Les bots commencent à envahir notre petit univers. Tout le monde s'y met : de Google à Facebook, en passant par Microsoft, les bots sont devenus en l'espace de quelques mois l'alpha et l'omega des éditeurs de solutions en ligne. Et pour une bonne raison : ces assistants intelligents peuvent aisément remplacer des applications autonomes, en s'intégrant par exemple au sein des logiciels de messagerie où ils peuvent rendre leurs services.
Lors de sa conférence inaugurale Build, Microsoft avait présenté un bot capable de prendre une commande pour une pizza : le robot répondait aux questions du client d'une manière qui paraissait presque trop humaine pour être vraie. Et pourtant c'était bien l'œuvre d'un programme informatique, constamment nourri par les interactions avec les utilisateurs.

En attendant de ne plus parler qu'à des bots, Microsoft commence par en diffuser quelques uns qui se montrent moins finauds, mais qui peuvent donner des coups de main. Dans la version pour OS X de Skype, il est désormais possible d'ajouter à ses contacts les sept bots mis au point par l'éditeur ; pour le moment, tout le monde n'y a pas encore droit, mais le déploiement est progressif.
Deux nouveaux bots ont fait leur apparition : Summarize, qui résume une page web (cela fonctionne d'ailleurs plutôt bien, y compris en français), et Murphy, qui tente de répondre à des questions en images. Ces bots ne sont pas aussi malins que celui de la pizza, on ne peut avoir de "discussions" avec eux, mais c'est un début.

Il est d'ores et déjà possible de tester les capacités des bots de Skype, en passant par l'application iOS (pour iPhone, pour iPad) puis en ajoutant les bots désirés (en « inscrivant » ces bots en passant par cette page web, c'est plus simple).