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Donald Trump défend Apple et les entreprises de la tech face à l’UE à Davos

Greg Onizuka

jeudi 23 janvier à 22:30

AAPL

Alors que se tient le forum économique de Davos, Donald Trump s’est lancé dans la défense des entreprises américaines de la tech face à l’Union européenne, avec la verve qu’on lui connait.

Donald Trump, lors d’une conférence de 2013. Image Wikipedia/Gage Skidmore, CC BY-SA 2.0.

Si la question de la présence d’autant de personnalités de la Silicon Valley à son investiture pouvait a priori paraître étonnante, l’idée de chercher la protection du nouveau président des États-Unis d’Amérique face à l’Union européenne semblait l’une des réponses les plus probables à cette interrogation. Et il n’a pas fallu longtemps pour que le locataire du Bureau ovale vienne à la rescousse de ses camarades de soirée, comme le rapporte Bloomberg.

Il faut dire que l’Union européenne porte des coups de plus en plus répétés et toujours plus grands dans le porte-feuille des GAFAM, entre les arriérés d'impôts de 13 milliards d’euros d'Apple concernant son optimisation fiscale avec l’Irlande ou les 2,4 milliards d’euros d'amende contre Google. Et les choses ne font à priori que commencer, le DSA et le DMA étant taillés pour mettre des bâtons dans les roues des grandes entreprises de la tech.

Vous savez, ils ont mené une action en justice contre Apple, et ils ont gagné alors que la plupart pensaient que ça n’était pas si grave. Ils ont gagné 15 ou 16 milliards sur le dos d’Apple. Ils ont gagné des milliards sur le dos de Google. Et je crois qu’ils veulent gagner des milliards et des milliards sur le dos de Facebook.

Que vous le vouliez ou non, ce sont des entreprises américaines [...] Ils (l’Union européenne, NDLR) ne devraient pas faire ça. C’est, autant que je le sache, une forme de taxation. Nous avons beaucoup de griefs envers l’Union européenne.

Ces paroles vite arrivées ne sont, à n’en pas douter, que les premières d’une passe d’armes qui s’annonce longue et complexe entre le pouvoir américain et les instances européennes, tant les entreprises du secteur se sont arrangées pour avoir toute l’attention du président américain, à commencer par son conseiller à l’efficacité gouvernementale en la personne d’Elon Musk, patron de X. À l’Union européenne de répondre.

La LaserWriter fête ses 40 ans

Greg Onizuka

jeudi 23 janvier à 21:45

Matériel

Il y a quarante ans aujourd’hui Apple sortait la LaserWriter, une des toutes premières imprimantes laser grand public, qui plus est contenant la technologie Adobe PostScript, permettant des rendus de texte plus précis que les impressions standard de l’époque.

Une LaserWriter avec un Macintosh Plus. Image Mactracker.

Voilà de quoi donner un coup de vieux à tous les routards de la PAO (Publication Assistée par Ordinateur), avec cet anniversaire ! Alors que l’impression laser est rentrée dans les mœurs, et remplace de plus en plus les imprimantes jet d’encre pour le quotidien (quand l’imprimante n’est pas purement et simplement supprimée...), ce périphérique était un OVNI à l’époque : comme nous le rappelle MacRumors, l’engin était vendu pour la modique somme de 6 995 dollars en 1985, soit l’équivalent de 24 000 dollars actuels !

Il faut dire que non seulement cette technologie était très récente, avec la première imprimante laser grand public vendue par HP en 1983, mais Apple avait mis le paquet sur la LaserWriter : elle intégrait tout ce qui se faisait de mieux et de plus avancé, avec l’une des premières utilisations d’AppleTalk, qui permettait la mise en réseau de l’imprimante avec plusieurs Mac, l’intégration de PostScript, une résolution incroyable pour l’époque de 300 points par pouce, le tout contrôlé par un processeur Motorola 68000 (si si, le même que dans le Macintosh d’origine) et une quantité incroyable de 1,5 Mo de RAM au maximum. Pour remettre les choses en place, le Macintosh 128 sorti un an plus tôt comportait le même processeur (à 8 MHz, quand l’imprimante s’envolait à 11 MHz), et ne pouvait accueillir plus de 1 Mo de RAM... ou quand l’imprimante est plus puissante qu’un ordinateur !

Si Apple a ensuite continué à proposer des imprimantes dans sa gamme de produits pendant plusieurs années, Steve Jobs à son retour considérant que ces accessoires étaient plus inutiles qu'autre chose dans la gamme, il mit fin à ce pan de l'histoire de la marque. C’est en 1999 que la production s’arrêtera avec la LaserWriter 8500, laissant ainsi la place aux constructeurs traditionnels.

OpenAI lance Operator, un bot qui navigue sur Internet pour vous

Greg Onizuka

jeudi 23 janvier à 20:45

Ailleurs

OpenAI a dévoilé une nouvelle facette de son intelligence artificielle, sensée cette fois-ci aider dans les tâches quotidiennes sur un navigateur web : Operator.

Si la fonction est pour le moment uniquement disponible pour les abonnés américains à la version Pro à 200 dollars, l’idée paraît à la fois prometteuse et risquée : le bot devrait pouvoir interagir avec les sites web de votre navigateur, comme si c’était vous qui preniez la main, afin de réaliser automatiquement des opérations telles que réserver un billet d’avion, réserver un Uber, répondre à des e-mails, etc.

Le bot est doté de limitations bienvenues, comme le fait de rendre la main s’il se retrouve bloqué, ou d’apprendre de ses erreurs, mais les autres sont encore plus importantes : il est sensé vous demander l’autorisation avant de rentrer des données sensibles comme des identifiants et mots de passe, mais aussi et surtout des données bancaires, ou encore attendre votre permission avant d’envoyer définitivement un e-mail.

Ce nouvel ajout semble donc prometteur et est amené à s’étendre comme les autres fonctions aux versions les plus accessibles de ChatGPT, mais son usage est tout de même à double tranchant : autant s’il fonctionne parfaitement le bot pourra rendre des services bien agréables, autant s’il a le moindre bug, il faudra espérer qu’il n’arrive pas au moment le plus dérangeant...

Sony abandonne les Blu-ray enregistrables, les MiniDisc Data et les cassettes MiniDV (oui, ils étaient encore produits)

Pierre Dandumont

jeudi 23 janvier à 18:30

Ailleurs

Sony vient de l'annoncer au Japon, la société va arrêter la production des Blu-ray enregistrables, des MiniDisc et MiniDisc Data et des cassettes MiniDV. Ce qui est étonnant, c'est que ces médias étaient encore produits en 2025... mais la date butoir est proche : février 2025.

Un spindle de BD-RE Sony.

L'annonce de l'arrêt de la gamme de Blu-ray enregistrables de Sony n'est pas nouvelle : elle avait été anticipée en juillet. Pour rappel, Sony n'arrête pas les Blu-ray en général (les films vont continuer à être proposés sur ce média) mais bien les disques enregistrables. Sony propose une gamme assez large, du BD-R de 25 Go (enregistrable une seule fois) au BD-RE XL, d'une capacité de 100 Go et réinscriptible. Les disques optiques ont perdu de l'attrait avec le temps, et les Blu-ray n'ont jamais atteint les parts de marché des CD-R et DVD-R. En effet, les clés USB, cartes mémoire et autres SSD sont passés par là, et ils offrent une capacité bien supérieure avec un côté pratique évident. Certains regretteront les disques de type -R, qui ne peuvent pas être modifiés une fois écrit, mais il existe des solutions de remplacement à base de mémoire flash.

Et il faut surtout prendre en compte une chose : si les CD et DVD étaient plus ou moins universels et les lecteurs présents dans la majorité des ordinateurs, les lecteurs de Blu-ray sont toujours restés rares dans les PC (et encore plus dans les Mac).

Sony va abandonner peu à peu les Blu-ray enregistrables

Sony va abandonner peu à peu les Blu-ray enregistrables

MiniDisc, MiniDisc Data et cassettes MiniDV

Le point le plus étonnant de l'annonce vient de l'abandon des MiniDisc, MiniDisc Data et cassettes MiniDV. Les MiniDisc datent du début des années 90 et permettaient de stocker 74 minutes à 80 minutes d'audio compressé, avec un codec propriétaire de Sony. Ils ont fait les beaux jours des amateurs de baladeurs dans les années 90, mais ont souffert de la concurrence des appareils à base de mémoire flash ou de disque dur (comme les premiers iPod) dans les années 2000. Sony produisait donc encore visiblement des médias, même si les lecteurs (et enregistreurs), eux, sont abandonnés depuis une grosse dizaine d'années.

le dernier des enregistreurs de MiniDisc. Image MacGeneration.

Les MiniDisc Data sont encore plus particuliers : c'est un pendant informatique des premiers, capable de stocker 140 Mo de données. C'est un format plutôt rare, cantonné à quelques enregistreurs professionnels et à une petite gamme de produits grand public. Sony a proposé quelques enregistreurs internes et externes en SCSI dans les années 90, mais ils n'ont jamais eu beaucoup de succès.

Un MiniDisc Data. Image MacGeneration.

Enfin, les cassettes MiniDV sont aussi abandonnées. Elles ont fait les beaux jours des amateurs de caméscopes au début des années 2000 et Apple avait même choisi le nom de la technologie pour mettre en avant la présence du FireWire dans ses iMac DV. Le DV caractérise un format de cassettes vidéo, mais aussi le codec employé pour stocker numériquement les données sur ces dernières. Les cassettes MiniDV sont une version miniaturisée de la cassette DV standard. Elles étaient courantes dans les caméscopes et permettaient de stocker 15 à 20 Go de vidéo compressée.

Si vous utilisez encore ces différents médias, c'est donc probablement le moment de faire des stocks, même si d'autres constructeurs que Sony existent encore pour certains, comme les BD-R.

ViewSonic ajoute un écran à la courte liste de moniteurs 5K et 27 pouces

Nicolas Furno

jeudi 23 janvier à 16:30

Matériel

ViewSonic a annoncé à l’occasion du CES le VP2788-5K, un nouveau moniteur qui nous intéresse par sa fiche technique. En effet, il est construit autour d’une dalle 5K (5 120 x 2 880 pixels) de 27 pouces, ce qui donne une résolution identique à celle du Studio Display d’Apple (218 ppp). C’est parfait pour les utilisateurs de produits Apple, qui n’ont pas beaucoup de choix au-delà de l’écran pommé vendu à partir de 1 749 €. Il faudra faire des compromis sur le design et les fonctionnalités annexes en optant pour le produit de ViewSonic, mais, sur le papier du moins, pas trop sur l’affichage.

Le VP2788-5K est aussi joli que son nom le suggère, mais il coûtera sans doute beaucoup moins cher que le Studio Display. Image ViewSonic.

La dalle LCD repose sur la même technologie IPS que celle du Studio Display et elle propose des caractéristiques proches : couleurs 10 bits avec 99 % de couverture DCI-P3, la compatibilité HDR400 et une luminosité maximale de 500 nits, ce qui est 100 de moins que celle de l’écran d’Apple. Dans sa documentation, le fabricant met en avant la compatibilité avec les Mac, ce qui est un bon signe même si on ne sait pas ce que cela signifie exactement. L’écran est livré nu, il n’y a pas de webcam comme sur le Studio Display et on imagine qu’il faudra aussi oublier tout contrôle au clavier pour la luminosité et le volume du haut-parleur intégré.

En revanche, la présence du Thunderbolt 4 est un bon point pour les utilisateurs de Mac, qui bénéficieront par ailleurs de 100 W pour alimenter un ordinateur portable. La connectique pense à tout le monde avec également du HDMI et une prise DisplayPort et on trouvera aussi deux USB-C et deux USB-A. ViewSonic fait mieux que le Studio Display sur la vitesse de rafraichissement de l’image qui monte à 75 Hz (contre 60) et sur le pied fourni en standard, qui permet des ajustements en hauteur et qui peut tourner. Et si ça ne vous convient pas, le support VESA est intégré d’office, pas besoin de l’acheter spécifiquement. Son revêtement anti-reflets est aussi gratuit et inclus de base, il n’y a d’ailleurs pas d’option pour une dalle brillante.

Le dos du VP2788-5K ressemble au dos de n’importe quel écran sur le marché et avec un peu de chance, vous ne le verrez quasiment jamais. Image ViewSonic.

À défaut de remporter des concours de beauté, cet écran pourrait être une bonne alternative au Studio Display, surtout s’il est vendu à un bon prix. Malheureusement, on n’a pas encore d’informations de ce côté, le fabricant se contentant d’annoncer une commercialisation au cours du premier trimestre 2025.

Au sujet des concurrents au Studio Display, le ViewFinity S9 de Samsung est beaucoup plus proche avec sa webcam intégrée. Vendu depuis un an et demi, il était assez cher à sa sortie, mais les prix ont bien baissé depuis et on peut désormais l’acheter à 1 000 € sur Amazon.

Source : Michael Tsai