Le bras de fer entre Google et les autorités chinoises passe un nouveau cap. Le groupe américain a officiellement annoncé que tous les visiteurs de la version chinoise de son moteur google.cn sont maintenant redirigés automatiquement vers sa version basée à Hong-Kong : google.com.hk. Avec comme avantage, pour les visiteurs, d'obtenir des réponses non censurées. Cela concerne également Google News et Images.
Pour autant, même si Google estime que cette procédure respecte la loi chinoise, il ne se fait guère d'illusions sur la probable volonté du gouvernement chinois de tenter de bloquer ce nouvel accès à ses citoyens. Lors des discussions engagées avec les autorités, celles-ci lui ont fait comprendre sans aucune équivoque qu'une auto-censure était un prérequis non négociable.
Google a donc mis en place une page qui rend compte de l'état de disponibilité de ses différents services. Au moment de la rédaction de cet article YouTube, Google Sites et Blogger étaient bloqués. D'autres ne l'étaient que partiellement (comme Groups, Docs et Picasa), les derniers étaient toujouts au vert.
Google précise également qu'il entend maintenir une activité de R&D en Chine et, dans une certaine mesure, en fonction de l'évolution des choses, une force commerciale pour son moteur de recherche. Il conclut en exprimant son "admiration" pour ses équipes chinoises qui, malgré les incertitudes et les difficultés rencontrées depuis l'annonce de janvier, ont continué à assurer leurs responsabilités. Ces décisions ont été prises et mises en oeuvre aux États-Unis souligne Google, par conséquent aucun de ses salariés et responsables chinois ne peut en être tenu responsable.
Sur le même sujet :
Google et le syndrome chinois
Pour autant, même si Google estime que cette procédure respecte la loi chinoise, il ne se fait guère d'illusions sur la probable volonté du gouvernement chinois de tenter de bloquer ce nouvel accès à ses citoyens. Lors des discussions engagées avec les autorités, celles-ci lui ont fait comprendre sans aucune équivoque qu'une auto-censure était un prérequis non négociable.
Google a donc mis en place une page qui rend compte de l'état de disponibilité de ses différents services. Au moment de la rédaction de cet article YouTube, Google Sites et Blogger étaient bloqués. D'autres ne l'étaient que partiellement (comme Groups, Docs et Picasa), les derniers étaient toujouts au vert.
Google précise également qu'il entend maintenir une activité de R&D en Chine et, dans une certaine mesure, en fonction de l'évolution des choses, une force commerciale pour son moteur de recherche. Il conclut en exprimant son "admiration" pour ses équipes chinoises qui, malgré les incertitudes et les difficultés rencontrées depuis l'annonce de janvier, ont continué à assurer leurs responsabilités. Ces décisions ont été prises et mises en oeuvre aux États-Unis souligne Google, par conséquent aucun de ses salariés et responsables chinois ne peut en être tenu responsable.
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