Souris BTMouseJr
Apple s'obstine : ses souris, qu'elles aient ou non un fil à la patte, n'ont en revanche qu'un bouton. On ne reviendra pas sur ce débat sans fin, ce n'est pas le lieu ici. Certains n'imaginent pourtant pas leur vie numérique sans un deuxième (voire un troisième et un quatrième) bouton et surtout sans une molette qui permet de faire défiler facilement les pages de ses documents Doc ou celles de son navigateur Internet favori. Ceux-là doivent alors absolument se tourner vers un autre fabricant. S'ils sont utilisateurs nomades, surtout s'ils possèdent un iBook ou un PowerBook 12" (deux machines qui arborent leurs deux ports USB sur le côté gauche), ils auront peut-être aussi envie de couper le cordon. Ils envisageront peut-être l'achat d'une souris sans fil Microsoft ou Logitech, mais le plus souvent, leur utilisation suppose la connexion au port USB de la machine d'une base émettrice. Ce n'est pas l'idéal.
L'idéal a certainement dans ce cas pour nom Bluetooth. En effet, certaines machines d'Apple sont livrées d'office avec un module Bluetooth interne. Si ce n'est pas le cas, on peut demander son implantation à la commande sur l'Apple Store. Si la machine est plus ancienne, on peut y brancher alors un petit module externe, bien plus discret et très facilement transportable. Rien à voir alors avec une base volumineuse. Reste le choix de la souris elle-même. En fait, une souris Bluetooth, à deux boutons et molette de défilement, qui en plus soit assez petite pour être glissée facilement dans la sacoche d'un portable, il n'y en a pas tant que cela. Notre choix s'est ainsi porté sur la BTMouseJr, qui souscrit à ces conditions.
La BTMouseJr est en effet une petite souris sans fil. Enfin, petite, pas tant que cela. Tout en rondeurs, elle tient parfaitement dans la paume de la main. Évidemment, les doigts déborderont, mais pas au point toutefois de voir la première phalange frotter le tapis de souris. Elle est toute grise et de fait assez neutre pour ne jurer avec aucune machine, aussi bien un PowerBook Aluminium (celui avec lequel elle se mariera le mieux toutefois) qu'avec un iBook. La molette est d'un blanc laiteux, à peine translucide. Sur le plan du design, c'est une réussite. Le clic est facile, le bruit qui le caractérise est très discret.
La souris est livrée avec deux piles de 1,5v. Leur installation se fait en ouvrant le capot supérieur du périphérique. Ce n'est pas compliqué du tout, mais peut faire craindre, à la longue, d'abîmer une partie essentielle de l'objet.
L'installation du pilote est on ne peut plus simple : il n'y a pas de pilote à installer. Macally a en effet pris le parti de la sobriété. Comme pour tout périphérique Bluetooth, il faut juste en passer par le jumelage du nouvel accessoire avec le Mac. Cela, c'est Mac OS qui s'en charge, et il ne le fait que sous Jaguar (en encore, en version 10.2.8) ou Panther. La BTMouseJr ne sera donc pas reconnue sous Mac OS Classic ni sous Mac OS X 10.1.
L'absence de pilote a une double conséquence. En premier lieu, une fois reconnue, la souris est prête à fonctionner. Mais, en deuxième lieu, au prix d'une pauvreté des fonctions. Les boutons et la molette de la BTMouseJr ne feront rien d'autre que ce que permet Mac OS X : clic gauche pour le bouton gauche, clic droit (apparition du menu contextuel) pour le bouton droit et défilement d'une page pour la molette. Inutile ici d'espérer en l'état utiliser cette molette pour émuler un double-clic par exemple, ou renverser les boutons pour les gauchers. Au passage, signalons que la boîte qui enferme la souris et qu'on peut trouver dans les rayons des magasins spécialisés évoque "trois boutons entièrement programmables et roulette de défilement", il y a erreur, erreur que le site de Macally ne reproduit d'ailleurs pas. De toute façon, nombreux sont ceux qui n'installent jamais les pilotes fournis pas le fabricant et se contentent de ce que propose le système. Pour affiner le comportement de la souris, il restera la solution USB Overdrive.
Les paramètres que Mac OS X permet de définir laissent donc à l'utilisateur la possibilité de régler la vitesse de déplacement du curseur à l'écran, la vitesse de défilement de la molette et la vitesse du double-clic. Il n'y a rien à redire. C'est tout à fait suffisant. Il arrive que sans l'installation du pilote, le comportement d'une souris soit approximatif, que la molette donne un épouvantable sentiment de lenteur (c'était par exemple le cas avec The Mouse de MacMice, voir notre labo à ce sujet), la BTMouseJr adopte d'emblée un comportement tout à fait satisfaisant, auquel le Bluetooth ne nous avait pas habitués. La souris, au fil des semaines d'utilisation, s'est montrée très précise. Il ne nous est pas arrivé de cliquer sur le bouton jouxtant celui sur lequel on voulait pourtant cliquer. On n'a pas non plus ressenti cet épouvantable sentiment de lenteur, comme s'il fallait traîner derrière soi le curseur (cf. notre labo de la souris Bluetooth d'Apple). Non, la BTMouseJr se comporte remarquablement bien en utilisation quotidienne. Difficile de dire mieux. Nous n'avons cette fois constaté aucune interférence avec AirPort (comme cela avait été le cas avec la même souris Apple). Ainsi, même lors d'un transfert sans fil entre nos deux Mac, la BTMouseJr est restée imperturbable. On en vient ainsi rapidement à ne plus pouvoir se passer du périphérique. Certes, l'utilisation du Trackpad a ses avantages, mais travailler sur son portable avec la BTMouseJr redonne une vraie souplesse.
D'autant qu'au réveil de la machine, la souris redevient très vite (en moins de trois secondes) opérationnelle. Le message "Connection lost" est encore affiché qu'on a déjà retrouvé la main. C'est on ne peut plus appréciable. C'est bien mieux que la souris Apple à qui on reproche très souvent un temps de réveil beaucoup trop long.
Peut-on alors reprocher quoi que ce soit à la BTMouseJr ? Oui, une chose : l'autonomie. L'absence de pilote fait qu'il n'est pas possible de suivre au jour le jour la charge des piles. On est mis face au fait accompli. Un jour, et plus tôt qu'on ne voudrait, la molette se met à clignoter, d'un joli bleu d'ailleurs. C'est le signal qu'il faut changer les piles. Déjà, les quatre souris d'Apple que nous avons pu essayer nous avaient déçus sur le plan de l'autonomie. La paire de piles fournies avec la BTMouseJr aura tenu deux semaines dans le cadre d'une utilisation normale. La seconde aura eu une existence moins brève (trois semaines). On en vient à chercher la cause de cette faiblesse ailleurs que dans la souris elle-même.
On pourra reprocher autre chose à la BTMouseJr : l'impossibilité de la mettre en veille. Un bouton "Connect" est présent, mais il ne permet que de couper la liaison avec le Mac. Certes, le mulot se met de lui-même en veille après un certain temps d'inactivité, mais si l'on appuie dessus, une simple action sur la souris (un appui sur un bouton ou sur la molette) la réveillera. Comment la transporter alors sans craindre que les piles soient vides avant l'heure ? De plus, pour réutiliser le périphérique, il faudra relancer la procédure de jumelage. Il aurait fallu que Macally songe à un interrupteur (comme ce que propose Apple sur sa souris). On en est réduit, seule solution, à retirer au moins une pile. Ce n'est pas l'idéal, loin de là.
Si ce ne sont ces deux réserves, la souris de Macally nous a vraiment convaincus. De toutes les souris que nous avons pu tenir au creux de la main ces derniers mois, c'est celle qui (avec la souris filaire Apple Pro) s'est le mieux comportée. On appréciera également son prix, 42 €, raisonnable si on le compare à celui des autres souris sans fil, à commencer par celle d'Apple.
L'idéal a certainement dans ce cas pour nom Bluetooth. En effet, certaines machines d'Apple sont livrées d'office avec un module Bluetooth interne. Si ce n'est pas le cas, on peut demander son implantation à la commande sur l'Apple Store. Si la machine est plus ancienne, on peut y brancher alors un petit module externe, bien plus discret et très facilement transportable. Rien à voir alors avec une base volumineuse. Reste le choix de la souris elle-même. En fait, une souris Bluetooth, à deux boutons et molette de défilement, qui en plus soit assez petite pour être glissée facilement dans la sacoche d'un portable, il n'y en a pas tant que cela. Notre choix s'est ainsi porté sur la BTMouseJr, qui souscrit à ces conditions.
La BTMouseJr est en effet une petite souris sans fil. Enfin, petite, pas tant que cela. Tout en rondeurs, elle tient parfaitement dans la paume de la main. Évidemment, les doigts déborderont, mais pas au point toutefois de voir la première phalange frotter le tapis de souris. Elle est toute grise et de fait assez neutre pour ne jurer avec aucune machine, aussi bien un PowerBook Aluminium (celui avec lequel elle se mariera le mieux toutefois) qu'avec un iBook. La molette est d'un blanc laiteux, à peine translucide. Sur le plan du design, c'est une réussite. Le clic est facile, le bruit qui le caractérise est très discret.
La souris est livrée avec deux piles de 1,5v. Leur installation se fait en ouvrant le capot supérieur du périphérique. Ce n'est pas compliqué du tout, mais peut faire craindre, à la longue, d'abîmer une partie essentielle de l'objet.
L'installation du pilote est on ne peut plus simple : il n'y a pas de pilote à installer. Macally a en effet pris le parti de la sobriété. Comme pour tout périphérique Bluetooth, il faut juste en passer par le jumelage du nouvel accessoire avec le Mac. Cela, c'est Mac OS qui s'en charge, et il ne le fait que sous Jaguar (en encore, en version 10.2.8) ou Panther. La BTMouseJr ne sera donc pas reconnue sous Mac OS Classic ni sous Mac OS X 10.1.
L'absence de pilote a une double conséquence. En premier lieu, une fois reconnue, la souris est prête à fonctionner. Mais, en deuxième lieu, au prix d'une pauvreté des fonctions. Les boutons et la molette de la BTMouseJr ne feront rien d'autre que ce que permet Mac OS X : clic gauche pour le bouton gauche, clic droit (apparition du menu contextuel) pour le bouton droit et défilement d'une page pour la molette. Inutile ici d'espérer en l'état utiliser cette molette pour émuler un double-clic par exemple, ou renverser les boutons pour les gauchers. Au passage, signalons que la boîte qui enferme la souris et qu'on peut trouver dans les rayons des magasins spécialisés évoque "trois boutons entièrement programmables et roulette de défilement", il y a erreur, erreur que le site de Macally ne reproduit d'ailleurs pas. De toute façon, nombreux sont ceux qui n'installent jamais les pilotes fournis pas le fabricant et se contentent de ce que propose le système. Pour affiner le comportement de la souris, il restera la solution USB Overdrive.
Les paramètres que Mac OS X permet de définir laissent donc à l'utilisateur la possibilité de régler la vitesse de déplacement du curseur à l'écran, la vitesse de défilement de la molette et la vitesse du double-clic. Il n'y a rien à redire. C'est tout à fait suffisant. Il arrive que sans l'installation du pilote, le comportement d'une souris soit approximatif, que la molette donne un épouvantable sentiment de lenteur (c'était par exemple le cas avec The Mouse de MacMice, voir notre labo à ce sujet), la BTMouseJr adopte d'emblée un comportement tout à fait satisfaisant, auquel le Bluetooth ne nous avait pas habitués. La souris, au fil des semaines d'utilisation, s'est montrée très précise. Il ne nous est pas arrivé de cliquer sur le bouton jouxtant celui sur lequel on voulait pourtant cliquer. On n'a pas non plus ressenti cet épouvantable sentiment de lenteur, comme s'il fallait traîner derrière soi le curseur (cf. notre labo de la souris Bluetooth d'Apple). Non, la BTMouseJr se comporte remarquablement bien en utilisation quotidienne. Difficile de dire mieux. Nous n'avons cette fois constaté aucune interférence avec AirPort (comme cela avait été le cas avec la même souris Apple). Ainsi, même lors d'un transfert sans fil entre nos deux Mac, la BTMouseJr est restée imperturbable. On en vient ainsi rapidement à ne plus pouvoir se passer du périphérique. Certes, l'utilisation du Trackpad a ses avantages, mais travailler sur son portable avec la BTMouseJr redonne une vraie souplesse.
D'autant qu'au réveil de la machine, la souris redevient très vite (en moins de trois secondes) opérationnelle. Le message "Connection lost" est encore affiché qu'on a déjà retrouvé la main. C'est on ne peut plus appréciable. C'est bien mieux que la souris Apple à qui on reproche très souvent un temps de réveil beaucoup trop long.
Peut-on alors reprocher quoi que ce soit à la BTMouseJr ? Oui, une chose : l'autonomie. L'absence de pilote fait qu'il n'est pas possible de suivre au jour le jour la charge des piles. On est mis face au fait accompli. Un jour, et plus tôt qu'on ne voudrait, la molette se met à clignoter, d'un joli bleu d'ailleurs. C'est le signal qu'il faut changer les piles. Déjà, les quatre souris d'Apple que nous avons pu essayer nous avaient déçus sur le plan de l'autonomie. La paire de piles fournies avec la BTMouseJr aura tenu deux semaines dans le cadre d'une utilisation normale. La seconde aura eu une existence moins brève (trois semaines). On en vient à chercher la cause de cette faiblesse ailleurs que dans la souris elle-même.
On pourra reprocher autre chose à la BTMouseJr : l'impossibilité de la mettre en veille. Un bouton "Connect" est présent, mais il ne permet que de couper la liaison avec le Mac. Certes, le mulot se met de lui-même en veille après un certain temps d'inactivité, mais si l'on appuie dessus, une simple action sur la souris (un appui sur un bouton ou sur la molette) la réveillera. Comment la transporter alors sans craindre que les piles soient vides avant l'heure ? De plus, pour réutiliser le périphérique, il faudra relancer la procédure de jumelage. Il aurait fallu que Macally songe à un interrupteur (comme ce que propose Apple sur sa souris). On en est réduit, seule solution, à retirer au moins une pile. Ce n'est pas l'idéal, loin de là.
Si ce ne sont ces deux réserves, la souris de Macally nous a vraiment convaincus. De toutes les souris que nous avons pu tenir au creux de la main ces derniers mois, c'est celle qui (avec la souris filaire Apple Pro) s'est le mieux comportée. On appréciera également son prix, 42 €, raisonnable si on le compare à celui des autres souris sans fil, à commencer par celle d'Apple.