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Prise en main de la Surface Pro 2017

Mickaël Bazoge

lundi 17 juillet 2017 à 13:30 • 100

Matériel

La Surface Pro, c’est un petit peu l’acmé du PC version Microsoft. À tel point d’ailleurs qu’on ne sait plus trop comment présenter cette machine. Portable ? Tablette ? Hybride ? Tout cela à la fois ? C’est vrai, contrairement à Apple qui a choisi de faire une distinction nette — à la fois matérielle et logicielle — entre le Mac et l’iPad, l’éditeur de Windows cherche à satisfaire tous les utilisateurs, peu importe leurs besoins. Une idée louable, mais qu’en est-il dans les faits ?

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Présentée fin mai, la nouvelle Surface Pro ne porte plus de numéro : cette nouvelle génération qui succède à la Surface Pro 4 n’est donc pas la cinquième. Même si son apparence est pratiquement identique, le produit est annoncé avec 800 modifications en tout genre. La plus significative est certainement le passage aux processeurs Kaby Lake, même si dans les faits les performances ne font pas un gigantesque bond en avant.

La nouvelle Surface Pro se décline en trois modèles :

  • Core m3 avec HD Graphics 615, 4 Go de RAM, 128 Go de SSD : 949 €
  • Core i5 avec HD Graphics 620, 4 Go de RAM, 128 Go de SSD : à partir de 1 149 €
  • Core i7 avec Iris Plus Graphics 640, 8 Go de RAM, 256 Go de SSD : à partir de 1 799 €

Le reste des caractéristiques est identique : écran PixelSense de 12,3 pouces (2 736 x 1 824, 267 pixels par pouce), caméras de 5 mégapixels (à l’avant) et 8 mégapixels (à l’arrière), un port USB 3.1 gen 1, un lecteur microSDXC, un port jack, un mini DisplayPort, un port propriétaire pour la recharge, un port connecteur (propriétaire là aussi) pour le clavier. Le tout pèse 786 grammes dans des dimensions de 292,10 x 201,42 x 8,5 mm. Pour donner une idée de l’encombrement, l’iPad Pro 12,9’’ est un peu plus grand et large (305,7 x 220,6 mm), mais plus fin (6,9 mm) et plus léger (692 grammes).

Nous avons eu l’occasion d’essayer durant plusieurs jours un modèle haut de gamme (Core i7 dual-core, comme les deux autres) équipé de 16 Go de RAM et 512 Go de SSD. Les deux modèles inférieurs, équipés d’un Core m3 ou d’un Core i5, n’intègrent pas de ventilateur, alors que le Core i7 en a un.

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Intel ayant le chic pour brouiller les pistes, il convient ici de préciser que si ces trois puces sont de génération Kaby Lake, la première reste un processeur ultra basse consommation de la famille Y (Core m3-7Y30 @1 GHz, Turbo Boost 2,6 GHz) avec une enveloppe thermique (TDP) de 4,5 watts.

Les deux autres processeurs sont de la famille U (Core i5-7300U @ 2,7 GHz, Turbo Boost 3,5 GHz et Core i7-7660U @ 2,5 GHz, Turbo Boost 4 GHz) au TDP de 15 watts. Microsoft est parvenu à produire une Surface Pro Core i5 sans ventilateur grâce à un système de ventilation passive propriétaire.

La configuration avec laquelle nous avons joué (pas assez longtemps pour mesurer l’autonomie, malheureusement) est facturée 2 499 €. Pour en tirer le meilleur profit, il faut y ajouter un clavier Type Cover dont le prix débute à 150 €. Il aurait aussi fallu glisser dans le panier un stylet Surface (65 €) qui n’est plus fourni dans la boîte… alors que Microsoft fait lourdement la promotion de la possibilité d’utiliser la Surface comme tablette graphique. Mais après tout, Apple ne fournit pas de Pencil avec l’iPad Pro.

Performances

L’iPad Pro a été nommément cité par Microsoft durant la présentation de ses nouvelles Surface Pro. Fin mai, la nouvelle génération d’iPad Pro équipée de l’A10X était encore bien cachée dans le grand chapeau d’Apple. Grâce à leur nouveau système-sur-puce, les tablettes d’Apple se défendent plutôt bien contre les Surface Pro en matière de performance brute — l’A10X n’est pas si éloigné du Core i7 de notre modèle de test. C’est notamment le cas pour le test multicœur de Geekbench 4 où la différence en faveur de la Surface Pro est ténue. Avec un seul cœur, le Core i7 fait clairement mieux.

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Mais au fond, la Surface Pro est presque plus un ordinateur portable qu’une tablette. En comparaison du processeur Kaby Lake du MacBook 12’’ Retina (Core i5-7Y54), le Core i7-7660U de la Surface Pro explose logiquement les performances du dernier ultraportable d’Apple. En revanche, le Core i5-7360U du MacBook Pro 13’’ fait jeu égal avec l’i7 — il fait même mieux dans les tâches multicœur.

La puissance graphique de la Surface Pro ne souffre en revanche d’aucune contestation possible. Au test Compute de Geekbench, qui mesure les performances du GPU, l’Iris Plus Graphics 640 marque une différence certaine avec le PowerVR de l’A10X, mais aussi avec la HD Graphics 615 du MacBook 12’’ Retina et… l’Iris Plus Graphics 640 du MacBook Pro 13’’ !

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En termes de performances brutes, la cuvée 2017 de ce modèle de Surface Pro déçoit un petit peu alors qu’on pouvait légitimement s’attendre à un monstre de puissance ; après tout, il s’agit d’un “vrai” Core i7 “U” d’ordinateur portable, et pas le Core i7 “Y” des ultraportables (anciennement connu sous le nom de Core m7). L’appareil en a évidemment sous la pédale, mais vu son prix c’est bien le minimum.

Un mot concernant le bruit : malgré la présence d’un ventilateur, la Surface Pro se fait toujours discrète. On a très peu entendu le ventilateur ronronner, y compris sous des charges un peu lourdes.

La Surface Pro au quotidien

La Surface Pro n’a finalement pas beaucoup évolué depuis le lancement de cette famille de produits chez Microsoft, du moins en ce qui concerne le design. On retrouve le châssis en magnésium à la finition industrielle, ce qui n’est pas un défaut bien au contraire. La tablette est solide et elle craint moins les rayures que l’aluminium de l’iPad. Le fond de caisse est séparé du châssis par des évents, un design qui permet d’intégrer astucieusement la béquille.

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Sans conteste, la Surface Pro reste une tablette que l’on peut trouver agréable à l’œil, même si évidemment il est difficile de passer après l’épure de l’iPad. Microsoft a indiqué avoir procédé à quelques améliorations au niveau du design, notamment des coins plus arrondis pour aider à une meilleure prise en main. Avouons-le, ça ne modifie pas grand-chose au ressenti global.

Avantage des choix de design de son constructeur : la Surface Pro a un petit côté baroudeur, alors que l’iPad cultive son aspect chic ; on ne l’emporterait danser au bord d’un volcan que solidement habillée d’une coque de protection. La Surface Pro semble au contraire taillée pour les aventuriers.

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Une fois en main, la Surface Pro prend de la place. L’encombrement de l’appareil et son poids interdisent rapidement un usage à une main (la tablette calée dans le coin de la paume), par exemple dans le lit l’écran au-dessus de la tête. Bien vite, on préfèrera la prendre à deux mains, et plutôt à l’horizontale. Le ratio 3:2 invite d’ailleurs clairement à un tel usage.

La Surface Pro se vit de toutes manières plus volontiers comme un ordinateur portable ; il suffit de lui joindre un clavier (Type Cover ou Bluetooth, peu importe), et on se retrouve devant une machine « de bureau » tout à fait capable. Windows 10 est d'ailleurs bien plus à son aise utilisé avec un trackpad et des touches physiques, en mode PC en sorte, qu'en version tablette.

Tout cela étant dit, il faut encore évoquer l’éléphant au milieu du magasin de porcelaines, à savoir Windows 10, bien sûr. À l’instar de macOS et d’iOS, le système d’exploitation de Microsoft a des qualités évidemment, et des défauts. En mode “desktop”, on retrouve l’expérience classique de Windows qu’on peut apprécier ou pas.

On entend parfois dire que l’on vit et travaille au sein de logiciels, et non plus dans des systèmes d’exploitation. Les utilisateurs professionnels sont généralement plongés dans un ou deux logiciels de prédilection affichés plein écran, et dans ce cas le choix de l’OS importe peu… Dans la réalité, macOS me paraît plus cohérent, les logiciels y respectent mieux les recommandations d’Apple en termes d’interface et d’ergonomie, et en bout de course, on y gagne en productivité même si son horizon se limite à une poignée de logiciels.

Mais je suis forcément partial, venant du Mac, il est toujours compliqué de retrouver ses petits sur un autre OS de bureau. C’est d’abord une question d’habitude (on peut cependant préférer l’ergonomie du Finder)…

Ce qui est bien

C’est l’une des plus grandes réussites de la Surface et ce, depuis ses débuts : sa large béquille qui permet de la maintenir à l’horizontale dans plusieurs positions (et également à la verticale si le cœur vous en dit). La nouveauté de cette génération ici c’est que la béquille est capable d’abaisser l’appareil jusqu’à 165 degrés (15 de plus qu’auparavant). Gadget ? Pas si on se sert de la Surface comme une tablette graphique avec le stylet pour dessiner…

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La tablette bénéficie également de deux ports qui la positionnent comme un PC portable traditionnel : un port USB 3.1 ainsi qu’un Mini DisplayPort. On peut donc y brancher un moniteur externe afin d’étendre l’affichage (une option de recopie vidéo est aussi proposée). La présence d’un port USB 3.1 peut paraitre incongrue, surtout qu’il s’agit de la première génération limitée à un débit de 5 Gbps (la Gen. 2 carbure à 10 Gbps). C’est ce que propose l’unique port du MacBook 12’’ Retina, mais son connecteur est en USB-C.

Qu’on ne s’y trompe pas, ce bon vieux port USB-A peut remplir encore bien des tâches, ne serait-ce que pour y brancher une clé ou un disque externe, des opérations qui sont encore monnaie courante pour bon nombre d’utilisateurs. Certes, il y a le Wi-Fi ou le stockage dans le nuage, et puis il existe des adaptateurs pour connecter des périphériques USB à un iPad (avec l'adaptateur Lightning vers USB, même si les appareils supportés sont limités) ou à un MacBook (USB-C). Reconnaissons tout de même que l’USB-A reste encore aujourd’hui, et sans doute pour quelques temps encore, le port de prédilection pour une bonne partie du monde.

Les photographes amateurs apprécieront sans nul doute de pouvoir décharger leurs cartes photos dans le port microSDXC qui se cache derrière la béquille. Dommage que Microsoft ne soit pas allé jusqu'à intégrer un port microSD.

L’assistant de Windows 10 pour l’enregistrement du visage. Oui, on peut faire l’andouille aussi.

La Surface Pro apporte le support de la reconnaissance faciale de Windows Hello (lire : Reconnaissance faciale : l’exemple de Microsoft avec Windows Hello). Force est de reconnaitre que cette fonction, qui permet de déverrouiller la tablette, se montre efficace, à tel point qu’on aimerait bien qu’Apple s’en inspire pour ses futurs produits — ça tombe bien, il parait que c’est dans les tuyaux.

La tablette n’est réellement efficace qu’avec son clavier Type Cover. Il n’est pas bien difficile de faire mieux que le Smart Keyboard qu’Apple vend à prix d’or aux utilisateurs d’iPad Pro (lire notre prise en main), mais Microsoft ne se moque pas du monde. Le clavier de la Surface Pro offre des sensations identiques à celles d’un clavier standard : la course des touches est un peu plus longue que sur le Magic Keyboard (et beaucoup plus que les derniers claviers “papillon” des MacBook), on y trouve des touches de fonction et multimédia, et il est rétroéclairé.

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Windows oblige, le Type Cover comprend également un trackpad, indispensable pour contrôler le curseur (rien n’empêche d’utiliser une souris, bien sûr). Si Apple peut trouver l’inspiration dans le clavier de Microsoft — on rêve d’un clavier papillon pour l’iPad Pro en remplacement de la chose molle que le constructeur nous inflige —, l’inverse est vrai aussi en ce qui concerne le trackpad : celui de la Type Cover n’est pas génial. Son plus grand défaut est d’être trop petit, surtout en comparaison des immenses zones tactiles des derniers MacBook.

On se gardera en revanche de dire quoi que ce soit sur le revêtement en moumoute alcantara, car les goûts, les couleurs et les textures, ça ne se discute pas. Même si on n’en pense pas moins.

Ce qui est moins bien

La Surface Pro intègre un écran tactile, c’est entendu. Et quoi qu’en dise Apple, c’est tout de même bien pratique pour valider une option dans une boîte de dialogue, déplacer une fenêtre ou naviguer dans une liste. Néanmoins, à plusieurs reprises j’ai été surpris par le manque de réactivité de la couche tactile : des icônes de logiciels qu’il faut toucher deux ou trois fois pour qu’ils se lancent, des fenêtres qui ne répondent pas aux ordres digitaux… On est loin de l’extrême sensibilité et fiabilité de l’écran de l’iPad.

Autre écueil : Windows 10 n’est pas encore tout à fait adapté à un usage tactile. Bien sûr, dans le mode “bureau”, on est censé utiliser la souris ; mais comme on l’a dit plus haut, il est parfois plus simple de toucher l’écran pour réaliser telle ou telle action. Et dans ce cas, il faut viser juste car la plupart des éléments graphiques de l’interface sont vraiment petits.

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La grosse déception, pour moi en tout cas qui passe de plus en plus de temps sur l’iPad pour travailler, c’est que le mode “tablette” de Windows 10 donne l’impression d’être laissé en friche. C’est comme si Microsoft, prenant acte de la domination du clavier et de la souris traditionnels, avait plus ou moins abandonné tout espoir d’adapter et d’optimiser son système d’exploitation pour un usage purement tactile. Le navigateur de fichiers est pratiquement identique d’un mode à un autre, idem pour le butineur Edge, alors qu’on s’attend logiquement à ce que ces deux logiciels présentent des interfaces différentes.

Les changements apportés par l’affichage “tablette” sont plus cosmétiques qu’autre chose, on retrouve ainsi les fameuses tuiles sur l’écran d’accueil (elles sont aussi présentes dans le menu Démarrer classique), les logiciels s’affichent en plein écran, mais le menu listant les applications conserve les toutes petites icônes du mode bureau. Il y a certainement matière à faire mieux dans ce domaine, cela vaut d’ailleurs aussi bien pour Microsoft que pour les éditeurs tiers qui prennent rarement le temps (et les ressources) pour adapter leurs logiciels à un usage purement tactile.

Un autre écueil embêtant est apparu durant ces quelques jours de test. L’habitude a été prise depuis longtemps : soulever le clavier d’un MacBook ou la couverture d’un iPad réveille l’appareil, il suffit de s’identifier ensuite. Pour la Surface Pro, relever la Type Cover n’a aucun effet, il faut appuyer sur le bouton d’allumage de la tablette pour qu’elle daigne sortir de veille. Heureusement, l’authentification Windows Hello est rapide et ne nécessite aucun effort supplémentaire.

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Toujours au chapitre de la sortie de veille, on regrette qu’elle ne soit pas toujours instantanée. Il arrive en effet assez souvent que la tablette présente le logo de Windows et demande quelques instants avant de revenir à la vie. Quand on est habitué à l’immédiateté de l’iPad (et même des MacBook), on se retrouve propulsé quelques années en arrière.

Enfin, on peut trouver dommage que Microsoft n’ait pas décidé de prendre le train de l’USB-C. Certes, avoir un port USB-A est bien pratique dans beaucoup de situations, mais l’industrie a pris le pli du nouveau connecteur — Apple bien sûr, mais aussi bon nombre de constructeurs de smartphones, de tablettes, de PC et de périphériques en tout genre. À moyen terme, l’utilisateur de Surface Pro risque de se retrouver bien démuni quand il n’aura plus à sa disposition que des produits USB-C à se mettre sous la dent. Il lui restera à transporter un adaptateur…

De même, l’absence de Thunderbolt 3 est dommageable pour les utilisateurs qui voudraient utiliser une carte graphique externe, un disque externe très rapide ou un moniteur USB-C qui en profiterait pour recharger la batterie de la Surface. Cette génération pourrait montrer ses limites dans un avenir plus ou moins proche alors qu’elle n’est pas spécialement bon marché.

Pour conclure

« Sans compromis » : c’est ainsi que Microsoft vante la nouvelle génération de Surface Pro. Dans les faits, les compromis existent bel et bien, à commencer par l’absence du stylet qui faisait auparavant partie de l’emballage. Côté matériel, on n’a pas été ébouriffé par les performances du Core i7. Et puis Windows 10 présente des lacunes en mode tablette.

Mais la Surface Pro peut difficilement se comparer avec l’iPad, ne serait-ce que par son prix : pour 1 009 €, soit soixante euros de plus que la Surface Pro de base (m3/128 Go/4 Go de RAM), on obtient d’Apple un iPad Pro 12,9’’ de 256 Go dont les performances et l’écosystème sont sans commune mesure avec ce que peut offrir le mode tablette de Windows 10. Sans oublier qu’iOS 11 va encore améliorer le fonctionnement de la tablette pour les utilisateurs pro (et les autres).

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Bien sûr, la Surface Pro est aussi (et on pourrait dire « surtout ») un ordinateur portable. Elle se défend plutôt bien dans ce secteur, grâce à la polyvalence de Windows 10 et son incroyable logithèque. La connectique n’est pas encore un problème pour ce produit, mais elle pourrait bien le devenir, plus tôt que les utilisateurs ne le voudraient.

La Surface Pro s’attaque donc plutôt au marché des MacBook, voire des MacBook Pro avec des prix qui grimpent rapidement (3 099 € le modèle Core i7 avec 1 To de SSD et 16 Go de RAM). Et il faut encore ajouter l’achat d’un clavier. Si l’on cherche un portable sous Windows, on peut conseiller de s’intéresser au Surface Laptop qui offre sensiblement les mêmes prestations que la tablette, à des prix identiques au Surface Pro… et le clavier à moumoute est fourni d’emblée !

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