NVIDIA accuse Intel d'étouffer son innovation
Avec les nouveaux MacBook, NVIDIA a pris au sein des machines d'Apple une place jusqu'ici largement occupée par Intel. Son chipset GeForce 9400M a ainsi remplacé la (faiblarde) puce graphique du fondeur. Mais pas seulement puisqu'il est aussi l'interlocuteur clef entre le processeur d'Intel auquel Apple est restée fidèle et la connectique de la machine, sa mémoire et son disque dur.
En somme, ce chipset vient encercler les processeurs d'Intel. Lesquels vont voir certaines de leurs tâches également déportées vers les cartes graphiques - spécialité si l'en est de NVIDIA - avec l'arrivée par exemple du prochain Mac OS X Snow Leopard et de son OpenCL.
Ce type d'épisode est symptomatique de la lutte d'influence qui se joue entre ces deux entreprises face à l'évolution des technologies. Ce lundi Intel a déposé plainte contre NVIDIA estimant que l'accord de licences croisées qui les liait depuis quatre ans était devenu caduque s'agissant des processeurs de la famille Nehalem (Core i7).
En clair, NVIDIA ne pourrait plus produire de chipsets compatibles avec cette nouvelle génération de puces qu'Intel est précisément en train de déployer, des serveurs jusqu'aux portables. Cet accord de licence permettait pour sa part à Intel d'avoir accès à certaines technologies brevetées par son partenaire.
Pour Jen-Hsun Huang le patron de NVIDIA cette attaque est le signe d'un renversement de tendance qui inquiète Intel "Le coeur de cette affaire explique-t'il est que le processeur (CPU) est arrivé à bout de course et l'âme du PC est en train de se déplacer vers le processeur graphique (GPU). C'est clairement une tentative pour étouffer l'innovation et protéger un marché du processeur sur le déclin."
Jen-Hsun Huang fait ensuite étalage des accords signés avec des poids lourds comme Microsoft, Apple, Dell, etc pour faire valoir l'attrait de ses solutions face à celles d'Intel. Et Jen-Hsun Huang de voir dans l'initiative d'Intel la preuve que celui-ci craint de "perdre le contrôle des plateformes PC".
Il explique enfin que ce désaccord dure depuis un an, qu'il ne remet pas en question les chipsets existant aujourd'hui et que sa société est sûre de son bon droit quant à sa possibilité de travailler avec les Nehalem d'Intel.
Sur le même sujet :
GeForce 9400M : la présentation de NVIDIA
En somme, ce chipset vient encercler les processeurs d'Intel. Lesquels vont voir certaines de leurs tâches également déportées vers les cartes graphiques - spécialité si l'en est de NVIDIA - avec l'arrivée par exemple du prochain Mac OS X Snow Leopard et de son OpenCL.
Ce type d'épisode est symptomatique de la lutte d'influence qui se joue entre ces deux entreprises face à l'évolution des technologies. Ce lundi Intel a déposé plainte contre NVIDIA estimant que l'accord de licences croisées qui les liait depuis quatre ans était devenu caduque s'agissant des processeurs de la famille Nehalem (Core i7).
En clair, NVIDIA ne pourrait plus produire de chipsets compatibles avec cette nouvelle génération de puces qu'Intel est précisément en train de déployer, des serveurs jusqu'aux portables. Cet accord de licence permettait pour sa part à Intel d'avoir accès à certaines technologies brevetées par son partenaire.
Pour Jen-Hsun Huang le patron de NVIDIA cette attaque est le signe d'un renversement de tendance qui inquiète Intel "Le coeur de cette affaire explique-t'il est que le processeur (CPU) est arrivé à bout de course et l'âme du PC est en train de se déplacer vers le processeur graphique (GPU). C'est clairement une tentative pour étouffer l'innovation et protéger un marché du processeur sur le déclin."
Jen-Hsun Huang fait ensuite étalage des accords signés avec des poids lourds comme Microsoft, Apple, Dell, etc pour faire valoir l'attrait de ses solutions face à celles d'Intel. Et Jen-Hsun Huang de voir dans l'initiative d'Intel la preuve que celui-ci craint de "perdre le contrôle des plateformes PC".
Il explique enfin que ce désaccord dure depuis un an, qu'il ne remet pas en question les chipsets existant aujourd'hui et que sa société est sûre de son bon droit quant à sa possibilité de travailler avec les Nehalem d'Intel.
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