DigiTimes indique à mots couverts que ce bras de fer ne serait pas étranger à une soudaine prise de conscience écologique des officiels chinois, qui ont pointé du doigt la pollution engendrée par les sous-traitants chinois d'Apple, causant la fermeture de l'usine de Catcher Technologies (lire Chine : un sous-traitant ferme une usine polluée).
De fait, ces derniers temps les médias chinois ont souligné avec insistance l'impact écologique d'une trentaine d'usines qui fournissent Apple, non sans rappeler la responsabilité de la société californienne.
S'il ne fait pas de doute que la chaîne CCTV, à l'origine de cette prise de conscience relayée avec zèle par toute la presse nationale, est le porte-voix du gouvernement chinois, on ne peut pour autant exclure qu'il ne s'agit tout simplement d'enrayer la forte progression que connaît Apple dans le céleste empire, réputé pour son protectionnisme acharné. Le projet de loi américain a relativement peu de chances d'être promulgué, et la Chine bénéficie d'un levier autrement plus puissant sur le gouvernement américain, sachant qu'elle est son premier créancier.