« Couper » les réseaux sociaux en cas de crise ? Une option qui n'est « pas sur la table » selon la majorité
Face aux maires de 220 communes touchées par les émeutes de ces derniers jours, Emmanuel Macron avait évoqué mardi l'idée de « réguler ou couper » les réseaux sociaux en cas de crise. La mesure, employée dans des pays autoritaires pour réfréner des contestations, avait fait bondir les politiques de tous bords, y compris ceux du camp présidentiel. Cette déclaration a donné lieu à un exercice de rétropédalage dès le lendemain.
« Le Président s'est réjoui de ne pas en être arrivé à ces mesures radicales et ce n'est pas quelque chose qu'on souhaite faire à l'avenir », a déclaré le cabinet du ministre délégué à la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, auprès de La Tribune.
« Ce n'est pas une option qui est sur la table », appuie Éric Bothorel, un député Renaissance spécialiste du numérique qui s'était immédiatement opposé à cette idée de coupure. L'élu plaide « une expression malheureuse » de la part du Président. « On va s'en tenir au travail de Jean-Noël Barrot, dans le cadre de la loi Numérique, qui a proposé de créer un groupe transpartisan pour débattre des enjeux autour des suppressions de contenus », conclut le député. Pour enfoncer le clou, un « proche du pouvoir » qui s'est confié à La Tribune certifie qu'une coupure « n'est absolument pas envisagée. »
@Teodorico
Ouais il a bon dos…
Quand la majorité pédale dans la semoule pour revenir sur la énième déclaration abracadabrantesque du petit Manu.
« Principe de simple exposition » en rhétorique : on soumet une idée à l’opinion publique (couper les réseaux sociaux), avant de la retirer. Le simple fait d’avoir évoqué cette idée conduit à la rendre plus acceptable par la suite.
Ce n’est pas un rétropédalage, c’est une stratégie de com’.
Ils ne veulent pas couper les réseaux sociaux car une loi autorise le fisc à nous traquer dessus pour contrôler notre niveau de vie 😂
Quand on nous réponds : va voir en Russie si c'est mieux.
Et bien maintenant oui c'est vrai.
Il y a même un ancien de l'urss qui a dit récemment : "j'ai quitté l'urss pour trouver une liberté d'expression en Europe de l'ouest qui n'existe plus aujourd'hui"
@jean512
Nan c’est toujours aussi faux. Ce que dit ce gars est du pur délire. Ici la liberté est incommensurable comparez la Russie ou la liberté d’expression n’existe pas ou alors très peu… Ici oui , malgré ce que certaines personnes peuvent dires. Ici tu peux critiquer le pouvoir sans être en prison. En Russie , essaye de critiquer et d’insulter Poutine et le pouvoir en place histoire qu’on rigole 5 min… rien que de dire le mot « guerre » peut te conduire en prison… alors voilà. Personnellement la Russie n’es pas mieux que l’Europe. Dire le contraire serais du pur déni de la réalité. Évidemment, tout n’es pas parfait ici non plus. Y’as pas mal de problèmes aussi mais absolument rien à voir avoir la Russie…
Comprendre le contraire : cette option est bien mise sur la table, par le gourou de la secte. Manquerait plus que Veran confirme que ce n’est pas envisagé pour savoir que cela arrivera prochainement.
Vu le nombre de conneries qu’il y a sur les réseaux sociaux, ce ne serais pas plus mal pour le bien être mental de certaines personnes quoi… ce ne serais pas une mauvaise idée en soit. Surtout depuis le rachat de Twitter par le melon muqueux quoi…
La France commence à avoir les yeux bridés !
@Chrislam
Franchement, l’humour ce n’es pas ton truc… 😅
Moui bien sûr 🙄 ça ne va pas du tout alimenter la théorie du complot et une fois les réseaux coupés tout le monde va se mettre à croire à la communication officielle du gouvernement comme pas magie.
@fredseg
La communication officielle est vraie , même si parfois elle es un peu embellie. Mais couper les zero sociaux ne seraient pas une mauvaise idée quand ont y pense sérieusement. Ça ferais du bien à énormément de monde. Ça fait longtemps que je dit qu’il faut bannir Twitter , Facebook , Instagram etc… ça fait plus de mal que de bien aux gens. Je précise que je ne suis pas un vieux mais un jeune de 21 ans qui a grandi là dedans et qui sait les ravage que ça peux provoquer chez certaines personnes extrêmement influençables…
On commence à avoir l’habitude de ce gouvernement. Quand « l’option n’est pas sur la table » c’est qu’elle est déjà dans les cartons, étudiée et ficelée et qu’il n’y a qu’à appuyer sur un bouton (quelques jours ou semaines après la déclaration initiale) pour la sortir en bonne et due forme. Ils nous ont fait le coup maintes fois pendant la crise COVID et cette année avec la volonté d’interdiction des chaudières gaz. A chaque fois une idée pire que la précédente et de plus en plus inapplicable.
Pages