@ oomu : « Oui ADB était bien meilleur que les PS/2 et autre RS232 de l'époque. »

Oh que oui, bien qu’il soit plus ancien que les ports PS/2 (ce qui rappelle l’état pitoyable du monde PC de cette époque).

« déjà plugnplay avant l’heure. »

Pas avant l’heure. Simplement avant que Microsoft s’empare de ce terme et en fasse une marque déposée, avant que les utilisateurs de PC découvrent des connectiques permettant de mettre en œuvre de concept.
Mais ce terme existait déjà et le concept correspondant était mis en œuvre régulièrement par les utilisateurs d’autres plateformes.

« Mais pour moi, totalement subjectif, il est de l'époque de cet Apple qu'à l'époque je considérais comme inintéressant, fermé (très fermé) et mal dirigé. »

Ce n’est pas parce que tu avais du mal à voir les choses clairement à cette époque qu’il faut la considérer comme sombre pour tout le monde. :-)
Il y a eu, au contraire, beaucoup de machines et de logiciels intéressants dans le monde Mac dans ces années-là.

« Par "heure sombre", en plus de l'absurdité de l'expression, c'est surtout la période fin 90s, pré-Steve Jobs, où Apple semblait ne pas savoir qui elle était, auquel je faisais référence. »

Je vais chipoter, mais ça, c’était plutôt le milieu des années 90 (de 95 à 97, en gros — ça n’a vraiment pas duré aussi longtemps que certains le laissent penser). À la fin des années 90, il était de nouveau là, Steve Jobs. L’iMac et les G3 aussi, ainsi que l’espoir de l’arrivée de Mac OS X.

« ADB a permis à Apple d'attendre USB et le plugnplay. »

Non. :-)
ADB a permis à Apple de profiter du plug-and-play avant que l’USB, plus de 10 ans plus tard, ne viennent en proposer une version modernisée.

« Quand Apple sauta sur USB cela m'indiqua que l'entreprise devenait intéressante, pertinente, maligne. »

Juste un effet de la familiarité avec cette technologie. Elle était déjà tout ça avant.

@ oomu : « ADC était un peu à l'image de ADB. ADC était une solution propriétaire qui simplifiait la vie. Arrivée avant l'heure (et on a pour l'instant rien d'équivalent sur le marché), ADC fut vite abandonné. »

Plutôt qu’avant l’heure, je dirais qu’il est arrivé après l’heure.
En effet, ADC proposait une solution dédiée aux machines de bureau, en permettant d’y simplifier la connexion d’un écran en ayant un seul câble pour divers signaux vidéo, l’USB et l’alimentation de l’écran, le tout via un gros connecteur passant sans problème sur une machine de bureau.

Manque de chance, c’est justement à cette époque que le marché a commencé à basculer fortement du côté des portables. Machine sur lesquelles on préférait avoir un connecteur petit et de préférence compatible avec la majorité des écrans/vidéo-projecteurs qu’on pouvait croiser en mobilité. De plus, avec un portable, il n’était pas intéressant que l’ordinateur alimente l’écran ; c’était au contraire l’inverse qui était souhaitable (ce qu’Apple a fait ensuite).

Le connecteur ADC n’était donc pas du tout adapté à ces machines, d’où une disparition logique, d’autant que le connecteur unique était une approche bien plus tentante pour des portables que pour des ordinateurs de bureau (pour lesquels un seul câble se divisant à l’arrivée en plusieurs connecteurs est tout à fait suffisant).

En revanche, pour ce qui est d’un équivalent, on en a maintenant enfin un, avec l’USB C.