Bill Gates ironise sur les iPad dans les écoles

Anthony Nelzin-Santos |
Bill Gates n'a pas fini ses études, occupé qu'il était à créer Microsoft et devenir l'un des pères fondateurs de la micro-informatique moderne. Le multimilliardaire est néanmoins aujourd'hui un acteur de premier plan dans le monde de l'éducation, par le biais de la Bill & Melinda Gates Foundation. À l'occasion d'un entretien avec la Chronicle of Higher Education (via), il a longuement exposé ses vues sur le futur de l'enseignement supérieur. Et notamment taclé l'approche d'Apple en la matière.

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Apple a en partie été fondée avec l'idée que l'ordinateur personnel pouvait être un outil au service de l'éducation. Que cet idéal ait une portée financière est indéniable, mais il a souvent été mis à l'épreuve au travers de projets dans lesquels la rentabilité immédiate ne comptait pas. En 1982 par exemple, Apple créait sa fondation Éducation, et elle a longtemps testé le déploiement d'Apple II dans des écoles californiennes. Doit-on par ailleurs rappeler que Steve Wozniak a été enseignant de CM2 et qu'il a donné son nom à un prix décerné aux lycéens de la baie de San Francisco ? Ou que NeXT a été fondée par Steve Jobs comme une entreprise dédiée au marché de l'éducation ?

Si la fibre éducative d'Apple s'est faite plus discrète pendant les années 1990, elle est revenue au premier plan avec le retour de Steve Jobs : elle est le produit des idéaux des années 1970 et des créateurs de la Silicon Valley. Elle est aujourd'hui indéniablement moins philanthropique que dans les années 1980, mais néanmoins bien présente : l'eMac était une machine pensée pour les classes ; Apple a multiplié les séminaires pour recueillir les avis des professeurs sur les usages de l'iPod et les a accompagnés dans ce sens ; la firme de Cupertino n'a jamais hésité à concéder de larges réductions au monde de l'éducation ni même à fournir des réponses à des appels d'offres particulièrement agressives. Aujourd'hui, l'iPad et l'iBookstore sont les propositions d'Apple au monde de l'éducation.

Depuis 30 ans en effet, Apple propose ses produits, quoiqu'elle les ait parfois plus spécialement adaptés, et c'est ensuite aux enseignants et aux étudiants d'en disposer. Une approche qui déplaît particulièrement à Bill Gates, qui estime qu'elle répond à la mauvaise question :


Ne faire que donner des appareils aux gens n'a jamais fonctionné. Il vous faut changer le programme et l'enseignant. […] L'appareil n'est pas le facteur limitant pour le moment, du moins pas dans la plupart des pays.


Le fondateur de Microsoft est partisan d'une approche plus globale, mais aussi plus radicale et politique, des mots qui n'ont jamais fait partie du vocabulaire d'Apple. Aujourd'hui libéré des contraintes inhérentes à celles des entreprises, Bill Gates, par le biais de sa fondation, travaille en effet à une approche visant d'abord à rénover les programmes et la manière dont les étudiants et les enseignants interagissent, et seulement ensuite à introduire un élément informatique, et uniquement au service de la rénovation des cursus. Il a notamment investi dans la Khan Academy, qui propose aux étudiants d'apprendre à leur rythme et aux enseignants de n'intervenir que dans un deuxième temps — un système dont le fondateur dit qu'il « pourrait être l'ADN d'une école dans le monde réel où les étudiants passeraient 20 % de leur journée à regarder des vidéos et s'exercer à leur rythme, et le reste de leur temps à construire des robots, peindre des tableaux, composer de la musique ou faire toutes sortes d'autres choses. »

Bill Gates ne peut néanmoins pas s'empêcher de faire un commentaire beaucoup moins théorique, où l'on entend moins le philanthrope et beaucoup plus le président de Microsoft :


Cela ne fonctionnera jamais avec un appareil qui ne possède pas un clavier. Les étudiants ne sont pas là pour seulement lire. Ils sont censés être capables d'écrire et de communiquer. Ce sera plus dans les cordes du PC [que de la tablette].


La Microsoft Surface, une tablette disposant d'un clavier optionnel n'étant pas encore commercialisée, on ne peut juger de ces propos qu'à l'aune de l'insuccès du Tablet PC — alors que les iPad sont d'ores et déjà dans les salles de classe.

Reste que l'approche de Bill Gates, comme celle de Steve Jobs avant lui, reste relativement passive : on est loin des thèses constructionistes de Nicholas Negroponte et Seymour Papert, qui ont par exemple motivé le projet Dynabook d'Alan Kay (qui travailla chez Apple) ou le projet OLPC. Microsoft comme Apple considèrent l'ordinateur, quel que soit sa forme, comme un moyen d'accès au contenu pédagogique — les constructionistes le voient comme un outil pour la résolution des problèmes, les étudiants pouvant par exemple développer de petits programmes pour ensuite résoudre leurs problèmes de mathématiques. Une approche encore plus radicale et profonde qui implique beaucoup plus l'enfant et qui reste aujourd'hui très peu développée.
avatar lechat666 | 
"cherie, ça va troller" :D
avatar francher | 
étant moi même étudiant, l'attrait de la tablette est bien réel, notamment pour les matières non techniques (exit maths et physiques). Leger, pratique, et surtout je trouve qu'il me tente moins que mon ordinateur , par exemple je n peux pas superposer internet et mon traitement de texte... donc pour moi, la tablette reste bien meilleure que l'ordinateur AVEC UN CLAVIER EXTERNE !! je prend mes cours magistraux avec mon ipad et mon clavier logitech, sur iA Writer, comme ça c'est direct sur ma dropbox et je les récupères sur mon macbook 15" quand je rentre chez moi.
avatar iTroll | 
Bah faut dire déjà le titre est un appât à troll Je ne vois pas beaucoup d'ironie dans la citation, juste un point de vue sorti de son contexte. Mais bon, ça sera peut-être suffisant pour exciter les trolls. Il leur en faut bien peu.
avatar Steeve J. | 
Et iTunesU il connaît ??? Quoi que Bill n'a jamais été un grand visionnaire si on se souviens de ses phrases célèbres : par exemple : • "Personne n'aura jamais besoin de plus de 640 ko de mémoire" Ou encore de son livre sur le futur ou l'Internet ne fut même pas evoqué ? Oui oui ! Ce qui me fait peur c'est que si il dit cela aujourd'hui c'est que chez Microsoft on est pas très sûr à propos des Surfaces ? D'ailleurs pour l'instant Microsoft ne veux pas dire (pourquoi ?) qu'elle est la division qui a pondu ces Surfaces ???
avatar CBi | 
Je ne pense pas que le but de l'iPad en milieu scolaire soit de remplacer le cahier et le crayon. Mais en premier lieu de mettre à disposition des manuels scolaires attractifs, multimédia et toujours à jour. C'est déjà beaucoup.
avatar shenrone | 
C'est le même gates qui a écrit ça: http://a1.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash3/522942_321207727960672_744104118_n.jpg non? Donc aucun soucis pour l'ipad :D
avatar Barbapapple | 
@francher Et ben ça va pas mal les étudiants... un IPad, un MacBook pro 15"....
avatar iTroll | 
Bon les trolls à citation foireuse, je vais vous couper dans votre élan trollesque, ça évitera de l'agacement chez les non-trolls: http://blogs.smithsonianmag.com/paleofuture/2012/06/1987-predictions-from-bill-gates-siri-show-me-da-vinci-stuff/
avatar Mitchells | 
Les iPads ONT un clavier, il est virtuel mais c'est un très bon clavier... Avec par exemple la légère modification apportée par iWriter, on tape aussi vite sur un iPad que sur un clavier physique. Z'ont du mal à comprendre ce qu'est l'iPad, chez minimou...
avatar kinto | 
@shenrone : c'est pas possible . C'est un fake?
avatar elamapi | 
Apple comme MS n'ont qu'un But. Faire en sorte que Kevin, quand il sortira de l'école, achete Apple ou MS, et en fasse la promotion ... Rien de plus. Rien de moins. La philanthropie la dedans n'est qu'une vaste blague. Le bon point serait de faire travailler de concert: Prof/Industriels/Gouvernement pour qu'ENSEMBLE ils essayent de promouvoir de BONNE solution. Que ce soit une tablette, ou un ordi, chacun peut avoir un interet certain dans l'éducation. Une tablette pour remplacer les 4 ou 5 bouquins qui pesent 3 tonnes, pour distribuer de manière rapide un document en classe, ou pour proposer rapidement quelques exercises. Un ordi pour la rédaction (et pas la prise de note), pour l'apprentissage de l'informatique et de la programmation au sens large. Mais sans formation des enseignants, ça ne sert à rien. Sur ce point Billou à raison, jeter un ordi dans une classe, c'est rigolo. Former l'enseignant à l'outil et APRES lui donner un ordi, c'est utile (que ce soit du MS, de l'OSX, du linux ou ce que vous voulez). Et dans ce domaine, aucun des deux gros ne fait pratiquement rien avant l'université (et encore ...). Quand je vois que mon fils de 6 ans en CP, à une initiation à l'informatique et qu'il explique à la prof comment trier les Applications par nom dans le menu démarrer de windows ça fait peur. Ils ont des ordis ... mais personne ne sait s'en servir à part lancer 1 video ou ecrire un texte sous word.
avatar Stanley Lubrik | 
Et Gates oublie de parler de la prise de notes manuscrites avec conversion en texte qui font défaut à l'iPad mais est bien implémenté avec Windows 8.... Avec la tablette idéale, on devrait pouvoir mieux gérer notes tapotées sur écran, notes manuscrites (avec conversion possible en texte dactylo) et travail sur un clavier ergonomique au sein de toutes les application où l'écriture tient une place de choix... Microsoft Surface semble mieux armé pour cela... Moi avec mon iPad, c'est le bricolage permanent entre plusieurs logiciels, et l'usage de stylets moyennement convaincants... Esprit d'Inkwell si tu pouvais torturer Tim Cook !
avatar kinto | 
@iTroll : c'est en anglais! Une petite synthèse en français , please.
avatar rom54 | 
Le principe de l'éducation vise deux objectifs antagonistes: - former des citoyens - former des individus conscients et savants. Si on part du principe que la connaissance est le seul moyen qu'a l'individu pour s'auto déterminer et trouver des solutions adaptées aux problèmes (connus ou inconnus) que lui pose la vie, alors on doit considérer que l'on éduque un individu avec ses spécificités et ses moyens dans l'objectif de développer ses compétences et spécificités naturelles et non pas des classes d'âge, de genre, sociales, culturelles etc selon un schéma générique... C'est l'approche des méthodes modernes scientifique, dont beaucoup son basées sur le constructivisme (et pas le constuctionisme) initié par Piaget... Cela a été appliqué dans beaucoup d'écoles alternatives, notamment avec des surdoués ou des émigrants, avec un vrai succès. A l'inverse, l'approche nationaliste, habituellement representée pas l'education dite nationnale, a pour objectif de former des citoyens, donc de développer les qualités d'intégration et d'obéissance a l'ordre social établi. Elles se fondent sur le renforcement identitaire groupal (voir clanique) notamment en faisant un usage immodéré de l'intégration a des classe de genre(séparation garçon/fille), sociale et d'âge. Dans ce système la réussite est basé non sur l'évolution des capacités de l'individu mais a sa capacité a obéir (répondre) de manière adaptée (réponse adéquate "du tac au tac") liée a un conditionnement (programmation ou apprentissage pas coeur). Ainsi les évaluations standardisées, s'appliquent de manière réductrice, a tous les élevés d'une classe (souvent d'âge). Gates, semble prôner une approche constructiviste, mais comme il l'a toujours fait, en passant par la voie verticale (ou hiérarchique plus précisément) et strictement encadrée, avec une reforme de l'éducateur et du système. De plus il insiste sur le fait que le matériel a un rôle secondaire et que c'est la méthode et l'éducateur qui est la clef. On peut opposer un argumentaire a cette approche: - passer par la voie hiérarchique n'a aucune chance de réussir: les intérêts nationalistes sont contraire a l'intérêt de l'individu et jamais un état nationaliste n'instituera une approche constructiviste dans son éducation nationale! - Le principe du constructivisme est de restreindre les contraintes (directives, conditions, règles) de manière a laisser l'individu découvrir le plus par lui meme et construire son système de connaissances et de savoirs. Dans ces systèmes le rôle de l'enseignant est au minimum d'utiliser la maïeutique et de complexifier la pensée. On nit dit pas comment faire les choses, on pose des objectifs et on donne un accès le plus libre possible a l'expérimentation et a la connaissances. - l'ordinateur est a la fois un support de contenu, mais aussi un objet a explorer et permettant d'explorer virtuellement des hypothèses (approche constructiviste s'il en est). C'est aussi un outil mathématique "analogique" permettant de lier les informations dans un carte relationnelle propre a chacun et permettant de croiser cette carte avec celle d'un autre individu. - l'ordinateur permet aussi de développer et de comprendre les notions de séquences, structures, d'ordre, de relation, d'informations,... - l'ordinateur permet aussi de développer de manière unique la "perception informationnelle" et la capacité a la mettre dans différentes perspectives (un connaissances dans un domaine peut s'appliquer dans un autre totalement diffèrent, un tache complexe et irréalisable par un individu peut être simple si elle est réalisée par plusieurs collaborants...) De fait, mettre un outil informatique a la libre disposition des "eleves" est en soit un fondement éducatif. Et il est important que cet outil offre de multiples niveau d'accès (intuitif et nécessitant un apprentissage) et progressifs. Dans ce sens l'approche initiale d'Apple est bien meilleure et cohérente. Et en fait Mac OS comme iOS sont initialement basé sur le constructivisme: l'interface est accessible sans formation et on découvre progressivement comment devenir plus efficace avec. De plus, des produits comme l'iPad sont actuellement ce qu'il y a de plus proche du Dynabook. La tablette de Microsoft est de son coté plus proche des netbook. Il reste une dimension problématique touchant autant Apple que Microsoft ou la fondation Gates: l'indépendance economico-politique. Quelle garantie donnent ces groupes face au risque d'intrusion idéologique, politique ou simplement commerciale. Qui peut garantir que les intérêts creationistes(religieux ou sectaires) ne seront pas sous-jacent dans les approches prônées? Qui peut garantir que les intérêts visant a instituer une dépendance commerciale a une marque, produit,... ne seront pas l'objectif réel? Quant on voit l'intrication entre la Fondation Gates, Microsoft et des sociétés multinationales comme Monsanto, on peut légitimement d'inquiéter.
avatar Francis Kuntz | 
[quote]Le multimilliardaire est néanmoins aujourd'hui un acteur de premier plan dans le monde de l'éducation, par le biais de la Bill & Melinda Gates Foundation.[/quote] Et il est aussi un acteur de premier plan en ce qui concerne le soutiens inconditionnel que porte sa fondation à Monsento... [quote]Ne faire que donner des appareils aux gens n'a jamais fonctionné. [/quote] Oui, par opposition à Microsoft qui a donné des appareils qui n'ont jamais fonctionné aux gens hahaha!
avatar madaniso | 
Bill revient ! Et vire Ballmer !
avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@Stanley Lubrik : 'Esprit d'Inkwell si tu pouvais torturer Tim Cook !' Amen !
avatar béber1 | 
il a toujours 20 à 30 ans de retard
avatar ysengrain | 
"Aujourd'hui libéré des contraintes inhérentes à celles des entreprises, Bill Gates" Gates ? Libéré ? Monsieur se gausse ou est inconscient. La fondation Gates pour " philanthropique" qu'elle se dise, n'est rien d'autre qu'une pompe à fric. L'éducation n'est que le cadet des soucis de Moossieur Bill
avatar oomu | 
le fond : Bill Gates a raison cas classique : la France. Donner du matériel aux enseignants et élèves est souvent leur poser + de problemes qu'autre chose : quid des contenus ? comment intégrer l'appareil ? qui de l'ingénierie (L'INGENIERIE BORDEL !) pour gérer et développer l'infrastructure qui va soutenir ces machines ? (format technique des contenus, leur création, l'accès, le réseau, le stockage, la tolérance à la panne etc). En réalité, c'est depuis le contenu pédagogique (livres scolaires, supports de courts, recherche personnel des enseignants) que doit venir une pensée "informatique", tout en intégrant qu'au final, il va y avoir une plateforme matérielle. - Bref, sur le fond Bill Gates a raison. Balancer des appareils à la gueule des gens en école ne change rien (je suis bien placé pour le savoir : ingénieur en milieu universitaire). Là où Bill Gates fait le trolleur, c''est qu'il nie l'autre part du travail d'apple. Apple ne fait pas que vendre des zipads et disant "ben foutez y une app et faites vos cours, lol" Ils ont itunes U - itunes U n'est pas le seul icone tout pourri sur l'app store pour télécharger des pdfs. Apple a une offre éducation et des pratiques éducation qu'ils proposent de faire mettre en place derrière : portail web enseignant, formats de fichiers, modèles pédagogiques. Un mix de trucs opensource et propriétaire par dessus Os X Server (évidemment) Mais qu'importe : Apple, surtout aux usa, ne se contente pas de dire "ipad sur chaque table ,lol". - J'ai assisté à une réunion éducation chez Apple France avec divers gens d'autres grandes écoles, et le propos était : - création et intégration de podcasts, les ressources pour les faire utiliser - les mentalités - les outils pour que les enseignants puissent créer - système de blog/cms/etc - intégration de Moodle, blackboard et j'en passe les problèmes soulevés par les responsables étaient tous de l'ordre de la gestion des exercices, contenus, supports de cours et la formation.
avatar oomu | 
Quand Apple a parlé de ibooks author, ils ont surtout parlé des accords avec les EDITEURS éducations. - En France, vous n'aurez aucun changement et usages de machines (ou tablettes pour enfin supprimer l'abominable cartable qui détruit le dos) tant que vous n'aurez pas les acteurs institutionnels dans la boucle (syndicats enseignants, ministère) et entreprises telles que Nathan.
avatar loloeroket | 
C'est pas parce que Bill s'est toujours trompé en prévisions informatiques qu'il se trompera toujours. Comme toujours son interview tombe à point avec la sortie de Surface, c'est vraiment trop gros. Au niveau prédiction c'est du même niveau que Ballmer et son fameux "un téléphone sans clavier ça marchera jamais", on voit bien le résultat ;-) Bill Gates n'a plus de role opérationnel chez Microsoft mais il en tire la grosse partie de sa fortune. Sa fondation c'est juste un truc pour occuper sa femme, se donner une bonne image, une bonne conscience et payer moins d'impôts. C'est dommage je suivrais volontiers les conseils de Bill sur comment s'enrichir mais surement pas sur comment comment éduquer nos enfants.
avatar oomu | 
les enjeux, ce n'est pas qu'un prof sachet trier les Applications dans un petit menu. Je vais vous dire les enjeux : mettre à disposition les livres et contenus pédagogiques (et bases universitaires et autres bases bibliothécaires commerciales) sans s'arracher les cheveux. Prenons le collège : comment fournir gratuitement les livres ? en pdf ? comment le faire transférer ? chacun vient avec sa petite clé usb et se débrouille pour le foutre dans son zipad/zandroid/tablette en chocolat ? "msieur ça a po marché" Comment on organise ? Comment va se gérer le DRM et la propriété de l'éditeur ? qui va superviser ? - Comment on traite les cas où l'appareil d'un élève a eu une panne ? comment remettre les contenus ? - par quel mécanisme l'enseignant peut altérer/augmenter les contenus pédagogiques des appareils des étudiants ? (les enseignants ne se limitent jamais au seul manuel prévus aux programmes) quel format ? xml ? html ? word ? par quel biais ? flux rss, push ? par quel biais ? adsl maison ? wifi magique dans les écoles ? - que deviennent les DECENNIES de contenus , exo, polycopiés, etc des gens et écoles ? qui les intègre ? comment on fait la passation ? - Dans une formation des enseignants qui est DELABRE (anéantie, entre autre par la suppression des IUFM), qui accompagne les profs dans le changement ? qui équipe les enfants ? comment s'articule les missions des écoles publiques et privées et les devoirs et droits des éditeurs de livres (et libraires !, on est en France !) dans la transformation autour de tablette numérique ? qui paie? - Avant même de se dire "chuper, j''ai un réseau wifi mega solide et un site portail super convivial compatible TOUT ! et j'ai prévenu tous les syndic, ministère, parents d'élèves etc)", encore faut il avoir des trucs à y foutre. - Bref il est exact, que balancer des machines dans une salle de cours n'est absolument PAS suffisant. C'est une étape à ne JAMAIS nier (la technique doit être pensée AUSSI dés le début
avatar oomu | 
"Ne faire que donner des appareils aux gens n'a jamais fonctionné." "- Oui, par opposition à Microsoft qui a donné des appareils qui n'ont jamais fonctionné aux gens hahaha!" c'est rigoureusement exact. - Au moins, Apple a iTunes U et beaucoup d'années de réflexion avec des écoles américaines sur ces questions. et accessoirement, des machines utilisables, oui.
avatar sopcaja | 
Bill veut prêcher pour sa paroisse ..c'est aussi simple que ça . Je l'ai jamais vu demander la formation des enseignant pour la ribambelle d'écoles équipées en PC Windows. Et je pense aussi qu'il a mal digéré l'échec cuisant du Tablet PC, Attention je ne dis pas qu'on ne doit pas formé les enseignants , peu importe l'équipement, je souligne seulement le double discours de Billou ;)
avatar francher | 
@barbapapple : le tout d occasion en travaillant l été ! J aime pas tellement windows , donc voilà ! Sacrifice sacrifice ;)
avatar oomu | 
http://a1.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash3/522942_321207727960672_744104118_n.jpg Bill Gates sortait cette énormité, quand Windows 95 allait sortir et que le système n'était pas prêt pour l'intégration TCP/IP, HTTP etc du internet grand public. La Force de Microsoft, c'est que c'était une entreprise capable de se mentir elle même et faire un virage à 180 degrés, comme si de rien n'était BIll disait ça en 94/95 en 98 il disait tout le contraire. Microsoft avait investi lourdement dans un réseau propriétaire concurrent de compuserve (avec une interface unifiée dans windows, mais inspirée de compuserve, en nettement mieux) mais win 98 balayait tout ça et intégrait un vrai navigateur internet, une pile tcp/ip efficace (et qui n'explosait pas à chaque fois qu'on installait un autre logiciel réseau) et des usages autour du web. La communication de Microsoft changea _totalement_ CECI était une GRANDE compétence de Microsoft et Gates : se retourner comme une crêpe, repartir à fond la caisse.
avatar elamapi | 
J'adore quand même tout ceux qui explique que Bilou se trompe tout le temps. J'aimerai me tromper autant en ayant 9 ordi sur 10 dans mode tourner avec mon OS, en ayant des milliards de $$. bilou ne se trompe pas tant que çà (en tout cas, pas plus que la moyenne), c'est un requin de la finance, rien de plus. Il a raison sur le fond (il fait sa pub), faut pas juste du matos, faut tout ce qui va autour. Il vend sa sauce (acheter windows ...).
avatar oomu | 
"Reste que l'approche de Bill Gates, comme celle de Steve Jobs avant lui, reste relativement passive : on est loin des thèses constructionistes de Nicholas Negroponte et Seymour Papert, qui ont par exemple motivé le projet Dynabook d'Alan Kay (qui travailla chez Apple) ou le projet OLPC" merci d'avoir dit quelques mots sur OLPC. ho je sais que la plupart des geeks voient OLPC comme un netbook rigolo avant l'heure qui a été torpillé (par intel). Mais non, le projet était avant tout politique, orienté sur des considérations pratiques : difficultés de l'Afrique, de l'amérique du sud, courant non fiable, réparateurs loin, problème des contenus. et il a été torpillé par des considérations politiques.
avatar oomu | 
@loloeroket [28/06/2012 13:32] "C'est pas parce que Bill s'est toujours trompé en prévisions informatiques qu'il se trompera toujours." Vous êtes un indécrottable optimiste alors ? c'est bien. "Comme toujours son interview tombe à point avec la sortie de Surface, c'est vraiment trop gros. " Microsoft sera pour encore bien longtemps à l'image des considérations de Bill Gates. Et Bill ne sera jamais totalement neutre vis à vis de Microsoft : Elle a été +30 ans de sa vie. Peut être pas aussi fusionnel que cela fut pour Steve Jobs, mais on ne peut pas espérer de sa part un regard frais.
avatar oomu | 
(hahaha les pubs en bas d'article, avec son classique "la route du futur", halala la poilade ça, je me souviens)
avatar hipkiss | 
C'est marrant, ce Bill qui donne des lecons qq jours après la sortie de sa tablette surface. Comme par hasard, on ne l'avait pas entendu avant. Tout cela bien triste voir minable. Il est riche mais Microsoft est bien pitpoyable en accumulant échec sur echec....et aucune valeur ajoutée
avatar os-app92 | 
Résumer le problème à la présence d'un clavier est stupide.
avatar sopcaja | 
@kinto Non ce n'est pas un fake D'ailleurs MSN a été créée pour concurrencer internet. ahaha
avatar Trollolol | 
Steeve J. [28/06/2012 12:46] via MacG Mobile "Quoi que Bill n'a jamais été un grand visionnaire si on se souviens de ses phrases célèbres : par exemple : • "Personne n'aura jamais besoin de plus de 640 ko de mémoire"" C'est bien t'as bien appris tes légende steve est fier de toi :) M'fin tu connais trop pour savoir que c'est IBM qui avait placer la barrière à 640k d'espace disponible sur l'IBM PC, hein :)
avatar 8enoit | 
On retrouve le traditionnel discours théorique de Microsoft, avec ses promesses, sa vision des choses (je n'ai rien à dire à ce sujet), mais dans le concret, dans le présent... rien. Si ! bientôt (normalement) une surface qui a un clavier, elle ! Bref Bill Gates pas objectif. Et comme toujours sans intérêt d'un point de vue créatif.
avatar MistakenMobius | 
[quote]Et il est aussi un acteur de premier plan en ce qui concerne le soutiens inconditionnel que porte sa fondation à Monsento...[/quote] Monsanto est une organisation qui lutte contre la fin dans le monde. C'est une entreprise Noble qui apporte le progrès comme Total ou Walmart
avatar sopcaja | 
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avatar rom54 | 
[quote=oomu [28/06/2012 13:40] les enjeux, ce n'est pas qu'un prof sachet trier les Applications dans un petit menu. Je vais vous dire les enjeux : mettre à disposition les livres et contenus pédagogiques (et bases universitaires et autres bases bibliothécaires commerciales) sans s'arracher les cheveux. Prenons le collège : comment fournir gratuitement les livres ? en pdf ? comment le faire transférer ? chacun vient avec sa petite clé usb et se débrouille pour le foutre dans son zipad/zandroid/tablette en chocolat ? "msieur ça a po marché" Comment on organise ? Comment va se gérer le DRM et la propriété de l'éditeur ? qui va superviser ? - Comment on traite les cas où l'appareil d'un élève a eu une panne ? comment remettre les contenus ? ... [/quote] Tu as tout a fait raison de faire cette liste. Mais tu mets le doigt la ou ça fait mal: pragmatisme face aux sophismes politiciens... Deja concernant les DRM, c'est un problème qui ne devrait meme pas exister! Comment peut on considérer qu'un contenu enseigné [b]publiquement[/b] puisse être sous le coup d'un copyright privatif? Comment peut on justifier de l'insertion dans ce contenu d'un code parasite visant a en restreindre la diffusion! C'est totalement aberrant! Il est naturelement évident que le contenu éducatif doit être totalement libre (je sais les éditeurs vont encore devoir prendre des anti-acides).. Ensuite pour la réponse a la mise a disposition: format libre évidement et interoperables par définition. Quant au moyen? Pourquoi se casser la tete alors que chaque nation evolué dispose de bibliothèque nationale, de centre des archives publiques, d'universités publiques,... Il suffit d'imposer un format libre (oui je sais...) et de laisser l'accès a ses données libre. Mine de rien cela fait partie du bien public, et le financement vient des impôts nom de nom! et pour finir, je dirai que si l'on considère l'éducation comme un devoir de l'Etat, on considère alors que les moyens de sa mise en oeuvre sont publics (c'est le cas)! Alors il faut être cohérent sur la ligne et mettre les moyens pour que l'accès a l'éducation et son corollaire l'accès a la connaissance soient effectifs et fonctionnels. Pour l'aspect informatique, ça veut dire mettre des infrastructures en place et mettre des personnels compétents aux commandes. La ou il y a un réseau, il doit y avoir un administrateur PROFESSIONNEL pour le gérer (c'est pas aux enseignants de le faire)! Et qu'on ne vienne pas amener l'argument boiteux que l'éducation nationale doit être économiquement rentable! C'est une imbécillité totale! La rentabilité de l'education c'est de produire de la civilisation capable de répondre aux défis du présent mais aussi du futur. C'est un projet de société sur le long terme (a plus de 5 ans !) Pareil pour le cas de la rétribution des auteurs: ils sont payés par l'Etat pour leur travail! Si on objecte que si on laisse cette quantité d'information librement accessible, alors d'autres pays risquent d'en profiter (rigolez pas je l'entend régulièrement), la réponse c'est "tant mieux" ! Plus les gens ont de connaissances moins ils peuvent agir stupidement et plus leurs pensées deviennent complexe et plus ils peuvent envisager des alternatives adaptées a leurs problèmes.
avatar ijon971 | 
@oomu magnifique argumentation. Je suis d'accord avec toi, étant moi même prof. Pour que tablette ou Pc soient suffisamment efficace dans le milieu scolaire, il faut non seulement le matériel mais aussi les logiciels. Par dessus tout la formation est un aspect essentiel: profs, élèves, parents... afin que tous comprennent les enjeux d'un tel outil. Sinon, cela devient malheureusement du gadget pour les utilisateurs. Cette problématique n'est pas prête de se résoudre en France pour le moment car les vieilles habitudes ont la dent dure et beaucoup d'acteurs de l'enseignement rechignent à passer à l'ère numérique. Déjà que pour certains ont déjà des difficultés à utiliser internet :)
avatar 8enoit | 
Assez marrant ce bandeau humoristique de pubs ciblées en bas de la page, avec l'évangile selon Bill Gates : [b]la route du futur[/b] (du passé), [b]la saga de MS[/b] (c'est vrai c'est pas fini avec Ballmer dans le rôle du roi Louis du livre de la jungle), et je vous le donne en mille : [b]de Gutenberg à Bill Gates[/b] wouarf !
avatar ciscoo | 
[quote=rom54] Le principe de l'éducation vise deux objectifs antagonistes: - former des citoyens - former des individus conscients et savants. Si on part du principe que la connaissance est le seul moyen qu'a l'individu pour s'auto déterminer et trouver des solutions adaptées aux problèmes (connus ou inconnus) que lui pose la vie, alors on doit considérer que l'on éduque un individu avec ses spécificités et ses moyens dans l'objectif de développer ses compétences et spécificités naturelles et non pas des classes d'âge, de genre, sociales, culturelles etc selon un schéma générique... C'est l'approche des méthodes modernes scientifique, dont beaucoup son basées sur le constructivisme (et pas le constuctionisme) initié par Piaget... Cela a été appliqué dans beaucoup d'écoles alternatives, notamment avec des surdoués ou des émigrants, avec un vrai succès. A l'inverse, l'approche nationaliste, habituellement representée pas l'education dite nationnale, a pour objectif de former des citoyens, donc de développer les qualités d'intégration et d'obéissance a l'ordre social établi. Elles se fondent sur le renforcement identitaire groupal (voir clanique) notamment en faisant un usage immodéré de l'intégration a des classe de genre(séparation garçon/fille), sociale et d'âge. Dans ce système la réussite est basé non sur l'évolution des capacités de l'individu mais a sa capacité a obéir (répondre) de manière adaptée (réponse adéquate "du tac au tac") liée a un conditionnement (programmation ou apprentissage pas coeur). Ainsi les évaluations standardisées, s'appliquent de manière réductrice, a tous les élevés d'une classe (souvent d'âge). Gates, semble prôner une approche constructiviste, mais comme il l'a toujours fait, en passant par la voie verticale (ou hiérarchique plus précisément) et strictement encadrée, avec une reforme de l'éducateur et du système. De plus il insiste sur le fait que le matériel a un rôle secondaire et que ....[/quote] + 100000
avatar Stanley Lubrik | 
@SteeveJ qui rappelle : Quoi que Bill n'a jamais été un grand visionnaire si on se souviens de ses phrases célèbres : par exemple : • "Personne n'aura jamais besoin de plus de 640 ko de mémoire" ----------------------- Et Steve Jobs, il a été visionnaire en lançant l'iPad... Il aurait pu dire : "Personne n'aura jamais besoin de plus de 250 Mo de RAM sur un iPad"
avatar Lio70 | 
Depuis le debut je doute de l'interet des tablettes chez les gosses. Evidemment qu'ils en redemandent, c'est ludique. Et quid de l'apprentissage de l'ecriture? du dessin? de la construction des formes geometriques? En faisant un "tap" sur un bouton, vraiment ??? On veut abetir la masse pour la dominer davantage? Cela me fait rire quand je lis que l'iPad remedie a l'autisme. J'ai plutot l'impression qu'elle cree une nouvelle generation d'enfants fermes sur eux-memes. "Moi et ma tablette - le reste du monde n'existe pas". N'oubliez pas qu'Apple est une entreprise. Elle n'a qu'un seul but: vendre. Quant a l'evolution des methodes educatives... Il ne manquerait plus que cela, que l'education ne vise pas a modeler l'individu pour qu'il soit a sa place dans un certain ordre social. Former l'enfant, ce n'est pas uniquement le remplir de savoir academique, c'est aussi lui apprendre a devenir un citoyen,a lui inculquer le civisme et le reste de l'ordre et l'integration de la culture de son groupe.
avatar notasa | 
Comme parfois sur ce site, les posts sont vraiment riches, l'après midi favorisant la vacance des ados pré-pubères iPhonomonomaniaque et/ou Applemylifedependant. Ces débats sur l'éducation sont passionnants, mais quand reparlera-t-on d'instruction pour rendre (responsabiliser) l'éducation aux parents ( géniteurs) ? L'Ecole a parfaitement instruite mes trois filles, deux encore en cours en cour, et j'espère les avoir correctement éduquées. Avec les outils propres à chaque époque.
avatar oomu | 
"Deja concernant les DRM, c'est un problème qui ne devrait meme pas exister!" Principe de réalité : ils existent, on doit donc les gérer. "Comment peut on considérer qu'un contenu enseigné publiquement puisse être sous le coup d'un copyright privatif?" Très simple : les petits gens qui font ces contenus, ils ont besoin de manger des carottes et d'élever leurs enfants : c'est un commerce en échange d'un travail. La copie sans rétribution anéantit toute la valeur économique. Que cela soit des méthodes comme Tell Me More avec exercices, que ça soit les exemples mis en ligne par la BBC ou livres pédagogiques de Nathan, Hatier "Comment peut on justifier de l'insertion dans ce contenu d'un code parasite visant a en restreindre la diffusion! C'est totalement aberrant!" ce n'est pas aberrant, ces produits ont de la valeur. Une grande valeur. Les écoles ont des droits, des prix avantageux, les enseignants ont accès à des librairies dédiés, à des facilités et des prix, mais tout cela dans le cadre de pratiques légalisées et qui permet une rémunération à l'Edition. Pas dans le chaos informe de PDF partagés par Torrent à la cool. Je suis pas un défenseur du DRM (le tatouage me parait bien plus raisonnable), mais il faut comprendre la valeur qu'il y a pour tout cela et que vous avez une industrie qui a bien fonctionné jusqu'à présent derrière. On ne peut pas rouler dessus avec son tracteur. "Il est naturelement évident que le contenu éducatif doit être totalement libre (je sais les éditeurs vont encore devoir prendre des anti-acides).." Voir du cyanure ?
avatar oomu | 
"Ensuite pour la réponse a la mise a disposition: format libre évidement et interoperables par définition. Quand au moyen? Pourquoi se casser la tete alors que chaque nation evolué dispose de bibliothèque nationale, de centre des archives publiques, d'universités publiques,... Il suffit d'imposer un format libre (oui je sais...) et de laisser l'accès a ses données libre." alors y a pas un bibliothécaire, pas un politicien ni un ingénieur contre ça. donc, partez de ce principe: on est tous d'accord. Maintenant on est autour d'une table, on est tous d'accord, on fait quoi ? ben... Quel format ? Est il équivalent aux milliers de formats propriéaires ? La chaine logicielle est elle aussi fonctionnelle ? y a t'il une mise en concurrence possible ? Quid de la transition ? Comment on interconnecte les bases, les bibliothèques, l'industrie avec le nouveau format ? "imposer un format libre" alors déjà, le gouvernement de Jospin avait fait préparer le RGI : référentiel généralisé d'interopérabilité pour unifier les pratiques informatiques des administrations (à la suite de la Gendarmerie en gros). ce "RGI" vaste document couvrant tous les aspects (aussi bien mise en oeuvre que formats et logiciels et migration) fut dés le gvt de Raffarin "retardé". Il fut ensuite "repoussé" puis "abandonné" le mois suivant l'élection de Sarkozy. conclusion : le geek croit qu'il suffit de dire "ben on prends OpenOffice et iso pdf, lol, z'êtes con". Le Malheureux sur le terrain sait qu'il y a les réalités politiques Gauche vs Droite, le financement, qu'il n' y PAS UN seul format LIBRE qui couvre TOUT et qu'il y a des décennies d'usages autour de SSII propriétaires, de logiciels propriétaires, qu'on ne balaie pas vers du libre ou du standard en claquant des doigts. - Vos bases peuvent être libre, mais celles d'organismes commerciaux ? (bases commerciales, scientifiques, etc) ? si l'entreprise qui possède des sources bibliothécaires importantes refuse de migrer ses outils ?
avatar DrFatalis | 
"la firme de Cupertino n'a jamais hésité à concéder de larges réductions au monde de l'éducation ni même à fournir des réponses à des appels d'offres particulièrement agressives." Ben voyons. Jobs n'est pas mort, son RDF marche encore! De "larges" réductions ? Quelques %, et encore (je me rapelle encore une réduction de... 0,01 € sur un adaptateur sur le store educ). Réponses à des appels d'offre ? Où ? Quasiment aucun établissement public secondaire n'est équipé par Apple en France... Oomu a bien parlé, mais en tant que prof, je confirme, tout commence par des contenus (j'en produit pas mal). Alors: 1 - mettre à disposition les livres et contenus pédagogiques: itunes U, itunestore pour les ebook gratuits, site web du prof pour les documents ou autres ouvrages (ou des sites type calameo et autres). Bref: utiliser l'existant et ne pas réinventer la roue. 2) Collège : comment fournir gratuitement les livres en pdf : oui, car lisible par toutes les plates formes. IBA est joli, mais les ipads sont plus utilisés par les profs que par les élèves. 21) comment le faire transférer ?: web 22) Comment on organise ? Comment va se gérer le DRM et la propriété de l'éditeur ? qui va superviser ? Pas de DRM. Pas d'éditeurs. Leur monde est fini (mes manuels scolaires et bientôt universitaires sont libres et gratuits). Le prof reprend les manettes. Il rédige, ou utilise les travaux d'autres profs, il supervise et c'est simple. 23) Comment on traite les cas où l'appareil d'un élève a eu une panne ? Une assurance SAV type Dell ? comment remettre les contenus ? Via le web ? Une sauvegarde cloud ?
avatar diegue | 
Le clavier de l'iPad est très bien! J'ai des gros doigts, et pourtant le clavier de l'iPad me convient parfaitement (bien sûr iPad dans le sens de la longueur plus confortable !), et la frappe à correction auto est très intelligente. Pour ma part je ne rajouterai pas de clavier car le clavier tactile me donne l'impression d'être beaucoup plus près du texte que je vois en le tapant. L'iPad, qui est très ludique, est un outil sensationnel, de plus très ludique à tout âge. L'iPad retina a de plus une telle qualité d'écran qu'il permet vraiment de fouiller dans les détails des planches, etc.

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