Simon
L’explosion du haut débit a considérablement changé nos habitudes sur Internet. Conséquence directe de cette mutation, de nombreux utilitaires modifiant nos habitudes de surfeurs sont apparus ces dernières années. On ne présente plus les MacReporter ou les lecteurs RSS comme NewsMac qui permettent presque de se passer de Safari. Simon reprend un peu cette idée, mais s’adresse surtout à l’internaute expérimenté et à l’administrateur réseau désireux de suivre au plus près la bonne route de ses serveurs Web. Simon pour « Site Monitor» n’a qu’une seule véritable fonction : se connecter à intervalle régulier à un site Web afin de savoir si celui-ci est accessible et s’il a été ou non modifié.
La principale fenêtre de Simon est élégamment appelée « Fenêtre de surveillance». Celle-ci affiche la liste de sites surveillés par le logiciel et un certain nombre d’informations à savoir si site fonctionne et s’il a été mis à jour. On retrouve également certaines statistiques comme le taux de fiabilité du site ou encore la date de dernière modification. L’interface est sobre, digne d’une application Cocoa, construite dans les règles de l’art. Il est bien entendu possible de personnaliser à souhait la barre d’outils.
Pour ajouter un site à sa « fenêtre de surveillance», il suffit d’appuyer sur le bouton Ajouter et de renseigner un certain nombre de champs : nom et adresse du site, fréquence de tests. Simon se propose de vérifier plusieurs services : HTTP, DNS, FTP et Ping. Cette panoplie de services gérés fait de Simon un véritable Big Brother capable de surveiller tout ce qui se passe, ou presque, sur un réseau.
Dans le cadre de la mise à jour d’un site Web, il faut indiquer à Simon s’il doit chercher la modification dans l’en-tête ou dans la source. Étant donné que la majorité des pages sont dynamiques, il est souvent nécessaire de renseigner très précisément le bout de code HTML à surveiller de près. En ce qui concerne MacGeneration, on peut par exemple s’appuyer sur la date de dernière modification. Pour cela, le logiciel propose d’afficher l’aperçu du site ainsi que le code source.
La manipulation est ensuite très aisée. Il suffit de repérer le code et de le copier-coller dans les champs "début" et "fin" de texte à surveiller. L’opération pourrait être encore plus simple si l’auteur avait pensé à inclure un moteur de recherche à Simon. On regrette également que le moteur de rendu employé ne soit pas celui de Safari, mais l’ancien, utilisé notamment par l’aide d’Apple, qui peine à afficher certaines pages complexes. À la manière d’un DreamWeaver, on aimerait d'autre part pouvoir sélectionner du texte dans la fenêtre Aperçu et que ce texte soit directement surligné dans la fenêtre affichant le code source. Des petites lacunes qui ne sont pas pour autant préjudiciables au logiciel..
Là où Simon se montre impressionnant, c’est dans la large gamme des notifications offertes à l’utilisateur. À chaque changement d’état, il est possible de lancer un AppleScript ou une application, d’envoyer un courrier électronique, d’associer un message visuel ou sonore, de ramener Simon au premier plan, d’afficher la page en question dans le navigateur Internet ou encore de faire rebondir l'icône dans le Dock.
La logique du logiciel peut paraître à premier abord particulière, mais Simon se révèle être rapidement diablement efficace une fois configuré. Cependant, quelques petites améliorations ne feraient pas de mal à cet outil. Si l’icône dans le Dock indique le nombre de sites à jour, il aurait été appréciable d’obtenir la liste des derniers événements lors d’un clic prolongé.
Le véritable défaut de ce logiciel vient peut-être de la tarification : sa formulation n’est pas vraiment convaincante. La version basique offre la possibilité pour 36 € de surveiller trois sites. L'édition standard est déjà plus intéressante : deux fois plus chère, elle est capable de guetter jusqu’à dix sites simultanément. Quant à la version Entreprise, illimitée, elle est vendue 234 €, un tarif qui peut paraître justifié dans le cadre d’une utilisation professionnelle. Signalons qu’un programme de mise à jour permet de migrer d’une version à l’autre. Précisons également que la traduction, assurée par Philippe Bonnaure, est de qualité.
En résumé, Simon est un outil bien conçu s’adressant soit aux personnes appelées à surveiller un parc de serveurs, soit à l’internaute voulant être au courant de tout. Toutefois, sa tarification n’encourage pas forcément une utilisation grand public.
La principale fenêtre de Simon est élégamment appelée « Fenêtre de surveillance». Celle-ci affiche la liste de sites surveillés par le logiciel et un certain nombre d’informations à savoir si site fonctionne et s’il a été mis à jour. On retrouve également certaines statistiques comme le taux de fiabilité du site ou encore la date de dernière modification. L’interface est sobre, digne d’une application Cocoa, construite dans les règles de l’art. Il est bien entendu possible de personnaliser à souhait la barre d’outils.
Pour ajouter un site à sa « fenêtre de surveillance», il suffit d’appuyer sur le bouton Ajouter et de renseigner un certain nombre de champs : nom et adresse du site, fréquence de tests. Simon se propose de vérifier plusieurs services : HTTP, DNS, FTP et Ping. Cette panoplie de services gérés fait de Simon un véritable Big Brother capable de surveiller tout ce qui se passe, ou presque, sur un réseau.
Dans le cadre de la mise à jour d’un site Web, il faut indiquer à Simon s’il doit chercher la modification dans l’en-tête ou dans la source. Étant donné que la majorité des pages sont dynamiques, il est souvent nécessaire de renseigner très précisément le bout de code HTML à surveiller de près. En ce qui concerne MacGeneration, on peut par exemple s’appuyer sur la date de dernière modification. Pour cela, le logiciel propose d’afficher l’aperçu du site ainsi que le code source.
La manipulation est ensuite très aisée. Il suffit de repérer le code et de le copier-coller dans les champs "début" et "fin" de texte à surveiller. L’opération pourrait être encore plus simple si l’auteur avait pensé à inclure un moteur de recherche à Simon. On regrette également que le moteur de rendu employé ne soit pas celui de Safari, mais l’ancien, utilisé notamment par l’aide d’Apple, qui peine à afficher certaines pages complexes. À la manière d’un DreamWeaver, on aimerait d'autre part pouvoir sélectionner du texte dans la fenêtre Aperçu et que ce texte soit directement surligné dans la fenêtre affichant le code source. Des petites lacunes qui ne sont pas pour autant préjudiciables au logiciel..
Là où Simon se montre impressionnant, c’est dans la large gamme des notifications offertes à l’utilisateur. À chaque changement d’état, il est possible de lancer un AppleScript ou une application, d’envoyer un courrier électronique, d’associer un message visuel ou sonore, de ramener Simon au premier plan, d’afficher la page en question dans le navigateur Internet ou encore de faire rebondir l'icône dans le Dock.
La logique du logiciel peut paraître à premier abord particulière, mais Simon se révèle être rapidement diablement efficace une fois configuré. Cependant, quelques petites améliorations ne feraient pas de mal à cet outil. Si l’icône dans le Dock indique le nombre de sites à jour, il aurait été appréciable d’obtenir la liste des derniers événements lors d’un clic prolongé.
Le véritable défaut de ce logiciel vient peut-être de la tarification : sa formulation n’est pas vraiment convaincante. La version basique offre la possibilité pour 36 € de surveiller trois sites. L'édition standard est déjà plus intéressante : deux fois plus chère, elle est capable de guetter jusqu’à dix sites simultanément. Quant à la version Entreprise, illimitée, elle est vendue 234 €, un tarif qui peut paraître justifié dans le cadre d’une utilisation professionnelle. Signalons qu’un programme de mise à jour permet de migrer d’une version à l’autre. Précisons également que la traduction, assurée par Philippe Bonnaure, est de qualité.
En résumé, Simon est un outil bien conçu s’adressant soit aux personnes appelées à surveiller un parc de serveurs, soit à l’internaute voulant être au courant de tout. Toutefois, sa tarification n’encourage pas forcément une utilisation grand public.
