Info MacG : Apple n’irait pas en cassation

Christophe Laporte |
La gestion du dossier par Apple sur le travail de nuit est des plus étranges depuis le début. Après avoir longtemps envisagé de se pourvoir en cassation dans ce dossier, Apple Retail France aurait finalement décidé de ne pas donner suite.

Condamné par le Tribunal de grande instance de Paris en mars dernier, l’empêchant d’employer ses salariés entre 21 h et 6 h faute d’accord, Apple Retail France avait affirmé alors être persuadé d’être dans son bon droit. Elle avait fait savoir qu’elle « prend en compte les impératifs de protection de la sécurité et de la santé des travailleurs » et que le recours au travail de nuit était « tout à fait occasionnel » et « justifié par la nécessité d’assurer une continuité de l’activité économique ».



Le pourvoi de cassation - une procédure lourde et coûteuse - n’avait que très peu de chance d’aboutir et donnait l’impression qu’Apple n’avait comme stratégie que le pourrissement de la situation et la volonté de gagner du temps.

La stratégie d’Apple est difficilement lisible du moins de l’extérieur. Une fois, elle annonce son intention de ne pas contester la décision, puis elle fait savoir qu’elle est prête à tout pour obtenir gain de cause avant de se raviser. Difficile d’y comprendre quoi que ce soit.

Si Apple ne souhaite pas aller plus loin dans cette affaire, elle n’est pas terminée pour autant. Les employés qui ont travaillé de nuit pourraient prendre l’initiative et demander des dommages et intérêts. Ce n’est sans doute pas pour rien qu’Apple s’est mise à communiquer sur le sujet en interne affirmant que les heures de nuits correspondaient à moins de 2 % du total des heures travaillées (lire : Info MacG : la direction d’Apple Retail contre-communique sur les horaires de nuit).

Mais c’est peut-être bien le fond du problème, si les heures travaillées sont effectivement minoritaires, elles ne sont pas non plus négligeables et c’est précisément ce qu’Apple Retail semble peiner à comprendre depuis le début.
avatar Bigdidou | 
@pphilippe "A l heure ou avoir du taff est devenu un luxe on a encore des tarés pour revendiquer Allo???????" Et c'est reparti...
avatar Mark Twang | 
@Bigdidou : 'Et c'est reparti...' Ça s'appelle le syndrome du cocottier. "Des comme toi, j'ai qu'à secouer un arbre pour que 50 en tombent." Un bonheur d'humanité.
avatar Bigdidou | 
@Céd "Et pour ce qui est des droits de l'homme, bien qu'il soit maintenant légal en France, j'en reviens toujours pas qu'autant de gens manifestent contre le mariage gai" Oui, tu sais, ça a été très surmédiatisé, ces manifestations. Et ça a finit par prendre, à mon avis une tournure plus largement homophobe que contre le mariage et l'adoption (qui, de toute toute façon st un fait largement établi). Apparemment, pour certains en Fance, un gamin est mieux à la DDAS ou dans un orphelinat (quelque soit le pays) qu'au sein d'un couple homosexuel stable. Inversement, le Maire de Paris, je te dis ça parce que tu es canadien, et que c'est pas forcément dans tes préoccupations quotidiennes, est un homosexuel revendiqué. Et c'est pas rien, Maire de Paris... Comme quoi en France est aussi un pays de contradiction.. Et on n' a ni plus ni moins de cons qu'ailleurs.
avatar pharmakos | 
@mark twang patience on verra qui survit et donc qui avait raison et qui avait tord ! ;)
avatar pharmakos | 
@mark twang PS: ne m'appelez pas "camarade" ça me fait pousser des boutons partout quand on vois le résultat dans les pays où ce terme était en vogue !
avatar Mark Twang | 
Merci de confirmer que nous sommes toujours dans la lutte des classes.
avatar Bigdidou | 
@Philactere "On a l'impression que le monde du travail n'est qu'un vaste champ de bataille où chaque partie se délecte de pouvoir baiser (dans le mauvais sens du terme) l'autre plutôt que de trouver des solutions négociées et profitables à tous. " Vu de l'extérieur, je peux comprendre. Vu de l'intérieur c'est moins évident. Ça dépends beaucoup de la direction et du CA d'un côté, et des responsables syndicaux dont certains sont sincères (oui, oui...) dans leur démarche. Il y a aussi un question de posture, ou chacun fait un peu de théâtre pour la galerie... A la SNCF, il ont réussi à mettre en place un système de dialogue social et prévention des conflits qui n'est pas parfait, mais a considérablement diminué les conflits durs et prolongés ces dernières années (eh, oui). Et pour avoir participé à des CHSCT, je peux t'affirmer que quand ils sont face à face et hors représentation, syndicats et patrons peuvent avoir des échanges et débat tout à fait calmes et constructifs. Après, ça dépend sûrement de chacun des interlocuteurs. Mais je doute que tous les syndicalistes et tous les patrons soient, en France, des crétins congénitaux incapables de discuter.
avatar pharmakos | 
oui mais moi au moins je m'amuse avec le niveau de ces commentaires d'une autre époque ! :)
avatar Mark Twang | 
Je laisse les lecteurs juge du niveaux de nos posts respectifs.
avatar Mark Twang | 
@mark twang Je laisse les lecteurs juges du niveau respectif de nos posts (sans les fautes, c'est mieux).
avatar MixUnix | 
@mark twang excellent !
avatar pharmakos | 
@Bigdidou tout à fait d'accord!
avatar ekami | 
Apple sait qu'elle va perdre en cassation. Elle ve donc préférer payer une prime de nuit aux personnels ayant bossé de nuit que de devoir leur payer des dommages & intérêts ou une amende.
avatar MiRouF | 
@ XiliX Pas d'accord, l'utilisation du conditionnel dans ce titre n'est pas justifiée. - Cas 1: MacG a une source béton, qui est sûre de son info. MacG doit utiliser l'affirmative, doit mentionner sa source (sans forcement l'identifier) et peut fièrement titrer "Info MacG" en gras. C'est un scoop, bravo. - Cas 2: MacG a une source béton, mais qui n'est pas sûre de son info. Le journaliste essaie de trouver un moyen de la confirmer via une autre source. Si pas possible, il faut se poser la question: est-ce que cela vaut le coup d'un article ? Si oui, ok pour utiliser conditionnel, MAIS: on mentionne la source, que l'info n'a pas pu être recoupée, mais qu'on pense que ça vaut quand même le coup de faire l'article. Le lecteur sait pourquoi ce qu'il lit n'est pas confirmé. - Cas 3: Source pas fiable, info vraiment pas sûre, on garde l'info sous le coude, tant pis, en attendant de la vérifier. La véracité de l'information doit toujours prévaloir sur le scoop. Un peu de rigueur journalistique ne fait pas de mal, et c'est toujours au bénéfice du site et du lecteur, donc vous et moi…
avatar Anonyme (non vérifié) | 
@Bigdidou Je me doutais qu'il y avait un peu de surreprésentation... Ce qu'on voit dans les médias nous fait penser que la population pense exactement l'inverse du gouvernement, mais je crois que c'est impossible que ce soit le cas. (Bon faut avouer qu'ici aussi les médias nous font croire que ton le monde est contre le gouvernement actuel...) Car faut pas oublier que quand on parle de droits, il n'y a pas que les lois à considérer, il y a aussi comment les gens agissent, soit dans le sens des lois, soit dans le sens inverse.

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