Les nouveautés d'OS X Yosemite DP 7

Mickaël Bazoge |

Apple vient de mettre en ligne la Developer Preview 7 d'OS X Yosemite (build 14A343f). Cette mise à jour, à télécharger sur le Mac App Store ou sur le portail Dev, est disponible deux semaines après la sixième mouture (lire : OS X Yosemite DP6 ajuste encore son interface). Comme à son habitude, Apple fournit aussi aux développeurs une nouvelle version d'Xcode 6 (la beta 7), ainsi qu'une DP destinée à OS X Server 4.0 et une beta de la version 1.7 d'Apple Configurator.

La précédente preview destinée aux développeurs comptait bon nombre de modifications dans l'interface : icônes des Préférences système, nouveaux fonds d'écran, contrôles visuels du volume et de la luminosité, présentation du Dashboard… On verra dans les heures à venir si ce travail de peaufinage s'est poursuivi. Petit détail (aura t-il son importance ?), cette version est numérotée DP 7 1.0. On peut douter qu'il s'agisse de la Gold Master, le lancement de la version finale de Yosemite pouvant n'intervenir qu'en octobre (contrairement à iOS 8 qui devrait être disponible dans la foulée des iPhone 6).

Apple demande aux développeurs de concentrer leurs efforts sur le Partage familial, Gatekeeper, Handoff, iCloud Drive, Aperture et iPhoto (même si ces logiciels sont en fin de vie) — ces derniers pouvant présenter quelques problèmes d'affichage et des lenteurs dans l'importation et l'exportation. Pour Handoff, le partage d'un document TextEdit entre deux Mac pourrait ne pas fonctionner normalement, tandis que l'historique des achats partagés sur le Mac App Store est désactivé.

Du côté de la version destinée au grand public « éclairé », aucun changement à l'horizon, cette version en reste à sa deuxième mouture.

Un point sur les nouveautés

Parmi les nouveautés de cette septième preview, on trouve un mode sombre offrant un meilleur affichage des polices et qui réagit bien mieux au fond d'écran.

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Spotlight a désormais droit à son affichage sombre, tandis que le menu App Store du menu Pomme affiche le nombre de mises à jour disponibles.

Nouvelles icônes par ci par là

Dans les Préférences Système, les icônes de Langue et région et de Disque de démarrage ont changé d'apparence pour mieux se conformer au look actuel.

Après Time Machine, c'est au tour de l'interface de navigation dans les différentes versions d'un document d'emprunter un aspect plus sobre qui évacue le fond étoilé des débuts.

On peut se servir de Photo Booth pour modifier facilement et directement la photo de ses comptes Facebook, Twitter, Linkedin et celle de son compte utilisateur sur le Mac et dans Contacts (merci Elie).

Pour mémoire - cela date de la DP 6 mais nous n'en n'avions pas parlé à l'époque — l'icône des disques externes a été modifiée… mais pas chez tous les utilisateurs : sur un de nos Mac de test (à droite), elle apparaît toujours sous sa forme classique.

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C'est la rentrée sur les forums

Stéphane Moussie |

Que vous soyez étudiants ou enseignants, vous trouverez certainement sur notre forum consacré à l'éducation des solutions à vos premiers problèmes de l'année 2014-2015. Si vous n'arrivez pas à ouvrir Pages, que la barre de menus d'Excel est inactive ou que vous avez des misères avec la mise en page de Pages, la solution est à portée de clic. Vous pouvez aussi raconter vos premières péripéties dans la salle des profs qui est de nouveau animée.

Photo Brad Flickinger CC BY

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Comment Apple ne communique pas avec la presse

Mickaël Bazoge |

La relation qu'entretient Apple avec la presse ressemble à la relation qu'entretient toute entreprise avec la presse… exception faite qu'Apple n'est pas n'importe quelle entreprise. Mark Gurman de 9to5Mac a passé deux mois à rencontrer des employés et ex-employés d'Apple afin de lever un coin du voile sur ce rouage méconnu mais indispensable de l'entreprise — une machine bien huilée qui a connu bien des soubresauts depuis la disparition de Steve Jobs.

Une équipe de choc

L'équipe de 30 personnes (plus une poignée un peu partout dans le monde afin d'organiser des événements, traduire les communiqués de presse…) occupe une aile du 3, Infinite Loop. Elle est en charge de la communication avec les médias et est organisée par famille de produits et de services.

Pour le buzz marketing, le groupe Momentum gère par exemple le placement produit dans les séries TV, il « pousse » vers des magazines des applications jugées intéressantes, ou il fait la chasse aux célébrités utilisant publiquement un produit Apple. La division Mac, une des plus importantes au niveau du personnel, s'occupe des ordinateurs et des logiciels. Corporate prend en charge les initiatives en lien avec les entreprises ainsi que les conférences audio des résultats trimestriels.

Crédit Scott Allison

La branche iPhone, iPad, iOS et iCloud bénéficie des ressources les plus importantes. L'équipe iTunes s'occupe elle de tout ce qui a trait aux boutiques de contenus, l'Apple TV et iPod. À noter que la section en charge de l'Apple TV a récemment reçu beaucoup plus d'attention avec de nouvelles ressources marketing. Enfin, Events gère les événements médias, les conférences comme la WWDC, ainsi que les événements internes comme le Beer Bash du vendredi après-midi sur le campus de Cupertino (Tim Cook y a récemment reçu un seau d'eau glacée).

Cette cuisine interne avait à sa tête une chef reconnue dans tout le milieu comme étant une vraie dure à cuire. La réputation de Katie Cotton n'était plus à faire, celle d'un « tyran » gérant l'équipe des PR d'une main de fer, comme s'il s'agissait de son « fief ». Une femme à poigne qui tirait son pouvoir de sa proximité avec Steve Jobs.

Son contrôle était en effet total, générant bien souvent frustration et colère rentrée chez ses collègues, mais aussi auprès de la presse. La mort du fondateur d'Apple a provoqué le départ de plusieurs responsables PR, tandis que Cotton est restée en place pendant encore trois années avant de finalement prendre sa retraite.

Sans doute n'avait-elle plus sa place dans l'Apple plus « amicale » voulue par Tim Cook. Un signe d'ouverture qui s'incarne parfaitement au travers des selfies de Craig Federighi durant la WWDC, le défi Ice Bucket Challenge de Tim Cook… ou encore de l'invitation envoyée par le groupe au site Gizmodo pour assister au special event du 9 septembre. Le site était en effet sur la liste noire depuis la fuite de l'iPhone 4 en 2010.

Katie Cotton et Tim Cook.

Depuis le départ de Cotton, personne n'est venu la remplacer à la tête des PR. Steve Dowling et Natalie Kerris ont pris la place en intérim et ils travaillent tous deux directement avec Tim Cook. Le premier, un ancien journaliste ayant franchi le Rubicon en 2003, semble bien placé pour prendre la relève : plus souple et meilleur connaisseur du fonctionnement de la presse, il est aussi moins cassant que Kerris, rentrée chez Apple en 2001, et qui est plus proche, dans son fonctionnement, de Cotton.

Reste l'hypothèse Jay Carney, ancien secrétaire de presse de la Maison-Blanche, qui pourrait mettre tout le monde d'accord… ou pas (lire : Communication d'Apple : Jay Carney toujours dans la course). Quoi qu'il en soit, Tim Cook poursuit sa recherche, aussi bien en interne qu'à l'externe.

Steve Jobs à la manœuvre

À l'époque de Steve Jobs, les PR étaient évidemment d'abord et avant tout sous la coupe réglée du patron d'Apple. Une anecdote parmi d'autres démontre la toute-puissance de Jobs : ce dernier n'a pas hésité à faire refaire un communiqué de presse annonçant un partenariat entre Apple et une autre entreprise simplement parce que le nom du partenaire ne lui plaisait pas. Il a fallu des trésors de réécriture pour masquer autant que possible le nom de cette entreprise…

Steve Jobs a aussi accolé à chaque produit et service d'Apple un adjectif. On se rappelle évidemment de l'iPad « magique », mais l'App Store est considéré comme « légendaire » et l'iPhone « révolutionnaire ». Ces qualificatifs sont utilisés couramment dans le matériel marketing, les présentations internes ou durant les conférences.

Jobs et Cotton ont également mis en place une règle : que les communiqués de presse communs avec un partenaire soient d'abord diffusés par Apple. Une stratégie toujours en place aujourd'hui comme on l'a vu avec l'accord avec IBM…

La meilleure couverture possible

Dans leur mode de fonctionnement, les PR d'Apple essaient fort logiquement d'obtenir la meilleure couverture presse possible. Comme dans bon nombre d'autres entreprises de tous secteurs, les relations entre membres de l'équipe PR et les journalistes sont complexes, les premiers essayant d'influencer sur les seconds, ces derniers tentant d'obtenir des informations de première main… ce qui n'est jamais facile chez Apple, à moins de s'appeler Re/code (constitué de l'ancienne équipe d'All Things Digital), le Wall Street Journal ou le New York Times. Apple tente volontiers de monter les uns contre les autres, sur l'air du « je te prête le dernier iPhone avant tout le monde », en espérant obtenir la meilleure et la plus importante couverture médiatique.

Les PR ne manquent également jamais d'aiguiller les journalistes vers les failles de la concurrence, en particulier Android. Un courriel envoyé par Apple à deux rédacteurs de 9to5Mac leur propose ainsi de jeter un œil sur une « petite perle » concernant la plateforme mobile de Google.

La stratégie de manipulation est bien comprise, d'un côté comme de l'autre ; c'est le cas pour d'autres sociétés du secteur des technologies. « La grande différence, c'est que les gens aiment Apple, et les PR d'Apple le savent », comme l'explique un des journalistes interrogés par Gurman. Et ils n'hésitent jamais à en tirer le meilleur profit.

David Pogue, Ed Baig, Steven Levy (ancien de Newsweek) et Walt Mossberg. Crédit Adam Tom/AllThingsD

Seuls trois journalistes américains ont toujours eu la possibilité de tester tous les terminaux mobiles d'Apple : Walt Mossberg (ancien du Wall Street Journal, un des patrons de Re/code), David Pogue (ancien du New York Times, patron de la section techno de Yahoo) et Ed Baig (USA Today). Un ingénieur d'Apple a même interrompu ses vacances pour épauler Pogue qui rencontrait une difficulté avec un Apple TV de test.

Plus généralement, ces échantillons de test sont considérés comme le St Graal par la profession : les heureux élus sont très peu nombreux à pouvoir jouer avec les nouveautés avant qu'elles soient disponibles pour le grand public. Apple n'hésite jamais à jouer sur cette corde. Cela peut parfois se montrer plus utile que prévu : AnandTech a ainsi reçu un iPhone 5s et un iPad Air de test — finalement, le fondateur du site, Anand Lal Shimpi, a été débauché par la Pomme (lire : Apple recrute le créateur du site AnandTech).

Apple livre aux testeurs un « guide des bonnes pratiques » pour leurs articles. Il s'agit bien souvent d'une liste d'arguments marketing qui « conseillent » aux journalistes de s'intéresser à tel ou tel point. Pour les tests des iPad Air et iPad mini Retina, Apple assurait ainsi que les deux tablettes étaient identiques en matière de performances et de caractéristiques techniques. Plusieurs tests parus avant le lancement des ardoises se sont contentés de reprendre cette antienne. Or, il se trouve que l'écran de l'iPad Air ainsi que les performances de ce modèle sont meilleurs que sur le petit format…

La position des journalistes est donc ambivalente envers Apple. Jusqu'où ne pas aller trop loin dans la relation avec le constructeur, c'est la question qui continue de tarauder les médias qui s'intéressent à l'actualité de la Pomme.

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Les offres de crédit Apple s'achèvent… ou se prolongent

Florian Innocente |

Les opérations de crédit sans frais sur l'achat de matériels Apple s'achèvent bientôt… ou se prolongent, c'est selon. Dans le réseau des Apple Premium Resellers, l'opération est renouvelée jusqu'au 30 septembre.

On a le choix entre 5 ou 10 mensualités sans frais dès lors qu'on achète un matériel (Mac, iPhone ou iPad) pour au moins 338€ et jusqu'à 21 500 euros. Une acquisition qui peut comprendre des accessoires et autres équipements de tierces parties (conditions, identiques chez tous les APR).

Sur l'Apple Store l'offre de crédit arrive à échéance le 9 septembre, jour de keynote. Le principe est d'un emprunt sur un an — à 0% aussi — pour un achat compris entre 400 et 5 000 euros (Mac, iPad ou iPhone). Enfin, à la même date s'achèvera le Back to School destiné aux étudiants et enseignants du supérieur en France, Suisse et Belgique (lire Apple : Back to School, crédit 0 % et nouvel iPod touch).

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Changements sous le capot pour Firefox 32

Stéphane Moussie |

La version stable de Firefox 32 sort aujourd'hui. Les nouveautés sont essentiellement sous le capot. Le nouveau système de cache HTTP est maintenant activé par défaut. Il est plus rapide que l'ancien, utilise moins de mémoire et est plus robuste face à divers problèmes.

Du côté technique toujours, Firefox 32 introduit Public Key Pinning, un mécanisme qui protège des attaques man in the middle. Il s'agit d'une extension du protocole HTTP, actuellement en brouillon à l'IETF, qui permet aux sites de spécifier quelles sont les autorités de certifications qui ont délivré des certificats valides pour eux. Par ailleurs, les outils de développement prennent maintenant en charge le HiDPI (Retina).

Concernant les nouveautés directement visibles par l'utilisateur, la fonction de recherche indique maintenant le nombre d'occurrences trouvées et le gestionnaire de mots de passe affiche plus d'informations (date de dernière utilisation et de dernier changement). Des boutons textuels du menu contextuel (précédent, suivant, rafraichir...) ont été remplacés par des icônes pour un résultat plus graphique.

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OneDrive accepte les fichiers supérieurs à 2 Go

Stéphane Moussie |

Peu de temps après l'augmentation des capacités de stockage de Dropbox, Microsoft a opéré un changement sur OneDrive. On peut maintenant stocker des fichiers supérieurs à 2 Go sur le service, a annoncé la firme de Redmond à The Next Web. La nouvelle taille maximum, s'il y en a une, n'a pas été précisée, mais Microsoft promet de donner plus d'infos prochainement.

La suppression de cette limite met OneDrive au niveau de ses principaux concurrents qui sont très souples concernant le poids maximum des fichiers acceptés (pas de limite pour Dropbox et Hubic, jusqu'à 5 To pour Google Drive selon le type de fichiers). Pour rappel, la formule gratuite de OneDrive comprend 15 Go de stockage.

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Autodesk se rapproche du système de « location » de logiciels d’Adobe

François Tsunamida |

Autodesk (AutoCAD, 3ds Max, Maya, Alias, Smoke…) a annoncé à des analystes que la société pensait sérieusement ne plus proposer de « vente » de logiciels (les « licences perpétuelles »), mais uniquement des « locations » (système d’abonnement).

L’éditeur de logiciels compte imposer à ses clients le modèle économique de « location » de licences, initié par Adobe il y a quelques années et repris par Microsoft avec Office. Celui-ci permet un accès moins coûteux aux logiciels (en façade du moins), car le prix de l’abonnement mensuel de ces logiciels professionnels n’est pas très élevé, donc plus facilement envisageable pour un étudiant par exemple. Le système apporte aussi plus de flexibilité pour la gestion des abonnements par les entreprises clientes, car certains éditeurs permettent de s’abonner sans engagement. Pour les éditeurs, l’intérêt est de disposer de revenus plus réguliers et étendus dans le temps. Par contre, le système d’abonnement est généralement plus coûteux que l’achat d’un logiciel pour peu que l’utilisateur se serve du logiciel pendant plusieurs années.

Selon le PDG Carl Bass, la hausse du chiffre d’affaires au deuxième semestre 2014 qui s’est terminé fin juillet (+13 % de hausse avec un chiffre d'affaires de 480 millions $) s’explique par la fin du système classique de mise à jour l’année prochaine (achat d’une nouvelle licence perpétuelle, proposée avec une remise aux possesseurs des versions précédentes du logiciel). Celui-ci sera remplacé par un système de mises à jour par abonnement mensuel ou annuel (ou bien par l’achat d’une licence perpétuelle sans remise). Le résultat net (23,6 millions d’euros pour ce dernier trimestre) est en baisse par rapport aux résultats de l’année précédente pour la même période (46,5 millions d’euros). Les entreprises utilisant les outils d’Autodesk semblent avoir anticipé ce changement imposé par l’éditeur et les abonnements se sont multipliés, d’où un CA en augmentation. Depuis un an, l’éditeur annonce en effet qu’il cessera de proposer le système traditionnel de mises à jour dès 2015.

Si les clients ne veulent pas passer par les fourches caudines de l’abonnement aux logiciels d’Autodesk, il ne leur restera que la possibilité d’acheter une licence perpétuelle. Ils pourront s’en servir sans limitation de durée, mais le logiciel ne sera plus mis à jour. Il n’y aura plus de corrections de bugs, et plus de nouvelles fonctions contrairement à la version proposée aux clients ayant souscrit à un abonnement. Et au bout de quelques années, si les nouvelles fonctions de la version en « location » tentent trop l’utilisateur, ou si la version qu’il a achetée ne fonctionne plus sur le système d’exploitation de son ordinateur, il n’aura d’autre choix que de racheter une nouvelle licence perpétuelle de son logiciel, toujours sans mises à jour. Ou partir chez un éditeur concurrent…

A un analyste qui demandait si Autodesk comptait « mettre fin aux licences perpétuelles » (les « achats » classiques de logiciel), le PDG a répondu que l’éditeur l’avait envisagé, y réfléchissait sérieusement et aurait des nouvelles à annoncer début octobre, lors de la réunion des actionnaires de la société. Il a notamment précisé qu’il serait surpris si dans trois ans, on utilisait encore le système des licences perpétuelles. Autrement dit, il ne croit pas que les éditeurs continueront à vendre leurs logiciels, et ne les proposeront plus que sous la forme de « location» avec un système d’abonnement au mois ou à l’année.

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