidéo dans le Power Mac G5, etc.

Le produits Apple ne sont pas plus mal finis qu'avant, c'est une légende. Les produits Apple ont toujours été de qualité, c'est pour cela qu'ils se vendent, mais pas infaillible car l'humain n'est pas infaillible.

Donc le problème est que la rédaction de MacG est devenu amnésique ou que certains rédacteurs font partis de la génération Y.

Par ailleurs, en quoi les machine actuelles de dureraient pas 15 ans (bon un peu moins même pour les anciennes machines), tu as le recul pour l'affirmer ?

Enfin, Apple a eu de bons résultats grâce à la génération Y mais aussi à la génération X. On se souviendra par exemple du premier Imac....un succès clairement porté par la génération X.

Donc ce n'est pas un combat de génération X versus Y mais bien des gens qui aiment Apple et ceux qui détestent Apple. Malheureusement, ces derniers sont maintenant les principaux lecteurs de MacG et ils sont chouchoutés pour qu'ils continuent à l'être.

Par ailleurs, je fais parti aussi de la génération X de MacG, en fait la génération Mac, indeed, qui a soutenu ce site en le lisant. On avait des débats argumentés en réponse à des articles de qualité. Maintenant les articles ne sont plus que le miroir que du Apple moyen, oubliant l'Apple du génie, abreuvant ainsi des lecteurs toujours en extase de voir Apple se faire rentrer dedans et dont les commentaires se résument à "Merci pour cet article, je partage ce qui est écrit".

avatar bugman | 

@Doctomac :
Apple se fait rentré dedans parce qu'Apple n'est pas a son meilleur pour certains (dont moi). Je ne pense pas que ce soit detester Apple que de le souligner.
Argumenter ? Personnellement je n'ai rien a ajouter à l'article. Concernant la montre, je n'ai rien a dire, je n'en suis pas propriétaire et elle ne m'intéresse absolument pas. Pour le reste, j'ai deja dit ce que je pensais de l'IHM proposé aujourd'hui par Apple. L'article y fait reference, les commentaires aussi. L'instabilité du cloud, n'est ni nouveau, ni rare. Alors, oui, je partage les ressenties de l'auteur.
Music et son interface loin d'être a la hauteur (complexe diraient certains...), des DNS qui empêchent la lecture (z'ont pas d'adresses IP fixes les serveurs Apple ?), des chansons à "artiste inconnu" qui empêchent de découvrir un album (parfois...). Bref, loin d'être au top tout ça.

avatar Doctomac | 

Oui mais le site ne fait que ça. Souligner ce qui pour EUX ne va pas très bien (c'est du domaine de l'impression très subjective).

avatar Lestat1886 | 

@Doctomac :
Les gens ont juste la mémoire courte et il n'y avait pas autant d'articles grand public sur Apple, internet n'étant pas ce qu'il est aujourd'hui

avatar diegue | 

Je trouve la "nouvelle génération" très courageuse pour vivre dans le monde que nous lui avons construit !
Pour ce qui est d'Apple, comme je l'ai déjà dit, tout se passe comme si il y avait une "bulle" Apple qui va un de ces jours éclater : ce serait dommage !

avatar Lestat1886 | 

@Ast2001 :
Les boutons sont non visibles mais sont quznd meme facile a localiser: il y a des flèches et des mots ! Pour le design, c'est une question de goût, d'autres trouvaient les anciennes versions moches. Pour Spotlight je suis plus d'accord avec toi et il va retrouver sa place avec ios 9 tout en restant accessible de n'importe quelle page.

avatar Grahamcoxon | 

Article très intéressant et je partage tout à fait ce qui est ecrit. En voyant la présentation de l Apple Watch j aj eu du mal à comprendre son utilité et c est un des rares produits Apple que je n'ai pas acheté ....

avatar Wise | 

>Lestat1886

Dans les années 70/80 tu mangeais des fraises qui avaient le goût de fraise, tu mangeais des tomates qui avaient le goût et l'odeur d'une tomate.

Aujourd'hui tu bouffes des tomates et des fraises qui n'ont pas de goût et qui sont pleines de flotte.

Je n'ai jamais dit que la génération Y en était responsable, ce n'est pas de la faute des jeunes au contraire on ne leur a pas demandé leur avis.

Et c'est là où je veux en venir, si cette génération était habitué à la qualité des années 70/80 elle n'achèterait pas du Apple.

Le succès d'Apple vient du mensonge qui consiste à faire croire que c'est normal d'acheter des produits buggés donc pas assez testés et par conséquent mal finis. Apple n'est pas responsable de ça, en fait c'est les consommateurs qui sont responsables car bcp trop irresponsables!

Vouloir bouffer des fraises en décembre ou aller faire la queue des plombes pour s'acheter un téléphone démontre bien un manque total de discernement entre l'être et l'avoir, la confusion est très savamment entretenu, vendre de la merde devient alors un jeu d'enfant...

avatar marenostrum | 

l'informatique est comme ça, c'est pas la faute à Apple. il fermeront les portes avant de lancer un système informatique sans bugs.
les tomates et les fraises naturelles sont faite par la Nature (le Dieu), l'informatique par l'homme. énorme différence.

avatar Doctomac | 

Wise dans sa thèse de génération démontre à quel point il est anti-Apple. Il est aussi entrain aussi de nous expliquer sans le moindre argument que les fraises étaient meilleures avant.

Pire, selon lui, Apple est l'inventeur du bug et c'est uns stratégie commerciale de la firme pour vendre des produits. Il oublie alors que c'est aussi la stratégie de Microsoft (à plus forte dose), de Google (à plus forte dose) ou de tout concepteur de matériel électronique, de logiciel ou tout autre produit complexe.

Selon lui, un produit aussi complexe qu'un OS peut être vendu sans le moindre bug, sans le moindre problème ou erreur. Selon lui, des produits inventés par l'homme ne peuvent pas être exempt de défauts (même une machine aussi méticuleuse comme la nature fait des erreurs....et devine quoi, c'est bénéfique). Mais c'est normal, comme il n'a jamais rien fait de complexe dans sa vie, il ne peut pas le savoir.

avatar larkhon | 

en même temps des études ont montré que nos fruits et légumes contiennent une portion très réduite de vitamines par rapport à ceux d'il y a 50 ans.

Sur le reste, on peut dire ce qu'on veut de la stratégie commerciale, c'est très différent du boulot de conception. Je pense qu'avec tous les tenants et aboutissants une boite comme Apple ou Microsoft ne peut pas (ou ne veut plus) différer de plusieurs mois voire années une sortie d'un OS ou d'une fonctionnalité.
A mon niveau, quand je bosse sur un projet, on fait du testing et on décide avec les clients quelle part de bugs est acceptable pour le lancement, avec des critères de criticités, etc... selon le contrat, on peut préférer décaler un lancement plutôt que de mal partir.
Pour une boite comme Apple ou Microsoft, le tout est de chiffrer le préjudice d'avoir des gens qui râlent par rapport à un lancement différé. Pour Apple, il est rare désormais qu'on estime que les mécontentements des uns pèsent tant que ça, vu son aura.

avatar thyllem | 

trés juste wise

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