Steve déteste Eric, l'origine
Valleywag fait certes dans le commérage, mais on peut parfois y trouver une information digne d'intérêt, même si elle tire sur l'anecdote : c'est lors du Burning Man 2007 qu'aurait commencé le début de la fin entre Steve Jobs, le patron d'Apple, et Eric Schmidt, celui de Google.
Burning Man, c'est le nom d'une rencontre alternative, entre événement artistique et projet civique déluré et un peu hippie, qui a lieu chaque année dans le Nevada. Se construit à cette occasion une ville nomade, Black Rock City, qui accueille plus de 50.000 participants. Un RDV prisé notamment par les deux co-fondateurs de Google, Sergei Brin et Larry Page. En 2007, Eric Schmidt s'y rend avec sa maîtresse, la journaliste Kate Bohner, ils sont accompagnés par un ami de celle-ci. C'est lui qui rapportera l'histoire et quelques photos.
De par les années qui les séparent, Brin et Page ne sont pas forcément les plus proches amis de Schmidt, qui, à son tour, n'apprécie pas particulièrement de passer la nuit dans la poussière du désert du Nevada. C'est durant un trajet entre son hôtel et le site du Burning Man qu'il aurait reçu un coup de fil assassin de Steve Jobs.
Le 2 août 2007, le Wall Street Journal révèle que deux ans après le rachat de la start-up à l'origine d'Android, Google aurait dépensé plusieurs millions de dollars pour développer des prototypes d'un smartphone. Le 28 août, alors que Burning Man se termine, HTC confirme à demi-mot, et indique que Google a développé l'OS. Enfin, quelques brevets finissent de trahir le secret de la firme de Mountain View.
Une trahison, voilà ce qu'aurait ressenti Steve Jobs, alors que le patron de Google siégeait à l'époque au conseil d'administration d'Apple. S'en suit donc un coup de fil où le patron d'Apple tance celui de Google, avant que la connexion ne coupe - on est au milieu du désert. Il s'arrête donc à une cabine téléphonique pour rappeler un Steve Jobs furieux de son « hypocrisie » et de sa « duplicité » — Google est à ce moment là partenaire d'Apple sur l'iPhone pour la fourniture du service de cartes.
Plus que la réaction de Jobs, c'est celle de Schmidt qui aurait marqué la source de cette information. Le patron de Google se serait littéralement décomposé, son visage devenant « bizarre » — il ne se serait pas attendu à une telle réaction, confiant même : « Steve était vraiment, vraiment énervé […] mon dieu, il était tellement furieux ».
Une naïveté relative qui semble être le fruit de l'admiration portée par Schmidt à Jobs, suivant là Brin et Page, le deuxième ayant visité le bureau de Jobs alors que le premier a pu se balader parfois avec lui. Selon diverses sources, le trio de Google considérerait, à des degré divers, Steve Jobs comme un mentor. Alors que le patron de Google aurait rêvé de devenir ami avec son homologue (« je ne pense pas qu'il [Schmidt] en ait eu un seul [vrai ami] », rapporte la source), cette amitié naissante aurait été tuée dans l'œuf par cette affaire.
On évitera de tirer des conclusions trop hâtives à partir de cette histoire, mais elle permet néanmoins d'affiner la chronologie de cette affaire. Un an plus tard, le HTC G1 voyait le jour, et commençait alors une guérilla entre Apple et Google, sur le front de la téléphonie, mais aussi des acquisitions. Tout ça pour une affaire, donc, personnelle.
Sur le même sujet :
- Eric et Steve : une affaire devenue personnelle
- "Steve déteste Eric"
- Steve Jobs descend en flammes Adobe et Google
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Le 2 août 2007, le Wall Street Journal révèle que deux ans après le rachat de la start-up à l'origine d'Android, Google aurait dépensé plusieurs millions de dollars pour développer des prototypes d'un smartphone. Le 28 août, alors que Burning Man se termine, HTC confirme à demi-mot, et indique que Google a développé l'OS. Enfin, quelques brevets finissent de trahir le secret de la firme de Mountain View.
Une trahison, voilà ce qu'aurait ressenti Steve Jobs, alors que le patron de Google siégeait à l'époque au conseil d'administration d'Apple. S'en suit donc un coup de fil où le patron d'Apple tance celui de Google, avant que la connexion ne coupe - on est au milieu du désert. Il s'arrête donc à une cabine téléphonique pour rappeler un Steve Jobs furieux de son « hypocrisie » et de sa « duplicité » — Google est à ce moment là partenaire d'Apple sur l'iPhone pour la fourniture du service de cartes.
Plus que la réaction de Jobs, c'est celle de Schmidt qui aurait marqué la source de cette information. Le patron de Google se serait littéralement décomposé, son visage devenant « bizarre » — il ne se serait pas attendu à une telle réaction, confiant même : « Steve était vraiment, vraiment énervé […] mon dieu, il était tellement furieux ».
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On évitera de tirer des conclusions trop hâtives à partir de cette histoire, mais elle permet néanmoins d'affiner la chronologie de cette affaire. Un an plus tard, le HTC G1 voyait le jour, et commençait alors une guérilla entre Apple et Google, sur le front de la téléphonie, mais aussi des acquisitions. Tout ça pour une affaire, donc, personnelle.
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