Chromebook : test du Samsung Series 5

Anthony Nelzin-Santos |
Avec Chrome OS, Google entend révolutionner l'informatique personnelle : finie la gestion des fichiers, finies les mises à jour, les virus et les failles de sécurité, bienvenue au démarrage instantané, à la synchronisation continue, mais aussi au tout Google et tout en ligne. Chrome OS est en effet un système entièrement déporté dans le nuage – les serveurs de Google – ne faisant tourner que des applications Web, puisqu'après tout les PC sont avant tout utilisés pour surfer. Avec le Samsung Series 5, premier ordinateur sous Chrome OS, Google parvient-elle à impressionner, ou est-elle en avance sur son temps ?

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Samsung Series 5 : un bon netbook
Pour 400 €, le Samsung Series 5 est un bon « grand » netbook : avec un écran 12", il est à la frontière avec les ordinateurs portables classiques et bien qu'il soit construit en plastique, il est plutôt bien fini. Sa partie supérieure, assez fine, est recouverte d'un plastique blanc brillant salissant et attirant les traces de doigts, alors que le reste de la machine est habillée d'un plastique noir mat du plus bel effet rappelant par exemple celui des MacBook noirs d'antan.

D'autres traits de ce netbook rappellent les ordinateurs portables d'Apple, à commencer par le couple clavier/trackpad. Le clavier est un de ces claviers « chicklet » à touches séparées : il est un peu plus confortable que celui du MacBook Air 11", et possède une course rapide et une frappe sèche.

Google a personnalisé certaines touches pour adapter le clavier aux besoins de Chrome OS : le verrouillage majuscule est remplacé par une touche de recherche, et les touches de fonction méritent leur nom (précédent/suivant, rafraîchir, passer en plein écran, changer de fenêtre, réglage de la luminosité et du volume). Enfin, on trouve une touche dédiée à l'allumage et l'extinction, là encore à la manière des MacBook Air.

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Comme celui des MacBook, le trackpad du Series 5 est plutôt confortable : c'est un trackpad entièrement cliquable, sans bouton, qui reconnaît un nombre limité de gestes tactile (tap, double tap, tap à deux doigts, défilement, mais rien de plus). Il apparaît néanmoins comme étant moins précis que d'autres modèles, ceux des Mac ou des HP Envy par exemple. Vous pourrez bien évidemment brancher une souris, mais la portabilité en prendra un coup, d'autant qu'il n'y a pas de Bluetooth.

Si la finition est bonne et les dispositifs d'entrée agréables à utiliser, l'écran, lui, est une véritable plaie. Disposer de 12" avec une définition de 1280x800 sur un ordinateur de 29,4 x 21,95 x 1,99 cm et 1,48 kg est appréciable, on avait déjà fait le constat pour le MacBook Air 11". Le choix d'une dalle matte et d'un rétro-éclairage par diodes promettait une bonne expérience. Las, il n'en est rien : le contraste est absent, la luminosité trop forte, les couleurs complètement délavées. Rien, pas même le prix puisque d'autres netbooks possèdent de bien meilleurs écrans, ne justifie ce ratage en règle.

Enfin, Samsung cache derrière des trappes l'essentiel des ports. Sur le côté gauche, on trouve la prise secteur, un évent de ventilation (heureusement discret), une trappe masquant un port vidéo rare, le mini-VGA (un adaptateur VGA est fourni) et un port USB, et enfin une prise jack entrée/sortie audio. Côté droit, on trouve un deuxième port USB et une trappe masquant un emplacement SIM et un interrupteur permettant d'activer le mode développeur de Chrome OS. Devant enfin, on trouve un lecteur SD(HD/XC).

Des partis-pris difficiles à comprendre
À l'extérieur donc, malgré cet écran raté, ce Samsung Series 5 est plutôt agréable : c'est un beau netbook, bien dessiné, sans les protubérances et évents divers et variés que l'on retrouve parfois sur ce segment. À l'intérieur, le Samsung Series 5 est un netbook tout ce qu'il y a de plus classique pour 2011, de son processeur Intel Atom « Pine Trail » N570 double-cœur cadencé à 1,66 GHz à ses 2 Go de RAM DDR3 en passant par son stockage SSD 16 Go au format mSATA.

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La véritable star de ce Chromebook est cependant sa batterie 6 cellules : elle est tout simplement increvable. L'explication est simple : Chrome OS étant un OS très léger, que l'on peut résumer à un gros navigateur, il est très peu demandeur en ressources. On atteint ainsi sans peine 8 à 9 heures d'autonomie (Samsung annonce 8h30), 8 heures en passant un peu de temps sur YouTube, 9 heures en passant un peu plus de temps à lire et un peu moins à regarder des vidéos.

Cette excellente autonomie permet d'oublier le chargeur secteur à la maison, et c'est heureux : ce n'est pas le plus compact de la catégorie. On finit par utiliser ce Chromebook comme on utilise un iPad : il peut passer plusieurs jours loin d'une prise de courant et être utilisé quelques heures par jour, toujours à disposition grâce à sa sortie de veille très rapide. On en revient encore une fois à la légèreté de Chrome OS et on peut donc se demander à quoi sert ce processeur double-cœur : n'aurait-il pas fallu sacrifier un peu en puissance brute (pour encore gagner en autonomie), et par exemple muscler la partie graphique (utile pour l'accélération et la décompression vidéo) ?

Un OS dans le nuage…
La légèreté de Chrome OS provient de son architecture : il est basé sur un Linux (Debian) débarrassé de toutes ses scories. La séquence traditionnelle de démarrage d'un OS est ici réduite à sa plus simple expression : en 8 secondes, le kernel est chargé, le matériel démarré (pas besoin d'un profilage, tout est chargé côté firmware), et l'utilisateur peut alors s'identifier. Il se retrouve face à un navigateur, Chrome.

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Le tout premier démarrage de Chrome OS prend quelques minutes et ne peut pas être effectué sans connexion à Internet. À la sortie du carton, il est fort probable que votre Chromebook aura besoin d'une mise à jour : quelques composants système sont côté utilisateur, mais le plus important, le navigateur et les applications, sont dans le nuage.

La clef est votre compte Google : il vous permet de vous connecter, et sert aussi de trousseau. Mots de passe, historique, signets, applications, et même état de la machine, tout est lié à votre compte Google, de manière à ce que vous puissiez retrouver votre session en vous connectant sur une nouvelle machine… ou sur la machine d'un autre. Les Chromebook disposent en effet d'un mode invité (désactivable) permettant à un ami ou un collègue de se connecter à sa session sans déranger celle de l'administrateur — on retrouve ici la logique ancienne du couple client/mainframe. On apprécie… ou pas.



On pourrait évidemment longuement disserter des avantages (transparence pour l'utilisateur, client continu, etc.) et des inconvénients (question sur la vie privée, connexion persistante, etc.) de cette approche, mais il faut d'abord juger Chrome OS sur pièce. L'OS étant réduit à sa plus simple expression, n'espérez pas aller très loin avec vos périphériques : vous pourrez brancher un (petit) écran sans peine, une clef USB, une carte SD et certains appareils photo, caméscopes et téléphones seront reconnus comme volume de stockage, et… c'est à peu près tout.

Imprimer ? Il faudra passer par Google Cloud Print… ou pas. Chrome OS est en effet incapable de lier lui-même une imprimante à Cloud Print : les options disponibles dans Chrome ne le sont pas dans Chrome OS. Il vous faudra donc soit posséder une des rares imprimantes compatibles avec Cloud Print (les HP ePrint pour faire simple), soit posséder un ordinateur sous Windows et lier votre imprimante à Cloud Print, pour enfin réussir à tirer une page. Bien compliqué pour une simple impression.

N'espérez évidemment pas utiliser un scanner, une clef 3G, un casque/micro USB, ou tout autre périphérique évolué : les pilotes ne sont tout simplement pas là. Tout, absolument tout doit passer par le Web, ce qui n'est pas simple.

Admettons que vous avez une clef USB avec quelques documents, quelques photos et quelques morceaux de musique et vidéos. Elle sera reconnue par Chrome OS et l'on pourra accéder à son contenu avec le navigateur de fichiers (Ctrl+M). Modifier un document Word ? Il faut l'envoyer sur Google Docs, puis le modifier là-bas. Si vous voulez l'enregistrer sur votre clef, il faudra le télécharger. Un aller-retour, en somme. Modifier une image ? Même chose : il faut l'envoyer sur Picasa, faire les modifications là-haut, et faire redescendre l'image. Un deuxième aller-retour. Regarder une vidéo ou lire un morceau ? Oui, à condition qu'ils soient dans des formats standards supportés par Chrome : MP3, M4V H.264 et… c'est à peu près tout. N'espérez pas lire un fichier MP4 QuickTime ou DivX.

…mais un tout petit nuage vaguement grisâtre
Hors-ligne donc, point de salut : sans Internet, Chrome OS est une coquille vide. Soyons très clairs : si l'on a un accès WiFi ou 3G, la proposition faite par l'OS de Google est intéressante. La suite d'applications en ligne de la firme de Mountain View n'a rien a envier aux applications natives, Gmail, Docs, Maps et les autres étant de véritables perles, chacune dans leur genre.

Toutes les applications de Chrome OS, vous l'aurez compris, sont en fait des applications Web, savant mélange de HTML5, CSS3, JavaScript et autres joyeusetés, dont parfois un peu de Flash. Le Chrome Web Store, catalogue d'applications pour Chrome et Chrome OS, laisse un peu sur sa faim : la plupart des « applications » listées ne sont en fait rien d'autre que des signets.

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Comme dans toute base d'applications, il y a du bon et du mauvais. Angry Birds, gratuit mais assommé de publicité, est jouable, mais saccadé — c'est en fait le cas de la plupart des « jeux », et de manière générale de toutes les applications demandant un peu de puissance graphique (regarder une vidéo YouTube en 720p relève du parcours du combattant). Des applications comme celle du New York Times, Tweetdeck, ou encore la suite Aviary sont au contraire de belles réussites.

Sortez de la zone couverte par votre réseau WiFi, et vous aurez des surprises : Angry Birds devrait pouvoir fonctionner, contrairement à la plupart des applications. Même la suite d'applications de Google ne peut pas être utilisée sur Chrome OS sans connexion ! C'est un véritable point faible : on est encore très loin d'avoir une connexion persistante. Commencée sur Chrome OS, la rédaction de ce test a finalement dû être achevée sur iPad puis Mac : impossible de démarrer la moindre application de traitement de texte sans connexion.

En avance sur son temps ?
Pourquoi donc diable aller s'empêtrer dans cette galère ? Bonne question. On imagine mal un bidouilleur s'offrir un Chromebook pour activer son mode développeur et s'amuser avec son terminal (Ctrl+Alt+T, très peu de commandes disponibles) : il va vite, très vite tourner en rond. Le public traditionnel du netbook s'enthousiasmera certainement de la bonne finition, de l'excellente autonomie, ou de la facilité d'utilisation, mais bloquera face à la limitation du mode hors-ligne. Les éternels optimistes pointeront du doigt le potentiel de cette plateforme, mais les esprits chagrins leur rappelleront, à raison et avec effarement, de lire les conditions d'utilisation d'un compte Google et les permissions laissées à certaines applications.

Par bien des aspects, Chrome OS est un bon système… pour Google. Elle en contrôle toutes les couches (contrairement à Android, privatisé par les différents partenaires) et met ses applications au centre : de quoi assurer la pérennité du modèle publicitaire de Google. Pour le moment cependant, le compte n'y est pas : ce que Google rend à l'utilisateur en échange de son profilage constant n'est pas suffisant pour que l'on puisse s'intéresser ne serait-ce que d'un œil à cette plateforme — sans même parler des « professionnels », Chrome OS est encore trop immature pour le grand public. On suppose cependant que Chrome OS est un pari sur le futur, un temps où la génération Facebook sera aux commandes, et où les applications Web seront plus robustes.
avatar mugu | 
Bof j'ai essayé et pour l'instant l'intérêt est limité. On en reparlera dans quelques années... :-)
avatar DrFatalis | 
Je crains fort que cette approche "archaïque" ne donne des idées à un certain icloud....
avatar japey | 
@DrFatalis archaïque ?
avatar Artanis | 
@japey: ça ressemble beaucoup à la réincarnation du Network Computer de Larry Elison, qui lui-même n'était qu'une réinterprétation du fonctionnement clients/serveur de la grande époque des mainframes. Il faudra un peu plus que "mais c'est le Web!" pour que ça ressemble à quelque chose de nouveau.
avatar leonzeur (non vérifié) | 
ça me fait penser ..à un minitel un poil plus évolué ....
avatar nicolas | 
le mini-VGA a disparu chez Apple, entre l'iBook et le Macbook, il y a un moment déjà....merci samsung de nous ramener cette connectique has-been...
avatar vincefr | 
Merci MacG, je cherchais justement des infos sur ça hier.
avatar japey | 
@Artanis je ne connaissais pas le Network Computer qui d'après WP marchait entre 1996 et 2000. Depuis je pense que de l'eau à coulée sous les ponts. Le débit des connections internet chez les particuliers, le prix du stockage ... Maintenant, je pense que Google est allé trop vite car les gens sont loin d'être prêts pour le full-cloud. Je suis pas très objectif, j'ai un chromebook, et depuis je n'utilise plus mon iPad. (Je ne fais pas de jeux et mon activité est essentiellement sur internet). Voilà, pour moi pas si archaïque que ca. Après, pour moi le gros fail est la cnx internet. Les forfaits 3g qu'on nous sert ne servent à rien. Débit de merde et une limite de 3go éclaté en 2j. Ensuite, avoir la fibre à la maison pour upload sur google doc.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
La note me semble un peu dure à la lecture du test. Je n'ose imaginer la note si c'était un produit Apple, je parie sur un 6. Vous savez s'il est possible d'installer un autre OS dessus ? Recommanderiez-vous l'ordinateur en lui-même s'il était livré avec un OS plus classique ?
avatar Almux | 
FANTASTIQUE! Google dépasse Apple dans ses délires cloudiens et va droit dans ce que beaucoup de Macusers craignent le plus: la dépendance TOTALE! Le pied, quoi!
avatar Gaolinn | 
Leonzeur, c'est en WebMinitel MDR
avatar japey | 
@Eftwyrd pas d'autres os possible à moins de passer en mode 'devel'. Mais ca perd son utilité car le clavier est optimisé pour chrome. @Almux je pense surtout que steev rêve d'un cloud comme google sauf qu'il n'a pas encore les moyens technique. on en reparle dans 2-3 ans.
avatar oomu | 
Je ne change toujours pas d'optique : Une bonne informatique c'est des machines avec tout en local (applications et données) enrichies du réseau pour synchronisation et communications. Pas l'un sans l'autre mais les 2 à la fois. Pas le cloud qui dépossède mais le réseau pour faciliter et enrichir l'usage des machines.
avatar kergariou | 
Comme par hasard c'est pas un Mac et il a une mauvaise note...
avatar oomu | 
@japey Procés d'intentions. Apple vend des machines riches (cpu et stockage conséquents) et un environnement de développement sophistiqués pour des Apps locales et natives (cocoa) et même iCloud reste dans la lignée de mobile me d'être surtout un service de synchronisation et de secours Pire : iCloud supprime iDisk. iDisk était lui un stockage distant à la Google/amazon/dropbox, d'ailleurs. Non, définitivement Apple n'est pas dans la même optique. Ni aujourd'hui ni l'année prochaine. Ha dans 10 ans... Ça on sait rien. Pour rappel iCloud ne stockera pas les documents, iCloud synchronisera entre iPad/Mac/ etc les documents mais ne sera pas là pour les stocker indéfiniment. Et le backup gratuit est de 5go.
avatar japey | 
@oomu Ce n'est pas le début du stockage des doc dans le cloud : http://www.apple.com/icloud/features/documents.html ? Encore une fois, apple ne le fait pas car il ne peut pas (encore) ... Si non, on voit bien deux paradigmes : 1/ Apple, client lourd en cocoa 2/ google, le terminal server 'web 2.0'
avatar fousfous | 
En gros, ça ne peut servir que de fixe... Comme il faut une connexion internet pour que ça serve à quelque chose. Si il n'accepte même pas la 3G je ne vois pas l'utilité du portable. En gros 400€ c'est trop chère pour se que c'est. Pire qu'android.
avatar JPTK | 
Vous avez oublié "écran pourri" dans les moins...
avatar daito | 
Concept bancal, qui se veut simple mais qui est compliqué dans sa réalisation, presque inutilisable et de toute façon tué dans l'oeuf à l'annonce de l'iPad (de manière générale le NetBook est mort depuis l'iPad). Ils sont où les mecs qui nous disaient ici que Chrome OS c'est super trop de la balle! "Je crains fort que cette approche "archaïque" ne donne des idées à un certain icloud...." Dr. Dépression est encore à côté de la plaque. iCloud n'a et n'aura rien de similaire avec l'approche Cloud de Google car les buts sont différents. Pour Google, le Cloud est un espace dans internet où l'utilisateur utilise des applications et manipule des données et un lieu où Google met en contact l'utilisateur avec de la pub. Pout Apple, le Cloud est un moyen de synchroniser des données d'application entre plusieurs appareils.
avatar Rankmaster | 
J'ai pas compris l'intérêt de ce truc ? 400 roros pour un Pc out dès qu'il y a plus de connexion internet, applis limitées ... franchement c'est quoi l'intérêt de sortir un truc pareil ? J'veux dire, ok c'est un projet pour l'avenir, ons'amuse en interne chez google, on parie sur le Cloud, mais d'ici à faire une sortie commerciale d'un truc aussi nase... J'ai l'impression qu'on regresse là. Ils ont pourtant des cerveaux chez google non ? Ou alors ils ont trop d'argent et s'amusent avec ce qu'ils trouvent ^^ En ce moment chez google. Larry : "Bon les gars on a plein de tune, je sais pas ce qu'on va en faire. Quelqu'un à une idée ?" Sergey "Heu, alors moi j'ai une idée de ouf. On va faire une ampoule qui s'allume que le jour. C'est pas top ça ?" Larry : "Ouais.. , c'est quoi l'intérêt ?" Sergey : "Y en a pas c'est ça le truc de ouf" Larry :"Ok, super !, On débloque 400 millions de dol, on commence demain".
avatar Anthony Nelzin-Santos | 
@Eftwyrd : merci, j'ai ri. Apple sort quelque chose comme ça, je mets 2. J'attends quelque chose d'Apple, je n'attendais rien de Google sur le segment — et je comprends l'approche de Google, je ne comprendrais pas qu'Apple fasse de même. Je suis vraiment enchanté par le matériel, mais sans logiciel, il n'est pas grand chose. On a longuement hésité à mettre 5, on a finalement mis 4 — le débat habituel (et à mon avis inutile) sur la note.
avatar Un Vrai Con | 
Très bon concept pour celui qui aujourd'hui n'a un ordinateur que pour consulter internet, ses mails, son compte bancaire, payer ses impôts par le net, passer une commande chez IKEA, faire une dizaine de documents word dans l'année, mettre quelques photos et vidéos en ligne du mariage du fiston pour que toute la famille éparpillée sur la planète puisse les voir Et Google à toute la panoplie pour cela, Gmail, Contact, Agenda, Documents, Google Photos, Google Youtube, et même un Google blog. Si en plus cela se fait sur un terminal des plus simple, rapide, sans usine à gaz Windows OSX et Linux, et qu'on a pas besoin de changer tous les 8 mois c'est super. Pour les autres qui ont des activités plus poussées en informatique c'est évident que ce n'est pas adapté, enfin pour le moment.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
@Anthony : je retire ce que j'ai dit alors. Mais à la lecture du test c'est vrai qu'on s'attend au moins à la moyenne. Après tu as raison, la note c'est très secondaire, le test en lui-même est bien plus important. D'ailleurs pourquoi mettre la note dans ce cas ? ENfin moi ci qui m'intéresse c'est l'ordinater en lui-même, pour y installer un OS classique. J'ai l'impression qu c'est un bon choix.
avatar laurange | 
Le concept est bancal sur un portable qui peut sortir de la maison, mais sur un tout-en-un façon imac à 300 euros ça devient LA station internet par excellence, le lieu où facebook se sent à l'aise. Ou juste sur une box style tv connectée à la télé avec un clavier bt. Google va être obligé de permettre l'installation sur des machines non marketées ChromeOS. Mais pourquoi Facebook ne crèe pas une ligne de pc, de smartphone et de tablette ... c'est pas l'argent et les investisseurs qui manqueraient...
avatar Freitag | 
@Un Vrai Con Pour ça, un iPad (et iOS 5) me semble meilleur et permet beaucoup plus de choses malgré son côté "fermé".
avatar Un Vrai Con | 
@Freitag peut être avec un clavier et un support, quand aux plus de choses sont elles utiles aux utilisateurs que je décris ? Je regardais l'autre jour un vieux monsieur qui utilisait un ipad et arrivé un certain âge le tout tactile semble moins facile à maitriser qu'un clavier, ce n'est pas bien sur une généralité. Mais peut être que si il est vendu avec une boite de Phytalgic :))
avatar daito | 
Consulter Internet, voir ses mail, son compte bancaire (il y a une application pour ça...), payer ses impôts, passer commande chez qui on veut, créer des documents, faire du montage, faire des morceaux de musique, mette des photos ou des films sur internet etc.....etc...et tout ça dans un appareil avec une très bonne autonomie et un écran de grande qualité. Pourquoi s'emmerder avec un Netbook sous Chrome OS qui a peu d'applications web et en plus limitées? Pourquoi ne pas utiliser un iPad qui propose une interface utilisateur tactile moderne bien plus ergonomique et qui en plus propose de nombreuses applications natives de grande qualités? Encore une fois, ChromeOS est mort à la présentation de l'iPad!
avatar tap | 
daito : l'iPad n'est pas un outil de création, les terminaux Chrome oui.
avatar daito | 
@tap, Hein?? C'est une blague? L'Pad est bien plus une plateforme de création que ces machins sous Chrome. Au moins sur l'iPad on peut créer à tout instant sans besoin de connexions internet.
avatar debione | 
@tap Ah ben ouais, je me réjouis d'uploader avec ma ligne dérisoire en up les 8 Go de mon appareil photo pour juste pouvoir les classer... Si l'Ipad est surtout un outil de visualisation de contenu, le chromebook l'est 100 fois plus.... Google pousse à l'extrême dans ce sens...
avatar béber1 | 
oomu "...Apple vend des machines riches (cpu et stockage conséquents) et un environnement de développement sophistiqués pour des Apps locales et natives (cocoa) (...) Non, définitivement Apple n'est pas dans la même optique. Ni aujourd'hui ni l'année prochaine. Ha dans 10 ans... Ça on sait rien." +1 Depuis ses débuts, Apple est tournée vers le commerce de matos électroniques en produits finis (avec OS et softs de base) et tous les services qui peuvent aller avec. Internet dans cette optique n'est qu'un moyen, qu'un tuyau pour enrichir leurs possibilités d'expressions, d'interconnexions et de services additionnels à mêmes d'apporter des plus-values à leurs produits Pour Google, il en va autrement. Sa vocation est d'être au cœur d'Internet, et de conforter sa place centrale incontournable en offrant tout un tas de services. Autant chez Apple le Net est appréhendé par une logique transversale et utilitaire, autant il est chez Google une fin, sa raison d'être, son domaine d'expression articulé de fait par une logique de convergence, pour devenir si possible le nœud des échanges et l'épicentre de la plupart des données transitantes sur le réseau des réseaux. Le concept et la vocation d'un Chrome OS, des ChromeBook ou autres à venir… sont alors d'une logique et d'une évidence mêmes
avatar Adrien13 | 
Pourquoi ne pas dire dans l'article que Google a prévu une mise à jour pour l'activation du mode hors-ligne de Gmail et Google Docs d'ici la fin de l'été?(ou avec un peu de retard j'imagine)
avatar Un Vrai Con | 
Ce genre de test à sa place sur un site généraliste, mais sur un site entièrement dédié à Apple c'est plus que douteux quand à l'objectivité. C'est plus la rubrique "langue de pute" exploitant le coté malsain de ses lecteurs qui viennent la plupart du temps pour lire du bien de Apple et lire beaucoup de mal des concurrents d'Apple. La frénésie de tous ces sites pour démolir la concurrence est peut être un signe qu'au final Apple n'est peut être qu'un géant aux pieds d'argile.
avatar Adrien13 | 
Voici ma source pour appuyer mon précédent commentaire: http://engt.co/rtLHKN

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