Rétro MacG : Open Transport, la connexion à internet qui faisait planter les Mac

Christophe Laporte |

Open Transport ne vous dit sans doute pas grand-chose sauf si vous avez eu le malheur de l’utiliser avec le Système 7.5.2. Si c’est le cas, cette technologie réseau vous a sans doute causé bien des tourments : il s’agit d’un des plus grands ratés en matière de lancement de l’histoire d’Apple.

Open Transport, une catastrophiquement bonne idée

Open Transport était à son lancement autant une bonne idée qu’une véritable catastrophe. Cette technologie partait d’un bon sentiment : elle devait, entre autres choses, faciliter la connexion à internet. Malheureusement, elle rendait aussi le Mac extrêmement instable et se connecter pendant plus de quelques minutes était une vraie performance.

Le Power Mac 7500 connut des débuts difficiles  la faute à Open Transport - image : Marco Stadelmaier
Le Power Mac 7500 connut des débuts difficiles, la faute à Open Transport - image : Marco Stadelmaier

Si certains pouvaient faire machine arrière, ce n’était pas le cas des premiers acheteurs de Power Mac avec ports PCI, qui étaient condamnés à utiliser le Système 7.5.2. Et pour certains, le calvaire dura longtemps : sortie en juin 1995, cette version du système ne fut remplacée par 7.5.3 qu’en janvier 1996.

Si parfois, on s’énerve d’un bogue, c’est bien peu de choses comparées à l’époque. Faute de mémoire protégée, une application qui plante était alors souvent synonyme de redémarrage forcé. Et des redémarrages forcés, il y en avait avec Open Transport…

Les deux grosses lacunes de Mac OS étaient l'absence d'un véritable multitache et de mémoire protégée. De ce point de vue, OS X fut une libération.
Les deux grosses lacunes de Mac OS étaient l'absence d'un véritable multitache et de mémoire protégée. De ce point de vue, OS X fut une libération.

Alors que Microsoft lançait en fanfare Windows 95, c’est à ce moment qu’Apple s’est véritablement rendu compte de l’impasse dans laquelle elle était. Non seulement elle était incapable de mettre au point un système d’exploitation moderne doté d’un multitâche préemptif et de la mémoire protégée, mais son système commençait sérieusement à accuser le poids des années. À défaut de véritable solution à court terme, Apple entama un toilettage de son système qui donna naissance au Système 7.6, puis à Mac OS 8 et 9.

AppleTalk/LocalTalk ou le plug&play des réseaux

Pourtant, durant ses premières années, le Mac brillait par sa simplicité d’utilisation en matière de réseau, grâce à son duo AppleTalk/LocalTalk. Il suffisait de connecter un petit boîtier au dos de chaque Mac et le tour était joué.

Un kit LocalTalk coûtait 200 / 300 francs, alors qu’à l’époque des cartes Ethernet ou TokenRing coûtaient beaucoup plus cher. Il comprenait ce fameux boîtier de connexion, un câble de deux mètres environ, et un adaptateur (appelé aussi Extender) pour créer une rallonge de câble.

Le boîtier, qui se connectait sur le port imprimante de l’ordinateur, permettait de constituer des réseaux de manière très simple, comme le montre cette illustration. L’Apple IIGS permettait également d’accéder à ces réseaux LocalTalk. Vitesse maximum de transfert : 230 kb/s !

Son pendant logiciel s’appelait AppleTalk. Ce protocole propriétaire permettait d’imprimer et/ou d’échanger des fichiers en un clin d’œil. Tout était entièrement plug & play. Si ce protocole ne faisait pas des excès de vitesse, il a fallu des années avant que sa simplicité soit égalée.

Sélecteur était une petite application système qui permettait de choisir facilement son imprimante ou d'accéder à un serveur de fichiers (image : Cuk)
Sélecteur était une petite application système qui permettait de choisir facilement son imprimante ou d'accéder à un serveur de fichiers (image : Cuk)

Une couche TCP vendue 2 500 $

Mais avec l’éclosion d’internet, Apple a dû s’ouvrir et n’avait pas d’autres choix que d’offrir une prise en charge du protocole TCP/IP digne de ce nom pour permettre à ses utilisateurs d’accéder au réseau des réseaux. À l’époque, pour se connecter à internet, les utilisateurs sous Mac avaient recours principalement à Mac TCP, une pile TCP conçue par Apple vendue lors de son lancement en 1988 au prix de 2 500 $ pour une licence de site.

Apple baissa progressivement son prix (60 $ dans les années 90), avant de finalement l’inclure gratuitement dans le Système 7.5. MacTCP était la première implémentation d’une pile TCP sur une plate-forme non-UNIX.

Mais cette implémentation était imparfaite. De plus, lorsqu’internet commença à entrer dans les foyers au milieu des années 90, MacTCP était codé en 68k, alors qu’Apple avait déjà bien entamé sa transition vers le PowerPC. La pile TCP était par conséquent émulée.

Avec Open Transport, Apple décida de repartir de zéro. Le logiciel d’Apple proposait à la fois de nouvelles interfaces de programmation (API), un nouveau modèle d’intégration dans le système d’exploitation, et de nouveaux éléments d’interface utilisateur.

Sur le papier, Open Transport n’avait que des avantages. Apple gérait directement le PPP (protocole point à point), protocole qui était utilisé pour la connexion à internet et le transfert des données.

Open Transport permettait de se charger dynamiquement en mémoire en fonction des besoins. Il offrait la possibilité aux utilisateurs de changer de configuration réseau sans avoir à redémarrer. Sur Macintosh, il introduit également la notion de multihoming qui permet à un Macintosh de s’enregistrer simultanément sur plusieurs réseaux lorsqu’il comporte plusieurs interfaces.

Comment l’acquisition de NeXT changea la donne

Si à l’époque, Open Transport était promis à un bel avenir, son envol fut rapidement stoppé par l’acquisition de NeXT. Le système d’exploitation du NeXT, du fait de sa base Unix, était bien mieux doté en matière de réseaux.

Pour des raisons de compatibilité, Apple intégra toutefois Open Transport à OS X. Les API d’Open Transport furent dépréciées dans Tiger. Ce statut chez Apple pour une API signifie qu’elle est encore incluse provisoirement dans le système, mais qu’Apple ne compte plus dessus et s’en débarrassera prochainement, chose qu’elle a faite avec OS X Mavericks.

Douze ans après la sortie commerciale d’OS X, cette technologie réseau n’était présente que dans un nombre très restreint de programmes. Ce qui fait que contrairement à sa naissance, sa disparition est passée quasiment inaperçue. Parmi les rares éditeurs à être embêtés par cette décision, on notera CTM Dev qui a dû récemment entièrement revoir la couche réseau de son logiciel PowerMail.

En ce qui concerne les boîtiers LocalTalk, ils ont été remplacés au fil du temps par Ethernet. Si les technologies ont évolué, Apple a toujours tenu à conserver la simplicité d’utilisation. La seule véritable différence, c’est qu’elle s’appuie quand c’est possible sur des technologies ouvertes.

Afin de conserver le côté plug & play, Apple a intégré dans son système, à partir de Jaguar, la technologie Rendezvous, qui fut renommée Bonjour par la suite. Mettant en œuvre la technologie Zeroconf de l’IETF, Bonjour permet de trouver facilement un ordinateur ou un périphérique sur un réseau local.

Mais Bonjour n’est pas une technologie isolée, elle fait partie d’un faisceau de technologies mises au point par Apple pour faciliter les échanges. AirDrop et AirPlay ont été créés dans la même optique.

avatar Xidi73 | 

Super ces Rétro MacG ! Ca rappelle bien les années 90!

avatar rikki finefleur | 

Excellent. Pour ma part j'ai souvent utilisé Apple Talk dans des PME.

avatar macandco7794 | 

C'est l'époque ou j'ai perdu mes cheveux ! Merci Apple lol

avatar BouffonDuRoi | 

J'adore ce genre d'article, merci !

Et bonne année a tous.

avatar micware | 

Et PhoneNet qui s'appuyait sur AppleTalk pour acheminer le réseau en empruntant les paires téléphoniques, le bon vieux temps ... pffff

avatar Bouba | 

Que de souvenirs!! J'utilisais personnellement des PhoneNet, qui permettait le même type de réseau mais à travers le filage téléphonique!

avatar Emile Courrier | 

Effectivement, que de souvenirs... Au-dela d'Open Transport, dont il faut bien le dire, on (enfin moi, en tous cas) ne réalisait pas bien ce que c'était à l'époque, le côté merveilleusement plantatoire du système 7.5 est aussi lié aux débuts de la transition 68K-PowerPC au niveau des procs. La grande majorité des problèmes sur ce système me sont arrivés sous PowerPC (un 7200/90, mon premier mac perso, sniff ;-)). Les 68 K, à côté étaient relativement stables. À quelque chose malheur était bon, c'est avec cette version, plantogène en diable, que j'ai commencé à "farfouiller" dans le système, activant et désactivant Tableaux de bords et extensions. J'ai appris ainsi pas mal de choses, dont toutes n'ont pas été perdues lors de la transition entre MacOS 9 et Mac OSX. Mais comme dirait Azanavour, je vous parle là d'un temps que les moins de vingt (voire même de trente et quelque) ans ne peuvent pas connaître... ;-))

avatar petergab | 

En plus de ce système 7.5.x instable, les machines étaient en partie fabriquée par Motorola.
Quand on ouvrait, on avait l'impression d'être dans un PC/Windows tellement c'était mal foutu.
Sur mon 7500, les connecteurs mémoires étaient différents entre eux, et les barrettes ne pouvaient pas toutes rentrer. Et pour faire bonne mesure, TexasInstrument avait loupé un composant (un ASIC) et Apple avait dû éclater en plusieurs autres, faire un patch système spécial pour ça. Que la machine soit stable aurait été miraculeux...

avatar byte_order | 

Oui, si MacTCP peut rester en mémoire comme la première pile TCP non Unixiènne (quoi que, Windows 3.11 disposait déjà lui aussi d'une pile TCP il me semble...), OpenTransport restera comme la pire implementation, et est très symbolique de l'état de "maîtrise" des technos tant logicielles que matérielles chez Apple dans le début des années 90... Technos hybrides, assemblées au forcep via des adaptateurs / émulateurs qui tentaient de combler les incohérences, une API de programmation système en C, en C++ pour les technos Open* (dont Transport, donc, mais aussi OpenDoc... ah, OpenDoc ! RIP...), mais également en Pascal pour les plus anciènnes. Pas de mémoire protégée. Pas de multitâche préemptif. En 1995, cela faisait. Oh, certes, l'utilisateur se contentait d'ajouter plus de RAM et d'allouer son usage estimatif maxi comme quantité de mémoire à attribuer à ses applications préférées... *Rires*.

On ne peut pas vivre sur ces acquis pendant 20 ans.
Apple avec MacOS Classic a tenu 10 ans max, au milieu des années 90 il était clair que technologiquement la concurrence était devant. Restait la simplicité d'utilisation... Et la fidélité des fans.

avatar melaure | 

C'est marrant mais je n'ai pas du tout eu l'impression que Windows 95 puis 98 étaient techniquement en avance. Même plutôt l'inverse en fait ... Et que eux vivent sur leurs acquis de 30 ans c'est pas un problème ?

avatar xatigrou | 

Windows 95 amenait le multitâche préemptif pour les programmes 32 bits (win32 était récupéré de Windows NT). C'était un système bâtard car les programmes 16 bits restaient coopératifs et il n'y avait pas de mémoire protégée. Mais ça avait le mérite d'être là, et c'était en avance sur les macs de l'époque.
J'ai eu mon premier PC sous Windows 95 OSR1 pour remplacer mon Amiga, en plus de mes macs. Et pour cette génération précise, je ne parle pas des autres années, Windows 95 était chez moi bien plus stable, car il ne plantait pour ainsi dire jamais, alors que Mac OS 7.5.x était catastrophique ; ça s'est arrangé avec 8 et 9. Quelques années après Microsoft lançait Windows Me, qui était une calamité. Comme quoi il y a des millésimes, et le Windows 8 actuel ne nous contredira pas.

avatar Emile Courrier | 

Il y a effectivement des millésimes, mais soyons clairs : Mac OS 7.5.x a probablement été, et de loin, la pire version, en termes de stabilité, de MacOS et de très loin ; macOS 7.6 a déjà été bien meilleur (pas difficile, certes) et à partir du 8.1, le système n'a pour ainsi dire plus planté. du tout... Et ce alors, qu'à l'époque je m'amusais à rajouter nombre de Tableaux de bord et d'extensions "exotiques" dont certains considérés comme plutôt plantatoires (Kaleidoscope, par exemple).

avatar BeePotato | 

@ byte_order : « Oui, si MacTCP peut rester en mémoire comme la première pile TCP non Unixiènne (quoi que, Windows 3.11 disposait déjà lui aussi d'une pile TCP il me semble...) »

MacTCP est sorti des années avant que Windows 3 n'existe. Et WinSock n'a été fourni pour ce dernier qu'à partir de 1993. Oui, Apple a bien eu une grande longueur d'avance sur Microsoft pour le support de TCP/IP.
Mais bon, il faut dire qu'à l'époque Apple avait une grande longueur d'avance sur Microsoft pour à peu près tout…

« OpenTransport restera comme la pire implementation, et est très symbolique de l'état de "maîtrise" des technos tant logicielles que matérielles chez Apple dans le début des années 90... »

Attention, il ne faut pas exagérer ! L'article se focalise sur la partie négative d'OpenTransport : son côté très plantogène dans sa première version.
Mais il ne faut pas oublier qu'après ça OT a été revu, corrigé, et a servi dans Mac OS 8 et 9 sans poser tous ces problèmes. Et là, on ne pouvait plus du tout dire que c'était la pire implémentation de TCP, au contraire.
Bref, il faudrait reformuler de manière plus précise : la première version d'OpenTransport restera comme la pire implémentation.
La précision, c'est toujours bien. ;-)

« au milieu des années 90 il était clair que technologiquement la concurrence était devant. Restait la simplicité d'utilisation... »

Et la simplicité d'utilisation n'a rien à voir avec l'avance technologique ?
Ah ouais, il était super technologiquement en avance, Windows 95. Il n'y avait, par exemple, qu'à essayer de brancher deux écrans sur une machine sous Windows 98 (ou même 98 première version) pour s'en rendre compte… :-)

Non, franchement, il n'affichait pas une avance technologique formidable, ce Windows 95. Il commençait à peine à rattraper une partie de son formidable retard, et mettait en avant pour faire oublier ça les deux seuls point sur lesquels il était réellement (et de manière appréciable, il faut bien l'avouer) en avance sur le Système 7 : la gestion de la mémoire et du multitâche.

avatar Matiouz944 | 

Excellents vos rétro MacG.

avatar Lennart | 

Lors de ses courses au PARC, Steve avait oublié de mettre dans son caddy les technos réseaux qui y étaient déjà développées.

avatar petergab | 

Par contre chez Next le réseau était plutôt en avance, pourtant c'était le même homme :)

avatar Lennart | 

Next ça me dit quelque chose, ha oui les trois ordinateurs vendus, puis après juste un OS sauvé in extrémis par un rachat.

avatar sekhmet | 

ça fonctionnait pas si mal après. d'ailleurs c'était super on pouvait changer un paramètre TCP/IP sans redémarrer ce qui était impossible sous windows.

avatar Wolf | 

@byte_order : technologiquement la concurrence était devant ... Ou pas.
Faut arrêter les conneries, Windows n'a jamais été devant MacOS en quoi que ce soit, et Linux n'a jamais concurrencé quoi que ce soit non plus.

avatar Lennart | 

Si si en PDM

avatar melaure | 

Merci pour ces rappels en effet, mais heureusement il y avait aussi des alternatives tierces avec des cartes Ethernet PCI ...

avatar petergab | 

Le MAC 7500 avait deux prises ethernet, une 10baseT et une AAUI, donc pas besoin d'une carte supplémentaire...

avatar Tronculaire | 

& Lennart: tu peux réduire NeXT à son non succès commercial si ça te chante mais c est faire preuve de très peu de culture informatique...

avatar Jean-Jacques Cortes | 

Le problème de Mac OS 7.5.2 ne se limitait pas seulement à la pile OT, mais c'était toute l'architecture de ce système qui était pourrie. La gestion des imprimantes était chaotique, et les plantages Erreur 11 étaient le lot quotidien des malheureux essuyeurs de plâtre qui avaient acheté les premiers Power Mac avec des ports PCI en remplacement du port NuBus. Si on ajoute les problèmes des premiers PowerBook à base de PowerPC, on comprend pourquoi Apple a failli disparaître corps et biens en 1996. Le système 7.5.3 était moins plantogène, mais Mac OS 7.6 était lui-aussi perclus de bugs (incompatibilité entre les tableaux de bord Mémoire et Horloge). Il a fallu attendre Mac OS 8 en 1997, pour sortir du tunnel.
Quant à Mac OS X, il ne fut utilisable en production, qu'à partir de Mac OS X 10.3.

avatar petergab | 

Anecdote, Mac OS 8.1 fut proposé trois fois par Apple, une première en donnant un CD aux concessionnaires afin que le premier Office fonctionne. Là il y avait du bug. Puis après avoir dit qu'il n'avait pas distribué cette version, que la bonne était sur leur site. Téléchargement de la version qui s'appelait FU2 8.1 (French Universal version 2...).
Là il y a moins de bugs, mais il en reste, grâce à quelques volontaires (je resterai modeste en ne les citant pas...), la version FU3 8.1 sort débarrassée enfin des derniers problèmes.
Les anciens se souviendront que SVM avait tenté de tirer la couverture sur la découverte et le traçage des bugs, mais la vérité avait été rétablie par un site canadien bien connu à l'époque et par le site de Fabrice Authenac.

avatar popayann | 

Très sympa comme article.
Merci à Blizzard de ne pas mettre à jour Warcraft 3 qui utilise Open Transport et qui pour la partie réseau ne fonctionne plus sur 10.9 !
Résultat, me voilà à faire de l'émulation...

avatar Jean-Jacques Cortes | 

De la part de Blizzard, c'est incroyable qu'ils utilisent encore une si vieille API sous Mac OS X. Je pensais d'ailleurs que celle-ci n'avait pas été portée sous Mac OS X.

avatar mauricel | 

J'aime ce genre d'article, super intéressant, sur le passé de l'informatique. Continuez c'est Top !

avatar ekami | 

OpenTransport était certes mal foutu, mais presque tout le système 7.5 l'était également.
Mon plus grand regret à l'époque fut de ne jamais voir plus que l'embryon de OpenDoc, et l'abandon d'HyperCard 3.0, alors qu'il était prêt à sortir ( dans QuickTime interactive, qui ne vit jamais le jour non plus...)

avatar ekami | 

OpenTransport était certes mal foutu, mais presque tout le système 7.5 l'était également.
Mon plus grand regret à l'époque fut de ne jamais voir plus que l'embryon de OpenDoc, et l'abandon d'HyperCard 3.0, alors qu'il était prêt à sortir ( dans QuickTime interactive, qui ne vit jamais le jour non plus...)

avatar BeePotato | 

@ ekami : « Mon plus grand regret à l'époque fut de ne jamais voir plus que l'embryon de OpenDoc, et l'abandon d'HyperCard 3.0, alors qu'il était prêt à sortir ( dans QuickTime interactive, qui ne vit jamais le jour non plus...) »

Pareil pour moi !

avatar matacao | 

Merci pour ces Rétro MacG ! C'est génial !

avatar macfredx | 

Ah, le système 7.5.x... !!!
Je n'ai jamais autant redémarré mon Mac qu'à cette époque là !
Merci pour le retour en arrière qui rappelle bien des souvenirs ;)

avatar flette | 

Haha, parler de notre jeunesse fait vendre du papier ;-)

Merci pour cet article.

@Jean-Jacques Cortes
Exactement mon expérience avec un PPC 5200 puis 7300.

C'est l'époque à laquelle je me suis initié à windows 3, 95 & NT pour ne pas perdre les clients qui parrains du côté de la force obscure... ils ne sont jamais revenus :-(
A l'époque n'ai jamais trouvé que Windows était en avance, même dans la gestion du réseau.

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