Test de Word 2011

Vincent Absous |
Qu’on apprécie ou non son éditeur, toute nouvelle version de Word est un événement. C’est que le traitement de texte de Microsoft demeure, plus de vingt ans après sa première version sur Macintosh, un incontournable de la bureautique. Ce statut particulier, le programme le doit certainement avant tout à sa polyvalence. Si les texteurs et metteurs en page sont relativement nombreux sous Mac OS X (il n’en a pas toujours été ainsi), Word a pour lui des atouts que d’autres n’ont pas : il fait autant office de traitement de texte que de logiciel de P.A.O. légère. Il permet alors de rédiger sa dissertation, son rapport de stage, sa thèse de doctorat, le courrier de son patron, une note de service, de mettre en page le journal d’une association, de préparer l’affiche d’un vide-grenier, etc. À ce titre, il intéresse autant l’enseignant, l’étudiant, la secrétaire que Madame ou Monsieur le particulier. Et on le trouve dans les grandes entreprises comme sur l’ordinateur du fiston.

Aussi, l’arrivée d’une nouvelle version, près de trois ans après un Word 2008 qui n’avait pas fait, à l’usage, l’unanimité sur son nom, est-elle l’objet d’une attention particulière. Disons-le tout de suite : parce qu’il est parvenu à un certain degré de maturité, la nouvelle version du traitement de texte ne révolutionne pas les choses. Rien de plus normal. Si une nouvelle mouture de Pages peut être synonyme de grandes avancées, une énième évolution de Word ne peut pas prétendre à cela. Pour autant, Word 2011 marque une étape importante dans l’histoire du programme.

Une interface revue intelligemment



À première vue, l’interface de Word 2011 ressemble à celle de Word 2008. Mêmes tons gris et bleus, mêmes icônes, même page qui vient s’afficher devant soi. Pourtant, Microsoft a revu la devanture de son logiciel bien plus avant qu’une première impression peut le laisser penser.

Premier constat : Word 2011 pour Mac ressemble désormais beaucoup à Word 2010 pour Windows. Pour qui travaille avec les deux versions du logiciel, il y a là un vrai terrain connu. Et comme l’interface de Word 2010 est plutôt une réussite, celle de Word 2011 est du même tonneau. Plus dense que celle de Word 2008, elle s’avère surtout bien plus pratique à l’usage.



Plusieurs niveaux la composent par défaut. Tout d’abord, une barre d’outils (la version Windows en est d’ailleurs dépourvue) où l’on retrouve l’accès direct aux fonctions essentielles : enregistrement, copier-coller, affichage de telle ou telle palette, accès à l’aide, etc. Les icônes sont plus serrées et pourtant plus lisibles que dans la version précédente.



Au même niveau, Microsoft a eu l’idée, plutôt bonne, de placer une zone de recherche telle qu’on en trouve beaucoup sous Mac OS X. On y accède très vite d’un Command+F et les résultats s’affichent, surlignés, dans le document ou dans une liste d’occurrence à gauche du document. C’est d’ailleurs là que s’effectuent également les opérations de remplacement.



Vient ensuite une série d’onglets qui correspondent aux différentes activités qu’on peut être amené à faire dans un document (tableaux, graphique, insertion de divers objets, etc.). Chacun de ces onglets déroule un « ruban » où l’utilisateur retrouve les commandes essentielles qui vont lui permettre de travailler. Ce ruban, apparu dans la version 2008, est désormais le lieu où tout, ou presque, se passe. L’onglet Accueil reprend les principales fonctions de formatage du texte. Ces dernières ont donc quitté la palette flottante où elles avaient été logées dans Word 2008 pour revenir au dessus du texte qu’on saisit. L’onglet Disposition donne accès à tout ce qui concerne le document en soi (taille, format de papier, orientation de la page, du texte, nombre de colonnes, numérotation des lignes, arrière-plan entre autres fonctions de base. L’onglet Éléments de document permet de travailler sur différents aspects : insertion de pages, de tables des matières, de notes de bas de page ou de fin, de bibliographie, etc. C’est là qu’on trouvera l’inévitable WordArt (increvable, toujours kitsch dans ses résultats), et l’indispensable éditeur d’équations pour matheux et scientifiques. L’onglet Tableaux devrait pouvoir se passer de commentaires. Tout comme l’onglet Graphiques. SmartArt permet pour sa part d’intégrer des organigrammes, des diagrammes dans un document. L’onglet Révision, enfin, gère tout ce qui a trait au travail à plusieurs sur un même document. Le ruban s’adapte intelligemment. Un clic sur un tableau et c’est l’onglet idoine qui se déploie.



Ainsi fait, le système des onglets et du ruban est astucieux et permet, parce qu’il est assez logique dans son fonctionnement, de mieux s’y retrouver dans la jungle des fonctionnalités qu’offre un logiciel comme Word. Si l’on travaille sur du texte, l’onglet Accueil offre tout ce qu’il faut le plus souvent : formatage des polices, des paragraphes, choix des styles (avec un aperçu qui permet d’avoir une idée immédiate de l’effet rendu) et des thèmes. Plus besoin de fouiller dans les menus ou de déplier les rubriques de la palette, tout est là à portée de souris. Le bonheur pour qui, sur un écran modeste, a pesté de devoir déployer, onglet après onglet, la boîte à outils pour se retrouver à l’étroit avec des outils invisibles faute de place ! La Boîte à outils de Word 2008 n’a pour autant pas disparu. Elle est toujours là, mais si elle donne encore accès aux outils de référence, à l’Album, aux Citations ou encore au rapport de compatibilité, pour ce qui est du formatage, elle donne désormais uniquement accès aux styles courants. Du coup, on ne la convoque plus vraiment. Pour autant, le système du ruban n’est peut-être pas l’idéal pour qui travaille sur un « petit » écran et les utilisateurs de MacBook Air 11 pouces le replieront peut-être d’un simple clic.



S’ils ne le font pas, et c’est là un dernier élément important concernant cette interface, ils passeront peut-être en plein écran. Si Word 2008 offrait déjà un mode ainsi nommé, cela n’avait rien, dans les faits, d’un vrai plein écran. Tout juste ce mode-là faisait-il le ménage en escamotant barre d’outils et palette de mise en forme. Avec Word 2011, comme dans Pages, l’utilisateur peut se concentrer sur sa page : d’un clic sur la petite icône en bas à gauche et tout disparaît sinon la page elle-même et quelques commandes essentielles, le tout s’affichant sur un fond noir par défaut qu’on peut modifier pour égayer un peu la vie.



À noter que le plein écran de Word 2011 offre deux modes distincts : un mode Écrire et un mode Lire. Dans ce dernier cas, c’est toute la page qui s’affiche (on peut aussi en afficher deux côte à côte), avec les commentaires le cas échéant. On passe alors d’une page à une autre en cliquant sur les vignettes latérales ou en jouant de la souris ou du trackpad, le tout dans un effet à la Time Machine (merci Core Animation).



Écrire avec Word 2011

Comme c’était le cas déjà dans Word 2008, travailler avec Word 2011 peut se faire dans différents environnements selon le type de document qu’on veut réaliser. Outre le mode plein écran qu’on vient de voir, on retrouve le mode Page, répondant au principe du fameux WYSIWYG (What You See Is What You Get, ce que vous voyez est ce que vous obtiendrez), propre au traitement de texte, le mode Brouillon, qui permet de taper du texte au kilomètre sans se préoccuper, pour le moment de sa mise en forme, le mode Plan, qui permet, lui, de travailler un document structuré logiquement, le mode Bloc-Notes où l’on « jette sur le papier » idées, notes, objets divers (sons, images, etc.) et le mode Publication qui permet, à l’instar de Pages par exemple, de mettre en page des compositions plus évoluées associant textes et images notamment. Encore une fois, Word se veut polyvalent.



Pour cette version, Microsoft n’a rien ajouté de spectaculaire à son logiciel vedette. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a rien de nouveau. Loin s’en faut. Word 2011 propose diverses améliorations qui facilitent la vie de l’utilisateur.

La bibliothèque de projets est devenue « Bibliothèque de documents Word ». Le principe est le même : à l’ouverture du logiciel, l’utilisateur accède à une série de modèles de documents qu’il peut utiliser et modifier pour ses propres compositions, modèles qui sont classés et qui s’avèrent de bonne facture même si, avis personnel, on leur préfère ceux, plus élégants à nos yeux, de Pages. Si ceux qui sont installés avec Word ne suffisent pas, on peut encore en récupérer facilement en ligne, proposés par d’autres utilisateurs. Comme toujours, de toute façon, les modèles sont peut-être plus adaptés à un public américain qu’à un public français, mais il y a de quoi faire.

La bonne idée est certainement de permettre leur personnalisation d’emblée. En effet, le modèle choisi, on peut immédiatement choisir un autre jeu de polices et un autre jeu de couleurs. Le simple fait d’opter pour des polices sans serif donne tout de suite une allure différente au document.



Autre bonne idée qui facilite la gestion des styles : les guides des styles. Cette fonction, qu’on active depuis la palette Styles, permet d’avoir un aperçu rapide des styles utilisés dans un document. Un chiffre et une couleur, qui s’affiche en marge de la page, sont associés à chaque style et l’utilisateur peut ainsi voir tout de suite quels styles sont à l’œuvre et, surtout, quelle partie du document en est dépourvue. Cela s’avère très pratique à l’usage.



En complément, on peut aussi activer les guides de mise en forme directe qui, cette fois, mettent en surbrillance les formatages ponctuels (gras, italiques, etc.).

Le mode Publication, introduit avec Word 2008, évolue également un peu. La collaboration avec les logiciels tels iPhoto, Aperture ou encore iTunes, est un peu plus évidente. Pour insérer une photo, un film ou un son, on passera par une palette flottante Média qui rappelle beaucoup ce qu’on voit par ailleurs sur Mac : les sources au moins PhotoBooth, souvent iPhoto, iTunes, GarageBand, iMovie, parfois encore Aperture) dans la partie haute, les vignettes des photos, des films ou les extraits des musiques et des sons dans la partie basse.



Comme de bien entendu, Word 2011 est livré avec sa série de cliparts classés en grandes catégories (entreprise, alimentation, occasions spéciales…). Les dessins qui ont fait le charme des compositions pendant deux décennies semblent avoir disparu. On ne les regrettera pas vraiment.



Autre changement, spectaculaire à défaut d’être essentiel : la gestion des « couches ». Dans Word 2011, une mise en page complexe peut être réorganisée a priori facilement. Si un objet placé au premier plan devrait l’être au second, Word propose de modifier l’agencement en jouant, là encore, sur Core Animation. Un clic sur le bouton Réorganiser dans le ruban Accueil (en mode Publication) et les différentes couches, les masques du document apparaissent dans un très joli effet. On peut passer d’un masque à un autre et modifier facilement leur ordre. Spectaculaire, mais pas forcément très pratique. On ne voit pas bien chaque masque (ils ne sont visibles que de biais). Microsoft aurait été bien inspirée de permettre un affichage de face qui aurait été plus pratique.



Puisqu’on parle de réorganisation des objets, signalons que la modification ou le déplacement d’un élément sur la page affiche, comme dans Pages, de guides dynamiques qui facilitent son positionnement.

Moins spectaculaire que la gestion des calques, mais important pour certains : Word permet de gérer assez finement la typographie : ligatures, espaces et variations d’un jeu de caractères (ce qui permet d’avoir un aperçu de possibilités offertes par une police en fonction des attributs), Word offre sur ce point nettement plus que la plupart des logiciels de sa catégorie. Peu de doute d’ailleurs que la plupart des utilisateurs ignoreront de telles possibilités.



Et ensuite ?

Une fois qu’on a créé son document, Word permet de le partager. On ne s’attardera pas ici sur l’impression, la création de pages Web (vraiment en cas de dépannage) ou de PDF (on en passe toujours par le menu Imprimer), ou encore sur l’envoi en pièce jointe. Tout cela est bien connu. Ce qui retient l’attention, c’est la possibilité d’utiliser le service SkyDrive pour publier un document sur le net et pour travailler à plusieurs dessus.



SkyDrive offre 25 Go d’espace de stockage en ligne à l’abonné Windows Live (service gratuit). Le fichier qui y est envoyé peut alors être partagé avec d’autres abonnés. Surtout, il peut être modifié dans la version en ligne de Word. Certes, il n’est pas question de faire en ligne ce qu’on fait en local, mais cela s’avère tout à fait suffisant pour continuer, en déplacement, à saisir un texte commencé à la maison. On peut aussi faire l’inverse : créer en ligne un document, le récupérer dans Word pour en achever la rédaction et le mettre en page. En tout cas, Microsoft et Word font mieux qu’Apple et Pages qui ne permettent que la publication et l’annotation de documents mis en ligne mais non modifiables.




Et les performances ?

Ce n’est jamais facile d’aborder cette question. On est en grande partie dans le subjectif. Disons que , sur notre iMac 24 pouces Core 2 Duo (2,93 GHz et 4 Go de RAM), Word s’ouvre vite, très vite… une fois qu’on l’a déjà lancé dans une session. Sur notre Mac, le logiciel s’ouvre après sept bonds de son icône dans le Dock (mesure des plus scientifiques…) lors d’une première utilisation ; il ouvre en revanche un document vierge dès le premier bond ensuite. La version précédente avait déjà marqué une amélioration de ce côté-ci, Word 2011 est encore plus véloce. Surtout, on n’a pas remarqué cette fois certaines lourdeurs qu’on pouvait ressentir auparavant et qu’on ressent encore avec Pages. Word semble plus léger. Le parcours d’un long document chargé d’images (495 pages de cours du Louvre avec force illustrations) s’avère assez aisé. Certes, Word met un certain temps à le charger, mais cela fait, le défilement s’avère très fluide. Plus de saccades.

Surtout, ce qui va faire plaisir, c’est que Word est stable. En deux semaines d’utilisation, il n’a pas planté une seule fois. Certains, qui avaient éprouvé de violentes envie d’assassiner tous les membres de la MBU en constatant que le travail accompli avait disparu en même temps que Word 2008 s’était éclipsé, devraient retrouver le sourire.

Pour ce qui est de la compatibilité, nous l’avons testée avec un document créé sur Mac et exporté dans Word 2010 sous Windows 7. Pas de remarques particulières : le document n’a absolument pas souffert de ce petit déménagement.

Faut-il alors l’acheter ?

Évidemment, le passage à Word 2011 est assez onéreux. Il faut dire que Microsoft (à la différence de ce que s’apprêterait à faire Apple avec Pages sur le Mac App Store) ne vend pas Word autrement que dans la suite Office. Près de 100 euros au moins, c’est une somme. Pourtant, la nouvelle version vaut la peine qu’on s’intéresse à elle et qu’on l’achète si on le peut. Sans être essentielle pour qui possède la version 2008, cette nouvelle mouture offre nombre d’améliorations : interface plus cohérente, vraiment plus pratique, mode plein écran assez bienvenu, partage et édition de documents en ligne, etc. Ces nouveautés permettent au logiciel très polyvalent de Microsoft de conserver une certaine longueur d’avance sur ces concurrents. Reste qu’on peut aussi rester allergique à ce qui découle de cette richesse et de cette polyvalence : son côté usine à gaz. On peut avoir le sentiment de se perdre dans Word. Et, c’est le cas pour une grande majorité d’utilisateurs, on utilise rarement toutes ses possibilités.

À partir de 109,90 €

Le choix de la rédaction

Les plus :

- Interface intelligemment revue - Réactivité, stabilité et vélocité - Thèmes et modèles proposés nombreux et assez variés - Gestion des thèmes et des modèles - Nouvelle Bibliothèque des documents Word - Mode plein écran - Guide des styles - SkyDrive - Polyvalence du logiciel

Les moins :

- Si riche qu'on finit par s'y perdre toujours un peu - N'est pas vendu séparément  - Un mode "couches" qui n'est pas encore abouti - Une nouvelle version qui n'est pas essentielle
avatar daito | 
"Une nouvelle version qui n'est pas essentielle" Quand on voit les performances lamentables, le mauvais fonctionnement, les bugs très lourds de la version Office 2008.....moi je dirais plutôt que cette version est essentielle pour celui qui veut manipuler correctement des documents Office sur Mac.
avatar Giulietta26 | 
Merci pour votre test.
avatar Ad0 | 
"PDF (on en passe toujours par le menu Imprimer)" Déjà dans word 2008, je générais mes fichiers PDFs en faisant "enregistrer sous" puis en sélectionnant pdf comme format de fichier. Et c'est toujours le cas dans word 2011. Nul besoin de recourir au menu imprimer. La différence n'est pas flagrante certes, mais psychologiquement j'ai toujours préféré une génération native à un recours au module d'impression.
avatar Le docteur | 
Dommage, qu'apparemment la soi-disant sortie PDF soit si pauvre (sans gestion de signets). Je suis assez sidéré de voir qu'on n'a pas encore de vrai export .PDF alors qu'il existe depuis 2007 sous Windows (moyennant plugin microsoft gratuit) et qu'il existe depuis bien plus longtemps chez OOo. En même temps je n'ai pas trouvé mention de ce plugin (export XPS-PDF) pour 2010 : j'espère que la fonction n'a pas giclé de 2010 aussi. On voit bien ici comment MS entretient les mauvaises habitudes des gens d'envoyer tout et n'importe quoi sous forme de document Word (le mode "lecture" d'ailleurs contribue, bien qu'il soit très intelligent et déjà présent dans Word depuis, je crois la version 2002, à maintenir ces mauvaises habitudes). Pas bête. Idem pour le rapport aux enseignants : - pendant longtemps, quand il n'y avait pas de technique antipiratage sur leurs logiciels, MS laissait proliférer à mon avis d'un œil paternel les copies et copies de copies de Word, en se disant que ça contribuait à enraciner leur logiciel. - après XP, et la mise en place d'une politique plus "sécuritaire" (qui débarque chez nous avec 2011), ils se sont dit qu'ils risquaient de perdre des clients ce qui a abouti avec 2007 à donner leurs logiciels généreusement aux profs (tout en vendant une version monoposte moins chère aux gamins) . Ce don n'était pas désintéressé puisque du coup le "loup" nommé DOCX était entré dans la bergerie. Ceux qui n'y connaissaient rien (nombreux) envoyaient tranquillement du DOCX à tout le monde, et comme ce tout le monde ne savait pas non plus où trouver le plugin pour gérer le machin il en restait à "je ne ne peux pas le lire : il me faut la 2007 et hop ! Même ceux qui savaient ce qu'ils faisaient étaient séduit par un format un peu moins déconnant que le vieux .DOC. Donc un point de marqué et une pièce placée sur l'échiquier lycée (le collège ayant eu le mauvais goût de passer à OOo et d'apprendre aux gamins à l'utiliser) (à suivre)
avatar jujuv71 | 
Merci pour ce test. Mais rien qu'en voyant les rubans, j'ai envie de vomir.... Pas pour moi, j'attends iWork 11....
avatar mricart | 
Un blog franco-canadien par un gars qui utilise Word tous les jours et qui n'est pas très content : http://www.betalogue.com/category/macintosh/microsoft/ Je crois bien que je vais rester avec ma version de 2000 qui est maintenant très preformante sur un MacBook code 2 duo 2GHz de 2007 :-)
avatar popo69 | 
@ daito en matière de nouveautés…
avatar Le docteur | 
(suite du loup docx dans la bergerie école) - Cette année quand on lit bien les conditions de la vesion-cadeau à 69 euros (achat érotique ?) on découvre qu'elle s'adresse aux gamins et ... aux personnels dirigeants des établissements, et exclue les profs. Ils sont doués chez MS (pas toujours en informatique, mais en marketing en tout cas, si) : les chefs d'établissements envoyant des fichiers en docx à tout le monde (je l'ai vu dès la version 2007) et communiquant de plus en plus souvent UNIQUEMENT par emails, ils envoient le loup dans la bergerie sans même qu'on ait besoin de faire un prix aux profs, ce qui fera beaucoup de licences en plus en en concédant un minimum, puisque les gamins qui vont mettre 69 euros dans un logiciel, ça peut encore se trouver, mais aucun ou presque ne pourra faire cracher à ses parents le prix de la "grosse" version familiale). Quelque part, c'est beau ...
avatar Almux | 
Quand est-il du WYSYWIG ? Toujours un travail de trapèziste pour obtenir sur papier ce que l'on voit à l'écran? Toujours ces "réglages de marges" ésotériques?
avatar hartgers | 
C'est assez amusant comme Apple et ses "mauvaises idées", ses "logiciels simplistes" inspire les développeurs de Microsoft. C'est une très bonne idée d'avoir unifié Word avec le reste de l'interface de Mac OS, n'empêche que le menu d'ouverture, le mode plein écran, ça fait vraiment Pages. Alors, iWork, une suite pour gamins ? Cela dit, je précise tout de suite que si iWork m'a vraiment convaincu, je ne suis pas un utilisateur complet de traitement de texte. J'imagine très bien que pour beaucoup de pros, Pages est insuffisant. @Le Docteur : j'ai remarqué cette tendance au fichier Word passe-partout. Inquiétant sur la vision qu'ont les gens de l'informatique.
avatar Le docteur | 
J'imagine que Word a contracté lui aussi la "gestion pourrie des fenêtres" selon les switcherZ, autrement dit qu'il sait enfin gérer l'optimisation des fenêtres par rapport au contenu, toujours manquant sous 2008, ce qui m'envoie vers Pages en deux temps trois mouvements déjà à la moindre velléité d'utiliser ce logiciel si "sérieux" et "professionnel"...
avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@Almux : ce point s'est pas mal amélioré, mais oui, toujours ces fameuses marges…
avatar gloupsy | 
L'un des points importants qui n'est pas mentionnée dans les points négatifs, c'est qu'il faut s'enregister online : c'est donc inutilisable sur un ordi non connecté. De plus cela signifie que pour l'installer au bureau et à la maison c'est 2 licences (ou alors il faut acquérir la version familiale, plus chère). J'aurai bien aimé savoir si Word, (tout comme Powerpoint et Excel) garde enfin en mémoire le redimensionnement des documents : dans la version 2008, on est amené à redimensionner la fenêtre à chaque nouvelle ouverture. C'est tout de même étonnant que cela ne soit pas le cas pour ces logiciels alors que la plupart le font. Dans le même ordre d'idée, il y a des dizaines de polices : c'est bien d'avoir le choix mais impossible de lui faire garder en mémoire les favorites : est-ce possible dans la version 2010 ? Même si elle n'a pas toutes les fonctions d'Office, la dernière version de iWork est suffisemment complète pour un usage pro (et de très loin plus agréable à l'usage) et l'immense majorité des utilisateurs n'aurait aucun besoin des fonctions additionnelles d'Office. Personnellement je préfère travailler sur Pages pour mes textes (et d'ailleurs sur Keynote et Numbers pour les présentations et feuilles de calcul) et si nécessaire je transfère le document vers Word 2008 pour le partager ... avec mes collègues moins judicieux ;-) Mais je suppose que pour des fonctions très spécifiques, Office est peut-être incontournable.
avatar iTroll | 
"Une nouvelle version qui n'est pas essentielle" Bizarre de mettre ça quand on a mis autant de bons points juste au dessus ! Envie de vomir en voyant les rubans? y en a qui ont l'estomac vraiment fragile alors
avatar Che | 
Le système de masques m'a l'air génial, vous êtes durs (chez MacG). Jusqu'ici on ne voyait rien, on changeait les niveaux à l'aveugle dans un menu texte. Je ne vois pas comment une vue de face pourrait être pratique ??? Pour afficher synthétiquement une trentaine de niveaux, qu'auraient-ils pu faire de mieux ? On trouve cette fonctionnalité sur la version PC aussi ?
avatar sergios | 
Je vends 49 euros un pack office 2008 Edition familial & Etudiant avec trois licences à l'intérieur. Ce Pack n'a jamais été installé, il a été acheté le mois dernier uniquement pour bénéficier de la mise a jour vers 2011. Si cela peut rendre service à quelqu'un, sachez juste que la maj gratuite vers 2011 n'est plus possible. contact : filochard (chez) gmail.com
avatar Pierre H | 
Le ruban, on ne peut pas le mettre dans une fenêtre indépendante qu'on collerait sur le côté ? Avec les écrans format large qu'on a sur tous les Mac, ce serait bien plus pratique, non ? Un peu comme on pouvait le faire dans Word 2008 avec la palette de mise en forme.
avatar fiat lux | 
"Qu’on apprécie ou non son éditeur" C'est marrant, dès la première ligne, vous vous ridiculisez déja. A force d'être formaté par Apple, vous finissez par ne même plus pouvoir faire un test produit concurrent sans ce genre de petite phrase stupide qui n'apporte rien, mais qui caresse dans le sens du poil le troupeau bêlant des aficionados de la pomme.
avatar Solun' | 
Une question à ceux qui ont utilisé Office 2011 : peut-on "compresser les images" comme dans word 2007 sous windows ? Bien pratique pour les documents de 150 pages truffés de photos, qui pèsent moins de 10Mo en général, mais parfois près de 50Mo avec word:mac 2008 !!! J'ai jamais réussi à trouver l'option dans word:mac 2008 et je suis parfois obligé de rouvrir mon doc sous windows via VMware pour pouvoir le partager... Une autre : quid de l'export en pdf d'un document contenant à la fois des pages au format A4 et des pages au format A3 ? Dans word:mac 2008, impossible d'avoir un pdf propre : il me sort tout en A4 en tronquant mes pages A3... Voilà 2 bonnes raisons de passer à Office 2011 si les problèmes sont résolus. Et pour revenir sur le fond du débat : je n'ai jamais pu me faire à OpenOffice et consorts, et rien n'égale Excel en terme de possibilités de calcul... On peut donc aimer Apple et Mac OS et préférer la suite Office ;)
avatar UnkleDark | 
" le logiciel s’ouvre après sept bonds de son icône dans le Dock" --> ça m'a bien fait sourire ça ! ;-) Pour l'utiliser, je le trouve bien plus véloce, plus agréable que Word 2008. En tout cas je préfère ça à iWork pour la partie traitement de textes. Mais pourquoi pas un moyen quelconque d'alléger Word de ses 90 % de fonctions que tout utilisateur moyen 'utilisera jamais ? Dommage, ça ferait un logiciel plus léger, plus rapide encore.
avatar fantomx6 | 
@ Solun': Oui c'est possible dans Office 2011. Dans le menu Fichier / réduire la taille du fichier... Mise en page dépendante de l'imprimante. Donc A4 chez moi, pas de A3 possible. @glousy Ben c'est pareil avec iWork, C'est une licence par poste à moins de payer pour la version Pack Familial plus chère. Ouais sauf que dans Pages (que j'ai et que j'aime bien) on peut pas avoir des pages au format portrait et d'autre en paysage dans le même document. C'est plutôt merdique quand on doit paginer le document. Dans Excel, on peut changer l'orientation du texte dans une cellule, j'ai pas trouvé dans Numbers. @ Vincent Absous 1) Si riche qu'on fini par s'y perdre toujours un peu Ouais enfin on reste pas perdu longtemps, sauf si on sait pas lire car je n'ai pas relevé d'incohérences dans les menus et le ruban. Bien sur si on a jamais vu une Application Office c'est autre chose. 2)Une nouvelle version qui n'est pas essentielle Quid ? Kesako ? Elle est plus meilleure que la version 2008 et beaucoup moins de bugs à ce qu'il semble. Cette version 2011, elle décoiffe à part Outlook, mais il n'est pas dispo dans ma version. à 126 € la version 3 postes, j'estime que j'ai pas été volé par Microsoft.
avatar Caramel10 | 
iMac 24 (fin 2007) pouces 2,4 Ghz 4Go de mémoire : lancement en 1 bon avec Snow Leopard ! Mais je ne sais pas pourquoi on fait tout un plat avec la vitesse d'ouverture. Quand on bosse tout la journée avec Word, on le laisse ouvert et on ne ferme que les documents. Je vois au moins deux bonnes raisons de passer à Office 2011, à condition de vraiment s'en servir régulièrement : - Ne pas se retrouver comme une andouille quand on vous envoi un document professionnel que l'on ne peut pas ouvrir. Vos clients risquent de ne pas apprécier. - Profiter des macros, et pas seulement sur Excel. Exemple, on peut très bien créer un publipostage avec une macro Word qui va chercher son fichier dans une base de donnée, sans passer par des applications intermédiaires. Une dernière petite précision : on le trouve sur Amazon à partir de 99,90 € et non 109,90 € et ceci avant que vous ne rédigiez votre article !
avatar iTroll | 
Je trouve que l'article est très positif et que les points négatifs dans la conclusion sont un peu là pour meubler et justifier qu'on ne mette pas plus que 8/10 (ce qui reste une bonne appréciation cela dit mais au vu des bonnes choses dites dans l'article on s'attendrait à plus) on s'y perd un peu --> passé le temps d'adaptation des rubans (1/2 journée) on trouve toutes les fonctions à portée de clic, tandis que les fonctions plus évoluées sont "cachées" n'est pas vendu séparément --> c'est vrai, cela dit, outre l'intérêt commercial pour Microsoft, je pense que c'est aussi du au fait que Powerpoint et Excel ne sont plus séparables, car créer un graphique sous Powerpoint ouvre littéralement une feuille Excel (ce qui est vraiment un énorme avantage par rapport à avant) le mode couches je ne sais pas, mais ça a l'air gérable, en tout cas quand on a pas 50 couches la nouvelle version pas essentielle --> entre les rubans, la rapidité, le partage en ligne, je trouve que l'upgrade se justifie, c'est plus qu'un ravalement de façade ou alors il faudrait expliquer ce qui est essentiel et ce qui ne l'est pas
avatar Anonyme (non vérifié) | 
En s'amusant avec des smartarts lourds, detaillés et bien la gestion de la memoire vive c'est pas vraiment ça... Avec 8 gb de ram et un processeur cadencé à 3,01ghz le mac, apres une heure ou deux de travail m'a avertit que je n'avais plus d'espace libre pour continuer a travailler... C'est pas encore vraiment le top cette version!
avatar cerafin | 
il ne change pas du tout sur un pc, à combien est-il sur pc?
avatar macmich | 
Bonjour, Moi je regrette le centre de projet et la synchronisation avec mobileme (donc avec mon Iphone et mon Ipad) ! Pensez-vous que l'on puisse un jour retrouver ce confort ? Merci de vos avis.
avatar Tit-Ben38 | 
Je suis face à un problème de compatibilité qui me met dans une situation délicate. Ma situation est la suivante, j'ai un mac récent avec office 2004, j'ai testé et approuvé office (word en particulier) 2008 avec endnote X4 sur une machine d'un de mes proches pendant un certain temps. Convaincu, j'ai décidé d'y passer pour ma thèse. J'ai donc acheté Endnote, et voyant le nouvel office arriver, j'ai attendu. Je viens d'acheter celui ci cette semaine (version 2011 :mac donc) , et là ... et bien j'apprends par mon revendeur Endnote que les 2 logiciels ne sont pas compatibles ! Alors que j'avais lu que c'était bon pour ces 2 versions sous PC. que faire ? Pensez vous que ca va etre compatible sous peu ?
avatar endymion | 
Hello! Déterrage de "topic": est-ce que quelqu'un sait s'il est possible de conserver l'affichage choisi dans le mode plein écran? Je m'explique: j'aime beaucoup travailler dans ce mode, mais sur mon MacBook Pro quand je passe en mode plein écran il me met automatiquement le document à 125% ce qui est trop petit, je le mets donc à 150%, voire 200%. Le problème c'est que dès qu'on sort de Word, par exemple pour aller chercher une info sur le net via Safari, ou changer la musique qu'on écoute en travaillant (si si), ou juste changer d'espace de travail (en mode Spaces), bref, dès qu'on a besoin d'accéder à autre chose, il se passe 2 choses: Word repasse automatiquement en mode "normal", et quand on revient en plein écran, on se retrouve à l'agrandissement par défaut. Il faut donc à chaque fois faire 2 manips: repasser en plein écran, et modifier l'agrandissement. C'est très très lourd... S'il y a un moyen de changer ça, merci de me (nous) le faire connaître.

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