Dix ans après son abandon, vous n’avez toujours pas trouvé de digne successeur à Aperture ? Musebox entend remplir ce rôle convoité mais délicat. Disponible depuis l’année dernière, cette application de catalogage et de retouche de photos se réclame du fameux logiciel d’Apple.

Les alternatives à Aperture ne manquent pas (Lightroom, Capture One, DxO PhotoLab…), mais au goût de Sarwat Khan, elles sont toutes trop axées sur l’édition. Et quand bien même elles auraient de bonnes capacités de catalogage, elles s’éloignent trop des canons du Mac pour le développeur de Brushed Pixel.
Quand Lightroom (Classic) a sa propre identité visuelle, Musebox respecte en effet les us et coutumes de macOS, ce qui facilite sa prise en main. Son unique fenêtre manque néanmoins un petit peu de souplesse. On aimerait notamment pouvoir rétrécir la largeur des panneaux latéraux.
Musebox sait importer des images provenant du Finder et de la bibliothèque de Photos. Dans le premier cas, les images peuvent rester dans leurs dossiers d’origine. Dans le second, il faut les exporter vers un dossier du Finder. Contrairement à Photomator, Musebox ne sert pas d’interface directe à la bibliothèque de Photos.
« Chaque fois que je regarde comment rapprocher Musebox et Photos, je finis par passer beaucoup de temps à me gratter la tête », nous expose Sarwat Khan. La méthode d’intégration offerte par Apple ne colle pas avec la philosophie de Musebox, qui s’appuie beaucoup sur les métadonnées. Or, « PhotoKit ne fournit pas un accès complet aux métadonnées, car [ce framework] ne les a pas toujours. Il faudrait faire une copie temporaire du fichier original pour pouvoir examiner les métadonnées », explique le développeur. En l’état actuel des choses, Musebox doit donc se baser sur sa propre photothèque.
