Apple supprime l'app d'extrême droite Parler, Twitter suspend le compte de Donald Trump 🆕

Mickaël Bazoge |

Mise à jour 10/01, 2h — Apple a supprimé l'app Parler de l'App Store, un peu plus de 24 heures après avoir prévenu l'éditeur (Google a fait de même la nuit dernière). Dans un communiqué, le constructeur explique avoir toujours accepté les différents points de vue, mais qu'« il n'y avait pas de place sur notre plateforme pour les menaces de violence et d'activité illégale ». L'application n'a pas pris les mesures adéquates pour régler le problème de la prolifération de ces menaces, poursuit le constructeur. Parler sera suspendu de l'App Store tant que ce problème ne sera pas résolu.

L'application, qui a caracolé en tête du classement de la boutique d'Apple, ne peut donc plus être téléchargée. En revanche, ceux qui l'ont téléchargé avant le bannissement sont toujours en mesure de s'en servir. Selon le courriel envoyé à l'éditeur de l'application, Apple explique que le processus mis en place par Parler pour modérer le contenu ou empêcher la diffusion de contenus dangereux ou illégaux avait été insuffisant.

On apprend que Parler, qui se fait fort d'offrir la liberté d'expression la plus totale à ses utilisateurs, a une sorte de « task force » temporaire dédiée à la modération. Mais cette réponse a été jugée insuffisante par la Pomme, « étant donné la prolifération généralisée de contenus préjudiciables ». L'App Store ne ferme pas la porte à un retour de l'application, « si [elle] démontre votre capacité à modérer et à filtrer efficacement le contenu dangereux et nuisible ».

Les utilisateurs de Parler risquent de rencontrer de sérieuses difficultés dès ce dimanche : Amazon a en effet décidé de couper l'accès aux serveurs AWS qui hébergent le service. À moins de trouver un nouvel hébergeur dans les prochaines heures, Parler risque bien d'être complètement inaccessible.


Article d'origine 09/01 — Apple a donné 24 heures aux dirigeants de l'application Parler pour mettre en place une politique de modération. Le réseau social risque sinon une « interruption de la disponibilité de l'app sur l'App Store », autrement dit Apple a le doigt sur le bouton de suppression de l'application, explique Buzzfeed News sur la foi d'un courriel envoyé par le constructeur à l'éditeur de Parler. Cette demande risque d'être difficile à mettre en œuvre.

Lancé en 2018, Parler est un clone de Twitter qui se présente comme un espace de discussion sans modération. C'est devenu le repaire de toute l'extrême droite américaine, des néo-nazis aux complotistes, en passant par les suprémacistes blancs et bien sûr les fans de Donald Trump. Ce réseau social nauséabond a été créé par la société The Henderson, dont le credo est de proposer une « alternative » aux réseaux sociaux grand public en permettant l'expression complètement libre de la haine.

Apple explique avoir reçu plusieurs plaintes concernant du « contenu répréhensible » sur Parler, qui a servi à « planifier, coordonner et faciliter les activités illégales à Washington le 6 janvier ». Des événements qui ont entraîné des « pertes de vies, des blessures et la destruction de biens ». Des activités illégales qui se poursuivent encore aujourd'hui.

Évidemment, tout cela contrevient aux guidelines de l'App Store : « un contenu qui menace le bien-être d'autrui ou qui vise à inciter à la violence ou à d'autres actes illégaux n'a jamais été acceptable sur l'App Store », poursuit Apple dans son courrier. Plus précisément, l'app Parler enfreint les règles 1.1 et 1.2 qui touchent au contenu des apps.

L'assaut ahurissant du Capitole de Washington par des troupes de partisans violents de Donald Trump, chauffés à blanc par le discours hors sol du président américain, a finalement ouvert les yeux aux plateformes en ligne. Facebook a fermé le compte de l'hôte actuel de la Maison Blanche jusqu'à l'investiture de son successeur légitimement élu, Joe Biden, le 20 janvier. Twitter a bloqué le compte de Donald Trump pendant 12 heures, puis a fini par complètement le suspendre pour « incitation à la violence ».

Twitter a suspendu le compte @realDonaldTrump indéfiniment.

YouTube a grondé en prévenant que les vidéos comportant de fausses affirmations sur les résultats de l'élection recevraient un blâme synonyme d'exclusion pendant sept jours — le compte de Trump vit désormais sous cette menace. Reddit a fermé les portes de la communauté r/donaldtrump, un autre repaire de partisans du président US. Twitch a fermé le compte de Donald Trump. Même Shopify a bouclé les boutiques officielles de Trump.

C'est maintenant l'app Parler qui pourrait être supprimée des rayons de l'App Store. Et il est fort probable qu'elle le soit dans les heures à venir. John Matze, le CEO du réseau social, a expliqué qu'il n'était pas responsable de ce qui se passait sur sa plateforme. Mais ça ne suffira sans doute pas à sauver son application…

Source
Image d'accroche : Gage Skidmore, CC BY-SA 2.0
avatar Silverscreen | 

@reborn

Les polos Fred Perry sont associés au mouvement skinhead depuis les années 80 et par la suite aux skinheads néo-nazis, comme les Doc Martens ou les bombers. Pas un hasard si les Proud Boys s’en sont fait un uniforme... Faut arrêter d’utiliser des analogies de merde (un vélo, sérieux ?) : Fred Perry a pris ses responsabilités en sachant pertinemment que les Proud Boys ne reporteront pas leurs choix vestimentaires sur Adidas, Gucci ou Petit Bateau...

avatar Bigdidou | 

@Silverscreen

« comme les Doc Martens »

N’importe quoi.

avatar reborn | 

@Silverscreen

Faut arrêter d’utiliser des analogies de merde

T’es sur ? si demain ils se déplacent tous en vélo et qu’ils revendiquent ça comme étant un outil de premier plan dans leur lutte tu crois qu’il va se passer quoi ? Certains vont venir dire (comme d’habitude) "si tu fais X c’est que tu soutiens Y"

Je vois déjà le titre très sérieux des journalistes: "Comment le vélo est devenu une arme aux mains des neo-nazies"

Fred Perry a pris ses responsabilités en sachant pertinemment que les Proud Boys ne reporteront pas leurs choix vestimentaires sur Adidas, Gucci ou Petit Bateau...

Eh bien j’espère pour les autres marques qu’ils n’utiliseront pas la cancel culture à leur avantage.

Tout peu arriver, c’est comme Pepe the frog très utilisé par l’extreme droite. Son créateur l’a "tué"

https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2017/05/08/le-createur-de-pepe-the-frog-tue-sa-grenouille-contaminee-par-l-extreme-droite_5124342_4832693.html

avatar Bigdidou | 

@reborn

« qu’ils n’utiliseront pas la cancel culture »

Ah, ça un nom et c’est la « cancer culture » ?
Je savais pas.

Après, tes analogies sont effectivement un peu absurdes puisque ton histoire de vélo, par exemple, sous-tend sue puisque les proud boys s’habillent, il faudrait arrêter de porter des vêtements.

En revanche, on peut tout à fait imaginer que s’il utilisent tous un vélo rouge d’une certaine marque, on n’ait pas très envie d’avoir un vélo rouge de cette marque, et que la marque en question puisse avoir un intérêt à fabriquer plutôt des vélos violet pour préserver une certaine clientèle.

avatar reborn | 

@Bigdidou

tes analogies sont effectivement un peu absurdes

Il y a 10, 15 ans c’est la conversation toute entière qui aurait été absurde..
Maintenant que se passera t-il dans 5, 10, 15 ans ? Cela sera encore absurde ? Perso je n’en ai aucune certitude.. 💁‍♂️

avatar comboss | 

@occam

« C’est un excellent moyen de départager les entreprises ayant un sens des responsabilités et celles qui en sont dépourvues.

Mais allons au bout de votre développement. Admettons qu’un groupe de sauvageons se mette à brandir des iPhone.
Quelle est la suite de votre scénario ? »

Ptdrrrr Ahahaha mais jpp
Allo les absurdités ça va bien la haut y a de la lumière ?? 😂😂😂

Sur la base du même raisonnements je propose d’interdire le parti socialisme et les partis nationaux car hitler était national socialiste donc il faut montrer qu’on a un sens des responsabilités et qu’on ne fera plus jamais ça

Bordel mais le niveau intellectuels de certains me choque.
Avez vous fait des maths à l’école ? Connaissez vous le sens des priorités comme vous l’envoquiezz si bien ? Il s’agirait de réfléchir par soi même en fait et ne cesser de lire les soupes progressistes servis par la tv et les médias complices du systèmes.

Tiens lisez 1984 c’est parfaitement d’actualité
Sans vouloir paraître condescendant c’est grave quand même ce genre de raisonnement, ma nièce de 15 ans ne fait pas ces erreurs ahahaha

avatar AppleDomoAdepte | 

@comboss

Tu es condescendant mais plus grave, tu défends avec le même manque de discernement que ce que dénonces les médias alternatifs et autres où prospèrent fake news, complotisme, extrême de tous poils le tout dans entre soit malsain

avatar Paquito06 | 

@Philippe1983

"« App d’extrême-droite Parler » : merci de corriger votre titre. Vous êtes un média technologique, et non un média politique, sauf erreur de ma part. Si vous soutenez de manière politiquement biaisée la vague de censure actuelle des GAFAM, je ne renouvellerai pas mon abonnement."

Appellons un chat un alligator:
https://www.vice.com/en/article/wx8gj5/even-qanon-is-abandoning-parler-the-far-rights-answer-to-twitter

avatar sekhmet | 

@Philippe1983

Bye

avatar Salapeche | 

[Modéré. MB]

avatar oomu | 

@Philippe1983

" Si vous soutenez de manière politiquement biaisée la vague de censure actuelle des GAFAM, je ne renouvellerai pas mon abonnement."

pas grave, si MacG conserve leur ton et leur angle éditorial actuel, je renouvellerai mon abonnement.

je pense qu'il faut soutenir la vague de régulation et modération actuelle des GAFAM.

Il en va de l'intérêt de la préservation de nos institutions démocratiques et non pas la loi du plus fort ou du plus vociférant ou du plus violent.

avatar morpheusz63 | 

@Philippe1983

Je vous rejoins, Macge on à payer pour du contenu d'information informatique, et non d'opinion politique malgré que l'outils informatique fait de plus en plus partie de nos vie. Moi perso je veux de l'information précis concernant l'informatique, réglementation loi innovation, liberté d'utilisation etc. Le journaliste dois de la neutralité rapporter les fait. J'ai pas besoins qu'on affluence ou lictemoi choix, je peux le faire seul.
il faut rappeler à certains personne auto proclamer juristes avocats ,justicier social etc que les lois américaine ce base sur la constitution, et des casus belli. Ici vous parler pas du fameux article 230 de la fcc de 1996.Sur la.gestion de contenu internet et telecom, soit ici parler twitter facebook etc sont des éditeur de contenu alors ils doivent gérer, modérer la liberté d'expression etc ou ils sont plateforme des alors il y a libérté d'expression dans le contenu sans modération d'aprés le 2 eme amendement américain.

Ceux que sont entrain de faire les Gafam est trés grave ils sont entrain de montrer qu'ils sont devenu le 4éme pouvoir auto proclamé aux states, je me faire du 🍿🍿ça va être intéressant

avatar c0by | 

@morpheusz63
Il est marrant, même ridicule, de voir certain comme vous parler de neutralité des journaliste et vous voir vouloir imposer votre point de vue erroné avec pour certain des menaces lié à votre abonnement.
Pour rappel il n’y a pas d’obligation de neutralité et fort heureusement pour les journalistes et les médias.
Je vois laisse faire un tour sur Wikipedia pour lire les devoirs et droits des journalistes. Ce que l’article respecte.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Déontologie_du_journalisme

Que la ligne éditoriale de MacG ne vous plaise pas, c’est un fait vu vos propos, mais que cela soit pour de bon motifs.
Pour ma part elle me plaît même si je suis parfois en désaccord avec certains articles et que certains sujets ne m’intéressent pas.

avatar David Finder | 

@morpheusz63

Si tu aimes faire tes propres choix, tu n’avais qu’à pas lire cet article.
Qu’il ne te plaise pas, soit. Ça n’empêche pas qu’il y’a bien d’autres articles sur l’informatique (rien que pour toi, hein) à lire ici.

avatar Sindanarie | 

@morpheusz63

"Macge on à payer pour du contenu d'information informatique, et non d'opinion politique malgré que l'outils informati ..........."

Prends un abonnement avec l’application Bescherelle.

avatar House M.D. | 

@Sindanárië

💭

Je me permets de reprendre votre bulle, car j’y pensais fortement... entre ces fautes en tel nombre qu’on a du mal à décrypter le discours, et la propension à faire des attaques ad hominem, ce personnage ne vole pas bien haut...

avatar pasc75 | 

@morpheusz63

Vous êtes déjà arrivé au 250e commentaire. Pour quelqu’un de pas intéressé vous vous posez là !

Être intéressé ne signifie pas forcément adhérer, vous en êtes la preuve. Ne reniez pas votre plaisir de débattre.

avatar perick | 

@Philippe1983

Je ne vais pas sur macge pour lire des commentaires de lecteurs qui appellent article politique un article qui classe une application d’un côté politique. Je ne vois pas de politique dans cet article. Il s’agit juste de bon sens. Les gens se lâchent tellement derrière leur écran.

avatar ckermo80Dqy | 

@Philippe1983

Bye bye bon vent ! 😊

avatar etio6 | 

@Philippe1983

👍

avatar Alex Giannelli | 

@Philippe1983

👋🏻

avatar Logam | 

@Philippe1983

Je ferais comme vous.

avatar comboss | 

@Philippe1983

Complètement d’accord.
Ça me dégoûte de lire cela ! lis-t-on que tous les GAFA sont des médias d’extrême gauche ?
Pourtant ils sont libéraux et détruise notre liberté d’expression ; au sens américains ils sont donc exactement d’extrême gauche. Sauf pour la fiscalité, ils sont bien content de ne pas être touché et de la joue à droite ahaha

avatar Abd Salam | 

@Philippe1983

Tout est politique.

C’est même encore une démarche politique de prétendre tenir le politique à l’écart.

avatar pagaupa | 

@Philippe1983

Autant que tu renonces directement au renouvellement... ici, tout ce que fait Apple est forcément bien 😜

avatar Dwigt | 

Et la liberté d'expression, ça n'a jamais été le droit absolu de tout dire. On reste responsable des propos que l'on tient et des conséquences qu'ils peuvent avoir. Si l'on ment, si l'on tient des propos incitant à la haine raciale et à la violence, il faut bien assumer les conséquences. Le droit français comporte d'ailleurs de longue date de nombreux garde-fous.

Les États-Unis ont une définition plus large de la liberté d'expression, notamment avec le Premier Amendement. Mais effectivement, comme le dit Mickaël, les entreprises comme Twitter ont aussi des droits et chaque personne avec un compte est censée accepter les conditions d'utilisation... qui donnent à ces entreprises le droit de suspendre ou de virer ceux qui y contreviennent.
Trump continue de toute façon à avoir accès à tous les moyens classiques d'un président pour s'exprimer. Il peut envoyer un communiqué officiel, il peut convoquer une conférence de presse, il peut prononcer une allocution en prévenant les médias. Toutes ces pratiques comportent déjà une part d'encadrement, en impliquant d'autres personnes, et donc des garde-fous. Là, ce qu'on veut éviter, c'est que Trump à quatre heures du matin, alors qu'il est aux toilettes, ait une énième nouvelle idée pour tenter de rester en place, et invite ses dizaines de millions d'abonnés à se rendre par exemple à Washington le 19 pour une "marche pacifique" alors qu'il sait pertinemment ce que ses supporters fanatiques en feront.

avatar Derw | 

@Dwigt

+1

avatar Chrislam | 

@Dwigt
Merci pour ton commentaire pertinent ! Ça remet les pendules à l’heure avec une dose d’intelligence. Ça ne fait pas de mal... 😉

avatar 33man | 

@Dwigt

❤️👍

avatar pocketalex | 

Merci merci merci

avatar Abd Salam | 

@Dwigt

Beaucoup de gens comprennent l’expression liberté d’expression comme signifiant libre de conséquences !

avatar Dwigt | 

Je rajoute que dès que l'on évoquait la possibilité pour Facebook ou Twitter d'encadrer un peu les messages de Trump, il réagissait avec ses plus proches soutiens par des menaces. Il y a eu l'affaire de la section 230 du DCA que Trump voulait faire révoquer, mais il y a eu avant ça des tentatives plus sordides. Je crois par exemple qu'au moment de Charlottesville ou plus tard, Twitter avait osé levé le sourcil, Trump ou un allié avait pointé du doigt une responsable de l'entreprise, pas quelqu'un de très connu, qui s'était aussitôt pris des dizaines de messages de menace, des coups de fil chez elle, elle savait que des gens connaissaient son adresse, etc. C'est en bonne raison pour ça que personne n'avait vraiment osé pendant longtemps modérer l'usage que Trump faisait des réseaux sociaux, parce que des gens comme Jack Dorsey ou Mark Zuckerberg vivent dans des villas dont le seul système de sécurité coûte plus que ce que nous gagnerons dans toute notre vie, mais que beaucoup de cadres avaient une peur bleue de devoir se farcir une opération des MAGAts.

avatar morpheusz63 | 

@Dwigt

😳😳😳

avatar Tech | 

@MickaelBazoge

Amigo, t’es complètement à côté de la plaque.
Ça s’appelle de la dictature. Dictature technologique. La pensée unique.

Il s’agit là d’un événement géopolitique majeur. Le pouvoir technologique a définitivement supplanté le pouvoir politique et judiciaire.

avatar ckermo80Dqy | 

@Tech

😂😂

avatar pat3 | 

@Tech

"Il s’agit là d’un événement géopolitique majeur. Le pouvoir technologique a définitivement supplanté le pouvoir politique et judiciaire."

Code is law, disait Lessig il y a 20 ans.
Oui, le pouvoir technologique est un pouvoir politique. Tout pouvoir est politique.
Ça n’empêche qu’il faut réagir face aux attaques démocratiques frontales, chacun en prenant ses responsabilités. Suspendre les comptes et les applications douteuses est une réaction nécessaire. Ensuite, viendra le temps des décisions de justice.

Cela montre vraiment qu’il y a un besoin de réformer la législation des plateformes numériques, et de redéfinir les responsabilités des plateformes en droit. Le droit actuel semble inopérant face à leur croissance exponentielle qui leur donne un pouvoir incontrôlé.
Mais ce n’est pas en laissant faire mes publications extrémistes qu’on aura réglé le problème fondamental du pouvoir des GAFAM.

avatar YAZombie | 

@ Tech: ouais, si tu veux qu'on vous prenne encore plus pour des clowns grotesques, vas-y, continue, tu fais pas mieux.
Entre toi et les jérémiades de tes copains, entre drama queens et flocons de neige, vous êtes risibles.

avatar Alex Giannelli | 

@Tech

Diantre, pourquoi la vie est-elle si cruelle ?

avatar Dimemas | 

@ tech : facepalm

avatar MGA | 

@MickaelBazoge

Les règles d’une entreprise privée ne sont pas au dessus des règles des états, pour le moment la liberté d’expression est une règle aux États Unis. Les réseaux sociaux font de la morale quand ça les arrange et de la politique pour faire bien dans des situations non risquées pour leur business. 🤮 Si les sociétés sont importantes au point de se substituer au règles des états il est certainement temps de constater une position dominante inappropriée et de changer quelque chose.

avatar Brice21 | 

@MGA

"la liberté d’expression est une règle aux États Unis"

Premier amendement à la Constitution des Etats-Unis, 1791 : « Le Congrès ne pourra faire aucune loi ayant pour objet l’établissement d’une religion ou interdisant son libre exercice, de limiter la liberté de parole ou de presse, ou le droit des citoyens de s’assembler pacifiquement et d’adresser des pétitions au gouvernement pour qu’il mette fin aux abus ».

En fait cet amendement à la constitution américaine a été rédigé dans l’optique de protéger le citoyen de l’état. Il n’est par exemple pas possible aux États-Unis de promulguer une loi contre les propos nazis ou racistes aux USA, comme c’est possible dans la démocratie Française ou la restriction de la liberté de parole par l’état est régulière et encadrée par de nombreuses lois, ... tout comme dans les dictatures.

Il est par exemple possible en France d’être emprisonné juste pour avoir exprimé sa pensée, comme en Chine ou en Iran. C’est quasi impossible aux états-unis où il faut au moins commettre des actes.

Cependant cet amendement n’est pas du tout adapté pour gérer des conflits entre personnes morales, ou entre personnes. Dans ce cas ce sont les contrats entre ces entités qui ont forcé de loi. Bref Twitter est libre d’appliquer ses CGU et Apple aussi. La loi n’y a rien à dire.

Si tu veux crier contre la censure, lance toi dans la politique en France.

avatar MGA | 

@Brice21

« Si tu veux crier... » je ne crie pas, en fait ce qu’il se passe aux USA ne m’intéresse pas vraiment. Chaque pays a son contexte et peu de français ont les connaissances culturelles pour porter un jugement objectif sur la situation, je n’ai pas ces compétences. Ma remarque est générale, les réseaux sociaux ont une telle audience que toute censure, même justifiée, pose question. Quelle est la légitimité de ces réseaux pour censurer l’information, sur quels critères, pourquoi cette info en particulier ?

avatar etio6 | 

@MickaelBazoge

Applications privées ok, mais au fur et à mesure des années et de leur importance croissante elles sont presque devenues incontournables et très influentes (dans le sens qui leur convient).

À ma connaissance lorsque les #BLM ou #SoutienTraore incitaient aux manifestations ou autres actes répréhensibles, la censure ne s’est pas exercée de la même manière.

avatar misterbrown | 

@MickaelBazoge

Merci

avatar Spinaker | 

@MickaelBazoge

Bien sûr que si. C'est mélanger deux choses : prétendre qu'une plateforme est un endroit de libre expression prête pour le plus grand nombre (modèle rentable semble t-il) et dans le même temps, décider qui doit dire quoi mais uniquement si le plus grand nombre ne contredit pas l'application stricte des règles.
Règles qui au passage évoluent en permanence.

Rien de bon dans cette affaire. Et en ce qui me concerne, je ne lisais jamais ce que disait Donald Trump.
Lorsque le système remplace l'analyse et le libre arbitre, c'est un mauvais système.

Je précise que l'on parle bien ici d'interdiction de compte, et non simplement de suppression de message.

avatar Tomtomrider | 

@MickaelBazoge

Exactement, la liberté d’expression n’est regis qu’au niveau des états. C’est la loi qui définit la liberté d’expression. Que l’on ne puisse pas s’exprimer sur tel ou tel réseau n’empêche pas de le faire ailleurs, ne serait-ce que oralement ou en créant son propre site. On peut alors être libre de s’exprimer mais toujours dans le cadre de la loi
Moi ce que je reproche à ces plateformes c’est qu’ils ont bien fermé les yeux pendant 4 ans, quand trump avait le bâton en quelque sorte et que là, tout d’un coup, prise de conscience moraliste chez les gafam

avatar Paquito06 | 

@Tomtomrider

"Moi ce que je reproche à ces plateformes c’est qu’ils ont bien fermé les yeux pendant 4 ans, quand trump avait le bâton en quelque sorte et que là, tout d’un coup, prise de conscience moraliste chez les gafam"

Ce ne sont pas les critiques qui ont manqué a l’egard des reseaux sociaux pendant 4 ans pourtant, pour n’avoir pas ou peu agi, mais on ne peut pas plaire a tout me monde. Les reseaux sociaux se justifiaient auparavant en disant que censurer/bloquer ne rendait pas service (en gros il faut laisser des traces et que chaque individu puisse prendre conscience et se faire son opinion par rapport a tel Tweet/message posté). Alors ca va quand tu dis qu’Hillary est une sorciere, que Kim est un homme fusée et que des elections sont truquees. Mais quand tu incites a la violence ca commence a etre plus que borderline, et quand tes supporters mettent un bordel au Capitol a DC (Senat + House, qui votent les lois) et que tu ne reagis pas, ne condamne pas, ne fait rien pour cesser cela, les reseaux ne peuvent plus se contenter d’afficher “attention cette information n’a pas ete verifiee”, faut agir. Ouais, ca a pris 4 ans (et Donald a ete assez malin, longtemps, pour jouer sur les mots en Anglais), avec BLM il a failli y passer, mais là c’etait de trop. Coincidence que ca arrive a la fin du mandat, a 2 semaines de l’inauguration. Mais qu’aurait dit le peuple si c’etait arrivé lors des 3 premiers mois? Y avait de quoi, notament en matiere d’immigration, a le bloquer.

avatar Dimemas | 

moi ce qui me fait rire, c'est qu'on reprocher les GAFAM d'avoir ENFIN réagit contre un individu alors que tout le monde s'offusquait contre les dictature, les fake news sur FB, la diffusion de daesh et j'en passe sans modération...

Bref, l'être humain me surprendra toujours

avatar hdebronac | 

@MickaelBazoge

Elles le font de façon très sélective. Erdogan continue d’appeler au djihad régulièrement sur Twitter. Que ces plateformes aient une opinion négative sur Trump s’entend mais qu’elles habillent leur censure par un souci de prévenir la violence, c’est grotesque.

avatar cherbourg | 

@MickaelBazoge

Tout à fait. Regardez YouTube par exemple : lorsque voulez rédiger un commentaire au-dessous d’une vidéo, vous avez le règlement YouTube qui apparaît et qui présente SES règles, en gros : sa charte (respect des autres, nétiquette, ne pas insulter ni colporter des rumeurs malveillantes et infondées, des propos haineux etc ».
Si vous ne respectez pas cette sorte de règlement intérieur; vous êtes informés que vous pouvez être banni ».

Pour Twitter, c’est pareil.

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