Apple : où est passé le pouvoir de dire non ?

Mickaël Bazoge |

« Il y a des milliers de non pour chaque oui ». C’est l’une des petites phrases qui revient régulièrement dans le discours des dirigeants d’Apple, et qui a même été au cœur d’une vidéo diffusée en ouverture de la WWDC l’an dernier. Ce mantra, que l’on imagine aisément sortir de la bouche de Steve Jobs lorsqu’il était encore aux affaires, est brandi comme un étendard par le constructeur.

Sauf qu’il y a un petit problème. Deux, en fait. Des produits imaginés et conçus après la disparition du charismatique fondateur sont loin d’être des sommets de simplicité et de facilité d’usage. Qui ne s’est pas gratté la tête en portant pour la première fois au poignet une Apple Watch ? Qui ne s’est pas ensuite arraché les cheveux devant l’apparent fourre-tout d’Apple Music ?

Il semble bien que les dirigeants en charge du développement de ces deux produits aient manqué de leadership pour imposer des limites et des barrières — trop de oui, pas assez de non en somme.

Apple Watch : l’heure de la confusion

L’empilement de fonctions de l’Apple Watch peut donner à de nombreux utilisateurs le sentiment de masquer une certaine vacuité. Certes, la montre ne manque pas de possibilités… mais d’une part, plusieurs servent finalement assez peu (Bourse, Photo, Passbook…), alors qu’on aimerait que les autres, réellement utiles, se montrent plus réactives.

watchOS 2, qui « libérera » un peu la montre de l’étreinte envahissante de son iPhone, va donner un peu d’air aux applications, notamment celles de développeurs tiers qui pourront tirer directement profit des capteurs de la montre et des performances du processeur S1 de l’appareil.

Pour revenir au cadran, il faut pas moins de trois clics sur la couronne digitale.

De quoi donner un peu plus d’intérêt et une plus grande polyvalence à un produit qui, pour revenir dans les petits papiers des premiers utilisateurs déçus, doit aussi régler ses problèmes d’ergonomie. Sur ce si petit produit, Apple a en effet trouvé le moyen d’intégrer un écran tactile multi-points sensible à la pression, un bouton latéral, une couronne digitale accompagnée de son bouton cliquable — sans oublier les possibilités de varier les plaisirs en combinant plusieurs méthodes d’interaction.

Un exemple simple pour montrer la confusion qui continue de régner parmi les utilisateurs de l’Apple Watch : les mouvements Force Touch. Il est toujours impossible de savoir si une application comprend des interactions supplémentaires en appuyant le doigt sur l’écran. On comprend que la place est comptée sur le petit écran de la montre, mais il y manque une indication, même discrète, que des options se cachent derrière un appui prolongé. Cela éviterait d’appuyer au jugé et à l’aveugle pour savoir ce qui se cache derrière l’écran…

Plus généralement, Apple ne s’est pas contentée de créer une montre connectée : il s’agit d’une plateforme complète et d’un projet ambitieux qui, au vu des possibilités ouvertes, impliquent naturellement de nombreuses interactions. Sauf qu’une montre n’a pas vocation à se transformer en smartphone, ou alors ce n’est pas une montre.

Marc Newson, Jony Ive et une amie, la bloggueuse fashion Audrey Tritto.

On sait que le projet Apple Watch a été porté par Jony Ive qui, après la mort de Steve Jobs, a dû se battre pour imposer le développement de ce produit. L’influence (et l’héritage) du fraîchement promu designer en chef d’Apple a-t-elle empêché les autres dirigeants de l’entreprise de s’opposer à certaines de ses idées ? Il est évidemment impossible de le dire. Mais on ne serait pas surpris d’entendre, dans quelques mois ou quelques années, qu’il y a eu de la tension dans l’air au moment d’élaborer le cahier des charges de l’Apple Watch. Mais qui peut dire « non » à Jony Ive ?

Apple Music : trop d’embarras dans le choix

Apple Music est la « vraie » incursion du groupe dans le secteur du streaming musical, après le doigt de pied dans le grand bain qu’a représenté iTunes Radio. Apple Music est loin de démériter : l’offre est complète, allant de listes de lecture aux petits oignons à la radio Beats 1, en passant par un fonctionnement transparent (la plupart du temps) entre tous les terminaux OS X et iOS.

Mais Apple a peut-être voulu en faire un peu trop. Au premier lancement d’Apple Music dans l’app Musique, ou pire encore, dans iTunes, donne l’impression d’être littéralement submergé de propositions musicales. Celui qui a la semaine devant lui manquera de temps pour faire le tour des playlists proposées par les spécialistes embauchés par Apple. Sans oublier les stations qu’il est possible de lancer à partir d’un morceau ou d’un artiste, l’offre de clips vidéo, les biographies à lire, les liens créés entre les artistes similaires…

Cette profusion de contenu, liée évidemment à la richesse du catalogue sécurisé par Apple, est après tout une bénédiction pour les amoureux de musique qui sont à peu près certains de trouver chaussure à leur pied — même s’il faut souvent fouiller dans les bacs virtuels, comme on le faisait avant l’avènement du MP3 chez les disquaires, ceux qui avaient pignon sur rue.

Dans les menus contextuels, deux styles, deux ambiances, mais toujours beaucoup (trop ?) de choix — Cliquer pour agrandir

Évidemment, on aurait préféré que cette recherche et la présentation globale d’Apple Music aient d’abord été pensées pour satisfaire à l’expérience utilisateur dont les produits Apple se prévalent habituellement. Là aussi, les « oui » ont sans doute été plus nombreux que les « non ».

Outre une interface complexe, la confusion ressentie à l’utilisation d’Apple Music provient surtout de la conception « en silo » de l’offre musicale d’Apple. Il y a d’un côté l’iTunes Store, de l’autre Apple Music. Le premier est un produit bâti et peaufiné avec les années par Apple ; le second n’est que le reboot de Beats Music, inséré au sein d’iTunes et de l’app Musique avec un chausse-pied. Il y a peu de liens entre ces deux silos, si ce n’est sous Apple Music la possibilité d’acheter définitivement tel ou tel morceau… et pour cause : les deux services reposent sur deux catalogues différents visiblement maintenus par deux équipes qui ont peu de contacts entre elles.

La bibliothèque musicale d’iCloud et la gestion des DRM sont d’autres problèmes dont Apple n’a pas pu faire l’économie. Le nouveau nuage d’iCloud contient les morceaux de la bibliothèque musicale de l’utilisateur, dans lequel peuvent piocher les autres appareils connectés au même compte. C’est un fonctionnement similaire à iTunes Match, à une sérieuse exception près : les DRM, imposées par l’industrie du disque afin de limiter au maximum le partage des morceaux — il n’était pas question pour les labels de laisser un utilisateur continuer à jouir de la musique louée après la fin de son abonnement, ce qui est somme toute assez logique, c’est le cas des autres services de streaming.

Cliquer pour agrandir

Cette gestion des DRM dans les fichiers Apple Music se complique encore quand on le mélange avec le nuage d’iTunes Match qui lui, est censé distribuer des fichiers sans verrous numériques. Car Apple n’a pas pu s’empêcher de succomber à son pêché mignon : les bugs d’iCloud. Depuis le temps, c’est pratiquement devenu une habitude, Apple rencontre toujours des difficultés pour assurer un service dans le nuage performant et rapide. Problèmes de synchronisation de playlists entre terminaux, de récupération de bibliothèque musicale, de gestion des métadonnées…

Avec iTunes 12.2.1, le constructeur a fini par corriger le problème des DRM d’Apple Music qui venaient polluer les morceaux téléchargés depuis iTunes Match. Mais avant d’inventer de nouvelles manières d’exploiter le nuage, Apple serait bien avisée d’investir sérieusement dans la consolidation de son offre : en somme, trop de « oui » aux fonctions supplémentaires, au détriment de la fiabilité.

Une certaine vision de la simplicité

En 2001, l’iPod ne savait guère faire qu’une seule chose : lire de la musique. Et d’une manière incroyablement simple : une simple molette accompagnée d’un bouton. Le strict nécessaire pour naviguer dans une interface à base de liste, en somme ! L’idée était là, la conception a fait le reste, et Apple s’est particulièrement appliquée pour transformer ce qui n’était qu’un baladeur MP3 en produit de référence. L’ouverture à Windows l’a transformé en icône planétaire.

iTunes 4.

L’iPod profitait également de la facilité d’utilisation d’iTunes qui, à l’époque, n’était pas encore cette usine à gaz que le jukebox à tout faire d’Apple est devenue depuis (lire : Pourquoi tant de problèmes avec iTunes ?). Évidemment, au fil du temps et des évolutions technologiques, l’iPod a été en mesure d’accomplir de plus en plus de choses (affichage de photos et de vidéos avec les écrans couleur, tuner FM sur certains modèles, et même des jeux).

La multiplication des fonctions a poussé Apple à imaginer de nouveaux systèmes d’interaction. La réflexion et le développement autour des écrans tactiles ont débuté très tôt et en 2007, Steve Jobs lançait avec l’iPhone un appareil capable de réaliser bien des prouesses. Mais le fondateur d’Apple a eu l’intelligence de resserrer les possibilités à trois usages principaux : un téléphone, un iPod, un « communicateur » web. Trois fonctions assénées à plusieurs reprises pendant ce qui constitue encore aujourd’hui un sommet en termes de communication.

Évidemment, dès 2007 l’iPhone était capable d’accomplir bien plus de choses, et l’avènement de l’App Store l’année suivante allait encore démultiplier ces possibilités. Mais avant que l’iPhone devienne ce couteau suisse de la mobilité que l’on connait aujourd’hui, Apple n’a cessé d’améliorer les trois points essentiels soulignés avec force par Steve Jobs — et encore aujourd’hui, en témoigne l’évolution de l’app Musique.

Et il en allait de même pour l’iPad : en 2010, Steve Jobs présentait un produit qui devait réaliser à la perfection une série de tâches clé, comme le surf sur le web, la gestion des courriels, le partage et la consultation des photos, la lecture d’eBooks, ou jouer à des jeux — et tout cela, mieux qu’un vilain netbook, mais à un prix équivalent. Grâce à l’écosystème iOS, l’iPad est évidemment bien plus polyvalent, Apple présentant la tablette autant comme un outil de consultation que de production.

Force est de constater que cette vision acérée du produit, qui faisait la force des appareils d’Apple, s’est étiolée depuis le départ de Steve Jobs, comme on l’écrivait en juin avec un peu de provocation (lire : Apple : la dictature du cool). Qui pouvait vraiment dire, à l’issue des présentations de l’Apple Watch et d’Apple Music, à quoi allaient servir ces deux nouveautés ?

Aux utilisateurs les pleins pouvoirs

La vision que pouvait avoir Steve Jobs d’un produit avait un revers de la médaille : cela pouvait générer une certaine frustration, si on voulait jeter un œil sous le capot ou contourner les restrictions imposées par Apple — la communauté du jailbreak continue de prospérer autour du jardin fermé d’iOS (lire : Les mystères du jailbreak en Chine).

Le manque de vision claire que l’on croit discerner actuellement est certes source de confusion, aussi bien au niveau des fonctions que de l’interface. Mais cela ouvre aussi des portes aux utilisateurs les plus aguerris, ceux qui aiment farfouiller et se perdre dans les méandres d’un logiciel ou imaginer des usages inédits pour un appareil. Il est vrai aussi que l’Apple Watch, tout comme Apple Music, sont des produits qui obligent le constructeur à sortir de sa zone de confort : les loupés sont forcément plus nombreux que pour l’énième version d’un système d’exploitation de bureau (bien que là encore, il y aurait à redire sur certains choix opérés par Apple).

L’Apple d’aujourd’hui est certes dirigée par Tim Cook, mais la vision des produits est partagée entre beaucoup de fortes têtes : Eddy Cue, Jony Ive, Jimmy Iovine, Craig Federighi… qui tous, donnent des avis et des directions parfois contradictoires, ce qui participe sans aucun doute de cette impression de flou artistique sur les produits de l’entreprise.

Comme dans tout groupe de cette taille, l’inertie joue aussi un rôle dans l’élaboration des produits et des services. À la décharge des dirigeants de la société et du premier d’entre eux, cela fait bien longtemps que l’activité d’Apple ne se résume plus à construire des ordinateurs dans le sens traditionnel du terme (la grille à quatre produits de Steve Jobs est bien loin). En explorant de nouveaux territoires, il est certainement plus difficile de dire non.

Bandeau : Markus Ratez, Crossing

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avatar whocancatchme | 

Exactement ce que je pensais, Apple ne sait plus dire "non on verra plus tard pour cette fonctionnalité!"

avatar C1rc3@0rc | 

C'est pas tellement le problème du nombre de fonctionnalités, mais plus un problème de fonctionnalité et de pertinence.

L'idée d'une montre contenant un ordinateur est un délire pur pour n'importe quel ergonome.
Une montre c'est une fonction, celle d'indiquer l'heure. La seule interaction, initialement, a été non pas de contrôle sur la fonction mais uniquement de mise a l'heure et de re-tension du ressort, deux choses empilées sur le remontoir (aussi appelé molette et que la paresse des traducteurs a transformée - de l'anglais - dans le terme qui ne veut rien dire de couronne digitale!)

Le problème est donc qu'il y a bien une difficulté a dire non: celle de Cook a Ive!
Un designer c'est une personne creative qui n'a de limite que son imagination. S'il a été forme aux arts appliques il evolue dans la contrainte initiée par le technicien afin de rendre esthétique le produit. S'il travaille en aval de l'ergonome, il rajoute la contrainte ergonomique au cadre technique et doit sublimer le tout dans l'esthetique.

Le problème c'est que le design se fait maintenant en amont et que ce sont les ingénieurs qui doivent se plier au caprice de la diva. Pire encore, il semble que les ergonomes qui ont fait le succès des interfaces d'Apple aient été extermines.

Le pouvoir de dire non, c'est déjà celui de ne pas avoir a dire non a un projet, mais plus encore a lancer le projet. Jobs était un visionnaire qui initiait les projets, Apple realisait alors ces projets. Avec la disparition de Jobs, cela a disparu et celui qui a remplacé le rôle de Jobs c'est Ive, hélas.

Sur ce coup Jobs s'est planté et aurait du mettre un bureau d'ergonomes et d'ingenieurs au-dessus de Ive.

avatar Lestat1886 | 

@C1rc3@0rc :
Et a l'époque personne ne disait non a Jobs ou Forstall d'ou le lancement hatif de maps ou l'antennagate

avatar Lestat1886 | 

@C1rc3@0rc :
Et ive n'a pas fait l'OS a lui tout seul!

avatar Lestat1886 | 

Vous devriez créer une autre timeline pour les articles râleurs de la semaine lol

avatar vrts | 

@Lestat1886 : et un auto-delete pour les commentaires qui utilisent "lol" ou "mdr"

c'est terminé l'école primaire, va falloir grandir un peu...

avatar Lestat1886 | 

@vrts :
Oh ca va c'etait juste pour souligner le second degre du commentaire. Il y en a qui devraient souffler un peu voire rire. On ne parle que de gadgets ici. Et respecter les autres surtout

On peut plus avoir une discussion cordiale ici !

avatar vrts | 

oh t'inquiete je ris tous les jours, mais pas grâce à tes "lol"

vouloir être drôle c'est une chose, y arriver c'est beaucoup plus dur. allé, peux mieux faire !

avatar Lestat1886 | 

@vrts :
Et les attaques gratuites c'est pour quoi ? Je ne demande pas a te faire rire je m'en fous je te dis que ct pas une blague mais du second degre. J'aurais pu mettre un petit smiley mais quelle différence avec un lol au final?

Avant je mettais aucun lol, il y a eu des malentendus, maintenant j'en met un parfois pour ne pas que ça paraisse etre une critique seche et il y a des aigris qui me tombent dessus. Faudrait savoir ce qui est pire: un petit lol (un seul pas des milliers) ou un commentaire aussi impoli que le tien. D'ailleurs s'il te plait pas tu réponds pas et tu passes a autre chose.

Ce forum devient insupportable depuis quelques temps...

avatar oomu | 

"On ne parle que de gadgets ici"

les ordinateurs sont aussi des outils de travail et de créations.

L'humour est une chose trop sérieuse pour être confiée à des rigolos.

avatar Lestat1886 | 

@oomu :
La on parlait de l'Apple Watch et de Apple Music même si c'est vrai il y a deux ou trois lignes sur le Mac.

avatar oomu | 

c'est vrai.

avatar lord-j | 

Tout a fait d'accord.
Le déclin qualitatif est la, malheureusement...

avatar Michaeel | 

Pour Apple Music, ils n'ont qu'à virer Scott Forstall une nouvelle fois.

avatar C1rc3@0rc | 

Apple Music n'est pas une mauvaise réalisation en soi, le problème c'est l'intégration dans iTunes.
Il faut voir qu'Apple Music répond a la volonté des major d'imposer le streaming, forme de diffusion qu'ils peuvent bien mieux contrôler que les autres. Meme si les consommateurs sont attachés a l'acquisition du fichier et a garder le contrôle sur leurs acquis, et donc le streaming reste marginal et pas rentable, l'industrie du divertissement veut l'imposer, a tout prix. Apple n'a pas le choix.

Et iTunes est un problème depuis des années. Si on considère le logiciel, Ive en a fait son bac a sable pour tester ces delires esthétiques. C'est l'archétype de l'usine a gaz non fonctionnelle.

Apres vient le problème des DRM. Mélanger fichiers avec DRM et sans DRM est un casse-tête sans nom. D'ailleurs meme sans mélange simplement gérer des fichiers vérolés par des DRM a toujours été et demeure un problème, qui déborde largement de l'informatique et pollue tout sur ton passage.

Pour des raisons de marketing et de négociations avec les major Apple est contraint d'appliquer les DRM tout en faisant cohabiter les fichiers non vérole par cette fatalité.

Dans un idéal fonctionnel, iTunes serait repartit en plusieurs services distincts et le logiciel iTunes serait lui reparti en plusieurs logiciels distincts.

Quoi de plus incohérent et illogique que de confier la gestion des soft, des livres, des films, des podcast, des abonnements,... a un lecteur de musique...
Itunes c'est l'exemple meme du pire du centralisme: a tout vouloir gérer ça fini par être un foutoir sans nom, qui consomme énormément, lourd et dissuasif pour qui doit faire avec...

avatar Lestat1886 | 

@C1rc3@0rc :
iTunes devrait gérer tout ce qui est accès a la musique incluant Apple Musique, quitte a renommer iTunes par Musique. Par contre, pourquoi pas mettre les podcasts et les vidéos dans des apps différentes. En gros comme sur iOS. Mais ça pousserait alors à créer une app de synchronisation autonome qui lierait toutes ces apps. Peut-être apple a jugé ça encore plus complexe? Dans tous les cas, iTunes a besoin d'optimisation même si c'est un peu mieux qu'il y a deux ou trois ans ou c'était encore pire niveau bugs de synchronisation.

avatar Kriskool | 

Ouaip..... Tout ça me fait penser que dans 8 jours sort Windows 10....

avatar C1rc3@0rc | 

C'est aussi un bel exemple de beau foutoir (enfin toujours très moche, niveau interface)
Au lieu de faire une version d' OS pertinente et adaptee par plateforme, on a un pate qui doit gérer des utilisations et des besoins antagonistes: une équation impossible!

Et pour tester Windows 10 depuis ses débuts, faut pas en espérer beaucoup mieux que Windows 8.
Déjà niveau des incompatibilites ça va étre un feu d'artifice, ou plutôt un pilonnage. Nombre de clefs USB (wifi, bt) de périphériques voire meme de softs qui tournaient sans pb sur Windows 7 sont exclus d'office et la responsabilité repose sur les éditeurs (constructeurs) de réécrire les drivers. Et leurs intérêts étant de vendre de nouveaux matériels, soit un reste sous W7 soit on rachète le matériel...
Pour les soft le gros pb ça va être ceux qui ne sont pas activement maintenus par des grosses societes.
Et niveau stabilite, la dernière beta en date c'est pas encore ça...

avatar larkhon | 

bah faut pas être dupe non plus, maintenant que Windows n'a plus besoin d'une config haut de gamme pour tourner, comment fait-on pour vendre plus de matériel? même pour les joueurs, les cartes graphiques seront compatibles avec la nouvelle mouture de DirectX mais certaines fonctionnalités seront réservées aux nouveaux modèles. C'est l'occasion de part et d'autre de relancer le marché. Intel n'est pas en reste non plus...

Après, il me semble qu'Apple introduit aussi parfois des contraintes supplémentaires pour ses apps et pour les développeurs c'est souvent marche ou crève, non?

avatar levincefr | 

Tiens, c'est drôle comme ton analyse sur windows 10 ne ressemble en rien à ce qu'on a pu lire jusqu'ici. Et puis en matière de compatibilité, Apple n'est pas mal non plus. À chaque nouveau système je dois mettre à jour plein d'app.

Pourrais-tu nous donner des sources qui vont dans ton sens svp ? Ou est-ce un constat personnel ?

avatar fousfous | 

C'est officiel, critiquer Apple pour du vent ça rapporte...

avatar Lonsparks23 | 

C'est pas une critique mais une réflexion, c'est d'ailleurs pour ça que le titre de l'article ainsi que l'article lui-même finissent par un point d'interrogation. C'est avant tout apporter des arguments et laisser au lecteur se faire un avis. Je sais que les gens réfléchissent par eux-même de moins en mois, mais quand même là ça semble clair.

avatar xx-os | 

Le problème c'est que ces réflexions vont désormais dans le même sens... dans la critique facile et à outrance... en fait, vous vous créez des films... on a l'impression déplus en plus qui'igen s'arroge la possibilité d'influencer selon leur propres desiderata (suite à des réflexions plutôt basiques et primaires du café du commerce), la politique d'Apple qui pourtant les dépasse complètement...
D'où, tout le staff donne "des avis et des directions parfois contradictoires"... Vous êtes dans leurs réunions ? C'est quoi cette affirmation péremptoire !!!
Vous reprochez à iTune d'être une usine à gaz, mais vous regrettez "la conception « en silo » de l’offre musicale d’Apple"... faudrait savoir... Vous voudriez que tout soit éclaté en autant d'applications, mais vous reprochez la séparation d'Apple Music avec l'achat iTune...
Bref, un article sans fondement qui n'est qu'une accumulation de tous les reproches des aigris...

avatar Lestat1886 | 

@fousfous :
C'est clair. Pas assez de choix c'est pas assez évolué. Plus de choix c'est de la confusion

avatar mikend77 | 

@fousfous :
Cette article va faire + de clics qu'une "bonne" news... Je vais pas trop tarder a lâcher MacG comme j'ai déjà quitté Mac4Ever (devenu un Gizmodo sans intérêt)

avatar vrts | 

@mikend77

scoop ! on s'en fout completement, bon vent.

avatar Vanton | 

@mikend77 :
Faudrait penser à quitter Apple, ça serait plus efficace... :-)

avatar Crkm | 

Comparer MacG au torchon qu'est M4E…quand même.

avatar levincefr | 

Et bien bon vent les fanboys. Vous pouvez vous rabattre sur www.apple.com/fr

La meilleure source d'informations pour vos cerveaux ramolis par les discours de certains.

avatar feefee | 

@levincefr :

"Et bien bon vent les fanboys"

Quand tu auras trouvé un autre argument que ce truc de gamin attardé tu nous préviens ?

avatar vrts | 

@foufous : et ça vexe les fanboys qui n'ont aucun esprit critique, moi ça me va.

avatar fousfous | 

@vrts :
Sans esprit critique? Ça ne veut pas dire critiquer à tout va pour se faire plus d'argent...
Je suis pourtant pas le dernier à dire que je n'utiliserai jamais Apple music (mais pas pour les même raison que tout le monde) et que je ne passerai pas a photo avant qu'il ne ressemble plus à iPhoto...

avatar mikend77 | 

@fousfous :
De toute façon, quand on critique MacG c'est parcequ'on est des fanboys Apple.

avatar melaure | 

T'inquiète j'en lis certains depuis un bon moment, et il y a du 100% pur gros/gras fanboys pommé. Et quand c'est rempli de compote entre les deux oreilles, il n'y a plus rien à faire ... on peut lui vendre n'importe quoi !!!

avatar vrts | 

c'est pas vrai, je les critique souvent, mais lorsque Macg est ENFIN critique (à juste titre) sur Apple, c'est là qu'on voit sortir les fans bléssés au plus profond. c'est marrant.

le "pour faire plus d'argent" est tellement pitoyable et sans fondement..du vent quoi.

avatar oomu | 

ho hé, j'ai critiqué et acclamé MacG avant que ça soit cool

je me suis aussi fait virer de macB (y a.. de nombreuses années. J'avais critiqué le ton et style de Lionel.. héhé.. ha folle jeunesse )

-

Concernant MacG, je pense qu'il y a un angle agressif évident.

Y a eu pléthore de choses à critiquer depuis longtemps (l'apple tv, le mac mini etc)

Bon, Apple Music énerve avec ses bugs
mais l'apple watch ? je trouve cela exagéré.
Dire qu'il y aurait un problème chez Apple par ses deux produits me semble être un sophisme maladroit. Une envie de surfer sur l'actualité avec un angle catastrophiste.

enfin, en ce qui me concerne, Apple Music est un non événement, le streaming ne m'intéresse pas, je l'ai masqué autant que possible.

Mais l'origine de ma plus grande critique envers Apple date depuis un moment et c'est IOS 7 : le "flatou designou" et une ergonomie abimée par lubie pour une idéologie de design (les "couches", etc).

Et l'app musique de iOS 8.4 m'énerve encore +

avatar Michaeel | 

Blague à part, on peut savoir pourquoi Eddy Cue n'a pas encore été remplacé ? Sont-ce ses qualités de chanteur de karaoké qui l'ont rendu intouchable chez la Pomme ? Je ne pige pas. Il traine tout de même de sacrées casseroles, avec tous les ratés (à répétition) autour de la gestion du cloud par Apple.

avatar patrick86 | 

"Il traine tout de même de sacrées casseroles, avec tous les ratés (à répétition) autour de la gestion du cloud par Apple."

Qui ? Eddy Cue, ou le "Super Eddy Cue" que vous semblez imaginer gérer tout iCloud tout seul ?

avatar oomu | 

oui, Super Eddy Cue, celui qui a configuré chaque serveur.

avatar Michaeel | 

@patrick86 :
Il est responsable ou il n'est pas responsable ? Le nuage d'Apple est totalement à la rue. Mais tout va bien. On n'est même plus étonné quand on a une news qui avertit d'une panne d'un ou plusieurs services iCloud, c'est devenu normal tellement c'est récurrent.

avatar patrick86 | 

"Il est responsable ou il n'est pas responsable ?"

Être responsable d'un division ne signifie pas nécessairement prendre toutes les décisions ni être directement responsable de tous les problèmes techniques possibles, encore moins tout faire.

"Le nuage d'Apple est totalement à la rue."

Exagération.

--

Le problème est : vous cherchez à tout prix un coupable. "Voyons, Eddy Cue est responsable des services en ligne ? Ok. Il avait l'air de bien rigoler avec Apple Music lors du Keynote… Aucun doute, c'est lui mon coupable. C'est sa faute à lui si tout iCloud part en cacahuètes. Virez le !".

avatar fousfous | 

@patrick86 :
Ça donne envie de faire flic pour trouver les coupables aussi facilement ^^

avatar Michaeel | 

Est-ce qu'on peut au moins admettre tous ensemble qu'iCloud n'est pas à la hauteur des attentes mêmes les plus petites qu'un client Apple peut avoir ? Est-ce qu'on peut reconnaître ensemble qu'Apple Music n'est pas un produit, en l'état, digne d'Apple ? Je crois qu'on est tous d'accord pour dire que si les gens acceptent de payer plus cher du Apple, c'est en grande partie car c'est censé marcher. Moi ça me convient bien de payer plus cher, si ça marche. Mais quand ça ne marche plus, ça commence à me poser problème.

Mais à vrai dire, ce qui me pose réellement problème, ce n'est pas que ça ne marche pas, c'est qu'Apple est en train de jouer toute son image sur un problème de contrôle qualité. Si dans 5 ans, on ne se souvient plus pourquoi on est ok de payer 800 balles un iPhone, ce sera un peu tard pour se réveiller.

Est-ce qu'on est d'accord pour dire que Maps était une horreur, à son lancement, et qu'Apple n'aurait pas dû le sortir en l'état ? Idem pour peut-être l'Apple Watch (moins pour l'incapacité d'Apple à nous sortir au moins une seule et unique killer app justifiant à elle seule le produit, que pour les problèmes de commercialisation et gestion des stocks), et idem c'est certain pour Apple Music, qui en l'état, ne fonctionne pas comme il le devrait, et qui n'est pas à la hauteur de ce que promet Apple ? C'était bien beau le blabla de tonton Tim quand Maps est sorti, en disant qu'il était désolé et qu'Apple avait déçu les gens qui ont raison d'attendre beaucoup d'Apple, si c'est pour sortir Apple Music comme ça.

Hé, je dis pas qu'Eddy Cue a un boulot facile, mais s'il a besoin d'aide, faut pas attendre une décennie de plus pour se manifester. Parfois, on a l'impression qu'Apple ne se donne pas les moyens de réussir. Ils ont tout l'argent du monde et peuvent attirer tous les talents qu'ils veulent, mais on dirait que parfois ils aiment bien raisonner en se disant "on est Apple, on n'est pas comme les autres boites, on fait les choses à notre manière".

avatar fousfous | 

@Michaël. :
Non je ne suis pas d'accord avec toi.
Mais c'est vrai que c'est plus simple de lancer des idées reçu.

avatar Michaeel | 

T'as pas dû voir, il y a des points d'interrogation.
Mais c'est vrai que c'est plus simple de dire "je ne suis pas d'accord" et de ne pas expliquer pourquoi.

avatar fousfous | 

@Michaël. :
J'en ai marre d'expliquer à chaque fois en détail pourquoi je ne suis pas d'accord à chacune de tes affirmations.
Donc vu que tu disais que tout le monde étais d'accord pour dire certaines choses moi je te dis que je ne suis pas d'accord.

avatar Michaeel | 

Je m'en fiche que tu sois d'accord ou pas avec ce que j'essaie de t'expliquer, mais par contre ça pourrait m'emmerder que tu n'arrives pas à lire, ou que tu refuses de comprendre. A moins que tu ne connaisses pas la signification d'un point d'interrogation. Un point d'interrogation pose une question. Ça ne sert pas à "balancer une idée reçue", contrairement à ce que tu dis.

Je ne disais donc pas que tout le monde était d'accord avec moi, je demandais si on pouvait être d'accord pour dire que "cf le contenu de mon message". Si tu n'es pas d'accord, tu me dis pourquoi, sinon je m'en cogne, c'est comme si tu me disais "salut j'aime la couleur bleu", je m'en cogne, et je ne dois pas être le seul. Lis, réfléchis, commente. C'est important de respecter cet ordre, sinon tu vas passer pour un foufou et tu vas énerver du monde.

Sur ce, bonne soirée, et surtout bon courage.

avatar RoboisDesBins (non vérifié) | 

@Michaël.
Moi je suis d'accord avec toi, cela ne vaut peut être pas grand chose, mais c'est toujours cela :-)

avatar Ducletho | 

Je n'ai jamais lu une argumentation claire de ta part.
En plus tu dis que tu n'aimes pas la critique systématique, très bien. Pourquoi tu ne l'appliques pas à toi même ?
1) tu critiques systématiquement les produits concurrents (en plus sans fondement en mode troll)
2) tu critiques les commentaires qui sont critiques envers Apple

A quel moment, tu débats d'une idée ou tu fais part d'une utilisation ? Nada. Une coquille vide. Si tu aimes vraiment Apple, dis ce que tu fais avec, on aimerait ton expérience si tu possèdes au moins un produit, même un selfie ou comment tu gères Facebook avec un pouce ...n'importe au lieu de troller sans cesse

avatar patrick86 | 

"Est-ce qu'on peut au moins admettre tous ensemble qu'iCloud n'est pas à la hauteur des attentes mêmes les plus petites qu'un client Apple peut avoir ? "

Je peux sans problème admettre qu'il ne répond pas à mes attentes, parce que beaucoup trop centralisé à mon goût. Trop "cloud" en fait.

Mais je suppose que vous parlez qualité de service ?
Perso, je ne crois pas en la magie du cloud et je ne considère pas ça comme un système fiable pour stocker mes données sensibles ou de haute importance. J'utilise une partie des services iCloud, mais je ne vois même pas passer la plupart des pannes. "Hein, quoi ? iCloud était en panne ? Ah, ok.".

"Est-ce qu'on peut reconnaître ensemble qu'Apple Music n'est pas un produit, en l'état, digne d'Apple ?"

Je ne suis pas intéressé par Apple Music. Donc je laisse à d'autres le soin de débattre — ou le plaisir de troller, c'est selon — sur la pertinence et la qualité du service.

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"Je crois qu'on est tous d'accord pour dire que si les gens acceptent de payer plus cher du Apple, c'est en grande partie car c'est censé marcher. Moi ça me convient bien de payer plus cher, si ça marche. Mais quand ça ne marche plus, ça commence à me poser problème."

Je paye pour la qualité globale de l'ensemble, tout en évitant de me faire trop d'illusions : ça reste de l'informatique.

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"Est-ce qu'on est d'accord pour dire que Maps était une horreur, à son lancement, et qu'Apple n'aurait pas dû le sortir en l'état ?"

Je dis qu'il avait des lacunes qu'Apple corrige progressivement et de mieux en mieux.
Je rappelle également que Google Maps n'a pas toujours été ce qu'il est aujourd'hui.

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" Idem pour peut-être l'Apple Watch"

Idem que Apple Music : pas intéressé.
Enfin, j'ai un peu de curiosité technique sur la chose, mais c'est pas un produit que je compte acheter et utiliser.

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