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Shein vendait des poupées à caractère pédopornographique et pourrait être bloqué en France

Pierre Dandumont

lundi 03 novembre à 13:04

Ailleurs

Shein, une plateforme de vente en ligne chinoise très connue (et très populaire) ne fait pas que vendre des produits de mauvaise qualité et dangereux (comme des chargeurs USB), elle vendait aussi des « poupées sexuelles à caractère pédopornographique ».

Nous ne parlons pas de ce genre de poupées. Image PickPik.

C'est un constat de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes), qui explique avoir constaté la commercialisation de poupées sexuelles d'apparence enfantine. Selon le communiqué, « leur description et leur catégorisation sur le site permettent difficilement de douter du caractère pédopornographique des contenus. ». Les faits ont été signalés au procureur de la République, mais aussi à l'ARCOM, le régulateur compétent en la matière. Comme le rappelle le ministère de l'Économie dans son communiqué, « la diffusion, via un réseau de communications électroniques, de représentations à caractère pédopornographique, est passible de peines pouvant aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende. » Le ministère indique aussi que des contenus pornographiques liés à des poupées adultes sont aussi accessibles, sans mesures de filtrage efficace.

Shein pourrait être interdit

Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, a indiqué dans une interview à nos confrères de BFM TV que l'accès à Shein pourrait être bloqué en cas de récidive. Ce n'est pas une première : le site Wish, assez proche de Shein dans la philosophie, avait été déréférencé en France en 2021. Contrairement au déréférencement, Shein pourrait même directement bloqué dans nos contrées grâce à la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN), à la manière de certains sites pornographiques.

N

N'achetez pas un adaptateur secteur USB sur Temu ou Shein, ils sont dangereux

Source :

Substrate, une société américaine, veut révolutionner la gravure de puces avec de la lithographie aux rayons X

Pierre Dandumont

lundi 03 novembre à 12:27

Ailleurs

Une société américaine, Substrate, veut s'attaquer à la gravure des puces avec une nouvelle solution qui devrait permettre (si tout se passe bien) de réduire le coût de la gravure de façon importante. Leur solution ? De la lithographie aux rayons X, ce qui demande quelques explications.

Des *wafers*. Image MacGeneration

La fabrication d'une puce passe parce ce que l'on appelle un wafer, un composant circulaire sur lequel les puces vont être gravées. La technologie utilisée pour graver les transistors sur la surface du wafer porte le nom de lithographie, et les techniques de gravure modernes reposent sur de la lithographie EUV (Extreme Ultraviolet). De façon très schématique, la machine doit découper le substrat pour dessiner les transistors, avec une précision extrême. Si les usines qui fabriquent les puces sont essentiellement asiatiques (notamment à Taiwan et en Corée), les machines qui permettent la lithographie, elles, proviennent d'un seul grand fabricant : le néerlandais ASML. Les machines en question sont particulièrement onéreuses (plusieurs centaines de millions de dollars) mais nécessaires : ASML est la seule société qui maîtrise cette technologie. Et les évolutions de la technologie devraient encore faire exploser les coûts.

La solution de Substrate

Substrate emploie une technologie différente, à base de rayons X. L'idée n'est pas nouvelle, mais n'avait jamais été mise en œuvre à grande échelle. La société explique qu'elle permet de créer des puces de classe 2 nm (la technologie la plus avancée actuellement, qui n'est pas encore employée en masse) pour un coût plus faible que les solutions d'ASML. Selon eux, alors que la technologie à base d'ultraviolets va augmenter largement les coûts, leur solution est meilleure. Ils anticipent des usines à 50 milliards de dollars en 2030, et des wafers à 100 000 $, contre 25 milliards et 30 000 $ actuellement (pour un wafer en 2 nm). Le coût du wafer a un impact direct sur le prix des puces car il a un coût fixe. Si le prix du wafer augmente, celui des puces aussi, même si le résultat dépend en partie du rendement et de la taille des puces, des points que nous avons expliqués dans un dossier.

Subtsrate montre pour le moment de la gravure en 12 nm. Image Substrate.
Le chip binning, c

Le chip binning, c'est bien plus que de vous vendre des puces défectueuses

Avec sa technologie aux rayons X, Substrate espère descendre le prix du wafer aux alentours de 10 000 $ en 2030, soit un prix plus faible qu'actuellement (et beaucoup plus bas que ce qu'ils anticipent). Visiblement, la société américaine a donc réussi à maîtriser les problèmes que la lithographie aux rayons X amène, comme le fait qu'elle nécessite une source de rayons X stables et efficaces.

Si la solution semble intéressante, Substrate reste encore visiblement assez loin de la production en masse. La production actuelle, pour des essais, serait en 12 nm, ce qui est déjà dans l'absolu une prouesse. Mais selon les spécialistes de SemiAnalysis, si leurs assertions sont vraies, la lithographie aux rayons X pourrait modifier largement les rapports de force, sur un marché qui dépend largement d'ASML et dont les coûts actuels explosent.

Le 2 nm s’annonce salé : Apple pourrait payer (beaucoup) plus cher ses puces A20 pour l

Le 2 nm s’annonce salé : Apple pourrait payer (beaucoup) plus cher ses puces A20 pour l'iPhone 18 Pro

Si les prix exacts ne sont pas connus, Substrate espère vendre ses machines de lithographie environ dix fois moins cher que celles d'ASML pour les prochaines technologies de gravure (2 nm et moins). La société américaine pourrait surtout devenir un acteur important dans le monde de la gravure, et détrôner les fondeurs asiatiques. Même si TSMC et Samsung possèdent des usines aux États-Unis, les technologies les plus avancées restent réservées à leurs pays d'origine (Taiwan et la Corée du Sud) et le troisième fondeur important, Intel, est nettement en retard sur les deux autres. Selon nos confrères, il reste quelques doutes sur les possibilités réelles de Substrate, qui sont un peu trop belles pour être vraies. Un doute notamment lié au fait que la société donne peu de détails sur sa technologie, en partie parce qu'il y a de gros risques d'espionnage industriel dans ce domaine. Et il y a évidemment un écueil important à prendre en compte : passer de la production de puces de tests dans des laboratoires à une production en masse avec un rendement suffisant pour que tout devienne rentable n'est pas une évidence dans ce domaine.

macOS 26.1 ne massacre plus les angles des PDF

Félix Cattafesta

lundi 03 novembre à 11:13

macOS

Les gros utilisateurs de PDF se sont rendus compte d’un changement avec l’arrivée de macOS 26 Tahoe : l’app Aperçu arrondit les bords des PDF. Une modification qui n’est pas passée inaperçue et qui a été relevée sur les forums d’Apple comme par le média japonais Applech2. Apple a rétropédalé avec macOS 26.1, qui ramène des bords carrés plus traditionnels.

Un PDF sous macOS 26…

« Comment désactiver les coins arrondis dans l'aperçu lors de la visualisation d'un fichier PDF ? » se demande un utilisateur du forum d’Apple. Il affirme que les PDF doivent toujours avoir la même apparence, peu importe la façon dont on les ouvre. « Arrondir les coins d'un document est totalement inutile et compromet la conception d'un PDF », appuie-t-il, jugeant le changement « inacceptable ».

Son commentaire a été appuyé par plus de 145 autres utilisateurs, tandis que 190 ont répondu avoir le même problème. Un fil Reddit sur le même sujet a amassé plus de 200 votes, où beaucoup recommandent de passer par un autre logiciel de lecture de PDF. Un utilisateur très remonté déclarait dès la première bêta du système :

Ils ont complètement massacré Aperçu.app. Ce qui était un outil stable et fiable est devenu le projet portfolio d'un graphiste débutant. Arrondir les coins des pages d'un PDF, c'est de la folie pure.

…et sous macOS 26.1.

Le changement mis en place par Apple ne concernait que les PDF, et les images restaient affichées normalement sur macOS 26. Si certains commentaires véhéments prêtent à sourire, le changement a pu gêner certains gros utilisateurs s’en servant par exemple pour visionner des fichiers avec deux pages côte à côte ou des mots croisés (la grille disparaît dans les angles). Certain ont également observé des plantages lors des annotations, ce qui devrait s’arranger sur macOS 26.1. Notons cependant qu’Apple arrondit toujours les angles dans Coup d’œil, même sur la future mise à jour.

Aperçu a eu droit à pas mal de changements cette année, à commencer par une déclinaison iPad et iPhone. La version pour tablette fait la part belle aux effets Liquid Glass grâce à une loupe présente sur la page d’accueil comme un petit easter-egg.

Apple miserait sur Gemini pour relancer Siri

Christophe Laporte

lundi 03 novembre à 10:07

Intelligence artificielle

Apple aurait tranché dans le vif au sujet du « moteur » de Siri. Voilà des semaines qu’elle hésitait entre miser sur ses propres modèles et s’appuyer sur ceux de la concurrence. Des fuites avaient déjà révélé que Cupertino avait étudié de près les solutions d’OpenAI et de Google.

Image : Solen Feyissa / Unsplash

Si l’on en croit Mark Gurman, Apple aurait finalement décidé de s’appuyer en partie sur Gemini, le modèle d’intelligence artificielle de Google. Apple paierait son concurrent pour développer une version personnalisée de Gemini, hébergée sur ses serveurs Private Cloud Compute, afin d’alimenter Siri sans compromettre la confidentialité des données des utilisateurs.

Apple mise sur Google pour relancer Siri

Il ne s’agirait pas d’intégrer directement des services Google ou des fonctions Gemini dans Siri, mais d’utiliser un modèle Gemini « sur mesure » en arrière-plan pour améliorer la pertinence et la réactivité de l’assistant. Autrement dit, Siri resterait made by Apple, mais avec un moteur d’IA externe sous le capot — une première pour la marque, qui avait toujours tenu à garder le contrôle total sur ses technologies clés.

Image Apple

Cette révélation de Mark Gurman intervient quelques jours après les déclarations de Tim Cook qui a confirmé que le nouveau Siri verrait bel et bien le jour en 2026. Lors de la conférence audio suite à la publication des résultats trimestriels, le patron d’Apple avait en quelque sorte vendu la mèche, affirmant que d’autres accords dans le domaine de l’intelligence artificielle, étaient dans les tuyaux.

Tim Cook confirme le nouveau Siri pour 2026

Tim Cook confirme le nouveau Siri pour 2026

Les rumeurs évoquent toujours une sortie au printemps pour le nouveau Siri. Sachant qu’Apple ne peut pas se rater, la firme semble avoir opté pour la carte de la sécurité. En misant sur les technologies de Google, le timing d’Apple apparaît serré, mais jouable. Ce chantier est autant logiciel que matériel : Cupertino a récemment commencé à expédier des serveurs d’IA fabriqués aux États-Unis, destinés à ses centres de données. Petit à petit, le puzzle se met en place.

Les premiers serveurs pour Apple Intelligence seraient conçus autour d

Les premiers serveurs pour Apple Intelligence seraient conçus autour d'une puce M5 🆕

Si la décision venait à être confirmée, ce serait un nouveau coup dur pour la division IA d’Apple, en charge du développement de modèles maison. On disait cette division déjà affectée par les nombreux débauchages réalisés par Meta tout au long de l’été. La direction va devoir remobiliser ses troupes pour éviter une véritable hémorragie.

Google : un choix qui n’est pas si surprenant

Qu’Apple jette son dévolu sur les technologies de Google n’est pas très surprenant en soi. Dans ce domaine, les technologies de Google font partie du haut du panier.

D’autre part, si Apple et Google peuvent se livrer une guerre sans limites dans certains domaines, notamment sur le marché des smartphones, les deux sociétés entretiennent de bonnes relations et savent coopérer quand cela est nécessaire.

Image : iGeneration

L’exemple le plus marquant est bien entendu l’accord qui lie Safari au moteur de recherche de Google : un partenariat qui rapporte plus de 20 milliards de dollars par an à la firme de Cupertino. Avec une telle manne, Apple a largement de quoi financer les modèles de Google, qui ne doivent pas être donnés. Anthropic demandait, paraît-il, 1,5 milliard de dollars par an, un montant jugé trop élevé par Apple.

Par le passé, les deux sociétés ont montré qu’elles pouvaient collaborer dans certains domaines. En 2020, face à l’épidémie de COVID-19, les deux géants de la tech avaient travaillé main dans la main sur Exposure Notification : la fameuse API qui permettait l’usage du Bluetooth sur iOS et Android pour que les autorités sanitaires puissent mieux tracer les contacts d’une personne infectée.

Quand le logiciel trébuche, le matériel triomphe

Avec cette nouvelle version, Apple joue gros. La réputation de Siri est déjà écornée ; autant dire que la marque à la pomme n’a pas le droit à l’erreur.

Mark Gurman est d’ailleurs assez méfiant. Il précise que, malgré cet accord, rien ne garantit que cette nouvelle version « fonctionnera de manière fluide » ni qu’elle « parviendra à réparer des années de désamour autour de Siri ».

Quoi qu’il en soit, que ce soit pour Siri ou Apple Intelligence, Apple dépend plus que jamais des autres. Cette situation est à l’opposé de celle que nous connaissons sur le plan matériel. Après des années de développement, Apple a lancé cette année ses premières puces pour gérer les communications sans fil — Wi-Fi, Bluetooth ou connexions cellulaires. Si l’on en croit les dernières rumeurs, Apple ne voudrait pas s’arrêter en si bon chemin et travaillerait désormais à l’élaboration de son propre capteur photo.

Rumeurs photo : l’objectif à ouverture variable réservé à l’iPhone 18 Pro Max, le capteur d’Apple en 2027 ?

Rumeurs photo : l’objectif à ouverture variable réservé à l’iPhone 18 Pro Max, le capteur d’Apple en 2027 ?

Apple est-elle devenue plus forte sur le matériel que sur le logiciel ? Il faut cependant se remémorer les débuts de l’iPhone, quand Apple mettait déjà bien en avant les solutions Google — que ce soit avec YouTube ou Plans, qui embarquait alors les cartes de Google.

Dans le cas de Plans, il avait fallu des années pour qu’Apple parvienne à ne plus dépendre de Google — avec toutes les difficultés que l’on sait au début de cette transition, qui avait coûté sa place à Scott Forstall…

Grâce aux aides, la Model Y Standard tourne autour des 37 000 € en France et devient une excellente affaire

Nicolas Furno

lundi 03 novembre à 09:56

Mobilités

Lancée en Europe le mois dernier, la Model Y Standard a finalement reçu son éco-score et bénéficie ainsi en France du « Coup de pouce véhicules particuliers électriques », le dispositif officiel qui a remplacé la prime sur les véhicules électriques. Tous les foyers peuvent ainsi bénéficier d’un prix réduit de 3  180 €, ce qui permet au SUV de Tesla de débuter à 36 810 €. Selon ses revenus, on pourra même recevoir une aide plus importante encore et descendre le prix de base à 35 790 €. À ces prix, il faudra toutefois ajouter les frais de carte grise, ce qui fera probablement remonter la facture finale juste au-dessus des 37 000 €, même si le montant varie d’un département à l’autre.

Image Tesla.

Quoi qu’il en soit, autour de 37 000 € est un excellent prix fin 2025 pour qui cherche une voiture électrique avec une grande capacité et une très bonne autonomie. Si la version Standard n’affiche que 534 km d’autonomie selon la norme WLTP, elle compense avec une petite batterie qui sera rapide à charger sur les longs trajets. On ne présente plus les qualités de la Model Y en termes de capacité de stockage, elle conserve le plus grand coffre de sa catégorie, même si c’est un gros SUV par rapport à ses concurrents directs en Europe, qui souffre notamment d’un grand diamètre de braquage.

Cette variante « Standard » fait l’impasse sur plusieurs équipements qui étaient de série jusque-là sur les voitures de Tesla. Le plus spectaculaire est peut-être le toit vitré, toujours bien présent, mais caché à l’intérieur par du tissu. C’est censé améliorer l’efficience de la voiture, qui est déjà la reine de sa catégorie et qui devrait faire encore mieux avec cette variante. On attend les premiers tests en conditions réelles pour en savoir plus, mais il ne fait aucun doute que la Model Y devrait garder son avance et peut-être creuser encore un petit peu l’écart.

En contrepartie, il faudra accepter plusieurs retraits esthétiques (phares simplifiés, moins de couleurs…) et pratiques (sièges en tissu à l’avant, volant manuel, pas d’écran à l’arrière, sièges manuels à l’arrière…), même si la version européenne est bien plus intéressante que l’américaine, très dépouillée. En particulier, on ne perd pas les aides à la conduite sur le Vieux continent, si bien que la Model Y est comparable aux autres voitures de la marque sur ce point important.

Au lieu de la nouvelle voiture à 25 000 $ promise en 2020, Tesla propose une Model Y appauvrie à 40 000 $

Au lieu de la nouvelle voiture à 25 000 $ promise en 2020, Tesla propose une Model Y appauvrie à 40 000 $

La Model Y Standard arrive en France à 40 000 €, en attendant d’éventuelles aides

La Model Y Standard arrive en France à 40 000 €, en attendant d’éventuelles aides

La Model 3 étant produite en Chine, elle ne bénéficie pas du coup de pouce comme la Model Y qui vient d’Allemagne. Néanmoins, le constructeur réduit également son prix avec un « Bonus Tesla » de 3 100 €. À l’arrivée, le tarif est similaire au SUV, mais avec les mêmes fonctions de confort qu’avant, puisqu’il s’agit toujours de la Propulsion et non d’une version Standard. Si vous préférez les berlines, c’est aussi une excellente affaire à environ 37 000 € en prix de base.

Tesla précise que l’on pourra tester la Model Y Standard en France à partir du 8 novembre. Le configurateur en ligne promet quant à lui des livraisons entre décembre 2025 et janvier 2026.