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L’UE pourrait pousser Apple à reprendre son projet de surveillance des contenus pédopornographiques

Greg Onizuka

jeudi 27 novembre à 21:15

Services

Il y a maintenant quelques années, en 2021, Apple annonçait l’implantation à venir d’un système de détection des contenus pédopornographiques, autrement appelés CSAM chez les anglo-saxons (pour Child Sexual Abuse Material), avant de revenir sur sa décision suite au tollé provoqué par les défenseurs de la vie privée, y voyant une atteinte majeure à celle-ci. Quatre ans plus tard, il est possible qu’Apple doive revenir à cette solution, à la demande de l’Union européenne.

Le Conseil de l’Europe. Image Wikipedia, CC BY 3.0.

L’affaire avait fait grand bruit à l’époque : afin de prévenir l’utilisation de médias, que ce soit images, vidéos ou autres pouvant présenter des abus sexuels sur mineur, Apple a indiqué avoir mis au point un système les traquant non seulement sur iCloud, mais aussi sur les appareils de l’utilisateur. Pour ce faire, le système comparait la photo ou la vidéo avec une base de données du NCMEC (National Center for Missing and Exploited Children, ou centre national pour les enfants disparus ou exploités), une ONG spécialisée dans la lutte contre la traite d’êtres humains.

Sur la défensive, Apple justifie l’abandon de son projet de détection des contenus pédopornographiques

Sur la défensive, Apple justifie l’abandon de son projet de détection des contenus pédopornographiques

Si un contenu était découvert, il ne déclenchait pas forcément une alerte immédiate, mais l’usage répété de tels contenus remontait les informations aux autorités, afin que celles-ci puissent décider d’une enquête sur l’individu soupçonné, après vérification manuelle pour éviter tout faux-positif. Apple a bien tenté de défendre sa position, mais peine perdue : la levée de bouclier pour défendre le droit à la vie privée a été tel qu’elle a dû faire machine arrière, et abandonner son projet en 2023. En 2024, la position d’Apple avait d’ailleurs fait un 180 degrés total : l’Australie, indiquant vouloir mettre en place ce type de surveillance, s’est vue opposer un refus par Apple, jugeant une telle proposition démesurée face aux risques pour la vie privée des utilisateurs :

L’analyse de contenus spécifiques ouvre la voie à une surveillance de masse des communications et des systèmes de stockage qui contiennent des données relatives aux aspects les plus privés de la vie de nombreux Australiens. De telles capacités, comme l’enseigne l’histoire, finiront inévitablement par s’étendre à d’autres types de contenus (images, vidéos, textes ou audio) et à d’autres catégories de contenus.

La position est donc claire : hors de question d’implanter une backdoor permettant à un quelconque gouvernement de vérifier le contenu des utilisateurs, sous quelque prétexte que ce soit.

L’Union européenne voudrait, avant de revenir sur son projet

Cependant, l’idée n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd : l’Union européenne l’a reprise à son compte peu de temps après, dans un projet imposant aux géants de la tech de scanner automatiquement les contenus stockés et échangés sur leurs serveurs pour y chercher des contenus pédopornographiques. Si entre temps les associations de défense de la vie privée ont réussi à faire revenir l’UE à la raison, l’idée n’a cependant pas totalement été enterrée.

Comme le rapporte Euractiv, les discussions ont continué, et le Conseil est arrivé à un consensus sur la méthode à utiliser : si dans un premier temps l’idée était de forcer les entreprises de la tech à implémenter des méthodes de recherche automatique de contenue à caractère pédopornographique sur les ordinateurs et services cloud, la nouvelle version du texte ne leur force plus la main. Cependant, la possibilité reste ouverte, et chaque entreprise pourra la mettre en place, si elle le juge nécessaire pour satisfaire les exigences de lutte contre la pédocriminalité.

Si le projet doit encore passer la validation du Parlement européen, il a cependant passé une étape importante, pouvant ouvrir la porte à une loi d’ici quelques mois. Si les ONG de protection de la vie privée resteront sur leurs gardes, elles devront lutter contre toute une part de législateurs comme Peter Hummelgaard, ministre danois de la justice, pour qui ce projet est le bienvenu :

Je suis heureux que les membres du conseil soient parvenus à un accord pour aller de l’avant [...] chaque année, des millions de fichiers pédopornographiques sont partagés.

Alors, lutter contre la pédocriminalité, ou préserver à tout prix la vie privée ? Si en 2021 le choix semblait évident pour une majorité, est-ce toujours le cas aujourd’hui ?

Test d'un adaptateur USB-C vers Ethernet à 10 Gb/s : des compromis pour un petit prix

Pierre Dandumont

jeudi 27 novembre à 20:30

Matériel

Depuis qu'Apple a abandonné l'Ethernet dans ses Mac portables (dès 2008 avec le MacBook Air, autour de 2012 dans le reste de la gamme), les adaptateurs externes en USB ont du succès. En une grosse quinzaine d'années, on est passé de 100 Mb/s (avec le MacBook Air) à 10 Gb/s, sur les variantes Thunderbolt. Realtek, une société spécialisée dans les puces avec un bon rapport qualité/prix, arrive avec la RTL8159, qui promet 10 Gb/s en USB-C. Mais ce n'est malheureusement qu'une promesse…

Notre adaptateur venu de Chine. Image MacGeneration.

Realtek dispose de nombreuses puces à son catalogue. La RTL8159 succède à la RTL8157 (5 Gb/s, testée en début d'année), la RTL8156 (2,5 Gb/s, courante en externe) et la RTL8153 (1 Gb/s), qui équipe de nombreux hubs, stations d'accueils, écrans, etc. Les puces partagent plusieurs caractéristiques : un prix assez faible, une interface USB et un pilote standardisé. Elles prennent en charge la norme CDC-NCM et il suffit donc de brancher l'adaptateur pour obtenir une connexion sous macOS, ce qui simplifie bien des choses.

Le pilote de macOS Sequoia affiche une liaison à 2,5 Gb/s, mais c'est un bug d'affichage, déjà vu avec les anciens modèles. Image MacGeneration.
Test de l

Test de l'adaptateur USB-C WP-UT5 : l'Ethernet à 5 Gb/s devient enfin une option viable

Les adaptateurs 10 Gb/s arrivent

L'adaptateur lui-même a peu d'importance dans notre cas : c'est un appareil OEM acheté sur Alibaba. Il s'agit d'un exemplaire de test que certains fabricants chinois envoient aux sociétés qui veulent en vendre sans forcément développer le produit. Nous l'avons payé une soixantaine de dollars il y a quelques mois, et les premiers modèles commerciaux arrivent sur Aliexpress (et probablement rapidement sur Amazon) aux alentours de 80 à 90 €.

Une prise RJ45 à 10 Gb/s. Image MacGeneration.

C'est un bloc de 83 x 32 x 14 mm, qui pèse 67 grammes. Il est en métal, propose d'un côté une prise USB-C femelle (10 Gb/s) et de l'autre une prise RJ45 à 10 Gb/s. Il n'y a pas d’autres choses à dire sur l'aspect matériel, c'est du basique.

Black Friday Fnac : le MacBook Air M4 à 899 € (+80 € en chèques-cadeaux) et jusqu'à 240 € offerts sur l'iPhone 17 Pro Max

Christophe Laporte

jeudi 27 novembre à 20:20

Mac

La Fnac joue les prolongations et remet le couvert pour une poignée d'heures. L’enseigne au trèfle relance son opération « 10 € offerts tous les 100 € d’achat », cumulable avec plusieurs remises immédiates.

C'est la dernière ligne droite pour en profiter : l'opération se termine demain, vendredi, à 9 h précises. Comme toujours, l'offre est réservée aux adhérents, mais la carte Fnac+ peut s’acquérir directement lors de la commande pour 4,99 €. D’autre part, il ne faut pas oublier lors de la commande de saisir le code BLACKFD10.

Voici les meilleures optimisations à saisir avant la fermeture des portes.

MacBook Air M4 : le prix est (toujours) imbattable

Si vous avez raté le coche la première fois, c'est le moment de vous rattraper. Le MacBook Air M4 13 » profite d'une double lame promotionnelle assez rare sur une machine aussi récente.

D'une part, son prix chute de 1 099 € à 899 € (-18 % de remise immédiate). D'autre part, en utilisant le code BLACKFD10, vous récupérez 80 € sur votre compte fidélité. De quoi financer l’achat de deux trois accessoires pour son Mac.

À noter que le code fonctionne aussi sur le MacBook Pro, le Mac mini, l'iMac et le Mac Studio, qui profitent eux aussi de quelques remises immédiates selon les configurations. Evidemment, plus la configuration est chère, plus l’opération est intéressante…

iPhone 17 / 17 Pro Pro Max et "Air" : visez les paliers

L'offre est particulièrement pertinente sur les iPhone, car Apple ne propose aucune remise directe. C'est ici que la mécanique des chèques-cadeaux prend tout son sens, à condition de bien calculer son coup pour franchir les paliers de 100 €.

Le code BLACKFD10 est valable sur toute la nouvelle gamme :

  • iPhone 17 Pro et 17 Pro Max : C'est sur ces modèles que la cagnotte grimpe le plus vite. Sur un modèle Pro Max, vous pouvez récupérer jusqu'à 240 €.
  • iPhone 17 : Le modèle standard vous permet de récupérer 120 €. Dans certains cas, il peut être intéressant d’ajouter une coque ou un câble pour faire passer le panier à la centaine supérieure.
  • * iPhone Air : Le petit nouveau de la gamme, très fin, est lui aussi éligible.
  • Les "anciens" : L'offre fonctionne aussi sur l'iPhone 16e (déjà en promo) et l'iPhone 16 classique.

Au passage, notez que la Fnac fait en moyenne 20 % de réduction sur les coques Apple.

Le festival des iPad

C'est le gros morceau de cette nouvelle vague de promotions. La Fnac a décidé d'ouvrir les vannes sur les tablettes d'Apple, avec des remises immédiates qui se cumulent au crédit adhérent (toujours avec le code BLACKFD10).

Voici les configurations les plus intéressantes :

  • iPad Pro M5 : Sachant que la tablette est toute neuve, il y a peu de promotions en cours. Mais, vu son prix, cela peut vite devenir intéressant en chèques-cadeaux.
  • iPad mini : Toute la gamme est vendue avec une remise de 70 €. Si on ajoute les chèques cadeaux, cela commence à devenir très intéressant.
  • iPad A16 : L'entrée de gamme n'est pas oubliée avec 30 € de rabais immédiat et 30 € sur votre compte à dépenser lors des 30 prochains jours.

Apple Watch et Audio : n'oubliez pas le code BF2025

Attention, changement de crèmerie pour les accessoires et l'audio : il faudra parfois utiliser le code BF2025.

Du côté des montres, l'offre est valable sur :

Enfin, une mention spéciale pour les AirPods Pro 3 : vendus 249 €, ils sont compatibles avec l'offre. Dans tous les cas, pensez à saisir le code BLACKF10 lors de la commande !

👉 Accéder aux offres Apple sur la Fnac

C'est (vraiment) le moment de renouveler votre abonnement Microsoft Office 365, grâce au Black Friday 🆕

Pierre Dandumont

jeudi 27 novembre à 19:05

Logiciels

Mise à jour du 27 novembre : L'abonnement pour un an à Office 365 dans sa version Famille (pour six personnes) est passé à 95 €, au lieu de 100 € ces derniers jours et 130 € chez Microsoft.

Comme chaque année, c'est le moment de profiter du vendredi noir américain pour renouveler votre abonnement à Microsoft Office 3651. Amazon propose en effet une réduction sur l'abonnement pour une seule personne (et pour un an) : il est à 75 € au lieu de 99 € chez Microsoft. Si vous êtes plusieurs à utiliser la suite de Microsoft, la version pour six utilisateurs — avec 1 To de stockage OneDrive pour chacun — est à 99 € au lieu de 129 €.

Choisissez votre offre. Pilule orange ou pilule violette ?

Si vous trouvez que les prix sont plus élevés que les années précédentes, ce n'est pas une impression : c'est le cas. Microsoft a ajouté l'accès à Copilot dans ses offres et en a profité pour augmenter les prix. L'abonnement personnel était auparavant à 70 € par an, et la version familiale à 100 €.

Microsoft augmente les tarifs de ses formules Microsoft 365 pour y ajouter Copilot

Microsoft augmente les tarifs de ses formules Microsoft 365 pour y ajouter Copilot

De plus, mais sans certitude, Amazon pourrait augmenter sa réduction d’ici le «vrai» Black Friday. Lors des jours Prime d'octobre, la version personnelle était descendue à 59 € et la version familiale à 77 €. Mais rien ne dit qu'Amazon proposera la même réduction. Attention à un point, enfin, cet abonnement est une version en ligne liée à Amazon, qui s'occupe du renouvellement automatique auprès de Microsoft. Vous devrez donc aller désactiver ce renouvellement ou penser à prolonger l'offre avant la date fatidique.


  1. Sauf si vous décidez de passer à Pages ou à LibreOffice.  ↩︎

L'Europe veut interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans

Pierre Dandumont

jeudi 27 novembre à 18:20

Ailleurs

Le Parlement européen souhaiterait que les réseaux sociaux soient interdits aux mineurs de moins de 16 ans dans l'Union européenne, à la manière de l'Australie qui a déjà choisi cette limite en 2024. Une proposition qui se base sur de nombreuses études et rapports qui montrent les problèmes que peuvent amener ces derniers pour les adolescents1.

Vous ne verrez peut-être plus uniquement ce logo à la télévision.

Dans un rapport sur la protection des mineurs en ligne, les parlementaires veulent unifier les lois européennes, pour que les méthodes mises en place (par exemple pour la vérification de l'âge) soient cohérentes. Comme le note Politico, une majorité des votants était pour ce changement (483), 86 se sont abstenus et 92 étaient contre. Ces derniers sont majoritairement issus de groupes parlementaires de droites, qui sont surtout contre le fait que l'Union européenne s'immisce trop dans ce domaine.

Au-delà de l'interdiction pour les mineurs de moins de 16 ans, les parlementaires aimeraient aussi que les patrons des plateformes (Elon Musk pour X, Mark Zuckerberg pour Meta, etc.) soient tenus responsables personnellement si les plateformes en question violent les dispositions mises en place dans l'Union européenne.

Ces mineurs, dont certains avaient probablement moins de 16 ans, n'avaient pas accès aux réseaux sociaux. Image Adolph F. Isler.

Dans tous les cas, il ne s'agit pour le moment que d'un rapport, même s'il devrait vraisemblablement influencer les prochaines lois et amener la mise en place probable de cette limitation dans les pays de l'Union européenne.


  1. Et qui par ailleurs touchent aussi les adultes.  ↩︎