Cette fois, c’est la bonne pour les autocollants Apple : que ce soit le MacBook Pro, le Mac mini ou l’iMac nouvellement sortis, aucun n’est fourni avec ces fameux stickers qui faisaient le bonheur des aficionados.
La disparition avait commencé avec les iPad sortis en mai de cette année, et s’était confirmée avec l’iPhone 16/16 Pro. On pouvait imaginer que les ordinateurs continueraient d’être agrémentés de ces mignonnes petites pommes à coller partout... mais non. Comme signalé par MacRumors, le seul appareil faisant encore de la résistance à proposer sa vignette reste le MacBook Air, même s’il est quasiment certain que cette dernière disparaîtra du carton quand le M4 viendra dans la carcasse des plus légers des ordinateurs pommés.
Pour le moment, il est toujours possible de se fournir auprès des vendeurs dans les Apple Store, mais rien ne dit que ça restera longtemps le cas.
MacGeneration a 25 ans, ce qui veut dire que certains d’entre nous travaillent pour votre site favori depuis un quart de siècle, cela ne nous rajeunit pas. Les articles se suivent et (ne) se ressemblent (pas), cela donne parfois le tournis, et cela réserve de sacrées surprises lorsque l’on regarde vers l’arrière. Retour sur les premières fois des membres de notre équipe, histoire de vous mettre l’eau à la bouche pour notre futur magazine.
Christophe est hors concours, non seulement parce que c’est le grand patron qui signe nos chèques de salaire, mais aussi et surtout parce que c’est le cofondateur de MacGeneration. Ses premiers articles écrits avec un PowerMac 7500 et PowerBook G3 Wall Street sont donc prisonniers de la version originale du site, dont nous avons conservé une archive, mais pas restauré les contenus. Reste qu’il est encore le contributeur le plus prolifique de MacGeneration, puisqu’il a publié plus de 18 000 articles sur le site orange depuis 2002, soit 16 % du total.
Son rôle a changé au fil des années et de la professionnalisation de notre équipe, surtout depuis qu’il gère l’entreprise depuis Hambourg, loin de notre rédaction lyonnaise. « Ça me manque de ne pas avoir plus de temps pour écrire », dit-il, mais « vous avez toute ma confiance pour faire le boulot, donc il n’y a pas de tension. Ce qui est pénible, c’est de me dire que j’écrirais bien ceci ou traiterait bien cela, mais que j’ai autre chose de plus important à faire pour la boite. »
Florian, qui est notre mascotte1 avant d’être notre rédacteur en chef, aura bientôt publié 30 000 articles sur nos trois sites, plus qu’aucun autre rédacteur. Une petite performance lorsque l’on sait qu’il n’a rejoint l’entreprise qu’en 2007 et qu’il devait dépasser Vincent “il publie plus vite que son ombre” Absous (20 967 articles) et résister à la remontada de Mickaël “la mitraillette de l’actualité” Bazoge (21 418 articles).
« Ça explique certains trous de mémoire ! », dit-il, « on écrit beaucoup et tout le temps et il arrive qu’on zappe complètement certains sujets passés. Tout récemment j’ai fait un article sur un logiciel qui va disparaitre, mais j’avais à peu près tout oublié à son sujet. En remontant le fil des presque cinquante articles que nous avions publiés ces dernières années, je me suis rendu compte que je les avais quasiment tous écrits… » Autant dire qu’il avait oublié qu’il avait commencé avec un test d’iPhoto '08…2
Nicolas a été pris comme pigiste avant moi, j’ai été titularisé avant lui, nos expériences sont donc similaires. Avec nos caractères bien trempés, nous avons (ré)inventé le flux de travail de la rédaction en allant de frustration en frustration, une tradition depuis reprise par nos collègues. Après avoir écrit dans MarsEdit, MacJournal et Evernote, nous nous sommes finalement arrêtés sur des fichiers Markdown publiés avec une application maison. Remember the Milk, Daylite et Wunderlist ont laissé place à Gitlab pour gérer nos priorités.
« La réflexion sur le nombre d’articles », un peu plus de 17 000 dans son cas, « me rappelle que je n’ai jamais fait la moindre étude de journalisme. Je m’emmerdais après la prépa, j’ai ouvert un blog pour m’occuper », et Christophe a repéré un de ses articles sur le jailbreak. « Évidemment, c’était un peu mon boulot de rêve, mais le premier article que j’ai jamais écrit », un test d’Antidote Mobile, « je ne savais même pas que j’allais être payé pour, c’est dire si j’avais zéro notion de rien du tout sur ce métier. »
À l’époque, nous travaillions encore sur nos machines personnelles, un su-per-be MacBook noir pour lui et un ma-gni-fi-que MacBook Pro 17″ avec un écran HD et deux SSD pour moi. Apple a présenté le MacBook 13″ mi-2010 la semaine de mon déménagement à Lyon et mes nouveaux collègues ont “oublié” de le renvoyer en temps et en heure. Je me le suis trainé pendant deux ans, avant de pouvoir finalement adopter le MacBook Air 11″ qui m’a suivi dans une dizaine de pays et dort maintenant dans un de mes placards.
Stéphane se souvient « très bien » de son premier article, consacré à GoodSync :
Alors étudiant en M2 à Dijon, j’avais fait une candidature de stage à MacGeneration, un de mes sites d’actualité préférés. Lors de mon entretien à Lyon, Christophe m’a demandé de faire un petit article, afin de voir mon niveau. Il a pioché un sujet dans la liste des tâches communes et c’est tombé sur GoodSync, un utilitaire de synchronisation. Nicolas, qui a relu mon article, était moyennement convaincu par le titre. Il avait raison : je me suis fait allumer dès le premier commentaire, à raison ! Sachez-le, GoodSync, ce n’est pas vraiment un « Dropbox maison ». Heureusement, ça ne m’a pas empêché de décrocher ce stage, qui s’est transformé par la suite en CDI. Et cette exigence de la part des lecteurs, je ne l’ai pas oubliée. C’est ce qui différencie MacGeneration de beaucoup de sites : on a la chance d’avoir une communauté très active et très passionnée, qui nous pousse à maintenir un travail de qualité.
S’il n’est pas très impressionné d’avoir publié près de 14 000 articles, et préférait oublier qu’il a longtemps travaillé sur un MacBook Pro à Touch Bar qui est tombé plusieurs fois en panne, il est enthousiasmé par la diversité des sujets abordés. « Un dossier de cinq articles sur les bloqueurs de pub, par exemple, c’est rarissime. C’est un sujet que la plupart des autres sites n’osent pas traiter par peur des adblockers. Plus récemment, je pense à l’article sur le JMAP, une technologie qu’on est à peu près les seuls à suivre. Cette liberté et cette indépendance éditoriale, c’est ce qui fait MacGeneration. »
Depuis trois ans qu’il nous a rejoint, Félix a déjà publié près de 3 500 articles et n’a pas hésité à apporter de nouvelles thématiques, comme l’ergonomie de l’environnement de travail. Son test de la Logitech Lift l’a amené « vers la lumière : les claviers ergonomiques splittés. Trois ans plus tard, j’ai un chouette bureau plein d’accessoires chelous qui sont super pour initier la conversation. Je considère désormais la Magic Mouse comme un appel à l’aide. »
Sachez-le : le premier test dont il ait eu l’initiative porte sur un smartphone Android et son premier test d’ordinateur sur MacGeneration… est celui d’un PC. « Comme quoi, j’ai sans doute loupé une carrière chez Frandroid. » Cela doit parler à Pierre, qui a annoncé la couleur en commençant avec un article sur le Raspberry Pi Pico et le test du premier NAS entièrement composé de SSD. Un peu moins de 1 800 articles plus tard, il a largement contribué à diversifier notre ligne éditoriale.
Quant à moi, je m’enfonce lentement dans le classement des rédacteurs (9 710 articles) parce que je publie moins qu’à l’époque où je pouvais accorder le moindre crédit aux élucubrations de Gene Munster. En contrepartie, j’ai écrit plus de 20 % des articles Club et près d’un quart de tous nos tests, et comme c’est censé être “ma” rubrique, je dois dire que cela console bien mon syndrome de l’imposteur. Eh oui, même après 15 ans pour ce qui me concerne, nous nous posons toujours autant de questions. C’est peut-être ce qui nous permet de sans cesse nous renouveler après un quart de siècle.
Comme les robustes MacBook Pro M4 et le choupinet Mac mini 4, l’iMac M4 est maintenant disponible et un exemplaire vient d’arriver à MacG. Avant de vous proposer un test complet dans les prochains jours, faisons un rapide tour des changements visibles dès le déballage.
Nous avons réceptionné un iMac vert à 1 749 €, une configuration de milieu de gamme dotée notamment d’une puce M4 à 10 cœurs et de quatre ports Thunderbolt 4. C'est à partir de cette configuration qu'Apple propose un nouvel écran mat (option verre nano-texturé à 230 €), mais nous avons ici la dalle brillante par défaut.
Les accessoires fournis évoluent de manière subtile : le Magic Keyboard et la Magic Mouse (ou le Magic Trackpad) délaissent le Lightning au profit d’un port USB-C. En conséquence, Apple n’inclut plus un câble USB-C vers Lightning, mais un câble purement USB-C. Et il faut dire adieu à l’autocollant assorti. C’est toujours ça de plastique en moins.
L’iMac M4 reprend le même design que la version M3 et donc que la version M1 sortie en 2021, mais Apple a tout de même apporté une petite touche de nouveauté au niveau des couleurs. Si la palette est la même (bleu, mauve, rose, orange, jaune, vert et argent), les couleurs elles-mêmes sont plus saturées qu’avant, au dos comme à l’avant selon les cas.
C’est particulièrement visible pour le vert : autant on pouvait le confondre avec du bleu auparavant, autant on ne peut plus avoir aucun doute sur sa nature maintenant. C’est un vert assumé qui irait très bien dans la chambre d’un supporter de l’AS Saint-Étienne.
À l’avant, un élément permet de distinguer un iMac M4 d’un modèle précédent pour les yeux avertis : la webcam. Celle-ci est plus grande, signe qu’elle est composée d’un nouveau capteur 12 mégapixels qui la rend compatible avec les fonctionnalités Cadre centré et Desk View.
Nous détaillerons toutes ces nouveautés, sans oublier bien sûr la puce M4, dans notre test. L’iMac M4 est à présent partout en vente à partir de 1 499 €. Gros point positif par rapport aux précédentes générations : la question de la mémoire vive ne se pose plus (trop), car l’ordinateur a 16 Go de série.
Apple prolonge comme chaque année sa période de retour des produits achetés en prévision de Noël. Si vous avez fait vos emplettes sur l'Apple Store (ou en boutique) aujourd'hui, ou reçu votre achat ce 8 novembre, vous avez jusqu'au 8 janvier prochain inclus pour le retourner et obtenir son remboursement intégral. Il peut avoir été déballé et utilisé. Cette période exceptionnelle s'arrête le 25 décembre.
Cela veut dire par exemple qu'un nouvel iMac, MacBook Pro ou Mac mini réceptionné aujourd'hui est éligible. Vous pouvez le vérifier sur le bon de commande ou en initiant un retour pour vérifier la date limite affichée.
Cette facilité, accordée en cas de nécessité de changement d'un cadeau de Noël ou pour faire son shopping plus tôt, est également pratique pour tester un produit plus longtemps. Une Apple Watch, des AirPods Pro, etc., sont des appareils qui peuvent nécessiter un peu de temps pour les apprécier ou constater qu'ils ne conviennent pas du tout.
Amazon a fait de même il y a quelques jours mais le vendeur a pour habitude de prolonger cette période de retour jusqu'à la toute fin du mois de janvier.
Nous venons de recevoir notre Mac mini G4 M4, dans sa variante équipée d'une puce M4 Pro. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le Mac mini M4… est vraiment mini. Il a une surface au sol bien plus faible que le modèle précédent (dont le boîtier datait de 2010, à une époque où le lecteur optique était de rigueur) et il est moins haut que le Mac mini précédent, inauguré en 2005 avec une puce M4 G4.
Le nouveau Mac mini M4 a une connectique qui évolue largement. C'est le premier Mac mini avec des prises sur la façade (une prise jack, deux prises USB-C) mais il offre aussi de l'Ethernet, du HDMI et trois prises Thunderbolt à l'arrière. Il faut par contre dire adieu aux prises USB-A. Autre point à noter, il a une alimentation interne (comme le boîtier précédent) alors que la première génération de Mac mini et le Power Mac G4 Cube (son prédécesseur spirituel) passaient par un énorme bloc externe.
Le point le plus polémique, parce qu'il faut évidemment en trouver un, vient du bouton d'allumage. Le premier Mac mini avait un bouton classique à l'arrière, le second un bouton moulé pour prendre la courbure du boîtier — un souci du détail amusant mais sans intérêt — et le dernier intègre un bouton sous la coque. Un emplacement inhabituel et franchement bizarre. Nous pourrions tenter de dédouaner Apple en expliquant qu'il faut passer en veille et que personne n'éteint son Mac, mais ce serait absurde : ce positionnement est tout simplement idiot1. Et le passé montre qu'il est possible de proposer un bouton invisible, comme celui du Power Mac G4 en son temps2.
Nous vous proposerons un test complet de ce Mac mini dès que possible.
Ce serait comme placer la prise de recharge d'une souris sous cette dernière. ↩︎
Soyons honnêtes : c'est aussi un des défauts du Power Mac G4 Cube, car le bouton est un peu trop sensible. ↩︎
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