« Information importante concernant la sécurité de vos données. » Quand un email débute ainsi, ce n’est jamais de bon augure. Ces derniers jours, des patients ont été alertés par leurs soignants d’une possible fuite de données personnelles, y compris médicales, après une cyberattaque visant un prestataire.
L'entreprise concernée est Weda, une filiale de Vidal qui édite un logiciel de gestion de dossiers patients utilisé par environ 23 000 clients (médecins généralistes, cabinets de santé, sages-femmes, etc.).
Email d’un professionnel de santé à la suite de la cyberattaque de Weda. Capture d’écran MacGeneration.
Selon les documents transmis par Weda à ses utilisateurs et consultés par Le Monde, la société a détecté « un pic anormal d’activité sur l’un de [ses] comptes clients » dans la soirée du 10 novembre. Ce compte, appartenant à un médecin qui avait quitté son cabinet, a servi à accéder à des dossiers de patients qui n’étaient pas les siens. L’éditeur a d’abord coupé les accès du compte concerné, mais devant de nouvelles activités anormales sur d’autres comptes dans la foulée, il a décidé à 23 h de totalement fermer l’accès à son logiciel pour stopper l’intrusion.
Comme Weda fonctionne entièrement dans le cloud, les professionnels de santé se sont retrouvés dans l’incapacité de consulter les dossiers médicaux ou d’échanger des documents, et ce jusqu’au 14 novembre. Depuis cette date, le service a été partiellement rétabli, mais certaines opérations restaient encore impossibles aujourd’hui même, comme la création de nouveaux dossiers.
Le prestataire a demandé à ses clients d’informer eux-mêmes leurs patients, arguant qu’il « ne peut pas légalement se substituer à l’obligation de notification réglementaire » en tant que « sous-traitant ». Les emails envoyés par les cabinets sont très vagues, l’étendue exacte des données potentiellement compromises demeurant inconnue. L’entreprise n’a pas répondu aux questions du Monde.
L’Asus ProArt PA27JCV est proposé aujourd’hui à 675 €, soit son prix le plus bas jamais constaté sur Amazon. En temps normal, il est vendu 799,99 €. À ce prix, c’est l’un des écrans 5K les plus abordables du marché. Ce modèle de 27 pouces affiche une définition 5K de 5 120 × 2 880 pixels. Il dispose d’une dalle IPS 60 Hz offrant une bonne homogénéité lumineuse, un traitement antireflet et une restitution des couleurs solide pour cette gamme tarifaire. La luminosité atteint environ 400 nits, un niveau suffisant pour un environnement de travail standard. Le contraste se situe autour de 1 000:1. Le moniteur couvre un espace colorimétrique étendu (sRGB 100%, AdobeRGB 95%, DCI-P3 99%) avec une calibration d’usine assurant une justesse correcte dès la sortie du carton.
Image : MacGeneration
La connectique repose sur un port USB-C (65 W) permettant de recharger un ordinateur portable tout en transférant l’image, complété par un HDMI 2.0 et un DisplayPort 1.4. Le pied permet un réglage en hauteur, en pivot et en inclinaison, ce qui facilite son intégration sur un bureau.
Nous avions testé ce modèle à sa sortie et l’expérience s’était avérée très positive. L’Asus ProArt PA27JCV offre une expérience satisfaisante pour un usage professionnel général et pour les tâches créatives non expertes. La dalle affiche un rendu précis, avec des couleurs vives, une bonne lisibilité des polices et une luminosité correcte. L’homogénéité globale s’avère similaire à celle observée sur un iMac 27” Intel, ce qui permet de l’utiliser sereinement dans un environnement de travail exigeant sans devoir recourir à des écrans haut de gamme beaucoup plus onéreux. Les analyses plus poussées réalisées par des spécialistes de la colorimétrie ne mettent pas en avant de défauts majeurs, ce qui confirme la solidité technique de la dalle.
L’absence de Thunderbolt constitue l’un des principaux compromis du produit, mais elle reste cohérente avec son positionnement tarifaire. Les finitions en plastique rappellent qu’il s’agit d’un moniteur pensé avant tout pour rester posé sur un bureau, sans ambition de rivaliser avec les standards de fabrication d’Apple. Le pied réglable assure cependant une bonne ergonomie, ce qui compense la sobriété de la construction.
Pour celles et ceux qui recherchent un moniteur 5K polyvalent, précis et financièrement accessible, cet Asus ProArt PA27JCV à 675 € constitue une très belle opportunité !
Google vient d'annoncer et de lancer Gemini 3, son nouveau (et évidemment meilleur) modèle de langage. Il arrive moins d'un an après Gemini 2.0 et prend la première place dans les classements des LLM, devant ses concurrents ChatGPT, Claude ou Perplexity (selon Google et des sites dédiés).
Gemini 3 est le meilleur. Image Google.
Gemini 3 est accessible en preview dès maintenant, dans tous les logiciels et services qui utilisent Gemini. Google met en avant un point : Gemini 3 est conçu pour éviter les clichés et la flatterie et pour vous indiquer ce que vous devez entendre et pas ce que vous voulez entendre. C'est évidemment une référence directe aux dernières versions de ChatGPT, dont la version 5.1 a pris une voie différente, avec de nombreuses personnalités.
Gemini 3 doit offrir de meilleures capacités de déduction (même si certaines études montrent que les LRM ne pensent pas) et comprendre le contexte d'une question sans précisions particulières. Il peut analyser du contenu que vous lui fournissez, mais aussi vous proposer des réponses sous la forme d'images, de texte ou même de mini applications, intégrées directement dans l'interface.
L'AI Mode, absent en France. Image Google.
Gemini 3 Pro est disponible dans l'interface web et dans l'app mobile, pour tous les utilisateurs. Les contraintes classiques sont présentes : les utilisateurs gratuits ont des limites d'utilisation, contrairement à ceux qui payent. Comme l'indique Numerama, il y a un petit bémol à prendre en compte si vous êtes en France : l'intégration dans le navigateur (AI Mode) n'est pas disponible, faute d'accords. Cet AI mode peut par exemple créer des mini sites dans ses réponses.
Si tout se passe comme prévu, Gemini 3 pourrait motoriser la prochaine version de Siri, avec — qui sait — un assistant enfin capable d'effectuer les tâches demandées. Et Google annonce aussi que Gemini 3 va peu à peu remplacer les anciennes versions dans les nombreux endroits où son modèle est implanté.
Pour terminer, nous pourrions évidemment demander à Grok ce qu'il en pense (non, en fait), mais il ne faut pas oublier une chose : dans le monde palpitant des LLM, un modèle n'est pas longtemps le meilleur modèle.
Depuis des dizaines d'années, une des excuses quand un programme a un gros bug va être « C'est pas moi, c'est Murphy » « Ce sont les rayons cosmiques ». En effet, et c'est un fait communément admis (et a priori faux), les fameux rayons cosmiques pourraient modifier la valeur d'un bit dans de la mémoire vive, et donc causer un plantage. Ou pire, comme en Belgique en 2003 (à Schaerbeek), modifier le résultat d'une élection : un candidat avait reçu 4 096 votes en trop, une erreur qui a été attribuée à un rayon cosmique, ou plus exactement à une erreur de la mémoire vive de la machine à dépouiller.
Une représentation imagée des rayons cosmiques. Image CNRS.
La solution classique pour éviter les erreurs en question va être d'utiliser de la mémoire ECC, à correction d'erreur. C'est une technologie qui permet de détecter et de corriger les erreurs dans certains cas, et de les détecter dans d'autres. Elle est rarement employée, car elle a un coût, qui est généralement simple à calculer : une barrette de mémoire doit contenir neuf puces au lieu de huit dans une configuration classique. Apple, avec certains Power Mac et ses Mac Pro, a longtemps intégré de la mémoire ECC, mais a abandonné cette technologie avec les puces Silicon.
Une barrette de RAM ECC, avec neuf puces. Image Crucial.
Mais des chercheurs qui viennent de publier une étude sur arXiv — une plateforme de prépublication —, eux, pensent que les rayons cosmiques ne provoquent pas d'erreurs. Pour le prouver, ils ont étudié le comportement de deux superordinateurs espagnols. Le premier est un système équipé de mémoire DDR3 avec correction d'erreurs, le second une sorte de prototype de test basé sur des puces mobiles, qui intègrent de la mémoire LPDDR3 (comme celles de nos smartphones et Mac) à la même fréquence, mais sans correction d'erreurs au niveau matériel. Les deux centres de données sont placés dans une région proche, à une altitude faible (environ 100 mètres au-dessus du niveau de la mer) et dans une zone assez proche de deux stations capables de mesurer le flux des rayons cosmiques.
Et les conclusions de l'étude, avec de nombreuses analyses statistiques dont nous vous passons les détails, montrent qu'il n'y a pas de corrélation entre le niveau d'émissions des rayons cosmiques et les erreurs dans la mémoire vive des deux centres de données. Pour eux, les rayons cosmiques n'influent pas sur la mémoire vive de solutions (à peu près) modernes et les personnes qui l'affirment habituellement le font généralement sans avoir réellement vérifié cette possibilité. Ils expliquent tout de même que l'altitude à laquelle se trouve le centre de données pourrait avoir un impact (l’atmosphère fait office de bouclier), mais que cette hypothèse n'a pas été testée.
Les erreurs existent bien tout de même
Il faut bien prendre en compte un point : si les chercheurs considèrent que les rayons cosmiques ne causent pas d'erreurs dans la mémoire vive, ils n'affirment évidemment pas qu'il n'y a pas d'erreurs. Elles sont parfaitement documentées et les contrôleurs ECC peuvent comptabiliser les erreurs corrigées et celles qui ne le sont pas, mais les causes possibles ne sont pas les rayons cosmiques. Il peut s'agir de puces défectueuses, de parasites, de défauts liés à la qualité de l'alimentation, etc.
Parfois, l'erreur est visible. Nous avons modifié un bit de cette image.
Enfin, il faut le rappeler, les erreurs arrivent aussi sur nos appareils. Mais dans les faits, elles posent rarement de réels problèmes. D'une part, elles sont bien moins nombreuses statistiquement sur un appareil avec 8 ou 16 Go de RAM que sur un superordinateur doté de plusieurs milliers de gigaoctets de mémoire vive, et d'autre part, elles sont parfois sans effet. Si un bit qui change de valeur se trouve dans une zone inutilisée, il n'a évidemment aucun effet. Et si une erreur (et donc pas un rayon cosmique) change la valeur d'un bit de la vidéo que vous êtes en train de regarder, vous ne verrez probablement pas qu'un pixel de l'image a vu sa couleur subtilement changer pendant 1/30 de seconde. Mais de temps en temps, comme expliqué au début, l'erreur peut avoir des conséquences, qui vont plus loin qu'un écran bleu.
Darty fait une remise intéressante sur une configuration bien précise du tout nouveau MacBook Pro M5. Le modèle doté de 512 Go de stockage et 24 Go de RAM est en promotion à 1 799 € au lieu de 2 049 €. Avec ses 24 Go de mémoire, soit 8 de plus que l’entrée de gamme, cette configuration se montre plus confortable pour des usages un peu exigeants.
MacBook Pro M5. Image MacGeneration.
Les 16 Go conviennent aux usages courants, mais si vous branchez un ou plusieurs écrans 4K et que vous faites tourner des applications lourdes — montage vidéo, développement, etc. — un supplément de RAM n’est pas superflu. D’autant qu’on ne peut pas en ajouter après l’achat. Sur un MacBook Pro, 24 Go est globalement un choix cohérent, sachant que la machine peut monter jusqu’à 32 Go.
Pour le reste, le MacBook Pro M5 est un excellent ordinateur portable : puissant, polyvalent, endurant et équipé d’un très bel écran. Il faut simplement savoir que quand il est sollicité à fond pendant un long moment, il se montre un peu bruyant, une habitude que ces prédécesseurs silencieux nous avaient fait perdre. Quant aux MacBook Pro M5 Pro/Max, ils ne sont pas attendus avant le début de l’année prochaine et devraient être nettement plus coûteux.
Autre configuration spéciale à tarif préférentiel : le MacBook Pro 16" M4 Pro avec 1 To de SSD et 24 Go de RAM à 2 699 € au lieu de 3 049 €. Dans un autre genre, toujours chez Darty, il y a l’iMac M4 en version 16 / 512 Go à 1 499 € au lieu de 1 749 €.