Mozilla entend faire un sort aux numéros de version de Firefox. Cette décision qui fait l'objet d'échanges assez vifs dans les forums de la fondation consiste à supprimer quasi complètement toute référence chiffrée à la version du logiciel, notamment dans l'incontournable fenêtre A Propos.
Déjà, sur la page de téléchargement des versions de développement de Firefox il n'est pas fait mention de leur numéro, mais de leur état d'avancement "Aurora" pour les alpha et "Beta" pour les plus récentes. Ce principe devrait aussi s'appliquer à la page générale de téléchargement des moutures finales. Sur les anciennes versions de Firefox, comme la 3, on avait au contraire le détail précis de la version, jusqu'au numéro du moteur de rendu Gecko. Avec les 5 et 6 par exemple tout cela a été pour une bonne partie nettoyé.

Pour justifier cette décision qui a été entérinée avec les équipes de l'interface utilisateur et qui est en train d'être mise en place, Asa Dotzler chez Mozilla, explique qu'il s'agit de se diriger vers le principe qui prévaut avec les applications web où l'on utilise toujours la dernière version en date, sans se poser plus de questions. "Quelle version de Gmail utilisez-vous ?" lance-t-il à un moment à un contradicteur pour appuyer sa démonstration que le numéro de version d'un outil logiciel n'a plus forcément la valeur qu'on lui donnait jusque-là.

Ce à quoi un utilisateur a rétorqué qu'à la différence d'un service Internet distant, il avait la main sur un logiciel installé en local sur sa machine. Sans parler de certaines situations où connaître de cette information est utile sinon indispensable (assistance technique par exemple ou cas de problème de compatibilité avec des logiciels tiers). À ces critiques Dotzler a répondu invariablement que le numéro, en cas de réel besoin, serait de toute façon présenté via le menu Aide > Information de dépannage. Et pour les développeurs web qui le veulent sous leurs yeux, des extensions existent pour l'afficher dans la barre titre du navigateur.
Le cas des entreprises a été aussi mis sur la table. Sur ce point Dotzler explique que l'accent est mis sur l'utilisateur grand public ("l'individu") dans la définition des évolutions de l'interface. Tandis qu'un autre (et tout nouveau) groupe, détaché de ce processus de réflexion, s'occupe des relations avec les entreprises.
Mais comment alors savoir si l'on a bien la dernière version du navigateur ? Au lieu d'un chiffre, la fenêtre A propos va afficher un message du type "Firefox a vérifié la présence d'une mise à jour il y a X minutes, vous utilisez la dernière version en date". Information que l'on a déjà dans les applications dotée d'une fonction de recherche des mises à jour.
Et si la connexion est absente, ne permettant aucune vérification, le navigateur pourrait alors montrer son numéro ou, plus vraisemblablement, signaler depuis combien de temps il n'a pu vérifier l'existence d'une révision.

Ce principe de ne plus s'appuyer sur le numéro de version va aussi dans le sens d'un mode de fonctionnement où le navigateur bénéficie de mises à jour dites silencieuses, se déroulant en arrière-plan, sans initiative de l'utilisateur.
Chose que pratique Google (ou Safari avec ses extensions) et vers laquelle Mozilla tend de plus en plus également. Les dernières moutures de Firefox se mettent à jour en quelques secondes avec juste un redémarrage de l'application pour conclure l'opération
La politique de Mozilla avec son nouveau cycle de développement rapide est également d'amener les utilisateurs à se mettre à jour aussi régulièrement que possible. À partir de là, on peut penser que la notion de version devient plus abstraite. On le voit avec Chrome, lancé il y a trois ans, ses sorties à un rythme soutenu l'ont conduit depuis déjà un moment à des numéros à deux chiffres (la 15 est en développement…) ! Firefox suit cet exemple, la 6 est arrivée le 16 juin et la 9 (la plus lointaine actuellement) devrait être terminée pour la fin de l'année.
Il n'a pas été précisé dans la conversation quand cette nouvelle politique sera appliquée. Dans les versions 7, 8 et 9 actuellement en préparation, on a encore un mix entre le numéro de version et la date de compilation.

Déjà, sur la page de téléchargement des versions de développement de Firefox il n'est pas fait mention de leur numéro, mais de leur état d'avancement "Aurora" pour les alpha et "Beta" pour les plus récentes. Ce principe devrait aussi s'appliquer à la page générale de téléchargement des moutures finales. Sur les anciennes versions de Firefox, comme la 3, on avait au contraire le détail précis de la version, jusqu'au numéro du moteur de rendu Gecko. Avec les 5 et 6 par exemple tout cela a été pour une bonne partie nettoyé.

Pour justifier cette décision qui a été entérinée avec les équipes de l'interface utilisateur et qui est en train d'être mise en place, Asa Dotzler chez Mozilla, explique qu'il s'agit de se diriger vers le principe qui prévaut avec les applications web où l'on utilise toujours la dernière version en date, sans se poser plus de questions. "Quelle version de Gmail utilisez-vous ?" lance-t-il à un moment à un contradicteur pour appuyer sa démonstration que le numéro de version d'un outil logiciel n'a plus forcément la valeur qu'on lui donnait jusque-là.

Ce à quoi un utilisateur a rétorqué qu'à la différence d'un service Internet distant, il avait la main sur un logiciel installé en local sur sa machine. Sans parler de certaines situations où connaître de cette information est utile sinon indispensable (assistance technique par exemple ou cas de problème de compatibilité avec des logiciels tiers). À ces critiques Dotzler a répondu invariablement que le numéro, en cas de réel besoin, serait de toute façon présenté via le menu Aide > Information de dépannage. Et pour les développeurs web qui le veulent sous leurs yeux, des extensions existent pour l'afficher dans la barre titre du navigateur.
Le cas des entreprises a été aussi mis sur la table. Sur ce point Dotzler explique que l'accent est mis sur l'utilisateur grand public ("l'individu") dans la définition des évolutions de l'interface. Tandis qu'un autre (et tout nouveau) groupe, détaché de ce processus de réflexion, s'occupe des relations avec les entreprises.
Mais comment alors savoir si l'on a bien la dernière version du navigateur ? Au lieu d'un chiffre, la fenêtre A propos va afficher un message du type "Firefox a vérifié la présence d'une mise à jour il y a X minutes, vous utilisez la dernière version en date". Information que l'on a déjà dans les applications dotée d'une fonction de recherche des mises à jour.
Et si la connexion est absente, ne permettant aucune vérification, le navigateur pourrait alors montrer son numéro ou, plus vraisemblablement, signaler depuis combien de temps il n'a pu vérifier l'existence d'une révision.

Ce principe de ne plus s'appuyer sur le numéro de version va aussi dans le sens d'un mode de fonctionnement où le navigateur bénéficie de mises à jour dites silencieuses, se déroulant en arrière-plan, sans initiative de l'utilisateur.
Chose que pratique Google (ou Safari avec ses extensions) et vers laquelle Mozilla tend de plus en plus également. Les dernières moutures de Firefox se mettent à jour en quelques secondes avec juste un redémarrage de l'application pour conclure l'opération
La politique de Mozilla avec son nouveau cycle de développement rapide est également d'amener les utilisateurs à se mettre à jour aussi régulièrement que possible. À partir de là, on peut penser que la notion de version devient plus abstraite. On le voit avec Chrome, lancé il y a trois ans, ses sorties à un rythme soutenu l'ont conduit depuis déjà un moment à des numéros à deux chiffres (la 15 est en développement…) ! Firefox suit cet exemple, la 6 est arrivée le 16 juin et la 9 (la plus lointaine actuellement) devrait être terminée pour la fin de l'année.
Il n'a pas été précisé dans la conversation quand cette nouvelle politique sera appliquée. Dans les versions 7, 8 et 9 actuellement en préparation, on a encore un mix entre le numéro de version et la date de compilation.
