Livre numérique : monopoles croisés

Arnaud de la Grandière |


Quelle inextricable situation pour la justice américaine ! En lançant une procédure pour entente illicite à l'encontre d'Apple et de cinq éditeurs, le Département de la Justice met le doigt sur un véritable imbroglio : à y regarder de plus près, il semble que la justice va devoir choisir son camp entre deux positions dominantes opposées, sur deux niveaux différents du marché.

Entre Charybde…

Avant qu'Apple ne vienne mettre les pieds dans le nœud de vipère, c'est Amazon qui faisait la pluie et le beau temps du monde de l'édition. Ne serait-ce que sur la vente de livres "papier", qui constitue son cœur de métier initial, Amazon bénéficie d'une force de frappe face à laquelle nulle chaîne de libraires, aussi imposante soit-elle, ne peut s'opposer : lorsqu'au mieux les magasins "brick and mortar" distribuent des livres dans une poignée de pays, Amazon dispose de la planète entière comme marché potentiel.

À ce titre, Amazon dispose d'une place de choix pour négocier ses tarifs d'achat auprès des éditeurs : la société fait fonctionner la loi de l'offre et de la demande à plein régime, bénéficiant de conséquentes remises sur ses achats en gros, remises qui permettent à leur tour de proposer des tarifs avantageux aux consommateurs, réamorçant ainsi la pompe du cercle vertueux.

Les éditeurs se sont rapidement retrouvés dans une situation délicate, avec un partenaire encombrant qui dicte leur politique tarifaire, mais contre lequel aucun contre-pouvoir ne semble pouvoir faire face. En l'absence d'un autre interlocuteur de poids équivalent, les éditeurs se sont retrouvés pieds et poings liés, tout en s'attirant l'agacement de leurs autres partenaires qui ne peuvent bénéficier des mêmes conditions, à leur propre détriment.

Lorsqu'Amazon s'est lancée de tout son poids dans le livre numérique, les choses sont devenues plus épineuses encore. Le site internet a souhaité donner toutes ses chances à ce marché naissant, en proposant les tarifs les plus bas possible. La démarche était somme toute logique : avec des livres dématérialisés, plus de coût de fabrication ni de coûts de distribution à amortir, et les consommateurs dépendent d'un appareil intermédiaire pour les lire, nécessitant lui-même un investissement, il était donc tout naturel de proposer les livres numériques à un tarif moindre que leurs équivalents papier. C'est donc ce qu'Amazon a fait, allant jusqu'à vendre les livres numériques à perte au tarif de 9,99 $ pour inciter les consommateurs à passer au Kindle.



Mais en procédant de la sorte, Amazon n'a fait que rendre la situation des éditeurs plus inconfortable encore : si la société de Jeff Bezos était encore loin d'être la seule à vendre des livres physiques, le marché du livre numérique est en revanche beaucoup plus vierge. Mécaniquement, en proposant les livres numériques moins chers que les livres papier, cela induit un déséquilibre qui se fera en faveur d'Amazon, en la rendant plus incontournable encore.

On peut d'ailleurs se demander dans quelle mesure Amazon n'avait pas dans l'idée de pratiquer la politique de la terre brûlée : sachant qu'elle ne dégage pas de bénéfices sur la vente de livres numériques, que ses marges sur le Kindle doivent également être proches du néant eu égard à son prix de vente, et que par ailleurs elle poursuit clairement une logique de plateforme sur le Kindle Store en proposant ses livres numériques sur toutes les autres machines, l'objectif était manifestement d'obtenir la domination de ce marché au plus vite, quitte à trouver un modèle économique par la suite.

Cette approche rappelle furieusement celle des start-ups (notamment pour l’e-commerce) au tournant du millénaire, juste avant l'implosion de la bulle spéculative. Ce modèle demeure toujours jusqu'à nos jours, il suffit pour cela de voir le rachat d'Instagram pour un milliard de dollars par Facebook alors que la société n'avait pas la moindre source de revenus. Mais si Amazon elle-même a commencé sa carrière à fonds perdu, elle n'en a pas moins obtenu ses premiers bénéfices dès 2001.

L'affaire relève de l'anecdotique, mais illustre bien les bouleversements de ce marché : disposant du plus grand nombre de librairies au kilomètre carré sur le territoire américain, le quartier de Harvard Square à Cambridge dans le Massachusetts voit ses librairies fermer les unes après les autres depuis l'avènement du web, de Curious George à Globe Corner. Pour résister, la librairie Harvard Book Store ne propose rien de moins que le prêt-à-imprimer : l'illustre maison, qui fête son quatre-vingtième anniversaire cette année, a investi dans une presse qui fabrique en quatre minutes l'un des cinq millions de titres disponibles sous forme numérique. Elle va même jusqu'à les livrer dans la communauté d'agglomération le jour même par vélo-porteur.



Étant donné ses pratiques, Amazon tire tout le parti possible de sa position conséquente dans le monde de l'édition. À tel point que certaines voix s'élèvent face à l'initiative du DoJ, l'accusant de s'attaquer à une position dominante de façade pour favoriser une position dominante de fait.

Dans ce contexte, nulle surprise donc à ce que les éditeurs aient accueilli Apple comme le Messie.

…et Scylla

Si Apple s'était conformée au modèle de l'achat en gros, ses volumes ne lui auraient pas permis de s'ajuster sur les tarifs d'Amazon, d'autant moins que le Kindle Store était d'ores et déjà disponible sur iOS alors que l'iBookStore a vocation à lui rester exclusif. La seule manière pour Apple d'être compétitive sur les tarifs de vente, c'était bien de casser tout le modèle.

Elle a donc non seulement proposé le modèle d'agence aux éditeurs, mais également exigé d'obtenir un tarif au moins équivalent à ce qui est proposé à ses concurrents. Ce qui a eu pour effet de passer tout le marché au modèle d'agence, malgré une résistance acharnée d'Amazon, qui a fini par céder sous la pression des éditeurs.

En somme, au lieu que ce soit aux revendeurs de fixer leurs tarifs de vente et d'ajuster leurs marges comme bon leur semble, ils bénéficient d'un prix d'achat et d'une marge fixe, permettant ainsi aux éditeurs de fixer eux-mêmes le prix de vente final des livres numériques. S'en est suivi une majoration du prix de vente de tous les livres numériques, allant même jusqu'à coûter plus cher que leur équivalent papier…

Et c'est là où la justice s'en mêle : de toute évidence, si la concurrence d'Apple face à Amazon a permis aux éditeurs de reprendre l'avantage, ça n'aura pas été au bénéfice des lecteurs qui voient le prix des livres augmenter. La concurrence étant vouée à proposer mieux pour moins cher, le dispositif anti-trust s'est mis en branle, accusant Apple et les éditeurs d'entente illicite sur les prix, ce dont Apple se défend farouchement.

La firme à la pomme présente la légitimité de son modèle en soulignant que c'est déjà celui mis en place pour les applications sur l'App Store. Elle omet toutefois d'indiquer qu'il en est tout autrement pour l'iTunes Store, où Apple est à la musique ce qu'Amazon a été au livre, en fixant elle-même les prix et en étant à son tour un partenaire de premier plan très encombrant pour l'édition phonographique.



Les maisons de disque ont en effet dû se lancer dans un éprouvant bras de fer avec iTunes pour enfin obtenir de proposer différentes options tarifaires en lieu et place des 99 centimes appliqués auparavant à l'intégralité du catalogue. À cet égard, Apple aura fini par se montrer plus souple qu'Amazon, mais elle n'en est pas moins une partenaire aussi gênante qu'indispensable : passée premier disquaire au monde, toutes catégories confondues, les maisons de disque ne peuvent plus depuis longtemps se permettre le luxe de se passer d'Apple, ce qui lui donne un puissant levier pour infléchir toutes les négociations à son avantage. Seul élément qui rachète quelque peu sa position : Apple ne gagne directement que quelques miettes avec iTunes, son propos étant d'offrir un écosystème à ses appareils pour leur donner d'autant plus d'intérêt pour les consommateurs.

La libre concurrence est en tout état de cause un problème épineux en matière d'œuvres de l'esprit. Hormis les œuvres du domaine public, elles sont exclusives aux éditeurs qui en disposent dans leurs catalogues, et ne connaissent, par nature et de par leur caractère unique, aucun équivalent comparable ailleurs. Difficile en l'état de faire jouer la concurrence sur ce qui n'en a pas, en dehors de la seule compétition pour des budgets culturels limités. Mais si l'Europe se penche également sur le cas de l'iBookStore, ce débat ne concerne pas la France, qui l'a tranché en 1981 avec la loi Lang sur le livre : de par la loi, ce sont les éditeurs qui fixent le prix des livres dans l'Hexagone, les revendeurs n'ayant comme unique marge de manœuvre qu'une réduction de 5% à titre de promotion exceptionnelle. À ce titre, le modèle d'agence de l'iBookStore est en droite ligne avec la législation française.
avatar john_steed | 
Tant que le prix du numérique ne s’alignera pas au minimum sur le prix du poche (du moment que le livre est dispo en version poche) il ne faut pas s’étonner que les epub se distribuent en pack de centaines voir de milliers d’ouvrages pour à peine quelques Mo... On ne parle pas ici de dizaines de Go d’un programme en HD trouvé par ci par là mais de quelques Ko de données facilement échangés par simple mail... Il va falloir que l’industrie réagisse très vite et je me demande s’il n’est pas déjà trop tard... L’industrie musicale a perdu des années à se décider sur la ”libération” de la musique des DRM - je n’ai pas dit des moyens d’identifier les acheteurs et elle en est quasiment moribonde... Les éditeurs foncent dans le même mur et ils en sont tout satisfaits...
avatar iQuest | 
Je viens d'acheter un petit Kindle Touch pour la fête des Mères, et je suis resté ébahi devant la complexité d’acheter légalement des livres comme bon nous semble... Tiens, ce livre m’intéresse, zut le DRM n’est pas compatible.... Heureusement que Caliber existe, mais réduire le consommateur à pirater ses livres dument acheter m’a fait un peu mal...
avatar john_steed | 
tu as parfaitement raison ! Acheter son livre, ouvrir un compte chez Adobe Digital Edition, ”dévérouiller” son livre, le synchroniser... Tout pour pousser les consommateurs vers de noirs horizons où paradoxalement la vie est plus ”limpide”... On fait un simple glisser déposer de son livre sur l’ebook qui est monté sur le bureau et hop ! C’est tout... Franchement ça me fait de la peine pour les auteurs... Pas les maisons d’édition qui me semblent encore plus rigides que les maisons de disque (c’est dire). Je pense qu’elles considèrent que le parc de liseuses n’est pas encore assez établi pour s’inquiéter (vraiment) de la facilité avec lesquelles on peut trouver des milliers de livres ”drm-isé” à l’aide de simple mots clés bien choisis et balancés dans un moteur de recherche. Quand je vois comment les farouches opposés aux ebooks réagissent après seulement quelques minutes d’essai d’une liseuse (le test qui tue c’est dehors en plein jour !) Résultat : Ils sont tous convaincus par le joujou ! je serai les éditeurs, je m’inquièterai et vite ! ha ben non vite c’est pas possible, ce n’est pas dans leur vocabulaire !) Tant pis pour eux tant mieux pour nous... Ce n’est pas quand les gens auront sur leur ordi de quoi remplacer la bibliothèque d’Alexandrie (et de façon ridicule plus de livre qu’ils ne pourront en lire en une seule vie) qu’il faudra venir pleurer. Aux Etats-Unis les éditions numériques se trouvent à des prix ridicules vus d’ici. Mais il est vrai qu’il y a les frais de traduction à payer.
avatar papyboomer | 
Les frais de traduction risquent de ne pas faire le poid pour les titres d'origine anglo-américains, Car ces derniers titres sont déjà carbonisés par la concurrence des prix en effet très inférieurs proposés pour les titres en langue originale. Car de plus en plus de lecteurs en France peuvent lire directement en anglais et ceux-ci ne se gêneront pas pour acheter la version originale de ces titres anglo-américains numérisés, tout comme ce fût le cas par exemple, même sur papier, avec les derniers tomes de la série Harry Potter en version originale proposés à la vente par les librairies françaises de nombreux mois avant que la version française n’y soit disponible. Car le prix proposé des versions numérisées des titres originaux en anglais est presque toujours une petite fraction (10% à 25%) de la version papier. Et cette version papier originale en anglais est elle-même moins coûteuse que sa traduction française sur papier. C'est dire.. Cette mondialisation de la lecture en anglais, couplée à l’offre mondialisée des titres numérisés dans cette langue réduit progressivement à néant le marché des titres traduits en France. Si c'est vrai de la “littérature” c'est encore plus vrai des essais, des titres scientifiques et techniques et de vulgarisation anglo-américains. Voici une analyse comparative qui n’a rien de scientifique. Je compare toujours le prix des dernières éditions en monnaie d’origine (et équivalent en euro) - 1984 (G. Orwell) : 0,90$ (0,68€) sur iBook Store en anglais – 5.95$ (4,50€ sur papier en anglais (Amazon) – 7,69€ papier en poche en français (Amazon) - La peste (A. Camus : 1,99$ (1,50€) sur Kindle en anglais – 6,49€ en anglais papier poche (Amazon) – 6,17$ ( en français) sur papier, Folio poche (Amazon). - Gatsby le magnifique (Fitzerald) : 0,99$ (0,75€) sur Kindle en anglais – 2,24$ (1,70€) en anglais en poche (Amazon) – 8,88€ en français en poche (Amazone). Ces données n’ont rien de scientifiques, elles ne servent qu’à illustrer mon propos..
avatar papyboomer | 
J'ai une question toute simple à formuler : Les titres disponibles sur le iBookstore de Apple sont-ils acquérables mondialement comme les produits du Mac App Store? Sinon qu'en est-il exactement? Le iBookstore a-t-il comme modèle de distribution la musique sur iTunes (non accessible aux cartes de crédit étrangères)? Ou à-t-il plutôt le modèle d'accès proposé par le MacApp Store?
avatar iQuest | 
@ papyboomer Je ne peux te répondre avec certitude, mais je crois bien que c'est model de iTunes. C'est le même model pour toutes les librairies en ligne que j'ai consulté.... :-(
avatar Terrehapax | 
Papyboomer, Vous pouvez réellement, de France, accéder et acheter à l'iBook Store américain ou anglais ? Votre expérience m'intéresse parce que je suis dans la situation inverse : je réside aux États-Unis mais l'iBook Store français de même que le site amazon.fr refusent de me vendre le moindre bouquin numérique en français parce que je n'habite pas en France ! Merci d'avance à ceux qui voudront bien me signaler quelques sites vraiment attachés à l'expansion de la littérature française numérisée hors des frontières. Et j'aimerais bien savoir qui est responsable de cette situation scandaleuse : l'étouffement du livre numérique en français hors de France. On peut supposer que ce sont les éditeurs, principaux ayant-droit. Un journaliste mènera-t-il l'enquête ?
avatar DickyPoo | 
@Terrehapax Tu as deux solutions avec Amazon pour acheter (il me semble). Soit tu fais un deuxième compte "domicilié" en France. Soit tu te declare comme étant résidant français auprès d'Amazon. (Ils n'utilisent pas la géolocalisation avec adresse IP pour decider de vendre ou pas.) Sur Amazon.fr je n'ai aucun problème pour acheter en français (bien sur) et pour les livres en anglais il n'y a pas de restriction sur l'achat (enfin, que j'ai vu). En revanche acheter sur amazon.co.uk ou amazon.com peux poser des problèmes vu la division du monde entre éditeurs anglais ou américains. Donc il est possible de voir une version kindle dispo aux états-unis mais pas en angleterre ! Ceci est du a des anciens accords passé au 19ème siècle ! Le France n'étant pas concerné on peut y acheter les livres en anglais de n'importe quel éditeur.
avatar iCaramba | 
Moi je m'en fous je lis pas…
avatar ThurstonMoore | 
@papyboomer la différence avec les prix chez nous s'explique aussi par cette satanée loi lang du prix iniq...euh unique des livres, que l'on ferait bien de rayer de la surface de la législation.
avatar papyboomer | 
Les réponses qui précèdent illustrent fort bien que d'une part j'ai pu soulever un lièvre. Et d'autre part qu'il n'y a pas de réponses évidentes et ouvertement affichées sur ce sujet. Ma curiosité est fondé par un intérêt pratique de ma part. Je réside 6 mois en Amérique du Nord et six mois en France. J'en ai assez de trimballer des revues et des livres dans mes bagages dans un sens ou dans l'autre. J'annule mes abonnements de périodiques papier puisque je ne puis les recevoir à temps où je réside une partie de l'année. Cette histoire de eBooks inaccessibles aux DVD internationaux ça me fait penser aux DVD avec le zonage (toujours d'actualité...) international, mais en pire. On achetait alors des MacBook pour lire des DVD en voyage et on était limité à 5 allés-retours entre ces zones. Serait-ce là même logique qu'on retrouve avec le iPad et autres Kindle? Pourtant le livre électronique ce serait fort utile et pratique pour la distribution du livre français hors de France et en langue française non hexagonal en France Surtout en Afrique francophone où le livre ordinaire est si difficilement accessible. Et le livre québécois en France. J'ai posé une question simple. Mais je trouve très étrange que je n'ai pas pu trouver de réponse claire (sur Internet ou dans des publications spécialisées comme "Livres Hebdo") à ce sujet de la part des industriels de ce secteur (éditeurs et distributeurs) français et même anglo-américains. Cela illustre peut-être une belle pagaille et la pusillanimité d'une industrie éditoriale qui ne sait plus où donner de la tête. Quelle ironie que la mondialisation croit pouvoir abolir les frontières nationales alors qu'il ne s'agit que d'en ériger de nouvelles, fondées cette fois-ci sur des zones de partage exclusif entre distributeurs. On se croirait revenu à l'époque de la Compagnie des Indes ou des Cents Associés (XVIIe siècle). Plus ça change plus c'est pareil... Enfin je ne crois pas que la loi Lang soit concernée ici.
avatar pat3 | 
papyboomer À l'heure actuelle, je ne vois qu'un endroit sur le web où tu pourrais avoir une discussion constructive et instructive sur le sujet, en français du moins, c'est sur le site de François Bon: http://www.tierslivre.net/
avatar boccob | 
Entre Cgarybe et Scylla... Chapeau bas !!!
avatar Lemmings | 
@iQuest : tu as essayé d'acheter sur Amazon ? Il n'y a rien de tout cela à faire !
avatar iQuest | 
@ Lemmings Tu as bien raison, je suis au Québec, donc il m'est facile d'acheter sur Amazon.com, je n'ai cependant pas accès à Amazon.fr. Or, il existe également plusieurs autres librairies qui vendent également des livres numériques, et LÀ, c'est le cahot. Donc oui cela laisse un drôle d'arrière goûts, on achète une liseuse, on sort sa carte pour payer tout légalement, et on se heurte à une guerre de format qui fait rage entre Mobi, epub et ibook :-(
avatar expertpack | 
Modele de vente du livre numerique voué pour moi a l'echec. Le lecteur amoureux du livre papier, essenciel de cette consommation ne lachera pas celui ci ou ne payera pas 2 fois papier et numerique. Hors pour attirer ces lecteurs vers le numerique im faudrait leur proposer l'achat papier plus la version dematerialisé pour quelques € de plus. Je commence ma lecture papier, je poursuit sur ma liseuse , et alterne au besoin. Je prete ma version papier et conserve ma version liseuse. Je gère ma bibliotheque sur ma liseuse, et mes sur étagères Bref , a vouloir trop gagner sur le demateriel, ils n'attirent pas le vrai lecteur et futur client du numerique. Tout au plus le lecteur des quotidiens , qui souvent constatera rapidement que l'abonnement revient vite cher, parmis la multitude d'info deja existante sur le web, du gratuit aux flux multiples déja bien fourni
avatar Lemmings | 
@iQuest : il n'y a pas de livres français sur le store Québéquois ? Cela dit c'est une limitation connue des Kindle, ce sont d'excellents appareils mais qui se limitent principalement à l'offre d'Amazon même si les geeks que nous sommes peuvent souvent se débrouiller avec des outils comme Calibre pour convertir les fichiers. Si tu voulais lui offrir une liseuse plus versatile, un Kobo ou autre Sony aurait peut être été plus adapté.
avatar iQuest | 
@lemmings je n ai pas vue de store québécois, mais il existe bonne quantité De livre en français sur amazon.com. Et sur le store canadien également. Pour la kobo et Sony, sont il compatible avec amazon (mobi) également ? Sinon ça revient au même... Enfin, caliber marche très bien et elle est heureuse de pouvoir grossir la fontes à souhait !
avatar diegue | 
En ce qui me concerne je n'achète pratiquement que sur Amazon.com, ayant peur qu'en passant sur Amazon.fr je ne puisse pas un jour acheter des livres en anglais. Je n'achète pas sur Apple : moins de choix en anglais et surtout inexploitable ! Autant que l'on peut lire sur j iPhone ou un iPad un livre Kindle via l'application, autant qu'en achetant via AppleStore on se retrouve avec un livre qui ne peut qu'être lu sur Apple : l'iPad est pour cela beaucoup trop lourd pour lire par exemple à bras. Sur android je trouve que lire un livre pdf est plus facile que sur Kindle En revanche l'iPad est EXCELLENT pour les comics et les livres / revues d'art vu la qualité Retina : je vous le recommande vraiment !
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Un nouvel iPHONE c'est cool ... Mais faudrait il que l'écart entre le SAMSUNG GS2 ou GS3 et le nouvel iPHONE soit moindre ! Un écran plus grand c'est le minimum. Ensuite une meilleur batterie, un téléphone un peu plus fin, un poile plus léger, et une capacité de réception DATA meilleur. Il pourrait aussi y avoir un effort fait sur la DAS de l'iPHONE qui reste importante. La sécurité ferait aussi bien d'être revu (ex : que l'on ne puisse pas utiliser "SIRI" quand le téléphone est verrouillé, metre à jour les failles dès qu'elles sont détectés et non pas plusieurs mois après ...). Pour ce qui est de l’ergonomie, elle est bonne et il faut donc la conserver ! Mais il est vrai que des efforts peuvent être fait comme des raccourcis pour le contrôle du WiFi, Bluetooth, GPS, Luminosité ... via le centre de notification. Bref l'iPHONE reste le "meilleur" mobile sur le marché (pour le moment) ! Mais Apple doit reprendre de l'avance car Android, Blackberry et Windows ont compris leurs erreurs et apprennent vite (au risque de copier pour rattrapé leurs retards à pas de géants). La guerre du mobile ne fait que commencer et Apple ne doit pas se contenter d'une guerre de tranchés car le duo GOOGLSUNG utilisent la blitzkrieg.
avatar john_steed | 
@HeyAlex : quel est le rapport ? Je ne comprends rien à ton message

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