L'éditeur Many Tricks passe à un modèle économique à la Sketch

Stéphane Moussie |

Créateur d'applications Mac depuis 2003, Many Tricks annonce changer de modèle économique dans son intérêt ainsi que celui de ses clients. L'éditeur explique que le modèle des grosses mises à jour payantes n'est plus adapté : l'équipe n'étant composée que de deux personnes, elle ne peut travailler que sur une nouvelle version majeure à la fois, laissant les autres apps en décrépitude pendant des années.

Usher 2

Alors que la bibliothèque vidéo Usher vient enfin de passer en 2.0, le gestionnaire de fenêtres Moom n'a pas eu droit à une mise à jour significative depuis 2012, privant les utilisateurs de nouveautés importantes depuis tout ce temps et l'éditeur des revenus liées à la mise à niveau payante.

Many Tricks change donc de façon de faire, mais ne cède pas au modèle de l'abonnement adopté par de plus en plus d'éditeurs : « Nous n'aimons pas l'idée d'exiger des paiements récurrents pour continuer à utiliser une application que vous avez déjà payée. » Le petit studio adopte le modèle popularisé par Sketch : l'achat d'une application donne droit à une licence perpétuelle ainsi qu'un an de mises à jour. Passée cette année, on peut continuer d'utiliser l'application, mais si on veut profiter des nouveautés, il faut repasser à la caisse, ce qu'on est libre de faire même après plusieurs années. Usher 2 est la première app à passer à ce modèle. Elle sera suivie plus tard par Moom 4.

avatar Amaczing | 

À tester si nécessaire

avatar Sic transit | 

En résumé, le bon vieux système de la licence perpétuelle + mises-à-jour payantes…

avatar Vinc26 | 

Nous pour Final Cut Library Manager, on a opté pour une licence perpétuelle, incluant toutes les mises à jour de compatibilité avec l'évolution de macOS et Final Cut Pro.
Par contre, les nouvelles fonctions s'achètent sous forme d'options.
https://arcticwhiteness.com/support/general/upgradepolicy/

avatar Kenny31i | 

Je rêve du jour où l’ont pourra à nouveau se procurer de vraies licences perpétuelles avec mises à jours correctionnelles « à vie ».
Comme c’était le cas sur un Windows, un Office, un Photoshop. Ne plus bénéficier des nouveautés sans racheter la nouvelle version mais tout de même bénéficier des mises à jours de sécurité. Au moins on savait pourquoi on payait. Le nombre d’applications qui passent à l’abonnement et qui ne bougent pas d’un iotas pendant des mois sont légion.

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