Ouvrir le menu principal

MacGeneration

Recherche

Actualités

Pour ChatGPT, donner l’heure reste plus compliqué que de disserter sur la physique quantique

Greg Onizuka

jeudi 27 novembre à 22:15

Intelligence artificielle

ChatGPT et les autres LLM ont inclus récemment une fonction qui manquait étonnamment à ces chatbots : étrangement, ils étaient totalement incapables de donner correctement l’heure qu’il était avec précision. L’ajout de cette fonction temporelle, si elle paraît mineure, engage pourtant des changements et évolutions bien plus importants qu’on ne le pense à première vue.

Pas forcément besoin d’une montre de luxe pour ça, mais ironiquement, une bonne vieille montre mécanique est plus fiable qu’un LLM pour donner l’heure... Image Grand Seiko.

À force d’en parler comme d’un « assistant intelligent », on finissait presque par oublier un détail embarrassant : jusqu’à récemment, ChatGPT ne savait pas quel jour on était. Il pouvait disserter sur la théorie de la relativité, mais était incapable de dire si votre rendez‑vous de demain avait déjà eu lieu. L’illusion tenait tant qu’on restait dans les généralités. Dès que la conversation se rapprochait un peu trop du réel, elle se fissurait : l’IA vivait dans un passé figé, et vous dans le présent.

L’ajout de la date et de l’heure en temps réel vient colmater cette fissure apparente, comme rappelé par TheVerge. Tout à coup, le chatbot peut répondre à « on est quel jour ? » sans partir en vol plané. Il peut vous aider à organiser votre soirée sans confondre hier, aujourd’hui et demain. Techniquement, ce n’est qu’un signal de plus qu’on lui injecte. Symboliquement, c’est autre chose : on ne discute plus seulement avec un modèle statistique, mais avec un système branché sur un flux, même minuscule, de réalité. Au final, sans ce petit ajout qui paraît insignifiant, pas de Siri vous aidant à organiser tous vos rendez-vous, vos trajets, vos appels... rien de ce que propose la démonstration de la WWDC 2024 depuis supprimée par Apple n’est possible sans un repère temporel exact dans l’IA, chose qui n’était pas vraiment implémentée jusqu’à récemment.

Un anniversaire très chargé, la bascule à l’OLED et Gemini sous le capot : la semaine Apple

Un anniversaire très chargé, la bascule à l’OLED et Gemini sous le capot : la semaine Apple

Ce petit branchement ouvre des portes très banales, donc essentielles. La to‑do list du matin, le mail à envoyer « avant ce soir », le rappel pour ne pas rater le train de 18 h 12 : tout ce qui suppose un minimum de synchronisation avec le temps devient soudain crédible. Avant, le modèle simulait la compréhension de ces contraintes ; maintenant, il peut les ancrer dans une horloge commune avec l’utilisateur. Le gain n’est pas spectaculaire comme une démo vidéo, mais il change la texture du quotidien: moins de réponses hors‑sol, moins de dialogues où l’on se surprend à expliquer le calendrier à son « assistant ».

Évidemment, ce réveil temporel a ses limites. Connaître l’heure ne donne pas magiquement accès au monde. Savoir qu’il est 21 h 35 ne dit rien de l’état d’une élection en cours ou de la météo dehors. Le risque, c’est que la précision sur le temps donne l’illusion d’une précision sur tout le reste. Si le chatbot sait que l’on est jeudi soir, pourquoi ne saurait‑il pas aussi ce qui vient de se passer « à l’instant » ? La tentation de surinterpréter cette petite capacité est forte, alors qu’elle repose toujours sur la même mécanique: un modèle doué pour la langue, pas pour la perception.

L’intégration de Gemini à Siri pourrait changer la donne pour les utilisateurs des services Google

L’intégration de Gemini à Siri pourrait changer la donne pour les utilisateurs des services Google

Ce qui se joue derrière cette mise à jour, c’est le contrat implicite entre l’IA et son utilisateur. Pendant des années, le discours officiel expliquait qu’un modèle était « figé » à une date de coupe de données, comme un livre dont on connaît la dernière page. En lui donnant accès à l’heure, puis à d’autres signaux, on fabrique peu à peu une créature hybride : un texte figé, augmenté par des bribes de présent. L’assistant devient moins un oracle enfermé dans ses archives qu’un logiciel qui improvise à partir d’un décor mis à jour en temps réel, et peut venir en aide à son utilisateur en proposant des solutions adaptées à l’instant « t ».

Preuve de la complexité de la chose, Google dans les pages de programmation liées à Gemini conseille fortement aux développeurs de rechercher l’heure système locale, plutôt que de la récupérer en interne sur les serveurs du LLM. Procéder ainsi limite les erreurs temporelles dues à des interprétations erronées du LLM, en allant chercher l’information sûre sur des serveurs ou dans des fonctions qui sont faites précisément pour une chose et une seule : donner l’heure exacte.

On peut se réjouir de ce mouvement : pour une fois, la nouveauté ne tient pas à un score de benchmark, mais à quelque chose de concret pour les gens qui n’ont jamais prononcé le mot « paramètre ». On peut aussi y voir un avant‑goût de ce qui attend l’IA grand public : des modèles reliés à l’heure, puis au calendrier, puis au compte bancaire, puis aux appareils domestiques, jusqu’à ce qu’il devienne difficile de dire où s’arrête la simple commodité et où commence la délégation massive. Pour l’instant, ChatGPT sait seulement que le temps passe. C’est déjà beaucoup, parce que c’est exactement ce que les plateformes passent leur temps à oublier, et probablement ce qui rend si difficile la création de ce Siri omniscient qu’Apple a vanté un peu trop vite dans sa présentation il y a un an et demi.

Êtes-vous déjà passé à macOS Tahoe 26 ?

Christophe Laporte

jeudi 27 novembre à 22:00

Sondage

L’effervescence de la rentrée est retombée, tout comme les premiers émois autour de la sortie de macOS Tahoe. Cela fait désormais plusieurs semaines que le nouveau système d’exploitation est disponible pour le grand public. macOS 26.1 a déjà corrigé un premier lot de bugs, et une prochaine mise à jour attendue d’ici une quinzaine de jours devrait finir de stabiliser l’ensemble.

Dans les grandes lignes, macOS Tahoe se distingue par une interface modernisée, qui fait la part belle — parfois un peu trop — à la transparence. C’est aussi un Spotlight largement revu, qui gagne en puissance et commence à marcher sur les plates-bandes d’outils comme LaunchBar ou Alfred. Cette version marque également l’arrivée de trois nouvelles apps : Téléphone, Journal et Jeux, ainsi qu’une intégration plus poussée d’Apple Intelligence dans le système.

macOS Tahoe : les nouveautés à découvrir en premier

macOS Tahoe : les nouveautés à découvrir en premier

Comme évoqué plus haut, en termes de stabilité, macOS Tahoe 26 n’est sans doute pas parfait, mais ce n’est pas forcément un mauvais cru. Cependant, si l’on met de côté les fonctions liées à l’intelligence artificielle, il semble qu’Apple ait décidé de se focaliser sur la stabilité et la cohérence des systèmes. On sera fixé sur tout cela en juin prochain.

Mais en attendant, utilisez-vous au quotidien macOS Tahoe 26 sur votre machine principale ?

L’UE pourrait pousser Apple à reprendre son projet de surveillance des contenus pédopornographiques

Greg Onizuka

jeudi 27 novembre à 21:15

Services

Il y a maintenant quelques années, en 2021, Apple annonçait l’implantation à venir d’un système de détection des contenus pédopornographiques, autrement appelés CSAM chez les anglo-saxons (pour Child Sexual Abuse Material), avant de revenir sur sa décision suite au tollé provoqué par les défenseurs de la vie privée, y voyant une atteinte majeure à celle-ci. Quatre ans plus tard, il est possible qu’Apple doive revenir à cette solution, à la demande de l’Union européenne.

Le Conseil de l’Europe. Image Wikipedia, CC BY 3.0.

L’affaire avait fait grand bruit à l’époque : afin de prévenir l’utilisation de médias, que ce soit images, vidéos ou autres pouvant présenter des abus sexuels sur mineur, Apple a indiqué avoir mis au point un système les traquant non seulement sur iCloud, mais aussi sur les appareils de l’utilisateur. Pour ce faire, le système comparait la photo ou la vidéo avec une base de données du NCMEC (National Center for Missing and Exploited Children, ou centre national pour les enfants disparus ou exploités), une ONG spécialisée dans la lutte contre la traite d’êtres humains.

Sur la défensive, Apple justifie l’abandon de son projet de détection des contenus pédopornographiques

Sur la défensive, Apple justifie l’abandon de son projet de détection des contenus pédopornographiques

Si un contenu était découvert, il ne déclenchait pas forcément une alerte immédiate, mais l’usage répété de tels contenus remontait les informations aux autorités, afin que celles-ci puissent décider d’une enquête sur l’individu soupçonné, après vérification manuelle pour éviter tout faux-positif. Apple a bien tenté de défendre sa position, mais peine perdue : la levée de bouclier pour défendre le droit à la vie privée a été tel qu’elle a dû faire machine arrière, et abandonner son projet en 2023. En 2024, la position d’Apple avait d’ailleurs fait un 180 degrés total : l’Australie, indiquant vouloir mettre en place ce type de surveillance, s’est vue opposer un refus par Apple, jugeant une telle proposition démesurée face aux risques pour la vie privée des utilisateurs :

L’analyse de contenus spécifiques ouvre la voie à une surveillance de masse des communications et des systèmes de stockage qui contiennent des données relatives aux aspects les plus privés de la vie de nombreux Australiens. De telles capacités, comme l’enseigne l’histoire, finiront inévitablement par s’étendre à d’autres types de contenus (images, vidéos, textes ou audio) et à d’autres catégories de contenus.

La position est donc claire : hors de question d’implanter une backdoor permettant à un quelconque gouvernement de vérifier le contenu des utilisateurs, sous quelque prétexte que ce soit.

L’Union européenne voudrait, avant de revenir sur son projet

Cependant, l’idée n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd : l’Union européenne l’a reprise à son compte peu de temps après, dans un projet imposant aux géants de la tech de scanner automatiquement les contenus stockés et échangés sur leurs serveurs pour y chercher des contenus pédopornographiques. Si entre temps les associations de défense de la vie privée ont réussi à faire revenir l’UE à la raison, l’idée n’a cependant pas totalement été enterrée.

Comme le rapporte Euractiv, les discussions ont continué, et le Conseil est arrivé à un consensus sur la méthode à utiliser : si dans un premier temps l’idée était de forcer les entreprises de la tech à implémenter des méthodes de recherche automatique de contenue à caractère pédopornographique sur les ordinateurs et services cloud, la nouvelle version du texte ne leur force plus la main. Cependant, la possibilité reste ouverte, et chaque entreprise pourra la mettre en place, si elle le juge nécessaire pour satisfaire les exigences de lutte contre la pédocriminalité.

Si le projet doit encore passer la validation du Parlement européen, il a cependant passé une étape importante, pouvant ouvrir la porte à une loi d’ici quelques mois. Si les ONG de protection de la vie privée resteront sur leurs gardes, elles devront lutter contre toute une part de législateurs comme Peter Hummelgaard, ministre danois de la justice, pour qui ce projet est le bienvenu :

Je suis heureux que les membres du conseil soient parvenus à un accord pour aller de l’avant [...] chaque année, des millions de fichiers pédopornographiques sont partagés.

Alors, lutter contre la pédocriminalité, ou préserver à tout prix la vie privée ? Si en 2021 le choix semblait évident pour une majorité, est-ce toujours le cas aujourd’hui ?

Test d'un adaptateur USB-C vers Ethernet à 10 Gb/s : des compromis pour un petit prix

Pierre Dandumont

jeudi 27 novembre à 20:30

Matériel

Depuis qu'Apple a abandonné l'Ethernet dans ses Mac portables (dès 2008 avec le MacBook Air, autour de 2012 dans le reste de la gamme), les adaptateurs externes en USB ont du succès. En une grosse quinzaine d'années, on est passé de 100 Mb/s (avec le MacBook Air) à 10 Gb/s, sur les variantes Thunderbolt. Realtek, une société spécialisée dans les puces avec un bon rapport qualité/prix, arrive avec la RTL8159, qui promet 10 Gb/s en USB-C. Mais ce n'est malheureusement qu'une promesse…

Notre adaptateur venu de Chine. Image MacGeneration.

Realtek dispose de nombreuses puces à son catalogue. La RTL8159 succède à la RTL8157 (5 Gb/s, testée en début d'année), la RTL8156 (2,5 Gb/s, courante en externe) et la RTL8153 (1 Gb/s), qui équipe de nombreux hubs, stations d'accueils, écrans, etc. Les puces partagent plusieurs caractéristiques : un prix assez faible, une interface USB et un pilote standardisé. Elles prennent en charge la norme CDC-NCM et il suffit donc de brancher l'adaptateur pour obtenir une connexion sous macOS, ce qui simplifie bien des choses.

Le pilote de macOS Sequoia affiche une liaison à 2,5 Gb/s, mais c'est un bug d'affichage, déjà vu avec les anciens modèles. Image MacGeneration.
Test de l

Test de l'adaptateur USB-C WP-UT5 : l'Ethernet à 5 Gb/s devient enfin une option viable

Les adaptateurs 10 Gb/s arrivent

L'adaptateur lui-même a peu d'importance dans notre cas : c'est un appareil OEM acheté sur Alibaba. Il s'agit d'un exemplaire de test que certains fabricants chinois envoient aux sociétés qui veulent en vendre sans forcément développer le produit. Nous l'avons payé une soixantaine de dollars il y a quelques mois, et les premiers modèles commerciaux arrivent sur Aliexpress (et probablement rapidement sur Amazon) aux alentours de 80 à 90 €.

Une prise RJ45 à 10 Gb/s. Image MacGeneration.

C'est un bloc de 83 x 32 x 14 mm, qui pèse 67 grammes. Il est en métal, propose d'un côté une prise USB-C femelle (10 Gb/s) et de l'autre une prise RJ45 à 10 Gb/s. Il n'y a pas d’autres choses à dire sur l'aspect matériel, c'est du basique.

Black Friday Fnac : le MacBook Air M4 à 899 € (+80 € en chèques-cadeaux) et jusqu'à 240 € offerts sur l'iPhone 17 Pro Max

Christophe Laporte

jeudi 27 novembre à 20:20

Mac

La Fnac joue les prolongations et remet le couvert pour une poignée d'heures. L’enseigne au trèfle relance son opération « 10 € offerts tous les 100 € d’achat », cumulable avec plusieurs remises immédiates.

C'est la dernière ligne droite pour en profiter : l'opération se termine demain, vendredi, à 9 h précises. Comme toujours, l'offre est réservée aux adhérents, mais la carte Fnac+ peut s’acquérir directement lors de la commande pour 4,99 €. D’autre part, il ne faut pas oublier lors de la commande de saisir le code BLACKFD10.

Voici les meilleures optimisations à saisir avant la fermeture des portes.

MacBook Air M4 : le prix est (toujours) imbattable

Si vous avez raté le coche la première fois, c'est le moment de vous rattraper. Le MacBook Air M4 13 pouces profite d'une double lame promotionnelle assez rare sur une machine aussi récente.

D'une part, son prix chute de 1 099 € à 899 € (-18 % de remise immédiate). D'autre part, en utilisant le code BLACKFD10, vous récupérez 80 € sur votre compte fidélité. De quoi financer l’achat de deux trois accessoires pour son Mac.

À noter que le code fonctionne aussi sur le MacBook Pro, le Mac mini, l'iMac et le Mac Studio, qui profitent eux aussi de quelques remises immédiates selon les configurations. Evidemment, plus la configuration est chère, plus l’opération est intéressante…

iPhone 17 / 17 Pro Pro Max et "Air" : visez les paliers

L'offre est particulièrement pertinente sur les iPhone, car Apple ne propose aucune remise directe. C'est ici que la mécanique des chèques-cadeaux prend tout son sens, à condition de bien calculer son coup pour franchir les paliers de 100 €.

Le code BLACKFD10 est valable sur toute la nouvelle gamme :

  • iPhone 17 Pro et 17 Pro Max : C'est sur ces modèles que la cagnotte grimpe le plus vite. Sur un modèle Pro Max, vous pouvez récupérer jusqu'à 240 €.
  • iPhone 17 : Le modèle standard vous permet de récupérer 120 €. Dans certains cas, il peut être intéressant d’ajouter une coque ou un câble pour faire passer le panier à la centaine supérieure.
  • * iPhone Air : Le petit nouveau de la gamme, très fin, est lui aussi éligible.
  • Les "anciens" : L'offre fonctionne aussi sur l'iPhone 16e (déjà en promo) et l'iPhone 16 classique.

Au passage, notez que la Fnac fait en moyenne 20 % de réduction sur les coques Apple.

Le festival des iPad

C'est le gros morceau de cette nouvelle vague de promotions. La Fnac a décidé d'ouvrir les vannes sur les tablettes d'Apple, avec des remises immédiates qui se cumulent au crédit adhérent (toujours avec le code BLACKFD10).

Voici les configurations les plus intéressantes :

  • iPad Pro M5 : Sachant que la tablette est toute neuve, il y a peu de promotions en cours. Mais, vu son prix, cela peut vite devenir intéressant en chèques-cadeaux.
  • iPad mini : Toute la gamme est vendue avec une remise de 70 €. Si on ajoute les chèques cadeaux, cela commence à devenir très intéressant.
  • iPad A16 : L'entrée de gamme n'est pas oubliée avec 30 € de rabais immédiat et 30 € sur votre compte à dépenser lors des 30 prochains jours.

Apple Watch et Audio : n'oubliez pas le code BF2025

Attention, changement de crèmerie pour les accessoires et l'audio : il faudra parfois utiliser le code BF2025.

Du côté des montres, l'offre est valable sur :

Enfin, une mention spéciale pour les AirPods Pro 3 : vendus 249 €, ils sont compatibles avec l'offre. Dans tous les cas, pensez à saisir le code BLACKF10 lors de la commande !

👉 Accéder aux offres Apple sur la Fnac