Le tout soudé, c’est fantastique !
C’est une tendance de fond, qui déplait à beaucoup d’utilisateurs : Apple soude de plus en plus de composants de ses produits. Il n'était plus possible de changer la batterie de son MacBook Air, il n'est plus possible de changer la RAM du Mac mini, il ne sera bientôt plus possible de rien changer. Le MacBook montre la voie.
À première vue, cette évolution pénalise l'utilisateur. Il ne lui est plus possible de donner un second souffle à sa machine, comme c’était le cas auparavant. L’utilisateur peut avoir à juste titre le sentiment d’être lésé, mais les choses sont beaucoup plus compliquées. Si Apple le fait, c’est pour son bien !
Il était une fois le PowerBook G3 Wallstreet
Les moins jeunes d’entre nous se souviennent probablement du PowerBook G3 Wallstreet. Peut-être en ont-ils encore un souvenir ému. C’était incontestablement une bonne machine à une époque où Apple était en grande difficulté.
C’était une vraie machine de geek. Il possédait deux baies, une de chaque côté, où l’on pouvait mettre ce que l’on voulait ou presque : une batterie supplémentaire, un lecteur de disquettes, un graveur CD, un lecteur DVD… Son logement PCMCIA permettait d'ajouter des ports USB, un lecteur Compact Flash, une connexion Wi-Fi, etc.
Mieux encore, à l’intérieur, on pouvait changer la RAM et monter ainsi jusqu’à 512 Mo ! Même chose pour le disque dur, et impensable depuis des années, le processeur aussi. Celui-ci était en effet logé sur une carte fille, une conception qui a fait le bonheur des partenaires d’Apple. Cette machine respirait la solidité, mais c’était également un beau bébé : quasiment 3,4 kg pour un ordinateur équipé d’un écran de 12 pouces.
Avec le temps, le champ des possibles sur les ordinateurs Apple s’est considérablement réduit. La firme de Cupertino a rapidement abandonné l'approche modulaire, lui préférant une intégration toujours plus poussée. Même le Mac mini, autrefois machine de bidouilleurs armés de spatules et de tournevis, a perdu une bonne partie de son intérêt avec sa mémoire soudée. Alors, qu’est-ce qui pousse Apple à faire cela ?
On mettra de côté les intérêts mercantiles : Apple ne se base pas uniquement sur cet aspect pour prendre ce genre de décisions. Ses choix reposent avant tout sur une vision, sur une philosophie, sur son ADN…
Tout d’abord, un constat simple : les ordinateurs que nous achetons sont autrement plus complexes que ceux que nous avions il y a 20 ans. Nous allons vers des appareils toujours plus puissants, toujours plus compacts et moins gourmands en énergie. Aussi fantastique qu’était le PowerBook G3 Wallstreet, aujourd’hui, il apparait face au MacBook comme une machine mal dégrossie.
Le système sur puce de l’iPhone et de l’Apple Watch en est le parfait exemple. L’A10 comprend le processeur, le GPU et même la mémoire vive. Bref, cette puce se substitue à une bonne partie des grosses cartes mères d’antan à elle seule. Le tout dans 125mm2 pour 3,3 milliards de transistors. Ce que vit actuellement le marché de la high-tech, cette miniaturisation continue, c’est le sens de l’histoire.
À tous ceux qui disent qu’Apple n’innove plus, cette miniaturisation est le passage obligé pour voir apparaître sur le marché des appareils de rupture. Imaginez ce que l’on pourra faire le jour où l’on aura l’équivalent d’une carte mère de MacBook Pro dans le système sur puce de l’Apple Watch !
Une vision fermée de l’informatique
Apple s’est toujours présentée comme une entreprise de design. Le reste n’est que secondaire ou presque. C’est toujours le design qui a le dernier mot sur l’opérationnel ou les ingénieurs. Pour le meilleur et pour le pire…
C’est vraiment quelque chose à prendre en compte pour bien comprendre Apple, celle d’hier comme celle d’aujourd’hui. Dans ce domaine, la philosophie d’Apple est exactement la même que celle du temps de Jobs. Ce dernier n’aimait pas que l’on puisse trop bricoler ses produits. En tout cas, depuis son retour chez Apple, il a toujours eu une vision fermée des choses.
Dans les Mac, les machines qui représentent le mieux l’ADN d’Apple, ce sont sans doute l’iMac et le MacBook Pro. Les extensions des ordinateurs sont forcément externes. C’est pour cela que le Californien a toujours misé sur des technologies comme le FireWire ou le Thunderbolt. Cette philosophie est l’exact opposée de celle du PC qui a toujours été plus évolutif, sans que cela ne soit toujours un avantage pour lui.
On peut adjoindre jusqu’à 24 appareils aux nouveaux MacBook Pro grâce à leurs quatre ports Thunderbolt 3. Mieux vaut avoir un grand bureau… Cette vision peut même s’avérer être économique pour l’utilisateur. La personne ayant acheté des équipements Thunderbolt 2 pourra continuer à les utiliser sans souci avec un MacBook Pro 2016. Il est plus facile de mettre un adaptateur à l’extérieur qu’à l’intérieur.
Mais alors, qu’est-ce que le design selon Apple ? C’est très difficile à résumer en quelques lignes. L’erreur serait de résumer le design à son simple caractère esthétique. Jony Ive se plait à répéter que ses produits sont aussi beaux à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il n’y a qu’à voir les vidéos de présentation, où le designer s’emballe pour des procédés de fabrication, qui montrent des composants s’assembler naturellement.
Apple a toujours estimé que la technologie devait s’effacer au profit de l’utilisateur. Elle doit l’aider et non être une contrainte. Si Apple se bat tant sur la question de la finesse, c’est avant tout pour cela. Il est important de comprendre la philosophie d’Apple (on peut y adhérer ou non), pour comprendre ses choix techniques.
La batterie inaccessible
Le MacBook Air et le MacBook Pro Retina, lorsqu’ils sont sortis, avaient déclenché une levée de boucliers sur un composant bien précis : la batterie. Impossible d’en changer facilement. Il faut impérativement passer par la case SAV ou être bricoleur dans l’âme.
À l’époque, cette décision en avait choqué plus d’un. Les utilisateurs acceptaient que la batterie de leur iPod soit difficilement accessible, mais beaucoup moins celle de leur ordinateur. Quelques années plus tard, cela est semble-t-il entré dans les moeurs. Au passage, il est toujours possible de faire remplacer sa batterie en se rendant dans un Apple Store.
Alors, pourquoi Apple fait cela ? Au lieu d’avoir toute une infrastructure autour d’un composant (coque, connecteur), il n’y a que le composant lui-même. Résultat, on gagne de la place. Autre avantage, en matière d’intégration, Apple peut aller beaucoup plus loin.
L’autonomie est de manière générale le point faible des produits high-tech. Ce qu’Apple a fait notamment sur les MacBook et MacBook Pro pour leur offrir une autonomie satisfaisante est assez exceptionnel. On est loin du petit bloc auquel on a été habitué pendant des années. Si elle rend ses batteries moins accessibles, ce n’est pas pour punir le consommateur, mais pour améliorer son expérience d’utilisation. Cela peut paraitre paradoxal, mais…
RAM et SSD sont toujours moins accessibles
Dans tous ses appareils, Apple cherche à gagner le plus de place possible, parfois pour la batterie, parfois pour rendre ses appareils plus compacts ou légers… Les raisons ne manquent pas.
Mais pourquoi donc ne plus permettre de changer les barrettes de RAM ? En retirant les connecteurs, Apple gagne de la place sur sa carte mère, en hauteur et limite les risques de panne : un connecteur, cela peut casser.
Cupertino améliore aussi la fiabilité et la stabilité de ses machines, car toutes les barrettes RAM ne se valent pas. Vous vous souvenez du Mac qui se met un beau jour à faire kernel panic sur kernel panic sans raison ? D’un point de vue électrique, c’est également mieux.
Autre avantage, la LPDDR3 que l’on retrouve par exemple dans les MacBook Pro est beaucoup plus économique d’un point de vue énergétique que les barrettes traditionnelles. Apple attend sans doute avec impatience Kaby Lake, qui est compatible LPDDR4. Cette évolution consomme encore moins d’énergie et permettra surtout à Apple de proposer en option à ses clients professionnels 32 Go de RAM sur ses portables (lire : MacBook Pro : Intel limite Apple (sur la quantité de RAM)) .
Ce qui est valable pour la RAM l’est également pour AirPort ou le support de stockage. Il ne faut pas perdre de vue qu’un connecteur est un point d’achoppement. Et qu’un connecteur, outre le fait qu’il prend de la place, a ses limites qui lui sont propres. La force d’Apple, c’est d’avoir un contrôle grandissant sur le hardware. Si les SSD des MacBook Pro sont si performants, c’est en grande partie grâce au contrôleur maison d’Apple.
Mis bout à bout, tout cela permet à Apple de proposer des machines plus performantes, moins gourmandes et à terme de minimiser les coûts. Qu’on aime ou non le MacBook, le travail de miniaturisation d’Apple est admirable. Sa carte mère fait davantage penser à celle d’un iPhone que d’un Mac.
Quand on évoquait le fait que pour Apple un bon design se juge aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, le MacBook en est la parfaite illustration. C’est une machine très complexe et qui est composée de seulement quelques pièces distinctes. Et pour les techniciens d’Apple, cette machine présente un avantage assez inattendu : la possibilité de changer très facilement la batterie. Il suffit de changer l’une des deux faces de la machine.
Il y a un autre avantage à ne pas pouvoir changer facilement des pièces. Cela semblera tiré par les cheveux pour certains, pourtant au vu de révélations faites au sujet de la NSA ou du FBI, l'argument de la sécurité ne peut être ignoré. Imaginez ce que l’on peut faire par exemple avec une carte AirPort légèrement bidouillée à votre insu…
L’industrie informatique entre enfin dans l’âge adulte
Il est tout à fait possible d’établir un parallèle avec l’automobile. Comparez une voiture à essence à une voiture électrique, le bricoleur du dimanche est autrement plus limité (sauf sur le plan logiciel, mais c’est une autre histoire et c’est d’ailleurs plus que jamais le nouveau terrain de jeu des bidouilleurs).
Quand on a suivi pendant des années l’industrie informatique, on peut trouver cette tendance de fond ennuyante. C’est la mort du geek en quelque sorte. Cette approche n’est pas sans défaut : s’il y a une panne, il faudra dans bien des cas changer la carte mère. Sur les anciennes machines, avec de la chance, un défaut pouvait se limiter à un composant.
Mais aussi sexy fût-il, le PowerBook Wall Street (dont le prix oscillait entre 2299 $ et 7000 $) ne fait pas le poids avec un MacBook Pro 2016 en termes de fiabilité et de longévité. Trois ans après sa sortie, ce modèle faisait déjà pâle figure face au processeur G4 qui avait une fréquence d’horloge deux fois plus importante. Dans cette course à la puissance, qui ressemble de plus en plus à une course d’escargot, le MacBook Pro 2016 sera sans doute loin d’être ridicule dans 5/10 ans.
À l’heure du bilan, il faut bien reconnaitre que les ordinateurs n’ont jamais été aussi stables et fiables qu’aujourd’hui. Et les choix de design d’Apple ne sont pas étrangers à cela.
Le drame de l’informatique, du moins pour les passionnés, c’est que l’ordinateur de 2016 ressemble de plus en plus à une machine à laver ou un four à micro-ondes. On le branche, ça marche et cela fait le travail demandé. Acheter un ordinateur aujourd’hui revient à acheter une voiture. On les remplace uniquement quand ils sont en fin de vie, et plus toutes les deux ou trois révisions comme à la grande époque. Je trouve ces MacBook Pro 2016 très intéressants, mais jamais l’idée de me séparer de mon Retina 2014 ne m’est venue à l’esprit…
@awk
Je le sais et il est pas question de le nier.
Seulement il n'est plus de ce monde depuis 5 ans et il ne tient aujourd'hui qu'à l'équipe de direction actuelle de vraiment mettre leur gamme Pro, au service des pros.
C'est personnel, mais je pense que ces MBP2016 sont indéfendables, sur le fond et sur la forme.
@Newland
+1
Complètement d'accord
Ils l'avaient promis, ils l'ont fait ??
Bon analyse mais vous prenez des risques macg!!
Ca sent l'appel qu trolls tout ca !! ?
@romainB84
Les commentateurs c'est une part infime du lectorats de MacGe ? (Plus d'un demi million de visiteurs unique)
Il me semble évident que MacG dirige son contenu pour alimenter les trolls
@Nom d'utilisateur
Ou pour signifier à la chiourme qu'ils ne partage pas leur visions étriquées et aigres ?
@awk
Merci pour ce commentaire qui résume l'impression donnée : arrogant prétentieux et hautain
Dans le cas présent, il a pourtant raison.
Les arrogants et les prétentieux (je te laisse le bénéfice du doute pour les hautains ? ) ne sont pas forcément où l'on croit...
+1
Même à seconde vue, ca pénalise l'utilisateur...
Quand le mbp ne sera plus sous garantie et que le disque lâchera, on laissera le mbp à Apple pendant x jours le temps qu'il change la carte mère et le prix sera de combien ?
Aujourd'hui si ca devait m'arriver avec mon mbp, je change le disque, je restaure et hop je suis reparti pour un tour sans que ca me coûte un bras...
@youpla77
Le truc c'est que le disque a très peu de risques de lâcher. Là où les anciens disques à plateaux avaient parfois du mal à dépasser les 3 ans, un SSD peut tenir le double sans l'ombre d'un problème.
@Vanton
Mais ouais , un Mac book comme ça va durer 10 ans voir 15 ans ...
Le truc c'est que même si c'est l'écran, la ram ou la touchbar qui est morte, " on laissera le mbp à Apple pendant x jours le temps qu'il change la carte mère"
Voir même juste un soucis de batterie ou de GPU ...
@youpla77
Sauf que le disque ne lâchera pas, il n'en a pas?
@youpla77
Oui sauf que sa n'a pas a arriver. Vous defendez le fait de pouvoir changer les pieces mais l'on ne devrai pas avoir a changer les pieces.
Non ça peut arriver, ça arrive et ça arrivera !
Si mon MBP lâche, je GARDE mon SSD chez moi.
Si c'est mon SSD qui lâche (comme arrivé sur un disque dur) je le détruis chez moi.
Bref.
+1
Toujours un bonheur de voir que les journalistes de MacGe font un vrai travail en prenant de la hauteur, en analysant, en mettant en perspective, en ne se vautrant pas dans la facilité complaisante du pathos flattant la paresse d'un certain lectorat qui ne veut qu'être conforté dans ses réactions reptiliennes ?
C'est si rare de nos jours, encore bravo pour cette excellence dont vous pouvez être fier ?
@awk
Ça faisait longtemps :)
Leur lecture est intéressante mais t'es-tu interrogé sur ce qui fâche les utilisateurs qui grondent dans les commentaires ? On gueulerait pour le plaisir du troll ? Soyons sérieux, à la fin... On veut simplement une transition en douceur et si possible des machines qui tiennent la route pendant dix ans. Apple est à l'image de nos civilisations "avancées" : elle pense détenir la vérité et veut que tout le monde s'aligne sur son modèle immédiatement. Or, on ne demande pas à la Chine de devenir une démocratie en dix ans : ça part d'une bonne intention mais c'est faire fi de la réalité et du temps que réclament les civilisations pour évoluer.
Par ailleurs, en tant qu'ancien journaliste web, je trouve cette série d'articles très maligne. Malgré certains paragraphes intéressants, le côté "Apple est visionnaire et l'avenir lui donnera raison" va entraîner la publication de centaines de commentaires (dont 20%, moqueurs, rédigés par awk). Un mot sur les audiences de vos récents articles de fond, MacG ?
@lll
"va entraîner la publication de centaines de commentaires (dont 20%, moqueurs, rédigés par awk). Un mot sur les audiences de vos récents articles de fond, MacG ?"
+1000
Faut bien vivre en ces temps difficiles ?
@lll
"mais t'es-tu interrogé sur ce qui fâche les utilisateurs qui grondent dans les commentaires'
Combien de divisions les commentateurs qui grondent (Qui ne sont pas toujours des utilisateurs d'ailleurs) ?
Là est la seule question qui compte.
"Leur lecture est intéressante mais t'es-tu interrogé sur ce qui fâche les utilisateurs qui grondent dans les commentaires ? On gueulerait pour le plaisir du troll ? Soyons sérieux, à la fin"
Dans les utilisateurs qui gueulent dans les commentaires, il y en a un paquet qui ne gueulent pas d'expérience, mais sur des projections complètement farfelues. Du genre, pendant longtemps : "si l'iPhone avait une batterie amovible, je pourrais la changer en cours de journée pour avoir une meilleure autonomie".
Ou : "Le MBP n'est plus une machine professionnelle car bientôt, j'aurai besoin de 32 Go de RAM pour faire tourner 6 machines virtuelles au lieu de 3". Comme si la quantité de RAM était le seul facteur limitant et que le CPU allait encaisser le double de machines virtuelles sans broncher. Je ne doute pas que certaines personnes aient VRAIMENT besoin de 32 Go de RAM à l'avenir, mais dans bien des cas, ça part de suppositions sur le fonctionnement de l'OS et du matos qui ne sont pas justes.
Par exemple, ça n'est pas parce qu'on laisse 30 programmes "ouverts" qu'ils ont vraiment besoin d'être en RAM. S'ils sont en idle depuis un moment (machines virtuelles comprises) et que l'OS les met en RAM virtuelle, l'utilisateur n'y verra que du feu, surtout avec un SSD ultra rapide.
Bref, j'ai l'impression qu'une proportion importante des utilisateurs qui "grondent" le font sur des suppositions techniques erronées.
@jackhal
Il y a beaucoup de ça, il y a aussi pour certains la frustration de ne plus être au coeur des attentions d'Apple... il y a pas mal de moteurs ?
+1 000
@III :
"Leur lecture est intéressante mais t'es-tu interrogé sur ce qui fâche les utilisateurs qui grondent dans les commentaires ? On gueulerait pour le plaisir du troll ?"
Pour certains, je suis prêt à affirmer que c'est le cas.
Il suffit de lire les interventions de certains pseudos pour se rendre compte qu'ils ne sont là QUE pour râler, critiquer (de préférence sans aucune objectivité) et pleurnicher.
Je ne parle pas de tous ceux qui critiquent - certains le font de façon tout à fait pertinente et avec des arguments qui sont tout-à fait recevables - juste d'une certaine frange, et pas la moins virulente.
@awk
+100
@awk
"Toujours un bonheur de voir que les journaliste de MacGe font un vrai travail en prenant de la hauteur, en analysant, en mettant en perspective, en ne se vautrant pas dans la facilité complaisante du pathos flattant la paresse d'un certain lectorat qui ne veut qu'être conforté dans ses réactions reptiliennes ?"
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Oui, slurp, slurp, en effet!?
quel suce boules ce AWK...
@vrts
Je ne suis pas certain que ta maman approuve ce langage déplorable.
quel suce boules ce fte...
@vrts
"quel suce boules ce AWK... "
Si tu entends par cette très belle manifestation de ton verbe qu'il a tort de soutenir Laporte et son équipe, grand bien t'en fasse. Apres tout, le Mac n'est certainement pas une machine pour se branler sur certains sites, n'est-ce pas, ou sur une fiche technique, voire sur ta propre image de destructeur des crânes de fanboys.
Vive les métaphores sexuelles, vive les glaces à la crème de foutre chaud, les profiteroles sont ouvertes à toutes les recettes.
@SMDL
Même dans la trivialité il n'a pas la classe, la langue française est pourtant si riche en vocabulaire et en expression délectable ?
https://g.co/kgs/yYnxqk
@awk
Malheureusement tu as raison
Entre AWK le suce boules et ses suce boules qui le brossent dans le sens du poil de boule, vous faites une bonne bande de suce boules...
Sinon on se cotise pour acheter un vie à AWK ??
serieusement, regardez les heures de ses messages, il fait ça TOUTE la journée. Pauvre gars.
va falloir prendre un peu de recul tout de même hein, ça devient limite clinique là.
@vrts
Ne t'inquiète pas pour ma vie, de grandes chances qu'elle soit au final plus riche et plus variés que ne le sera jamais la tienne ?
Tu as un profond manque d'imagination en fait ?
En tout cas je suis heureux de ne pas être aussi détestablement vulgaire que tu ne l'es ?
?????
Il était un temps où Apple était Apple Computer Inc. Aujourd'hui c'est juste Apple Inc.
@fte
Apple Computer Inc serait sans doute mort ?
Je sais que beaucoup regrette le temps où Apple faisait 2% de PDM.
@awk
En effet.
J'ajouterais que je n'ai pas particulièrement de regrets. La technologie change, les entreprises technologiques également, nécessairement. On ne peut pas bosser dans la technologie depuis aussi longtemps que moi sans être capable de changement et d'adaptation, ni sans avoir traversé plusieurs changements majeurs. J'ai toujours aimé les ordinateurs et je continue de les aimer, qu'ils soient d'Apple ou d'ailleurs. Plus d'ailleurs que d'Apple depuis quelques années.
D'ailleurs ce qui m'embête actuellement, ce n'est pas que les Mac soient ce qu'ils sont. Ce qui m'embête, c'est d'en avoir absolument besoin sans satisfaction. J'ai réduit ma dépendance au minimum, ce n'est plus vraiment important.
@fte
Il est clair que sur le champ des ordinateurs nous vivons une période assez peu excitante ?
Ou pas... Les innovations sont la. Mais certains ne prennent pas le temps d'en prendre la mesure. Personnellement je trouve que ça bouge pas mal. Je prend ce qu'il y a de bon à prendre, le reste, je laisse !
@Nom d'utilisateur
Pour être un vieux con je peux te garantir qu'on a connu des périodes plus excitantes en terme d'innovations ?
« Mis bout à bout, tout cela permet à Apple de proposer des machines plus performantes, moins gourmandes et à terme de minimiser les coûts. Qu’on aime ou non le MacBook, le travail de miniaturisation d’Apple est admirable. Sa carte mère fait davantage penser à celle d’un iPhone que d’un Mac. »
C'est l'un des cœurs du problème : on parle d'usages concrets et d'évolutivité, on nous répond miniaturisation, photos de Monument Valley et vidéos de jeunes américains qui font du skate...
C'est bien qu'Apple regarde vers l'avenir mais quand elle force la main à des millions d'utilisateurs à travers le monde, c'est souvent au détriment du bon sens (Cool, je peux changer ma batterie en Apple Store, mais ça coûte combien ? Et la RAM ? Et le stockage ?). La société peut bien parler d'écologie, après...
@lll
"mais quand elle force la main à des millions d'utilisateurs à travers le monde"
Tu parles au nom des millions d'utilisateurs à travers le monde ?
Il ne vous vient jamais à l'idées que les commentateurs de MacGe ne représentent pas grand chose ?
Même en regard du lectorat de MacGe c'est une infime part (Le site dépasse largement le demi million de visiteurs unique il me semble) qui commente.
Bref essayer de comprendre les diversités d'une base installée de 100M d'unité à travers le prisme d'une petite communauté c'est ce condamner à ne rien comprendre de significatif ?
Dans l'autre sens c'est valable aussi : qui te dit que les gens sur internet ne sont pas représentatifs en soi du reste du monde ? Aucune preuve ni dans un sens ni dans l'autre.
Et je ne vois pas d'où tu peux affirmer que l'un est valable l'autre pas.
@adixya
Tu crois ce que tu écris ? ?
@lll
"La société peut bien parler d'écologie, après..."
Tout est dit ???
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