Le Raspberry Pi 5 promet des performances (et des prix) en nette hausse

Nicolas Furno |

La fondation Raspberry Pi annonce l’arrivée d’un nouvel ordinateur de poche. Le Raspberry Pi 5 succède au 41, plus de quatre ans après sa présentation et s’il ressemble à son prédécesseur avec un format identique, de la taille d’une carte de crédit en gros, il évolue presque sur tous les autres aspects. Le point le plus important est sans doute à chercher du côté des performances, puisque cette nouvelle génération intègre un processeur deux à trois fois plus rapide, ainsi qu’un circuit graphique deux fois plus rapide que le précédent modèle.

Ce doublement au moins des performances ne se fait pas au détriment de la consommation électrique et des températures, qui était un défaut notoire du Raspberry Pi 4. Au contraire, ce nouveau modèle devrait consommer et chauffer moins, grâce à une nouvelle puce et une finesse de gravure améliorée. On est loin de ce qu’Apple propose dans ses smartphones, le prix n’est pas le même non plus, mais cette cinquième génération repose sur une puce BCM2712 conçue par Broadcom qui est gravée à 16 nm, contre 28 nm sur l’ancien modèle. Le processeur reste sur quatre cœurs, désormais cadencés à 2,4 GHz (1,5 GHz sur le RPi4) et ce sont des cœurs Cortex-A76 plus récents.

Côté graphismes, le Raspberry Pi 5 hérite également d’un GPU nettement plus moderne et puissant, également conçu par Broadcom. Il est désormais capable de gérer deux écrans 4K à 60 images par seconde, ce qui est parfait pour les deux sorties vidéo, toujours au format micro HDMI, qui sont proposées. Elles pouvaient déjà gérer un affichage 4K, mais uniquement à 30 fps sur l’ancienne génération. Pour accompagner ces évolutions, la mémoire vive sera au minimum de 4 Go sur cette génération (avec une option à 8 Go) et elle bénéficie d’une bande-passante plus que doublée par rapport à la précédente.

Le cœur des opérations, la puce qui intègre processeur et circuit graphique.

Les performances s’améliorent aussi du côté des entrées et sorties physiques2, ce qui a toujours été un point faible de ces micro ordinateurs. C’est d’ailleurs sur ce point que l’on trouve la nouveauté la plus significative avec l’arrivée d’une puce RP1 dédiée à gérer toutes les entrées et sorties. C’est une évolution de l’architecture de l’ordinateur, puisque le système sur puce central gérait jusque-là tous les connecteurs, à quelques exceptions près. Sur le Raspberry Pi 5, la puce de Broadcom gère uniquement les liens les plus exigeants (mémoire vive, sorties vidéo et le PCI Express), mais tout le reste est pris en charge par cette nouvelle puce qui est aussi maison.

En effet, c’est le premier composant créé par la fondation qui trouve place dans dans un Raspberry Pi et la RP1 est le résultat de son projet le plus ambitieux. Lancé en 2016, il a coûté 15 millions de dollars et c’est la troisième version de la puce qui trouve enfin place dans ce nouvel ordinateur. Elle prend en charge les deux prises USB 3.0, les deux prises USB 2.0, la prise Ethernet Gigabit et tous les autres connecteurs annexes. Elle devrait permettre non seulement de conserver le vrai gigabit de la quatrième génération, mais aussi d’offrir une prise en charge complète des deux ports USB 3 en parallèle : la fondation promet de tenir les 5 Gbit/s sur les deux en même temps. En revanche, on reste sur des prises au format USB-A, l’unique prise USB-C servant uniquement à l’alimentation : dommage pour un ordinateur qui sort fin 2023.

Créée en interne, la RP1 gère la majorité des connecteurs du Rapsberry Pi 5.

Côté connecteurs toujours, plusieurs évolutions sont à noter. La prise jack et la sortie vidéo composite ont été retirées, pour faire de la place pour deux connecteurs vidéo qui serviront essentiellement à brancher des caméras. On retrouve toujours la broche GPIO identique aux précédentes générations, un indispensable dans l’écosystème. L’autre grosse nouveauté est un connecteur PCIe 2.0 pour brancher un SSD ou un autre périphérique rapide au Raspberry Pi 5. Le M.2 HAT permettra à partir de 2024 d’utiliser un SSD NVMe au format barrette M.2 avec le Raspberry Pi 5. Par défaut, le stockage se fait toujours sur une carte microSD, avec un lecteur plus rapide grâce à la norme SDR104.

La prise Ethernet récupère les connecteurs pour la fonctionnalité Power over Ethernet (PoE) qui arrivera ultérieurement, un accessoire restant nécessaire. Avantage de cette nouvelle solution, le futur PoE+ HAT, lui aussi prévu en 2024, sera nettement plus compact et pourra être casé dans le boîtier officiel. Ce dernier reprend le design général des anciens modèles, mais il intègre un ventilateur pour un refroidissement actif de l’ordinateur. Voilà qui vient un petit peu contredire les annonces de la fondation sur la baisse des températures, mais on peut aussi se dire que c’est un choix plus raisonnable pour éviter la surchauffe comme sur les Raspberry Pi 4. Les concepteurs de l’ordinateur promettent en échange un ventilateur discret, dont la vitesse variera automatiquement en fonction de la température des composants.

Le nouveau boîtier avec son ventilateur intégré.

Une ventilation active reste optionnelle, le Raspberry Pi 5 doit tourner normalement sans, mais un ventilateur officiel sera aussi vendu sans le boîtier, pour ceux qui veulent maintenir des performances optimales dans la durée3. Même idée côté alimentation : si l’ordinateur peut se contenter d’un adaptateur USB-C de 15 W, il bridera alors l’alimentation des connecteurs USB, car la puce peut nécessiter jusqu’à 12 W en pointe (contre 8 W sur le 4). Les 600 mA alors fournis en USB suffiront alors pour des périphériques légers, type claviers et souris, mais pour alimenter un périphérique plus exigeant, il faudra une meilleure alimentation.

La fondation commercialisera ainsi un bloc secteur de 25 W qui permettra d’alimenter normalement les ports USB et laissera même 5 W de marge pour ceux qui veulent pousser les fréquences. Au passage, le PoE+ HAT pourra lui aussi transmettre jusqu’à 25 W, mais il faudra une source suffisamment puissante. Pour finir sur la partie alimentation, on peut ajouter une pile au Lithium pour alimenter son horloge interne même quand il n’est pas branché.

Toutes ces nouveautés ont un prix : le Raspberry Pi 5 est vendu à 70 € en version 4 Go de RAM, ou encore 93,6 € avec 8 Go de mémoire. Un prix de base en singulière hausse quand on se rappelle que son prédécesseur affichait un tarif initial de 37 €, mais l’inflation est passée par là et il faut noter sa dotation en mémoire vive plus généreuse de base.

Le nouvel appareil est en précommande, avec des premières livraisons prévues à partir de la fin du mois d’octobre, mais on imagine que les stocks seront légers au départ. Sa production reste européenne, puisque les ordinateurs sortiront comme toujours d’une usine Sony située dans le Pays de Galles, au Royaume-Uni.


  1. 🤯  ↩︎

  2. Les connexions sans fil, en Wi-Fi et Bluetooth, n’évoluent en revanche pas. On reste sur la même puce qu’avant et donc sur du Wi-Fi 5 et du Bluetooth 5 seulement.  ↩︎

  3. Les premiers retours prouvent que la ventilation active est indispensable si on compte sur les performances.  ↩︎

avatar smog | 

Belle évolution, mais heureusement que les anciens seront toujours disponibles parce que pour de "petits" projets, la belle amélioration n'est pas vraiment nécessaire.
Par contre, apprendre l'informatique là-dessus va devenir plus sympa, pour un prix toujours acceptable dans cette optique.

avatar Jean-Jacques Cortes | 

@smog
Moi, l’informatique je l’ai apprise sur un Apple ][ Plus en 1982 😜

avatar Iounmoutef | 

Moi aussi ! 😜😜😜

avatar vince29 | 

70 euros. C'est beaucoup moins incitatif qu'avant.

avatar tahitibobx987 | 

@vince29

Complètement surtout nue il manque le boîtier l’alimentation on est plus a du 100€

avatar Dimemas | 

suffit d'en imprimer un

avatar marc_os | 

@ Dimemas

> suffit d'en imprimer un

Oui bien sûr.
Celui pour qui acheter en plus ce qui manque est un problème dispose en même temps d'une imprimante 3D. C'est cohérent, c'est pas cher les imprimantes 3D.

avatar tahitibobx987 | 

@marc_os

C’est clair 🤣🤣 les gens sont fous

avatar DahuLArthropode | 

@marc_os

Plus un complément qu’une contradiction : Même si tu as raison sur le fond, il y a des fablabs associatifs qui mettent à disposition du matériel assez sophistiqué et des compétences pour un prix modeste. C’est une bonne façon d’apprendre auprès des animateurs ou d’autres utilisateurs.

avatar DP-Britto | 

@tahitibobx987

T'en trouves à 10€ des alimentations donc on est loin des 100€ encore.

avatar tahitibobx987 | 

@DP-Britto

Je suis d’accord mais un boitier de bonne qualité entre 10-20€ je dirais donc 90-100€ a peu près l’ensemble sauf si bien sur tu fabrique ton boitier avec une imprimante 3D

avatar DP-Britto | 

@tahitibobx987

Pourquoi avoir un boitier en plus ?

avatar fredsoo | 

@DP-Britto

C’est le prix d’une lingette chez d’autres 😂

avatar mimolette51 | 

C'est marrant ce genre de commentaire sur un site parlant de la pomme. Apple vends des roulettes à 849 euros...

avatar tahitibobx987 | 

@mimolette51

Je vois pas le rapport 😅 tu peux avoir une Rolex et avoir un Nokia ca dépend des priorités de chacun
Pour ma part j’ai pas besoin d’un raspberry et le prix a bien augmenté heureusement les performances aussi mais c’est bien de le souligner

avatar Sillage | 

@tahitibobx987

Une idée d’usage d’un raspberry pi : AdGuard Home. Ajuste ça, et c’est une amélioration grandiose de ton réseau à la maison, ou plutôt concernant ton accès à internet.

Ou dans l’idée Apple, un raspberry pi qui fait tourner homebridge, afin de ramener tout appareil sur l’application Home (maison).

C’est ce que j’ai. Au début, sur docker. Mais les mises à jour étant pénibles, j’y préfère le raspberry. Et le NAS, ben on peut le redémarrer sans impacter le reste.

avatar tahitibobx987 | 

@Sillage

Je connais adguard home je l’est sur mon routeur GLinet GL ax1800 😁 c’est super de changer les DNS et surtout bloquer l’ensemble des pubs et traqueurs

avatar Sillage | 

@tahitibobx987

C’est génial. Vive le sinkhole. Car c’est exactement ça que ça fait. En plus d’autres choses.

avatar smog | 

@Sillage : je lis ta réponse avec attention, et je découvre AdGuard Home. Mais je n'ai pas parcouru l'intégralité du site, juste survolé : quel rapport avec le Pi ? De ce que j'ai compris, c'est une application, mais elle ne semble pas exister sur Linux... Comment tu utilises ton Pi dans cette optique de "filtrage" ?
Tu peux en dire un peu plus pour éclairer ma lanterne ? Merci !

avatar tahitibobx987 | 

@smog

Tu tape adguard home + raspberry pi tu aura ta réponse 😉 y’a plein de tuto pour le faire

avatar smog | 

@tahitibobx987 : effectivement, entre temps je suis allé sur leur GitHub et il y a les infos sur Linux.
Je vais voir de plus près les tutos, ça a l'air très bien tout ça, merci à toi et à Sillage (et tous les autres !)

avatar Sillage | 

@smog

Il y a une image que tu appliques directement sur une carte SD. Et installe les logiciels à jour.

AdGuard Home est 100% gratuit. Il est vu comme serveur DNS.

Pour faire simple, le serveur DNS est l’annuaire téléphonique des sites web, donc l’adresse IP correspondant à un nom de domaine. Pour faire simple.

AdGuard agit comme intermédiaire et filtre les requêtes. Tu peux même taper un simple nom et ça te dirige vers un appareil sur ton réseau. Et je te laisse aussi découvrir la multitude d’autres aspects de ce soft.

Le truc c’est que en tant qu’intermédiaire, ou relai, il va voir toutes les requêtes. Et ainsi, celles qui font parties de listes connues, ou ce que tu as ajouté, se retrouve dirigé vers l’adresse IP 0.0.0.0, c’est un sinkhole, bref un trou où se noyer, personne pour répondre.

Donc pub et autre cône ries ne se chargent pas. Pas besoin d’ajouter des extensions à ton navigateur.

Le truc, c’est aussi possible de le faire tourner sur docker sur ton pc. Aucune idée sur Mac.

Alors avoir un raspberry pi te permet en gros d’avoir ton serveur dns à la maison.

A+, et bonne découverte.

avatar smog | 

@Sillage : mille mercis pour tes précisions, je vois bien le truc. Je suis en train de flasher la carte SD. Hâte de voir ce que ça va changer en pratique, mais si ça me dispense de la pub, c'est génial !

avatar Sillage | 

@smog

Oui. Ça enlève tout. Mais attention, il faut ajouter des listes de filtrage. Par défaut, ça ne fait pas grand chose.

Aussi, tu devras ajouter des serveurs dns. L’idée est aussi de s’anonymiser un peu (si ça se dit ainsi). Tu peux utiliser les serveur DNS suivant au lieu de ceux de ton FAI:
1.1.1.1
1.0.0.1

Ton FAI peut utiliser (et utilise) le serveur DNS pour tracer l’usage d’un utilisateur. Tu envoies les requêtes pour les sites que tu veux visiter en clair. Même pas besoin de décortiquer les communications. C’est simple, et ne demande aucune puissance de calcul.
En changeant les DNS, tu évites que ton FAI ne confectionne un profile dans ton dos.

Et bien évidemment, mets une IP fixe pour AdGuard Home. Et dans ton router (serveur dhcp), renseigne l’IP de AdGuard comme serveur dns.
Ainsi les clients (tes appareils sur ton réseau, tel que ton smartphone) vont recevoir comme paramètre d’utiliser AdGuard comme serveur dns.

Good luck.

avatar Faabb | 

@Sillage

Je confirme que c’est hyper pratique. Je l’ai sur ma Freebox delta, sur une VM. Toute ma maison passe par ce dns. Seule difficulté : refuser tout traqueur rend la navigation à partir de liens sponso (type Google) impossible, il faut l’expliquer à ses proches.

C’est très configurable, et facilement. La seule chose, c’est qu’on gère difficilement soit même la liste noire pour les exclusions de domaines. On la télécharge de sites de confiance, qui agrègent ces traqueurs.

Ça s’installe sur les routeurs GLiNet en 1 clic, c’est intégré (mais sans réglages possibles) à proton vpn et surfshack vpn. Comme les pubs et traqueurs ne sont pas contactés, ça réduit la bande passante utilisée et le taux d’utilisation du processeur.

avatar Sillage | 

@Faabb

C’est vrai que les listes noires sont figées. Cependant, on peut créer sa propre liste. Enfin, ajouter manuellement tous les sites ou domaines à bloquer. C’est parfait.

Pour proton vpn, je ne savais pas.

Perso, pour l’avoir sur mon iPhone, j’ouvre un bon avec la maison. Plus de pubs.

Et finis les pubs dans les apps gratuites.
Certaines apps et sites pensent que l’on a un bloquer alors que le serveur n’est simplement pas joignable. Donc refuse de s’afficher. Je vire les apps qui posent soucis.

avatar Faabb | 

@Sillage

Oui, j’ai assoupli un peu mes souscriptions aux listes noires pour ne pas trop restreindre. La liste blanche peut être pratique. Je l’utilise depuis début 2021. Le système est entièrement local pour la partie filtre, pas un pépin.

Pour faire bien, il faut aussi utiliser des services de dns qui vous traquent pas (pas Google donc). Par ailleurs l’accès en clair aux requêtes dns pose question des questions de confidentialité. On peut configurer sa connexion au serveur dns de façon à ce qu’elle soit chiffrée.

@Macg, si vous avez cela dans vos projets d’articles, ça sera super ! Il y a bcp de choses interessantes à dire et à apprendre 🤓

avatar Sillage | 

@Faabb

Oui, en effet, les liaison sécurisées avec les dns sont top. Il y a des turbos sur comment mettre ça en place. Et choisir le bon DNS.

C’est un outil qui a l’air simple, mais qui en fait est assez poussé avec pleins d’options.

avatar Faabb | 

@Sillage

Je vais m’y replonger.
Le mieux c’est que j’en profite même à distance sur mon tel. avec un petit tunnel WireGuard vers ma Freebox delta.
Résultat même hors de chez moi, j’ai des dns propres, sans trackers ni pub.

avatar Brice21 | 

@Faabb

"Seule difficulté : refuser tout traqueur rend la navigation à partir de liens sponso (type Google) impossible, il faut l’expliquer à ses proches. "

J’ai une fonctionnalité similaire sur mon router Ubiquity. Ma compagne râle de ne pas pouvoir cliquer sur les liens sponsorisés, du coup j’ai trouvé une solution : active dans Google Chrome les DNS sécurisés (dns over https) et du coup dans Chrome elle a encore ses pubs et ses liens sponsorisés qui marchent (de toute façon Chrome est un spyware). Dans tous les autres appareils de la maison, on a plus de pubs.

avatar Faabb | 

@Brice21

Ahh !! Merci pour l’astuce, mon épouse me fait la même remarque pour les liens sponso…

avatar Sillage | 

@Brice21

Je me demande si les liens sponsorisés dans les recherches de Google ne pourraient pas être dans une White list. Une partie du lien doit être similaire à chaque lien sponsorisé, non ?

J’avoue ne pas avoir regardé. Car je ne les utilises pas ces liens.

Cela dit, chaque recherche, pas souvenir d’avoir eu des soucis chez moi. Au boulot, oui, impossible d’utiliser un lien sponsorisé. Mais dans 95% des cas, le même lien non sponsorisé est max 4 liens en-dessous.

avatar DP-Britto | 

@Sillage

Ou faire tourner une solution domotique genre Home Assistant qui vend d'ailleurs une solution tout en main maintenant pour 99€ sur leur site et quel matériel est utilise ? Un RP4 ;)

avatar Sillage | 

@DP-Britto

Je ne connais pas home assistant. J’ai homebridge, sur un docker sur mon NAS pour l’instant. Mais en effet, pas la première fois que je vois une application utiliser un, RP4 !!!

C’est n exemple trouvé était un système de prise de main à distance d’un pc, mais de façon mieux que TeamViewer and co, il se reprend le signal vidéo, clavier et souris, et via un branchement (I/O) il permet de démarrer le PC.

Assez top. Et transparent pour le PC.

avatar DP-Britto | 

@Sillage

Oui clairement. Vraiment le RP4 est un bon outil de travail pas cher. Bien plus fiable que des ordinateurs bas de gamme à 200/300/400€

avatar Sillage | 

@DP-Britto

En parlant de fiabilité, tu penses à une distribution Linux installée dessus ?

Pour le RP4, il n’y a pas de surprise au niveau des drivers par exemple. C’est conçu pour fonctionner avec la distribution dédiée au raspberry.

Quant au prix, là, c’est clair. Mais on n’utilise pas non-plus les mêmes composants ni cherchant la même puissance de calcul. Là où un laptop vient avec écran, clavier et souris (touchpad), le RP4 est nu.

Mais c’est clair que c’est un excellent outils pour pleins de choses différentes.

avatar DP-Britto | 

@Sillage

Fedora ou Ubuntu.

Certes c'est vrai, mais il me semble que la fondation vend clavier et tout aussi. Manque plus que l'écran. Pour la maison, si consultation de mail et navigation internet, c'est largement suffisant.

avatar Sillage | 

@DP-Britto

Oui. Mais avec tous les accessoires, ça revient à combien ? Certes, c’est amplement suffisant pour ces usages.

Mais avoir un boîtier coûte aussi tout de suite quelque chose. Mais qu’est-ce que c’est compact.

C’est quand même un sacré bel outil.

Je sais qu’il a une concurrence, mais de loin pas la même communauté.

avatar fredsoo | 

@Sillage

Pour ça spécifiquement le pi3 peuvent suffirent. Donc rasibus pour le prix

avatar smog | 

@Sillage :
Merci beaucoup pour tes explications !

avatar Sillage | 

@fredsoo

En effet, pour se petites applications autonomes, pas besoin du RP5. Le RP3 suffit amplement.

avatar DP-Britto | 

@vince29

En même temps depuis la pénurie les prix sur Leboncoin avoisinaient les 100€ donc bon la c'est clairement moins cher pour du neuf en plus.

A titre perso, j'ai achète mon RP4 75€ sur Leboncoin...

avatar smog | 

@DP-Britto : très juste, les prix sont pas délirants vu le contexte.

avatar bidibout | 

Je ne connais pas cette bestiole mais Linux peut y être installé ? C'est peut-être la base du système de base déjà ?

avatar ErGo_404 | 

Par défaut rien n'est installé, mais 99% des OS prévus pour raspberry sont basés sur Linux.

EDIT: y compris l'OS "officiel" qui est basé sur Debian.

avatar bidibout | 

@ErGo_404

Merci 🙏

avatar parkerboi | 

@bidibout

Le système recommandé est basé sur Debian mais on peut installer un certain nombre de distributions

avatar bidibout | 

@parkerboi

Merci 🙂

avatar lion.mar | 

@bidibout

Je ne comprends pas ta question. Tu n’est pas dans l’informatique ou un métier s’y apparentant pour poser une telle question.

Ce que je peux te dire c’est que ces bestioles ne sont pas faite pour toi.

avatar bidibout | 

@lion.mar

La curiosité serait vraiment un vilain défaut si je comprend bien ? Mince.

Bon sinon, si je baigne dans l'informatique depuis toujours mais ces bestioles étant souvent utilisées pour la domotique je ne m'y suis jamais intéressé mais en voyant l'interface il me semblait bien qu'il devait y avoir une base Linux d'où ma question.

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