Robert Reich prend la défense d’Apple

Une phrase résume assez bien son propos : «Notre avenir dépend bien plus de personnes comme Steve Jobs qui invente de véritables produits qui améliorent nos vies, que de personnes comme Jamie Dimon [PDG de la banque JP Morgan Chase] qui mettent au point des produits financiers qui ne font rien d’autre que menacer notre économie».
D’après lui, Apple est dans son droit le plus strict. Elle peut très bien forcer les développeurs à utiliser ses outils de développement afin de maintenir une qualité optimale. Si le consommateur n’est pas d’accord avec cette politique, il ira voir ailleurs selon lui. Robert Reich rappelle que la part de marché d’Apple au niveau mondial sur le marché des smartphones n’est que de 16 %. Bref, pas de quoi crier au loup.
La situation des grandes banques américaines est autrement plus préoccupante, pour l’homme politique. Elles ont un tel poids dans l’économie américaine, que si l’une d’elles s’effondre, le pays tout entier est menacé. Bref, au lieu de s’interroger sur Apple, il recommande de saucissonner les principales banques américaines qui sont devenues trop grosses.
Sur le même sujet :
- Apple : l’enquête antitrust réclamée par Adobe ?
Enfin une réaction raisonnable.
Qu'on lui élève une stèle en forme d'iPad ...
Jolie coup.
C'est sûr que l'on trouvera toujours pire. On peut en trouver plein, des exemples comme ça, dans la vie de tous les jours.
Bref, ça ou ne rien dire...
Tiens donc, c'est pas ce qu'on repete depuis 2 jours ???
@divoli "Bref, ça ou ne rien dire..."
Euh, dans ton cas, c'est souvent que je préfèrerais que ce soit rien !
Divoli
C'est sûr que l'on trouvera toujours pire.
Bref, ça ou ne rien dire...
Un peu comme toi quoi.... Toujours des remarques aussi pertinentes et surtout totalement gratuite.
Oui, enfin une réaction intelligente et raisonnable dans ce concert de cris d'orfraies et de hurlements de vierges effarouchées.
Que n'a-t-on entendu sur ce sujet par toutes ces hordes de linuxiens (entre autres... :-) ) personnifiant l'aigreur avec une constance admirable...
"apple c'est le mal"
"apple c'est fermé... pas bien... on en viendra tous à bout"
"je veux être liiiiibre !!!"
Allez voir sur les sites PC c'est effarant : plus apple a du succès, plus la haine des hateboys enfle !
libre de quoi au fait ?
d'utiliser un OS et des softs [b]standardisés[/b] se ressemblant tous ?
De ce point de vue, je n'aurais même pas eu besoin de cette comédie actuelle pour suivre S.Jobs sans hésiter.
Et si on réfléchit, quelle ironie que ce soient les mêmes qui prétendent promouvoir des "standards" ou des softs "multi-plate-forme" (forcément standardisés) qui sont aussi ceux qui attaquent apple pour "abus de position dominante" !!!
Quelle ânerie...
Et paff ! Y'a vraiment des gens biens dans ce monde :)
@ Youkoulélé et Azimuté;
Vu la richesse de vos réflexions, je vous comprends.
…il s'étonne, il est loin d'être le seul, et il a bien raison à mon sens.
Maintenant, je ne suis pas certain que la FTC se soit jamais encore prononcé officiellement…
Mais surtout, la question que je me pose, c'est qui a bien pu répandre ce genre de rumeur ("FUD").
Adobe?
La FTC, comme l'indique son nom, est une agence Fédérale. Saisie d'une plainte, elle enquête, c'est son devoir.
Maintenant, prendre la décision de poursuivre Apple est une autre paire de manche. D'autant plus que la justice n'est pas forcée à suivre le raisonnement de la FTC et que la facture risque d'être salée.
L'argent du contribuable américain peut effectivement trouver mieux à s'employer par les temps qui courent.
Aha; de la part du mec qui voulait augmenter les taxes sur les riches, c'est fort en chocolat et parler des banques en ayant fait parties de l'administration qui nous a créé le merdier de subprimes, c'est ballot quand même...
De toute façon; pour les banques, c'est du ressort de la SEC, non?
Les subprimes ont été crées par une administration ??
Les subprimes ont été crées par les banques d'investissements, qu'elles soient américaines comme JP Morgan ou Goldman Sachs, ou européennes aux USA comme UBS, BNP Paribas, etc.
Ces mêmes banques qui ont crié, crient et crieront encore chaque fois qu'une administration, américaine ou européenne, veut augmenter la régulation, mais appellent au secours le contribuable quand leur folie les amène au bord du gouffre. C'est la privatisation de la rentabilité et le transfert du risque à l'état, soit le contraire des vrais entrepreneurs comme S. Jobs.
@ inconnu
C'est sur que pour etre en position dominante avec 15 % de part de marcher faut etre super fort.
Vraiment, il y en a qui doute de rien.
Bouffon va.
@ MistakenMobius
sauf que Robert Reich est ancien secrétaire du Travail sous Clinton, et toi t'es qui sous ton pseudo ? ;-)
[quote]Les subprimes ont été crées par une administration ??[/quote]
Community Reinvestment Act, ca n'exonère pas les banques loin de là, mais le concept de subprimes a bien été créé par l'administration de Jimmy Carter.
Freddy Mac et Fannie Mae sont des GSE dont des institution parapublique.
et le Department of Housing and Urban Development a continuellement augmenter la pression sur les banques pour preter à des gens qui n'avait pas les moyens de rembourser.
Dire que c'est juste la faute au financiers, c'est réducteurs, caricatual et complètement faux.
Les politiques socialistes ont en grande partie provoqué ces crises.
De mes souvenirs Mac1978, l’administration Clinton a abrogé une loi ayant été mise en place suite à la crise de 1929 et qui empêchait les banques d’affaires de faire du détail et vice-versa. Cela a aussi contribué au problème dans le monde de la finance. B. Obama essaye de remettre cela en place il me semble de manière à ce qu’en cas de faillite d’une des banques tout le système ne soit pas contaminé.
Pour ce qui est d’Apple et la protection de son environnement développeur pour iPhone, il me semble, et comme évoqué plusieurs fois ici même par plusieurs intervenants, il faudrait alors attaqué Sony, Nintendo sur leurs consoles de jeux et SDK respectifs (je ne sais pas ce qu’il en est pour la Xbox). Aucun de ces acteurs n’est à ma connaissance en position de monopole et le choix est vaste de prendre tel ou tel équipement.
@ starbus : L'iPhone OS concerne à la fois l'iPhone ET l'iPad. L'iPad est en position dominante vu qu'il n'y a pas d'équivalent... Enfin c'est ce que tout le monde dit.... Sur la téléphonie pas de monopole mais sur les tablettes ?
Sur les tablettes, ils sont tous en train faire la course pour rattrapper Apple et l'ipad. D'ici que les procédures se lancent, le marché aura accueilli d'autres tablettes.
Donc acte.
Et puis, pour finir, quand sega a sorti la dreamcast, il n'y avait personne sur le creneau des 128 bits. Et pendant plusieurs mois, la dream' est restée seule. Ya pas eu de procès pour autant…
Youpla boum va t'acheter des neuronnes.
L'ipad est en position dominante sur le marché des ..... ipad.
Et l'équivalent de l'ipad c'est les netbook.
De toutes façons tu ne peux pas dire que ce produit étouffe la concurrence si il n'y a pas de concurrents.
Le jours ou un paysan invente un fruit hybride qui casse la baraque tu va pas l'obliger de vendre ses graines à ses concurrents.
C'est aux concurrents de se démerder.
et tartempion dira le contraire de ce bonhomme...
l'intérêt de l'article ?
=> aucun. désolé...
Il n'a pas tord sur ce point, et je pense que tous les pays devraient un peu plus s'intéresser à leur banques, surtout après les cadeaux fait sur le dos des contribuables ...
Mais c'est un problème différent, on peux très bien s'intéresser au deux ;)
Robert Reich est titulaire d'un Juris Doctor (équivalent d'un Doctorat en Droit, mais avec une orientation très professionnelle) de la Yale Law School). Il a le droit de se dire juriste. C'est par ailleurs une pointure dans le domaine des politiques économiques, un auteur et un universitaire reconnu. Sur le plan politique, c'est un libéral au sens américain du terme, c'est-à-dire plutôt de gauche selon des critères européens (défenseur de la liberté d'avorter, des mariages entre personnes du même sexe, partisan de la discrimination positive en faveur des femmes et des minorités ethniques, etc.). En 2008, le Wall Street Journal l'a classé parmi les dix penseurs les plus influents dans le monde des affaires. Personne ne peut traiter par le mépris ou l'indifférence le fait qu'un homme de cette envergure prenne la défense d'Apple, avec des arguments solides à l'appui.
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