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Un nouveau modèle de Raspberry Pi, le Compute Module Zero, uniquement pour la Chine

Pierre Dandumont

jeudi 11 décembre à 12:45

Matériel

Si les cartes Raspberry Pi sont plutôt considérées comme des outils pour l'éducation ou pour les amateurs de DIY (Do It Yourself, faites-le vous-même), la gamme comprend des cartes pensées pour une intégration à un niveau industriel, avec les Compute Module. Et après celui basé sur le Raspberry Pi 5 et la version 4S pour les anciens produits, voici le Compute Module Zero.

La nouvelle carte. Image Raspberry Pi.

Cette nouvelle version est destinée aux appareils à très bas coût, et c'est ce qu'on appelle un SoM (System on Module), une carte très compacte — 39 x 33 x 2,8 mm — basée sur le Raspberry Pi Zero 2. On retrouve donc le système sur puce issu de Raspberry Pi 3 (mais à une fréquence plus faible) avec ses quatre cœurs Cortex A53 (à 1 GHz), 512 Mo de mémoire vive, une sortie vidéo mini HDMI et deux prises Micro USB. La première sert pour l'alimentation, la seconde peut être employée pour des accessoires.

On peut voir les GPIO, le lecteur de cartes, les prises Micro USB ou la sortie vidéo. Image Raspberry Pi.

La carte est proposée en six variantes : sans stockage interne (un lecteur de cartes microSD est alors présent), avec 8 Go de mémoire eMMC interne ou avec 16 Go. Pour les trois cas, il est possible d'obtenir la carte avec ou sans Wi-Fi et Bluetooth. C'est une plateforme plutôt limitée au niveau de la puissance de calcul, mais suffisante pour de nombreux usages : si vous devez afficher quelques informations sur un écran et générer des graphiques, par exemple, le système sur puce et la RAM ne sont pas un problème. Les cartes ont surtout l'avantage de proposer une distribution GNU/Linux stable et bien supportée, contrairement à de nombreuses autres cartes à bas prix.

Cette carte a une particularité, elle est réservée à la Chine. Un choix probablement lié au fait que la majorité des sociétés qui veulent intégrer une carte Raspberry Pi produit ses périphériques en Chine. La page officielle ne liste pas le prix recommandé, mais le revendeur EDATech vend la carte à partir de 128 ¥ (environ 15 €).

La RATP doit aller au tribunal pour faire corriger le bug de 2038 dans le RER A

Pierre Dandumont

jeudi 11 décembre à 11:25

Ailleurs

Connaissez-vous le bug de l'an 2038 ? Il n'est pas (encore) aussi médiatisé que celui de l'an 2000, mais il risque de poser quelques problèmes. Pour faire simple, dans la majorité des logiciels, le temps démarre le 1er janvier 1970, une convention issue d'UNIX. Dans beaucoup de cas, le nombre de secondes depuis cette date est stocké dans une valeur signée sur 32 bits (soit 231 valeurs possibles), ce qui implique que la date limite enregistrable est le 19 janvier 2038 vers 03:14:07. C'est un problème connu, qui devrait normalement être corrigé d'ici là d'une façon ou d'une autre. Mais à la RATP (la régie des transports parisiens), il a fallu aller au tribunal.

Un véritable bug de l'an 2000. Certifié d'époque. Image MacGeneration.

La RATP, qui achète ses rames à Alstom, a découvert le bug dès 2017. Ils se sont rendu compte que choisir une date au-delà de la limite empêchait les appareils de fonctionner. La RATP a donc demandé à Alstom de corriger le problème1, qui a refusé, en arguant ne pas être capable de régler le souci. Une analyse a ensuite permis de révéler que tous les appareils vendus par Alstom entre 1989 et 2014 étaient touchés, et que le problème allait affecter environ un tiers du réseau, selon L'informé. Devant les refus d'Alstom, la RATP a donc dû passer par la case du tribunal.

Une rame de RER A. Eole99, CC BY-SA 3.0.

Le tribunal administratif a pris le parti de la RATP et ordonne donc à Alstom de trouver une solution rapidement (un an), avec des astreintes élevées au-delà (100 000 € par mois de retard). Elle devra ensuite être mise en place avant 2030 dans les véhicules (avec des astreintes de 1 million d'euros par mois au-delà)

Si les rames de la RATP devaient donc rouler correctement dans la nuit du 19 janvier 2038, nous pouvons prendre les paris sur un point : ce n'est probablement pas la dernière fois que vous entendrez parler du bug de l'an 2038.


  1. Les deux solutions sont de passer sur une valeur 64 bits ou sur une valeur 32 bits non signées (soit 2^32 valeurs). Dans les deux cas, le problème est reporté assez loin (2106 dans le cas du 32 bits, dans 292 millions d'années en 64 bits).  ↩︎

Portrait : John Ternus, l’homme qui visse le futur d’Apple

Christophe Laporte

jeudi 11 décembre à 11:04

AAPL

L’hypothèse d’un départ de Tim Cook n’est plus un scénario de science-fiction. Les révélations récentes du Financial Times ont sans doute rappelé que le successeur de Steve Jobs n’est pas éternel. Depuis, la question de sa succession s’invite régulièrement dans les couloirs de l'Apple Park comme dans les notes des analystes. Et un nom revient avec insistance : John Ternus.

Discret, méthodique, gardien du temple de la culture Apple et ingénieur jusqu’au bout des ongles, Ternus coche toutes les cases — ou presque — du profil idéal. Pourtant, l’homme reste une énigme pour le grand public. À l’image de Tim Cook, dont la vie personnelle a longtemps été une forteresse, Ternus cultive une invisibilité paradoxale pour un dirigeant de ce rang. Qui est vraiment celui qui pourrait devenir le troisième CEO de l’ère moderne d'Apple ?

Image : Apple

De la natation à la réalité virtuelle

Avant de devenir l'un des cadres les plus puissants de la Silicon Valley, John Ternus a d’abord été un athlète. Étudiant à l’Université de Pennsylvanie (UPenn), il s’illustre dans les bassins, remportant le 50 mètres nage libre et le 200 mètres quatre nages lors des championnats universitaires au début des années 90. Mais l’exploit réside ailleurs : Ternus est un "all-time letter winner", …

Promo : jusqu’à 60 % de réduction sur les produits réseau de la gamme UniFi

Nicolas Furno

jeudi 11 décembre à 09:23

Matériel

Quelques jours après le Black Friday, Ubiquiti vient de lancer une nouvelle vague de promotions pour les fêtes de fin d’année, avec 31 produits à prix réduit listés à cette adresse. Cette nouvelle offre est encore plus intéressante que la précédente, puisque des produits phares de la gamme UniFi sont inclus, dont les fameuses Dream Machine qui bénéficient de 20 % de réduction. Ces prix seront proposés pendant huit jours, dans la limite des stocks disponibles, et Ubiquiti offre aussi les frais de port sur toute sa boutique.

Image Ubiquiti/MacGeneration.

Si vous découvrez l’écosystème UniFi, je vous renvoie vers cet article qui sert de présentation générale et vous permettra de comprendre ce qui est nécessaire pour mettre en place une installation :

À la découverte de l’écosystème UniFi, l’équipement réseau des pros accessible au grand public

À la découverte de l’écosystème UniFi, l’équipement réseau des pros accessible au grand public

Routeurs

La Dream Machine Pro comme la Dream Machine Spécial Edition sont vendues toutes deux à 20 % de moins, soit respectivement 322,8 € au lieu de 408 et 430,8 € au lieu de 538,8. Dans les deux cas, on a un appareil pensé pour être installé dans une baie, avec un format rack 1U. Les Dream Machine sont le cœur d’une installation UniFi, ils font office de routeurs, de contrôleur pour le logiciel, de switch avec huit ports Ethernet, ils gèrent aussi la connexion à internet avec deux prises WAN et ils intègrent même un emplacement disque dur pour stocker des images fournies par les caméras.

Entre les deux modèles, la différence tient principalement à l’ajout du PoE aux prises Ethernet sur la version plus chère, de quoi alimenter les bornes Wi-Fi et caméras de la marque. Un stockage intégré de 128 Go est aussi prévu sur la Dream Machine SE, qui passe aussi son deuxième port WAN à de l’Ethernet 2,5G. Les deux intègrent deux prises SFP+ 10G pour gérer les connexions ultra rapides de la fibre optique. Ces promotions suggèrent peut-être que ces machines auront bientôt un successeur, mais elles restent tout à fait compétentes et d’excellents choix pour les déploiements plus ambitieux.

La Dream Machine Special Edition. Image Ubiquiti.

Selon vos besoins, d’autres produits similaires sont aussi proposés à des prix plus raisonnables. La Cloud Gateway Max propose les mêmes fonctionnalités de routeur et cœur du réseau UniFi, dans un boîtier plus compact et à 202,8 € au lieu de 310,8. C’est l’idéal pour les connexions en fibre optique jusqu’à 2 Gbit/s environ, puisque l’appareil intègre 4 prises Ethernet 2,5G, en plus de sa prise WAN à la même vitesse. À noter qu’il s’agit de la variante avec 512 Go de stockage qui est en promotion, moins chère que celle de base sans stockage, et c’est là aussi une excellente affaire.

Wi-Fi

Six bornes Wi-Fi sont en promotion, dont trois Wi-Fi 7, soit la toute dernière génération. Si vous vouliez vous équiper, c’est le bon moment de le faire avec trois formats différents. L’U7 Pro, vendue 150 € au lieu de 192, est parfaite pour positionner une borne au plafond. L’U7 Pro Wall, à 178,8 € au lieu de 222, est en gros la même borne, mais optimisée pour un placement mural. Enfin, l’U7 Pro Outdoor, affichée à 246 € au lieu de 300, est pensée pour un usage extérieur. Ces trois produits ont une prise Ethernet 2,5G en entrée et nécessitent un switch PoE+ pour fonctionner, les deux versions d’intérieur sont tri-bandes mais pas la borne d’extérieur pour des raisons réglementaires.

La borne Wi-Fi U7 Pro Outdoor. Image Ubiquiti.

Leurs performances sont très proches et elles devraient suffire pour couvrir de larges surfaces et gérer sans sourciller des centaines de clients sans-fil. Ce sont des produits taillés pour les entreprises ou les lieux publics, alors ils n’auront vraiment aucun problème chez un particulier. Ajoutons qu’Ubiquiti a déjà renouvelé l’U7 Pro avec la version « Pro XG », qui améliore un petit peu les performances et opte pour un design différent, mais qui est aussi nettement plus chère à 215 €.

Si vous n’avez pas besoin de la dernière norme, on trouve aussi des bornes avec d’anciennes générations, dont l’U6 Enterprise qui a été le haut de gamme à une époque et qui est vendue 214,8 € au lieu de 300. Certes limitée au Wi-Fi 6, cette borne reste un monstre de performances qui pourra gérer plus de 600 clients et afficher des débits souvent bien supérieurs aux bornes précédentes. La version murale est aussi en promotion à 214,8 € au lieu de 322,8 et elle intègre même un switch avec quatre ports Ethernet 1G. Même si ces produits sont en fin de vie, ils restent intéressants.

NAS

Deux NAS d’Ubiquiti sont en promotion, c’est certainement la première fois. L’UNAS Pro, premier modèle de la marque, est vendu à 442,8 € au lieu de 550,8 et si vous avez une baie de brassage avec de la place pour deux espaces (2U), c’est une bonne option. Il intègre sept emplacements pour disques durs et une prise SFP 10G en entrée. Plus étonnant, le tout récent UNAS Pro 8 est lui aussi à prix réduit, cette fois à 754,8 € au lieu de 862,8. C’est le même format extérieur, mais l’appareil intègre cette fois huit emplacements disque dur, un emplacement pour un SSD NVMe chargé d’accélérer les opérations et trois prises 10G, deux SFP+ et une Ethernet.

L’UNAS Pro 8 en place dans sa baie. Image Ubiquiti.

Il y a bien d’autres produits encore, je note dans le lot la présence du PowerAmp, un étonnant amplificateur audio relié à l’écosystème UniFi. Il est actuellement vendu 574,8 € au lieu de 682,8 dans ses deux coloris (blanc et noir) et c’est peut-être l’occasion de tester cet appareil qui pourra être relié à une paire d’enceintes et faire office de destination AirPlay ou Spotify Connect, entre autres choses.

Free tease l’arrivée de l’Apple Watch : c'est imminent !

Christophe Laporte

jeudi 11 décembre à 06:34

Image

C’est une question de jours (voire peut-être d’heures) avant que Free ne prenne en charge (enfin) l’Apple Watch. Sur son compte X, l’opérateur a publié cette photo accompagnée de cette courte phrase :

Si je regarde mon tel c'est pas pour savoir l'heure...

Sur la table, un iPhone est mis en évidence. Rappelons que la prise en charge de l’Apple Watch ne se limite pas à « offrir » la connexion cellulaire à celle-ci. Apple impose à ses partenaires de proposer sa gamme de toquantes en boutique. Selon nos sources, l'arrivée de la montre dans les rayons de l'opérateur n'est plus qu'une question de jours.

Free Mobile sur le point de gérer l’Apple Watch

Free Mobile sur le point de gérer l’Apple Watch

À vrai dire, il ne demeure plus qu’une seule inconnue dans cette affaire. Free va-t-il s’attaquer à la question du prix ? Ses concurrents facturent cette option 5 € par mois. C’est peu et beaucoup à la fois. Il y a sans doute de quoi malmener la concurrence, comme aime le faire Xavier Niel. Autre question en suspens : aura-t-on droit à de la 4G comme chez SFR ou à la 5G comme chez Orange ? L’avenir nous le dira.

Quoi qu’il en soit, Xavier Niel semble bien parti pour respecter l'une de ses promesses. En janvier dernier, il espérait gérer l’Apple Watch « cette année ». Il est encore dans les temps !

Free Mobile : l’eSIM sur Apple Watch « espérée » en 2025 par Xavier Niel

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