Logiciels : 4D et OsiriX

Florian Innocente |
4D met à disposition une révision 11.4 pour sa base de données éponyme 4D v11 SQL. Des progrès ont été réalisés en terme de stabilité, et des nouveautés ont été amenées au niveau des possibilités du langage 4D et des éléments d'interface pour le développement d'applications.

OsiriX, logiciel open source d'imagerie médicale, évolue de façon notable [3.5 - 50 Mo - Mac OS X 10.5 - US - Gratuit] avec le support de formats de fichiers supplémentaires, des performances en hausse et quantités d'autres aménagements.

osirix35

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avatar DrFatalis | 
Osirix est une merveille. Ce soft fait plus, dans le domaine medical, pour apple que tous ses "commerciaux" réunis.
avatar maximus31 | 
@DrFatalis : Waou mais t'es super en forme aujourd'hui ! Ca fait un petit bout de temps que je suis lecteur de MAc Génération et a chaque fois que tu interviens sur un article c'est pour y déposer une critique négative sur Apple ou sur tel ou tel autre produit ! C'est pas vraiment une critique mais bon c'est pas super constructif...
avatar Gimli fils de Gloin | 
Ah oui ici il faut se branler sur Apple et rien d'autre ? tout ce qu'il faut dire c'est "Gloire a Apple" et basta ?
avatar studdywax | 
maximus31, là c'est toi qui ne fait pas de critique constructive mmmh ?
avatar DrFatalis | 
@ Maximus31 Qui as dit, déjà, "Sans la liberté de blâmer, il n'est pas d'éloges flatteurs" ?
avatar Eikanil | 
@maximus Dr Fatalis a mille fois raison. Il y a presque quinze ans j'étais dans le logiciel médical sur Apple et je n'ai pu que constater le peu de cas que faisait apple pour aider les petites structures. Et Osirix est bien une petite merveille concoctée par un radiologue programmeur et généreux.
avatar biniou | 
@Eikanil : je ne vois pas en quoi c'est un programmeur généreux. Ils sont plusieurs sur Osirix (http://www.ohloh.net/p/OsiriX). Apple a financé le projet à sa manière : don de matériel, assistance technique, ... Je pense que tout simplement l'informatique médicale est intrinsèquement liée au modèle open-source et au développement de standards ouverts. Il serait impossible de calculer le nombre de librairies et outils développés en open source pour des besoins liés à l'informatique médicale. Un bon exemple est CMake ! Ce n'est pas pour rien qu'on appelle tout le temps à des standards ouverts. (http://foundation.osirixfoundation.com/about.html) Osirix a ses avantages et ses inconvénients dont le principal est qu'il ne peut pas être utilisé en pratique clinique car non normé (que ce soit au niveau européen ou au niveau de la FDA) dans sa version open source gratuite. Pour l'utiliser en pratique clinique, il faut passer par une société qui fait normer une version bien définie. Le deuxième désavantage, c'est qu'il n'est pas multiplate-forme et donc difficilement déployable dans une institution hospitalière ou un département de radiologie. Une application Web du type de Kodak DirectView est bien plus facile à déployer sans devoir changer l'ensemble de son parc informatique. Le plus gros problème de l'imagerie médicale, il y a 15 ans, c'est que DICOM n'était qu'à ses débuts et il n'y avait pas de réel standard pour les images médicales. Chaque constructeur y allait de son format propriétaire. Ca a pas mal changé depuis. Pas complètement, mais suffisamment pour rendre les images utilisables ensembles (même venant d'appareils différents) et permettre le développement de solution "générique", pour l'affichage mais aussi le traitement de l'image.
avatar marc_os | 
Est-ce que maintenant 4D permet de supprimer des colonnes de ses tables ? (Il y a un peu plus d'un ans, ça n'était pas possible!)
avatar dartagnan | 
Effectivement Osirix fait vendre beaucoup de Mac. J'ai un réseau image faisant appel à un Xserve avec des baies de stockage, solution commercialisée par la société Opale. Les stations de visualisation dans les services sont des iMacs tournant sous Osirix. Voici l'exemple (probablement unique) d'une solution 100% Apple qui n'a pas d'égal dans le monde Unix ou Windows, que ce soit en terme de qualité, de prix et de facilité de déploiement et de maintenance. Désolé maximus31, mais DrFatalis dans ce cas précis est dans le vrai. @biniou :"Une application Web du type de Kodak DirectView est bien plus facile à déployer sans devoir changer l'ensemble de son parc informatique." Nous sommes loin des fonctionnalités d'Osirix c'est incomparable! Par ailleurs Osirix est exploité dans le monde entier en pratique clinique en tant que console de visualisation. Si l'on veut une console diagnostique plusieurs sociétés se chargent de la validation pour un coût qui reste ridicule comparativement à ce que proposent Agfa, Kodak et autres. Et entre nous le prix d'une licence efilm pour 3 ans est proche de 2500€! De quoi te payer un bel iMac 24" et d'y installer Osirix. C'est le choix que nous avons fait pour notre établissement et d'autres vont suivre. Et puisque l'on évoque les applications en Web2 ( donc indépendantes de la plate forme), en particulier les R.I.S qui vont sortir sous peu, elles ne peuvent qu'être porteuses pour Apple.
avatar Eikanil | 
@biniou Je n'étais pas dans l'imagerie médicale mais dans le logiciel de gestion. Si tu es sur Mac et que tu reçois un IRM ou un Scanner, il est auto-lisible sur PC et pas sur Mac et tu es bien content d'avoir Osirix… Je persiste à penser qu'un logiciel gratuit vient de personne(s), quelque part, généreuse(s).
avatar DrFatalis | 
Pour preuve de la générosité du Dr Rosset, le programmeur "historique", je précise qu'il autorise l'utilisation de ses exemples de rendu et d'animation pour l'enseignement de la biologie, ce qui est extrêmement rare en France (les labos institutionnels, INSERM et autres CNRS, refusent en général toute autorisation ou ne répondent pas aux demandes...).
avatar biniou | 
Je n'ai jamais dit qu'Osirix ne se développait pas en hôpital. C'est un excellent logiciel et il mérite toute notre attention. Le modèle opensource est viable en informatique médicale. Mais beaucoup d'institutions ne sont pas prêtes aujourd'hui à investir dans des Macintosh et d'utiliser un logiciel sans toute la norme autour. Ce que vous appelez générosité, j'appelle ça du bon sens (mais on parle peut-être de la même chose). Le logiciel libre dans le domaine médical, c'est la garantie de développement de standard ouvert et d'évolutivité de l'outil. Les techniques d'imagerie évoluent tellement rapidement que le temps pris par la normalisation ne permet pas toujours aux entreprises de proposer rapidement des mises à jour. Pour ce qui est du partage de ses données pour l'enseignement, je trouve ça vraiment bien. Je suis assez habitué chez nous à ce que ça se passe ainsi. On trouve ça génial, mais ça devrait être normal. C'est grâce à l'enseignement aussi qu'on a pu développer toutes ces technologies qui ont tellement fait évoluer la médecine cette dernière décennie. Un beau mélange de savoir entre les sciences du vivant et les sciences "exactes". Merci à tous les développeurs d'Osirix.
avatar biniou | 
@dartagnan : Pour le déploiement, si tu as 1000 médecins ayant de vieux pc achetés 300€ pièce, avec les problèmes financiers des institutions de soins de santé, je vois mal le sercive informatique dire qu'ils vont acheter 1000 iMac ! Et dans la réalité d'un hôpital c'est quelques milliers. Il y a parfois des services qui passent sous Osirix mais c'est sans maintenance et sur fond propre. Donc pour moi ça reste une logiciel difficilement déploiable même si excellent.
avatar biniou | 
@dartagnan : surtout que tes macs en salles tu oublies (sauf en ortho où il y a une solution de navigation tournant sous iMac et normée) car ce ne sont pas des dispositifs médicaux.
avatar Kayen | 
@bibiou: Quelle est l'application dont tu parles en ortho, Biniou, STP?
avatar biniou | 
@Kayen : http://www.medacta.com/europe/products/orthopaedics-joint-replacement/navigation/imns
avatar dartagnan | 
@ biniou! mille médecins!? Je parle de structures de 200 à 300 lits avec une petite centaine de médecins, un scanner, une IRM, la dialyse, la radiothérapie, un upatou, une unv, 2 salles de coro-vasculaire.... des rcp à plus en pouvoir... Mais de toute façon, le calcul a été vite fait et Osirix fut la solution validée à contre coeur par le service informatique et la direction :-) Autre élément, ce soir j'ai fait une petite démonstration à l'ingénieur d'application de G.E, de ce que pouvait faire Osirix sur une IRM de rachis opéré avec 6 fenêtres ouvertes sur un 30" (2 séquences sagittales T1 et T2 et 4 axiales avec les T1 pré et post Gado sans et avec fatsat). Le type a été espanté car il est autrement plus facile de synchroniser les séquences dans des plans différents avec repères graphiques mobiles et interchangeables d'un plan à l'autre, avec Osirix qu'avec leur console qui est quand même considérée comme la référence. Je l'ai assis au sens propre comme au figuré. Tente l'expérience et tu comprendras pourquoi Osirix fait peur à tout ce petit monde...

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