Sur ce Mac mini 2011 entrée de gamme, oubliez le processeur Intel Core i5 bicœur à 2,3 GHz, oubliez les 2 Go de mémoire RAM, oubliez même le disque dur 500 Go. Ne vous concentrez que sur une seule chose, le prix : 599 €. À ce prix, cette machine semble être une excellente affaire. Est-ce réellement le cas ? La réponse dans notre test !

Une entrée de gamme dynamisée
Test après test, la conclusion est la même : la plateforme Sandy Bridge d'Intel fait des merveilles. Elle a permis à Apple de presque doubler les performances de ses Mac, du MacBook Air au MacBook Pro en passant par l'iMac. Le Mac mini ne fait pas exception.
Contrairement aux apparences, le Mac mini d'entrée de gamme n'utilise pas le même processeur que le MacBook Pro d'entrée de gamme. Apple a ici choisi un Intel Core i5-2415M, une variation du 2410-M utilisé par le MacBook Pro 2,3 GHz.

Cadencé à 2,3 GHz, le 2415-M possède deux cœurs physiques, qui équivalent à quatre cœurs logiques grâce à l'HyperThreading. Les applications non optimisées, qui n'utiliseront qu'un seul cœur, provoqueront la mise en route du Turbo Boost, qui désactivera progressivement les cœurs non utilisés pour augmenter la fréquence du cœur restant jusqu'à 2,9 GHz.
Apple comme Intel assurent que cette plateforme ne supporte que 8 Go de RAM. Les Mac mini 2011 acceptent en fait jusqu'à 16 Go de RAM DDR3-1066/1333. Ce pieux mensonge, habituel chez Apple, est destiné à masquer le coût de l'opération, supérieur à celui de l'achat de la machine même : 2 barrettes de 8 Go coûtent aujourd'hui 1 000 €, un prix heureusement amené à baisser dans le futur (lire : 16 Go de RAM dans votre Mac mini ? 1 000 € !).

Le dernier composant de la plateforme 2415-M est la puce graphique intégrée, connue sous le nom de Intel HD Graphics 3000. La variante utilisée dans ce processeur est cadencée de base à 650 MHz, mais grimpe jusqu'à 1,3 GHz en pleine charge (contre 1,2 GHz pour la variante utilisée par le 2410-M du MacBook Pro).
Gravée en 32nm, cette plateforme a une enveloppe thermique de 35 W. Nos mesures montrent que ce modèle de Mac mini ne demande pas plus de 45 W en pleine charge, une vingtaine en utilisation modérée, 10 à 12 W seulement lorsqu'il est inactif. De quoi rappeler qu'un des points forts du Mac mini est sa consommation très réduite, même si Apple ne met plus forcément l'accent sur cet aspect.
Des performances surprenantes
S'il ne gaspille donc pas, ce Mac mini d'entrée de gamme sait se dépenser.
Les tests théoriques, très indicatifs quoiqu'éloignés de l'usage réel, confirment l'intérêt de la plateforme Sandy Bridge. Ce modèle enterre le Mac mini Core 2 Duo 2,4 GHz de 2010.

Sans surprise, ce modèle d'entrée de gamme est un cran au-dessous du modèle haut de gamme, et au niveau du MacBook Pro équivalent.

Mais la théorie doit s'affronter à la pratique, et dans ce cas, la comparaison est édifiante. Malgré son processeur plus rapide, malgré même sa carte graphique dédiée, le Mac mini « haut de gamme », 200 € plus cher, ne parvient pas à décoller ce modèle d'entrée de gamme.
Dans tous les domaines, de la vidéo à la photo en passant par la musique, l'écart de performances est loin d'être flagrant. Le Mac mini 2,3 GHz fait même régulièrement mieux que le MacBook Pro 2,3 GHz.

Il n'y a qu'un seul domaine où le Mac mini 2,5 GHz prend un clair avantage : le jeu. Avec sa carte Intel Graphics HD 3000, le Mac mini 2,3 GHz affiche 21 images/seconde dans Starcraft en 1280 dans 2C2 avec les options graphiques élevées. Dans les mêmes conditions, le Mac mini haut de gamme affiche 35 images/seconde. Il suffit certes de baisser légèrement la qualité de certaines options graphiques pour que le mini d'entrée de gamme fasse aussi bien, mais la différence est là.
Oui, mais…
Ce Mac mini d'entrée de gamme est donc plus performant qu'il ne semble l'être, mais un point noir limite son potentiel : son disque dur. Le passage progressif de la gamme ne fait que ressortir ce goulet d'étranglement, d'autant qu'Apple persiste à faire des économies de bout de chandelle en choisissant des modèles 5400 TPM aux performances moyennes.

60 MB/s en lecture, 90 MB/s en écriture, le Hitachi Travelstar 5K500 qui équipe ce Mac mini est une mécanique datée. Il ralentit l'ensemble des opérations, notamment lorsque les 2 malheureux Go de RAM sont pleins et que le mémoire swap est utilisée intensivement.
C'est aussi l'explication des très mauvaises performances lors du test de compression de fichiers dans le Finder, un niveau très bas que l'on n'avait pas vu depuis des années.
Il y a cependant un point positif qui peut venir balancer ce point noir : ce disque dur est assez discret, et participe au silence de fonctionnement de cette machine. Compact, le Mac mini a toujours été une machine aux températures internes élevées. Ce modèle ne fait d'autant pas exception que les processeurs Sandy Bridge chauffent un peu plus que leurs prédécesseurs.

Mais même en pleine charge, impossible d'entendre les ventilateurs. Lors d'un rendu vidéo, le processeur saturé, à plus de 80°, les ventilateurs tournent à peine à 1800 TPM, la carcasse aluminium du Mac mini faisant office de dissipateur. Il faut atteindre les 95°, ce qui est très rare, pour passer à 3000 TPM, niveau où les ventilateurs commencent à être distinctement audibles. Un bon point.
Pour conclure : le meilleur rapport performances / prix
Peu cher, économe en énergie et agréable à utiliser : le Mac mini 2011 d'entrée de gamme reste campé sur ses fondamentaux. Malgré son disque dur anémique, signe des petites mesquineries d'Apple, son niveau de performances est étonnamment bon. Il est sans conteste le meilleur rapport performances / prix de la gamme Mac mini.
Le Mac mini haut de gamme ne nous paraît pas suffisamment plus puissant pour justifier les 200 € supplémentaires, sauf à être un joueur occasionnel. Il est de plus lui aussi encombré de son lent disque dur.
Certes, Apple a rogné sur les coûts en ne dotant le mini d'entrée de gamme que de 2 Go de RAM. Passer à 8 Go de RAM ne vous coûtera cependant rien de plus que cinq minutes (le temps de tourner la trappe du Mac mini) et 69 € (chez la plupart des revendeurs), sans égratigner votre garantie.
Ce modèle d'entrée de gamme nous paraît être un meilleur investissement : il coûte moins cher à l'achat sans être beaucoup moins puissant, et pourra être progressivement amélioré dans le futur. Vous pourrez en effet changer la RAM, l'équiper d'un meilleur disque dur voire d'un SSD, et même d'un deuxième disque (lire : Ajouter un deuxième disque dur au Mac mini 2011). On tient là presque le fameux mini-Mac Pro qu'Apple ne fabriquera jamais, mais que les passionnés attendent depuis des années.

Une entrée de gamme dynamisée
Test après test, la conclusion est la même : la plateforme Sandy Bridge d'Intel fait des merveilles. Elle a permis à Apple de presque doubler les performances de ses Mac, du MacBook Air au MacBook Pro en passant par l'iMac. Le Mac mini ne fait pas exception.
Contrairement aux apparences, le Mac mini d'entrée de gamme n'utilise pas le même processeur que le MacBook Pro d'entrée de gamme. Apple a ici choisi un Intel Core i5-2415M, une variation du 2410-M utilisé par le MacBook Pro 2,3 GHz.

Cadencé à 2,3 GHz, le 2415-M possède deux cœurs physiques, qui équivalent à quatre cœurs logiques grâce à l'HyperThreading. Les applications non optimisées, qui n'utiliseront qu'un seul cœur, provoqueront la mise en route du Turbo Boost, qui désactivera progressivement les cœurs non utilisés pour augmenter la fréquence du cœur restant jusqu'à 2,9 GHz.
Apple comme Intel assurent que cette plateforme ne supporte que 8 Go de RAM. Les Mac mini 2011 acceptent en fait jusqu'à 16 Go de RAM DDR3-1066/1333. Ce pieux mensonge, habituel chez Apple, est destiné à masquer le coût de l'opération, supérieur à celui de l'achat de la machine même : 2 barrettes de 8 Go coûtent aujourd'hui 1 000 €, un prix heureusement amené à baisser dans le futur (lire : 16 Go de RAM dans votre Mac mini ? 1 000 € !).

Le dernier composant de la plateforme 2415-M est la puce graphique intégrée, connue sous le nom de Intel HD Graphics 3000. La variante utilisée dans ce processeur est cadencée de base à 650 MHz, mais grimpe jusqu'à 1,3 GHz en pleine charge (contre 1,2 GHz pour la variante utilisée par le 2410-M du MacBook Pro).
Gravée en 32nm, cette plateforme a une enveloppe thermique de 35 W. Nos mesures montrent que ce modèle de Mac mini ne demande pas plus de 45 W en pleine charge, une vingtaine en utilisation modérée, 10 à 12 W seulement lorsqu'il est inactif. De quoi rappeler qu'un des points forts du Mac mini est sa consommation très réduite, même si Apple ne met plus forcément l'accent sur cet aspect.
Des performances surprenantes
S'il ne gaspille donc pas, ce Mac mini d'entrée de gamme sait se dépenser.
Les tests théoriques, très indicatifs quoiqu'éloignés de l'usage réel, confirment l'intérêt de la plateforme Sandy Bridge. Ce modèle enterre le Mac mini Core 2 Duo 2,4 GHz de 2010.

Test Geekbench. Cliquez pour agrandir.
Sans surprise, ce modèle d'entrée de gamme est un cran au-dessous du modèle haut de gamme, et au niveau du MacBook Pro équivalent.

Test Cinebench
Mais la théorie doit s'affronter à la pratique, et dans ce cas, la comparaison est édifiante. Malgré son processeur plus rapide, malgré même sa carte graphique dédiée, le Mac mini « haut de gamme », 200 € plus cher, ne parvient pas à décoller ce modèle d'entrée de gamme.
Dans tous les domaines, de la vidéo à la photo en passant par la musique, l'écart de performances est loin d'être flagrant. Le Mac mini 2,3 GHz fait même régulièrement mieux que le MacBook Pro 2,3 GHz.

Cliquez pour agrandir
Il n'y a qu'un seul domaine où le Mac mini 2,5 GHz prend un clair avantage : le jeu. Avec sa carte Intel Graphics HD 3000, le Mac mini 2,3 GHz affiche 21 images/seconde dans Starcraft en 1280 dans 2C2 avec les options graphiques élevées. Dans les mêmes conditions, le Mac mini haut de gamme affiche 35 images/seconde. Il suffit certes de baisser légèrement la qualité de certaines options graphiques pour que le mini d'entrée de gamme fasse aussi bien, mais la différence est là.
Oui, mais…
Ce Mac mini d'entrée de gamme est donc plus performant qu'il ne semble l'être, mais un point noir limite son potentiel : son disque dur. Le passage progressif de la gamme ne fait que ressortir ce goulet d'étranglement, d'autant qu'Apple persiste à faire des économies de bout de chandelle en choisissant des modèles 5400 TPM aux performances moyennes.

60 MB/s en lecture, 90 MB/s en écriture, le Hitachi Travelstar 5K500 qui équipe ce Mac mini est une mécanique datée. Il ralentit l'ensemble des opérations, notamment lorsque les 2 malheureux Go de RAM sont pleins et que le mémoire swap est utilisée intensivement.

Tests PassMark : ce modèle de disque dur est simplement minable.
C'est aussi l'explication des très mauvaises performances lors du test de compression de fichiers dans le Finder, un niveau très bas que l'on n'avait pas vu depuis des années.
Il y a cependant un point positif qui peut venir balancer ce point noir : ce disque dur est assez discret, et participe au silence de fonctionnement de cette machine. Compact, le Mac mini a toujours été une machine aux températures internes élevées. Ce modèle ne fait d'autant pas exception que les processeurs Sandy Bridge chauffent un peu plus que leurs prédécesseurs.

Mais même en pleine charge, impossible d'entendre les ventilateurs. Lors d'un rendu vidéo, le processeur saturé, à plus de 80°, les ventilateurs tournent à peine à 1800 TPM, la carcasse aluminium du Mac mini faisant office de dissipateur. Il faut atteindre les 95°, ce qui est très rare, pour passer à 3000 TPM, niveau où les ventilateurs commencent à être distinctement audibles. Un bon point.
Pour conclure : le meilleur rapport performances / prix
Peu cher, économe en énergie et agréable à utiliser : le Mac mini 2011 d'entrée de gamme reste campé sur ses fondamentaux. Malgré son disque dur anémique, signe des petites mesquineries d'Apple, son niveau de performances est étonnamment bon. Il est sans conteste le meilleur rapport performances / prix de la gamme Mac mini.
Le Mac mini haut de gamme ne nous paraît pas suffisamment plus puissant pour justifier les 200 € supplémentaires, sauf à être un joueur occasionnel. Il est de plus lui aussi encombré de son lent disque dur.
Certes, Apple a rogné sur les coûts en ne dotant le mini d'entrée de gamme que de 2 Go de RAM. Passer à 8 Go de RAM ne vous coûtera cependant rien de plus que cinq minutes (le temps de tourner la trappe du Mac mini) et 69 € (chez la plupart des revendeurs), sans égratigner votre garantie.
Ce modèle d'entrée de gamme nous paraît être un meilleur investissement : il coûte moins cher à l'achat sans être beaucoup moins puissant, et pourra être progressivement amélioré dans le futur. Vous pourrez en effet changer la RAM, l'équiper d'un meilleur disque dur voire d'un SSD, et même d'un deuxième disque (lire : Ajouter un deuxième disque dur au Mac mini 2011). On tient là presque le fameux mini-Mac Pro qu'Apple ne fabriquera jamais, mais que les passionnés attendent depuis des années.