LightZone renaît en open source

Florian Innocente |
Le développement de LightZone a repris sous la forme d'une application open source. Cet outil de traitement d'images était disponible par le passé sur OS X, Windows et Linux. Son éditeur a fermé boutique en septembre 2011, mais récemment, deux membres de l'ancienne équipe ont obtenu les droits d'utiliser le nom et le code du logiciel et ils ont reconstitué un petit groupe de volontaires.



LightZone est en train d'être préparé en vue d'une distribution dans ce nouveau cadre et à terme dans d'autres langues que l'anglais. La dernière version 3.9.2 est en téléchargement pour OS X [13 Mo], Windows et Linux. En attendant qu'elle soit remplacée par la version libre. Ses auteurs préparent une annonce officielle pour expliquer les tenants et les aboutissants de ce LightZoneProject.

LightZone est un éditeur d'images non destructif qui fonctionne sur un principe d'empilement d'actions que l'on peut réordonner entre elles à la manière de calques. L'interface a une personnalité très marquée, mais cette application avait ses amateurs. Le blog Digital Photo de Volker Gilbert permet de se replonger dans l'historique de cet outil.

merci Laurent
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avatar Benz Hine | 
Etrange qu'Adobe n'ait jamais mis ce logiciel dans son escarcelle.
avatar lillegubben | 
Adobe se serait contenté de le mettre au placard. Apple aurait du le faire et intégrer certaines fonctionnalités à Aperture, ce qu'avait fait Bibble.
avatar thg | 
Parce que vous croyez réellement que Adobe ou Apple n'ont pas les moyens technologiques de proposer mieux, avec leur propre technologie, que d'acheter ce truc ? Soyons sérieux...
avatar jipeca | 
..."...Adobe ou Apple n'ont pas les moyens technologiques de proposer mieux, avec leur propre technologie, que d'acheter ce truc ? Soyons sérieux..." Ben alors faudrait le faire, parce que du côté de , depuis quelques années, c'est l'effondrement dans ce domaine. C'est pas un troll et il suffit d'ouvrir un peu les yeux.
avatar Yohmi | 
@ thg Apple achète une entreprise tous les deux mois (de la bouche de Tim Cook). Je te laisse imaginer d'où vient alors la majorité de ses « propres technologies »
avatar LaurentR | 
@thg : ce truc est, de ce que j'ai lu, un des rares logiciels à mettre en oeuvre la technique du zone system pour le traitement des photos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_system Il y a pas mal d'articles sur le net qui ont l'air de dire du bien de cette méthode.
avatar thg | 
Juste histoire de recadrer le débat, LightZone, dont je fus utilisateur et testeur à une époque maintenant lointaine, avait alors un certain nombre d'avantages : la retouche locale par sélection de zones, et le mode de fonctionnement en mode éditeur externe de Lightroom, un des premiers à l'époque. Le problème, c'est que les créateurs de LZ l'ont laissé mourir à petit feu et ont laissé pas mal de clients dans la panade. Aujourd'hui, c'est un logiciel complètement dépassé, le moteur de traitement Raw est hors d'âge, et le Zone System est une aimable plaisanterie à côté du processus de développement 2012 d'un Lightroom ou du Smart Lighting d'un DxO. Bref, il y avait, dans LZ, aucune technologie inaccessible au savoir faire d'Adobe ou, éventuellement d'Apple, ce qui explique peut-être aussi pourquoi il n'y a jamais eu de tentative de rachat. La seule excellente idée de ce logiciel, le tracé vectoriel pour la retouche locale, a été reprise à son compte et pillée par Bibble... on a vu ce que ça a donné.
avatar LaurentR | 
@thg : "le Zone System est une aimable plaisanterie à côté du processus de développement 2012 d'un Lightroom ou du Smart Lighting d'un DxO" C'est le principe du Zone System en lui-même qui est dépassé ou la manière dont il est appliqué par LightZone ? Les articles que j'ai commencé à lire semble dire du bien de la technique.
avatar thg | 
@ LaurentR C'est un concept totalement dépassé... aujourd'hui, avec des algos automatiques débrayables en manuel, des logiciels comme DxO ou Lightroom sont capables de remonter les détails dans les ombres, de récupérer des informations dans les hautes lumières sans pourtant dénaturer les tons moyens, sans montée du bruit, tout en exploitant la totalité de la plage dynamique d'un fichier Raw, sans pertes, avec une marge de manoeuvre allant jusqu'à +/- 5 diaphragmes... Inutile de dire que le Zone System d'Ansel Adams peut, aujourd'hui, retourner dans son tiroir poussiéreux.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
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