À l’heure où l’on peut naviguer en Wi-Fi 7 à 8 Gbit/s, faut-il encore rêver du « haut débit cellulaire » ? La 5G semble moins utile au centre des métropoles qu’au bout du bout des zones périurbaines où la fibre se fait toujours désirer. Avant de mettre en branle une constellation de satellites qui polluent le ciel étoilé, les réseaux cellulaires peuvent rendre de fiers services. Reste une question : les routeurs Wi-Fi à carte SIM sont-ils vraiment plus performants que les routeurs mobiles ? La réponse dans notre test du routeur D-Link DWR-978.

Le plan « Très haut débit pour tous » prévoit le démantèlement du réseau cuivré qui porte les connexions xDSL, mais la fibre n’est pas encore arrivée partout. Quand bien même votre logement ou votre entreprise serait relié à la fibre optique, vous n’êtes jamais à l’abri d’une coupure. Le réseau cellulaire peut au mieux soutenir, au pire suppléer, une connexion fixe. Les offres satellitaires promettent une connexion « presque partout sur Terre », mais elles offrent des performances inférieures, sont moins flexibles et surtout beaucoup plus chères que la multi-SIM offerte par la plupart des opérateurs.

Avec son format vertical (23,5 × 24,5 cm) et plat (5,5 cm), le routeur D-Link DWR-978 rappelle vaguement les antennes-relais installées sur le toit des immeubles. Les ports sont étonnamment mal placés sur la tranche inférieure : les câbles de l’alimentation de 54 W, du port WAN à 1 Gbit/s et des quatre ports Ethernet à 1 Gbit/s sont immédiatement pliés, au point que le routeur menace de basculer vers l’avant lorsque tous les ports sont occupés par des câbles rigides. Cela se comprendrait s’il pouvait être fixé au mur, mais D-Link n’a pas prévu de monture murale et puis son pied ne peut pas être dévissé.