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Tim Cook invité au dîner officiel de Mohammed Bin Salman à la Maison Blanche

Greg Onizuka

mercredi 19 novembre à 22:15

AAPL

Alors que Mohammed Bin Salman, Prince héritier et Premier ministre d’Arabie saoudite est en visite aux États-Unis d’Amérique, un dîner officiel à la Maison Blanche est organisé entre le Prince, le Président des USA Donald Trump et plusieurs invités triés sur le volet. Parmi eux, Elon Musk, Michael Dell, Jensen Huang (Nvidia), Linda Su (AMD) et... Tim Cook, comme rapporté par le New York Times.

Mohammed Bin Salman et Donald Trump, le 14 mars 2017. Image The White House, domaine public.

Si la présence d’Apple en nom propre en Arabie saoudite est relativement récente, l’Apple Store en ligne local n’ayant ouvert que cet été, Apple a des plans relativement conséquents pour le royaume : à partir de 2026, plusieurs Apple Store physiques devraient ouvrir, à Riyad, Dariya et d’autres villes importantes du pays.

Apple annonce l’arrivée de ses boutiques en Arabie Saoudite à partir de l

Apple annonce l’arrivée de ses boutiques en Arabie Saoudite à partir de l'été 2025

C’est la première visite officielle du Prince autrement appelé MBS depuis 2018 et le meurtre de Jamal Khashoggi, journaliste du Washington Post dont la CIA entre autres attribue la responsabilité au Prince héritier. C’est aussi la dernière fois que Tim Cook avait rencontré celui-ci, à l’époque pour discuter d’éducation et de développement d’apps. Apple a depuis investi plus de 2 milliards de dollars dans le pays, et le CEO d’Apple y a fait une escale en décembre 2024.

Si Apple avait en 2019 indiqué enquêter sur une app locale permettant de suivre les femmes du pays en traquant leurs passeports, le sujet ne devrait probablement pas être abordé durant cette rencontre, bien que l’app soit toujours en ligne aujourd’hui.

Arabie saoudite : Apple va fliquer l’app de fliquage des femmes

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Une attaque particulièrement bien ficelée cible des utilisateurs Apple

Greg Onizuka

mercredi 19 novembre à 21:45

Services

Les tentatives de phishing, relativement simples voire simplistes il y a quelques années, deviennent de plus en plus sophistiquées, au point qu’il pourrait devenir difficile de discerner certaines d’une conversation légitime avec une entreprise. Un utilisateur Apple, Eric Moret, a été la cible d’une de ces tentatives particulièrement bien ficelées.

L’authentification à deux facteurs, au cœur de cette manipulation. Image Eric Moret.

Tout à commencé par un message texte contenant le bien connu code à six chiffres permettant d’authentifier une demande de connexion à un compte protégé par le système à double facteur. Signe que la demande était légitime, elle est apparue sur tous les appareils de l’utilisateur à la fois, indiquant un envoi depuis les serveurs officiels d’Apple. Par la suite, un appel automatique a encore une fois laissé une suite de six chiffres censés permettre d’autoriser une connexion sur un nouvel appareil. Clairement, quelqu’un essayait d’utiliser le compte en question.

L’affaire a pris une autre tournure quelques minutes plus tard : une personne bien réelle a appelé Eric Moret, indiquant faire partie du support Apple, et ne faisant aucun mystère sur la raison de son appel :

Votre compte Apple est en train de subir une attaque. Nous avons ouvert un ticket pour vous aider, quelqu’un va vous contacter rapidement.

Dix minutes plus tard, un nouvel appel est arrivé, cette fois bien plus long : après avoir ouvert un cas réel sur le site Apple au nom de la victime, l’interlocuteur a mené Eric Moret tout au long des étapes consistant à mettre un nouveau mot de passe sur son compte, en passant par l’e-mail qui venait de lui être envoyé. L’e-mail respectait non seulement tous les codes Apple, mais l’adresse de l’expéditeur était AppleSupport@email.apple.com. Rien d’étrange, et Eric suit donc la procédure pour réinitialiser son mot de passe, avec la personne au bout du fil.

Mais alors, comment l’arnaqueur prend possession du compte Apple, si tout est officiel ? C’est la clôture du dossier qui contient toute la machination : à la fin de la conversation, l’interlocuteur lui a signalé qu’il allait recevoir un message l’invitant à clore le ticket après avoir vérifié que tout fonctionnait. Message qui n’a pas tardé à arriver.

Saurez-vous retrouver l’intrus ? Image Eric Moret.

Sans se préoccuper plus que ça de la légitimité de ce message, Eric clique sur le lien. Lien qui l’envoie sur une page reprenant parfaitement les codes d’Apple, encore une fois, et indiquant précisément les étapes qu’il a suivies, du ticket ouvert au mot de passe changé, en passant par le verrouillage préventif de son compte. Ne restait plus qu’à clôturer le ticket.

L’interlocuteur toujours en ligne avec Eric, lui signale qu’il va recevoir un dernier code de confirmation à entrer sur la page pour pouvoir boucler le dossier, et retourner à ses occupations. Le SMS arrive avec les six chiffres, qu’Eric entre sur la page.

Les pirates ont maintenant accès à son compte : la page appeal-apple.com n’appartenant pas à Apple mais aux malandrins, il vient ainsi de donner les clés de son compte Apple aux vilains de l’histoire.

L’instant d’après, Eric reçoit un e-mail lui indiquant qu’un Mac mini venait de se connecter grâce à ses identifiants Apple. Sans se démonter, son interlocuteur lui indique que c’est normal, et que ça fait partie du process.

Eric Moret a eu la sage précaution de refaire la manipulation de réinitialisation de son mot de passe, sans l’aide de son interlocuteur cette fois. Bien lui en a pris, sinon son compte serait resté aux mains des pirates.

Les attaques sophistiquées comme celle-ci sont encore rares, mais elles sont amenées à se multiplier. Les nouveaux délinquants du milieu savent très bien que les e-mails jouant sur la peur du piratage, avec des bandeaux rouges clignotants ne servent plus à grand chose. Ils sont donc passés à des attaques bien plus ingénieuses, et plus difficiles à discerner de la réalité. Moralité : il faut redoubler de vigilance, et l’authentification à deux facteurs n’est pas l’alpha et l’oméga de la protection... elle peut même se retourner contre son utilisateur.

La Commission européenne recule sur le RGPD et l’AI Act : moins de bannières de cookies, plus de données pour les modèles

Stéphane Moussie

mercredi 19 novembre à 17:52

Ailleurs

Face à des considérations économiques, technologiques et politiques, la Commission européenne a plié. Sous la pression combinée de l’Allemagne, des États-Unis et des géants de la tech, Bruxelles propose d’assouplir deux textes emblématiques du cadre numérique européen. Ces changements s’inscrivent dans un paquet législatif baptisé Digital Omnibus qui est censé remettre à niveau plusieurs règles devenues difficiles à appliquer ou inadaptées aux usages actuels.

Conférence de presse du Digital Omnibus. Image Union européenne.

Les bannières de cookies sur le gril

Dans ce train de mesures, Bruxelles propose notamment de simplifier le RGPD, la grande loi sur la protection des données adoptée il y a près de dix ans. Selon la Commission, l’explosion de l’IA impose de revoir certains points du règlement, suivant en cela une recommandation de Mario Draghi dans son rapport sur la compétitivité publié en 2024. Au lendemain de l’annonce d’un partenariat entre le Français Mistral et l’Allemand SAP autour d’une « IA souveraine » destinée à l'administration publique, Bruxelles veut faciliter le traitement des données personnelles afin de simplifier le développement des modèles.

La Commission propose ainsi que les données « pseudonymisées », c’est-à-dire qui empêchent de réidentifier les utilisateurs, sortent du champ du RGPD, ce qui les rendrait pleinement exploitables pour l’entraînement des modèles. Les données « sensibles », révélant des opinions politiques, une orientation sexuelle ou une pratique religieuse, resteraient en revanche protégées.

Dans le même mouvement, Bruxelles souhaite revoir les règles encadrant les cookies pour améliorer l’expérience en ligne. Il ne vous aura pas échappé qu’une première visite sur un site s’accompagne presque systématiquement d’un choix à faire sur le traitement des cookies. L’objectif est justement de réduire la prolifération des bannières et de permettre aux internautes de gérer leur consentement global en un seul clic, directement depuis le navigateur ou le système d’exploitation.

Selon le plan, les sites pourront s’abstenir de mettre des bannières pour les usages « inoffensifs » (comme le simple comptage des visites) et ils devront respecter les choix de cookies pendant au moins six mois. De quoi se passer d’extensions dédiées pour éviter des dizaines de clics… à condition que les navigateurs intègrent ce nouveau mécanisme.

Image MacGeneration

L’AI Act remodelé

L’autre texte bien parti pour être rouvert est l’AI Act, pourtant adopté seulement l’an dernier. Outre la question des données disponibles pour l’entraînement, la Commission veut repousser à décembre 2027, au lieu d’août 2026, l’entrée en vigueur des obligations pesant sur les modèles dits « à haut risque », susceptibles d’avoir un impact sur la santé ou la sécurité. Elle souhaite également alléger les exigences de signalements en cybersécurité, aujourd’hui fragmentées entre plusieurs législations qui obligent parfois à déclarer un même incident à différentes autorités.

Ce virage réjouit la droite européenne et les grands patrons de la tech, qui y voient un moyen de renforcer la compétitivité du continent. À l’inverse, la gauche et les associations de défense des consommateurs dénoncent des concessions dangereuses. Si ces aménagements étaient adoptés, ils offriraient « aux entreprises d’IA un chèque en blanc pour aspirer les données personnelles des Européens », critique l’organisation de défense de la vie privée Noyb.

Pour le moment, il ne s’agit que de propositions de la Commission. Elles devront être examinées et votées par les parlementaires. Le Parti populaire européen, première force politique dans l’Union européenne, y semble favorable, mais elle devra rallier suffisamment d’alliés pour les faire adopter.

Modifier l'arrière-plan d'une photo sans y passer trois heures : voici Aiarty Image Matting à - 40 % avec mises à jour 📍

Article sponsorisé

mercredi 19 novembre à 17:00

Services

Retoucher des photos sur Mac, c'est souvent plus compliqué qu'on ne le voudrait. Détourer un portrait à la main prend un temps fou, et les outils en ligne se perdent dès qu'il y a des cheveux, de la transparence ou une lumière un peu capricieuse. Sans parler du fait qu'on confie ses images à un serveur inconnu.

Aiarty Image Matting travaille différemment. Ce logiciel tourne directement sur votre ordinateur, sans connexion internet requise. Il utilise l'intelligence artificielle pour séparer ce qui compte du reste, que ce soit pour retirer un fond, le flouter ou le remplacer. Pas de compte à créer, pas d'abonnement mensuel qui s'accumule, juste un outil qui fait son travail là où vous en avez besoin. Photo de profil, portrait administratif, visuel produit ou simple cliché iPhone pour les réseaux sociaux : tout passe par le même pipeline.

Une offre Black Friday qui change la donne

Jusqu'à la fin du mois, la licence à vie d'Aiarty Image Matting est proposée à 40% de réduction. Concrètement, vous payez une fois et c'est réglé. Le logiciel s'installe sur trois machines, reçoit toutes les mises à jour futures et ne vous demandera jamais de rallonger la carte bleue.

Profiter de la réduction de 40% sur la licence à vie

Retirer l'arrière-plan, vraiment

Détourer manuellement un sujet, surtout quand il a des cheveux qui volent, du pelage ou des matières semi-transparentes comme du verre ou de la dentelle, c'est le genre de tâche qui finit par vous faire regretter d'avoir ouvert Photoshop. L'intelligence artificielle d'Aiarty analyse l'image et isole automatiquement ce qui doit rester. En quelques secondes, vous obtenez un détourage propre.

Le logiciel gère aussi le traitement par lot. Vous pouvez lui donner des centaines d'images d'un coup et les exporter en résolution 10K. Pratique quand on doit préparer une série de portraits LinkedIn, standardiser des photos produits pour une boutique en ligne, ou créer des visuels administratifs avec un fond uniforme.

Flouter plutôt que supprimer

Parfois, on ne veut pas effacer complètement l'arrière-plan, juste le mettre en retrait. Aiarty Image Matting permet d'adoucir ce qui se trouve derrière le sujet tout en gardant le premier plan net. L'intensité se règle en direct, avec un aperçu immédiat.

Ça fonctionne bien pour les portraits pris avec un iPhone dans des conditions d'éclairage ordinaires, les photos professionnelles où le contexte doit s'effacer, ou les visuels marketing où le produit mérite toute l'attention.

Changer de décor

Remplacer un arrière-plan se fait avec la même logique. Vous pouvez mettre une couleur unie, importer une autre image, ou laisser la transparence intacte pour composer plus tard ailleurs. L'algorithme respecte les bords délicats et les zones semi-transparentes, ce qui évite les raccords grossiers qu'on voit souvent avec des outils plus rudimentaires.

Cette souplesse sert dans plusieurs cas de figure : actualiser des photos de profil professionnel, uniformiser des fonds pour du commerce en ligne, ou réutiliser la même prise de vue dans différents contextes selon le support de diffusion.

Quatre modèles pour quatre approches

Aiarty Image Matting embarque quatre algorithmes distincts, chacun calibré pour un type de situation précis. AlphaStandard V2 constitue le modèle polyvalent, celui qui trouve l'équilibre entre vitesse, netteté des contours et rendu naturel de la luminosité. AlphaEdge privilégie la précision des bordures et convient aux sujets qui demandent des limites franches. EdgeClear conserve les micro-détails comme les cheveux, la fourrure ou les tissus ajourés. SolidMat produit des masques denses pour les objets opaques ou les compositions simples.

Choisir le bon modèle en fonction de ce qu'on photographie fait la différence entre un résultat qui passe inaperçu et un rendu qui trahit le montage.

Les petits plus qui comptent

Au-delà du détourage de base, le logiciel propose quelques outils annexes qui évitent de jongler entre plusieurs applications. On peut affiner les contours avec des pinceaux et des gommes, ajuster la transparence alpha, inverser le masque ou moduler les transitions. L'export grimpe jusqu'à 10K de résolution sans perte de qualité, et le traitement par lot accepte jusqu'à 3000 images en une seule passe. Rotation, recadrage, réduction du bruit et du flou : tout se règle dans la même interface.

Et puisque tout fonctionne hors ligne, vos images restent sur votre disque dur. Pas de transit par des serveurs tiers, pas de questions à se poser sur ce qui advient de vos données. Le logiciel tourne aussi bien sur Mac que sur Windows.

Aiarty Image Matting s'intègre dans un flux de travail Mac classique et traite directement les photos iPhone ou reflex. En regroupant suppression, floutage et remplacement d'arrière-plan dans un seul outil, il réduit des heures de bidouillage manuel à quelques minutes de paramétrage. Que ce soit pour des portraits personnels, des images professionnelles, de la photographie produit ou des projets créatifs, le logiciel fait ce qu'on lui demande sans faire de chichis.

L'offre Black Friday en détail

La licence à vie est disponible avec 40 % de réduction, ce qui en fait le tarif le plus bas de l'année. Toutes les évolutions futures sont incluses, sans frais supplémentaires ni renouvellement caché. De quoi simplifier la retouche photo sur Mac sans se ruiner ni s'abonner à perpétuité.

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Éclairage des bords : coup d'œil sur l'anneau lumineux de macOS 26.2

Félix Cattafesta

mercredi 19 novembre à 16:26

macOS

macOS 26.2 va apporter une nouveauté intéressante pour les adeptes des visioconférences : un anneau lumineux (ou ring light) pouvant être activé lorsque la webcam est allumée. Cette option baptisée Éclairage des bords est à aller chercher dans la barre des menus, en cliquant sur l’icône verte en forme de caméra.

Vidéo MacGeneration

Cela a pour effet de faire apparaître une bande sur les bordures du Mac, imitant le style d’un ring light. On peut l’ajuster depuis la barre des menus : il est possible de la rendre plus épaisse, mais aussi de la faire tirer vers le jaune ou le bleu. L’idée est d'offrir un meilleur rendu dans les pièces moins éclairées. La nouveauté n’est proposée que sur les machines Apple Silicon, et fonctionne sur toutes les apps activant la webcam.

Apple explique que le Neural Engine du Mac est capable de détecter votre visage, sa taille et son emplacement dans le cadre afin de positionner la lumière de manière appropriée. Celle-ci peut également s’activer sur un écran tiers. La bordure lumineuse s’évapore lorsque votre curseur s’en approche, par exemple pour montrer une icône qu’elle recouvre dans le dock.

Les propriétaires d’un Mac datant de 2024 ou plus récents auront droit à un petit avantage : la fonction peut s’activer toute seule quand l’éclairage ambiant est trop faible. Ici aussi, l’option s’active depuis la barre des menus. Est-ce efficace ? Je n’ai pas remarqué de différence dans un environnement faiblement éclairé sur mon MacBook Air M1. On note du mieux quand on est quasiment dans le noir, mais il y a fort à parier que vous irez allumer la lumière pour faire une visio. La technologie est plus adaptée aux MacBook Pro à écran mini-LED, et sera sans doute très efficace sur le futur MacBook Pro OLED que voient arriver les rumeurs.

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Bref, c’est une nouveauté rigolote, mais loin d'être indispensable. Apple a amélioré la qualité des webcams de ses Mac au fil du temps, même le MacBook Air embarquant désormais une caméra 12 Mpx avec Cadre centré donnant un bien meilleur rendu qu’auparavant. Pour les visios importantes, il sera probablement plus judicieux d’utiliser votre iPhone comme webcam grâce à Continuité avant de réquisitionner une lampe de chevet. Sinon, un accessoire comme la Litra Glow de Logitech pourra facilement améliorer votre qualité d’image.