iWork : quand l'iPad a pris le pouvoir

Nicolas Furno |

iWork, la suite bureautique d’Apple qui regroupe l’outil dédié aux présentations Keynote, le traitement de texte Pages et le tableur Numbers, a toujours balancé entre enchantement et déception. D’un côté, Apple a su renouveler le genre et proposer des idées nouvelles sur ce secteur longtemps dominé par la suite Office de Microsoft. Alors que la suite libre OpenOffice.org se contentait de reproduire l’interface et les fonctions de son concurrent, Cupertino essayait des choses nouvelles* et avec d’excellents résultats.

On se souvient de Keynote, qui permettait de faire des présentations cinématographiques, bien plus vivantes qu’avec PowerPoint. On se souvient de Pages, qui mêlait traitement de texte traditionnel et mise en page façon PAO… ou encore Numbers, qui s’ouvrait non pas sur un tableau infini, mais sur une page blanche où l’on disposait tableaux et graphiques. D’un autre côté, ces idées souvent excellentes ont été gâchées par un développement chaotique, voire anarchique.

Entre des années sans nouvelles, et des mises à jour majeures qui retiraient certaines fonctions pourtant utiles, Apple n’a pas contribué à faire de sa suite bureautique un compétiteur digne de ce nom, face à celle de Microsoft. Et c’est sans compter sur les multiples bugs, liés notamment aux changements de formats : depuis la dernière grosse mise à jour, on ne peut plus ouvrir les fichiers vraiment anciens (ceux créés avant iWork 09) avec les logiciels ! La suite iWork a toujours laissé le sentiment amer qu’elle n’était pas une priorité chez Apple…

Essayez d’ouvrir un vieux document iWork avec les dernières versions de la suite bureautique et vous aurez ce genre de message. Dans ce cas-là, votre seul espoir est d’avoir conservé une copie d’iWork 09…

On a peut-être une explication aujourd'hui : si iWork a eu autant de mal à évoluer au fil des années, voire qu'il a régressé, c’est en partie à cause de l’iPad. Quand la tablette sort en 2010, la suite bureautique est immédiatement disponible pour elle. Et ce n’était pas seulement une liseuse, mais bien une suite bureautique complète, une version quasiment aussi complète que les logiciels OS X.

Une belle surprise, surtout quand on sait à quel point le premier iPad était limité en matière de performances. Mais pour y parvenir, les ingénieurs d’Apple n’ont pas suivi la route la plus évidente : d’après un ingénieur qui a travaillé chez Apple, iWork pour iPad a été créée de zéro, et non pas à partir des versions OS X. C’est un tout nouveau logiciel que le constructeur a mis au point pour conserver de bonnes performances et c’est aussi probablement ce qui explique les incompatibilités entre iOS et OS X (lire : Test iWork pour iPad)

L’information doit être prise avec des pincettes puisque sa source reste anonyme, mais elle paraît crédible. Elle provient d’un témoignage reçu par Accidental Tech Podcast (ATP), un podcast né accidentellement — comme son nom l’indique — de la réunion hebdomadaire de John Siracusa, Marco Arment et Casey Liss. Depuis quelques semaines, ils se plaignaient des mises à jour incohérentes d’iWork et du retrait de certaines fonctions importantes à ces occasions. Dans leur dernier épisode, ils indiquent avoir reçu une explication directement de l’intérieur.

On pouvait utiliser un iPad (en bas à droite) pour effectuer une présentation sur une télévision (en haut à gauche), après avoir utilisé l’iPad pour créer la présentation : à l’époque, c’était une révolution !

Selon leur source, Apple aurait d’abord créé iWork pour iPad de zéro. Puis, plutôt que de continuer à faire évoluer les deux versions en parallèle, le constructeur aurait choisi de fusionner les deux projets en se basant sur l’iPad. C’est ce qui explique la simplification remarquée lors de la mise à jour majeure sortie en 2013. Il n’avait échappé à personne que cette version était extrêmement simplifiée par rapport à la précédente (lire : Test de Pages 5, Keynote 6 et Numbers 3).

Ce n’est pas que l’interface : des fonctions entières avaient disparu entre les deux versions. Comme le font remarquer les trois d’ATP, en général Microsoft ne se permet pas de retirer une fonction entre deux mises à jour d’Office, fut-elle mineure. Même s’il y a eu des exceptions, notamment sur Mac : Visual Basic a été retiré à une époque d’Office, avant de faire son retour quelques versions plus tard. Apple a supprimé des pans entiers de ses logiciels : quelqu’un se souvient du mode Structure de Pages ?

Et l’entreprise n’a même pas pris la peine de s’assurer que ses utilisateurs pouvaient ouvrir les fichiers créés avec les versions précédentes de ses logiciels. Certes, les mises à jour suivantes ont, en partie au moins, restauré les fonctions qui manquaient. On peut également espérer que les anciens fichiers impossibles à ouvrir avec les dernières versions d’iWork seront un mauvais souvenir après quelques mises à jour. Mais il ne reste pas moins que ces problèmes, parfois permanents, parfois passagers, n’inspirent pas confiance.

La dernière version de Pages

Apple a fait le choix de proposer une suite bureautique cohérente du Mac aux iPhone et iPad, en passant par le web. Un choix logique, mais qui a conduit à un nivellement par le bas si l’on en croit ce témoignage. On sait que l’entreprise de Cupertino manque de moyens humains et que cela a souvent des conséquences néfastes sur le développement des produits. iWork n’est pas le seul touché d’ailleurs : la suite iLife a subi les mêmes conséquences, il suffit de se souvenir des évolutions pour le moins chaotiques d’iMovie, pour ne citer qu’un seul exemple.

En 2010, Apple veut sortir une tablette et le constructeur veut fournir des applications pour qu’elle soit utile dès le premier jour. L’équipe qui se chargeait jusque-là d’iWork sur Mac est mise à contribution, elle a peut-être arrêté le développement de nouvelles versions des trois logiciels pour se consacrer entièrement à la tablette. Celle-ci sortie, l’ancien employé d’Apple explique encore que les développements imposés par la direction n’ont pas toujours été ceux que l’équipe souhaitait.

iWork a toujours été considéré par Apple comme une vitrine pour ses propres technologies. Quand OS X ou iOS avaient de nouvelles fonctionnalités, que ce soit Spotlight dans Tiger, la sauvegarde automatique ou le mode plein écran de Lion, ou les fonctions de Continuité de Yosemite et iOS 8, la suite bureautique devait les avoir immédiatement. Les trois logiciels devaient absolument bénéficier de ces nouveautés pour qu’Apple puisse faire des présentations lors des keynote… et parfois ces développements ont été faits au détriment d’autres fonctions qui auraient pu être plus utiles dans des logiciels de bureautique.

En juin 2011, Apple lance iCloud qui permet de synchroniser des documents. Quand il faut présenter cette fonction, devinez quel logiciel sert de cobaye ? La démo avec iWork est disponible à cette adresse.

La position d’Apple est parfaitement compréhensible : comment mettre en avant de nouvelles fonctions, si ses propres applications ne les prenaient pas en charge ? Sans compter que la majorité d’entre elles — de la sauvegarde automatique à iCloud, en passant par Handoff — ont tout à fait leur sens pour une suite bureautique utilisée sur plusieurs appareils.

Au fond, le problème principal du constructeur reste toujours le même : Apple est aujourd'hui beaucoup trop petite pour gérer tous les projets qu’elle maintient. Si le constructeur voulait que sa suite bureautique soit aussi complète et aussi bien considérée que celle de Microsoft, il faudrait lui allouer autant de moyens que celle de Microsoft, ce qui est loin d’être le cas. Ajoutons à cela un manque de cohérence sur la stratégie à long terme, et on comprend les difficultés de ces trois logiciels pourtant si prometteurs quand ils sont apparus, il y a bientôt 10 ans.

En attendant, si vous cherchez une suite bureautique et que vous avez besoin d’un outil sérieux sur plusieurs années, mieux vaut chercher ailleurs qu’iWork. Côté mobile, cela tombe bien, Microsoft vient d’offrir sa suite bureautique sur iOS : pour un usage personnel, et à condition de ne pas avoir besoin des quelques fonctions en moins, vous pouvez utiliser gratuitement Office sur votre iPhone ou iPad (lire : Microsoft Office arrive sur iPhone et Android et devient gratuit). Côté Mac, le monde du libre propose une suite bureautique tout aussi efficace que celle de Microsoft depuis bon nombre d'années. Et si vous avez encore des documents AppleWorks sous la main, sachez que LibreOffice ouvre la plupart…

* Les plus anciens protesteront à raison : Apple a en fait recyclé beaucoup d’idées déjà expérimentées à l’époque d’AppleWorks.

Source
ATP
avatar medvedkine | 

Enfin, pour écrire c'est iA Writer. Pour la mise en forme et partage de docs Pages.

avatar Elrifiano | 

Pour mon usages Pages, Numbers et Keynote me suffisent zt ils qont beaucoup plus simples, légers et agréable que Office que j'ai desinstallé depuis longtemps.

avatar jipeca | 

Y en a-t-il encore pour objectivement epèrer d'Apple des produits perennes (Soft ou hard d'ailleurs) ?

je suis sous Mac depuis os 7... C'est dire si j'y ai cru, mais là c'est de + en + le merdier.

avatar Darth Philou (non vérifié) | 

L'article est intéressant mais était-ce vraiment nécessaire de recommander MSoffice dans la conclusion. Même si vous citez LubreOffice du bout des lèvres, ça laisse l'impression d'un billet sponsorisé. Dommage.

avatar patrick86 | 

iWork n'a pas vocation à être un Microsoft Office façon Apple.

iWork est fait pour offrir aux Mac et iPad, une suite bureautique de base, intégrée, pour créer simplement des documents pas très complexes, mes propres.

iWork est une PLUS-VALUE.

Les utilisateurs qui ont besoin de plus vont chercher outil à leur convenance.

avatar sgasp | 

Je trouve un peu raide l'article.
Certes la suite iworks n'offre pas autant de fonctions que MS Office, ce n'est pas son but je pense.

Je tiens à préciser que j'utilise la suite MS Office tous les jours dans le cadre professionnel,
ainsi que LibreOffice, un Ubuntu, un Windows, que j'utilise les trois suites
sur OSX, et iWorks sur iOS également.

Je pense que iWorks souffre surtout d'une ergonomie qui n'est pas celle de la suite office.
Cette ergonomie à pourtant de sérieux avantages par rapport à la concurrence, LibreOffice inclus
Par contre il faut accepter de la découvrir, c'est un changement c'est pas forcément facile.

De mon point de vue Keynote n'a rien à envier a PowerPoint.

Keynote est bien plus agile dans la réalisation de présentation qui contienne du multimédia, des
animations avec des vidéo et des diaporamas avec effets
Et cela est complètement compatible sur iOS et OS X et iWork a été la première suite bureautique
à offrir cette compatibilité qui ne cesse de s'améliorer et qui a eu une interface adaptée au tactile.

Côté Numbers, il est largement suffisant et déroutant.
Toutefois la manière dont on peut mettre plusieurs tableaux sur une même page est d'un grand
confort.
Les formules sont très lisible pour peu que l'on ait compris qu'il faut avoir des colonnes et des
rangs d'en-tête pour en profiter, des tas d'autres détails sont hyper pratiques, et inexistant ailleurs...
Certes il y a des manques, mais je vois que des améliorations arrivent (et reviennent)

Côté pages, la gestion des styles on peut la trouver perfectibles, mais franchement c'est le cas
pour toutes le suites. Pages couvre 90% des besoins et pas que des particuliers.
Au delà oui il faut passer à MS office à condition d'en utiliser la quintessence.

Le mode collaboratif qui s'améliore est un plus, même si on aimerait encore mieux.

Quand aux problèmes passagers qui n'inspirent pas confiance, la franchement c'est un point
partout la balle au centre.

avatar i-han | 

Office est un rouleau compresseur , très performant et omni présent.
Ajoutez un zest d'office 365,la gratuité sur tablette et la part colossale de pc dans le monde, il n'y a même pas a lutter, c'est perdu d'avance.

Apple se désengage des logiciels pro, c'est flagrant, au profit d'outils pour Mr tout le monde, qui achète du matériel, pas du logiciel.

Mme michu n'a que faire de iwork , l'important c'est qu'elle consomme de la tablette et de l'iphone.

avatar Shralldam | 

@lmouillart :
Grâce à tes lumières je viens de comprendre que depuis toutes ces années, je ne travaillais pas réellement.

avatar pat3 | 

Je n'utilise pas Pages quand je veux écrire plus de cinq pages dans un traitement de texte. Mais je n'utilise plus Word non plus. Word ne me sert plus qu'à mettre en forme le document final, écrit sous Markdown.
Mais pour ma PAO familiale, pages est juste génial (j'ai fait toutes les cartes de visite perso. Les cartes d'anniversaire, mon faire-part de mariage sous Pages, mais il faut dire que j'étais un gros utilisateur de AppleWorks et de ClarisWork avant lui - et on peut dire qu'il y a une continuité logicielle…
PowerPoint, c'est simple, je n'ai jamais pu m'y faire. L'ergonomie de Keynote est juste 100 fois supérieure, quelle que soit la version. Et Apple a eu le bon goût de ne jamais écraser l'ancienne version de la suite avec la nouvelle, comme pour iLovie d'ailleurs (j'ai trois versions d'iMovie fonctionnelle sur mon disque dur, dont iMovie HD). Pour Keynote, que j'utilise au quotidien, je jongle entre la dernière version et Keynote 09, en attendant de retrouver toutes mes billes, mais chaque année je convertis passivement plusieurs étudiants au Mac avec mes présentations Keynote (j'ai arrêté le prosélytisme Mac il y a longtemps maintenant).
Donc quand on parle de suite, il faut distinguer les logiciels et les usages qu'on en a. Word plante tout projet de plus de dix pages sur lequel on passe plus de deux heures par jour, y compris la version la plus récente. Un fichier complexe sous Word (avec saut de page, tableau et index, n'est pratiquement jamais compatible totalement d'une version à l'autre et Delacroix au PC.et les versions successives deWord ne sont pas piratées.
Excel est une Rolls des tableurs, mais aussi une usine à gaz pour qui a besoin d'une petite feuille de calcul de temps en temps - et je ne parle pas du mésusage courant d'Excel comme logiciel de création de tableau). Pour ça, Numbers est super, et ses modèles de présentation des résultats sont souvent très esthétiques.
En bref, ces outils sont plus complémentaires que concurrents.

avatar pat3 | 

Et le bug d'interface de iGeneration fait toujours autant suer. Si on y ajoute le bug d'accent. J'ai envie de dire: songez à changer de dev. Sérieux.

avatar Doctomac | 

En tant qu'ancien lecteur du site MacG, je n'en peux plus des articles négatifs, négatifs, négatifs....Il y avait temps où nous avions droit à des superbes analyses (malheureusement les auteurs en question n'apparaissent plus), il y avait un temps ou le site MacG donnait envie d'utiliser le Mac ou n'importe quels produits Apple (à raison), il y avait un temps où MacG était ce site emblématique du Mac. Ce temps est je crois révolue tant nous avons droits à des articles qui pointent toujours un ou des points négatifs de manière presque caricaturale laissant complètement de côté tout le bon qui est pourtant là évident ; tant les analyses sont fausses, les arguments légers, les affirmations surréalistes et surprenantes pour un site Mac (comme quand on dit que c'est étonnant quand Jobs parle d'Open Source).

Je pense que ce site ne devrait plus s'appelé MacG mais igeneration, uniquement. Nous avons l'impression que les articles ne sont pas dédiés à nous, utilisateurs du Mac ou des produits Apple mais à d'autres lecteurs sûrement plus nombreux qui attendent la moindre occasion pour faire du anti-Apple en racontant n'importe quoi dans les commentaires.
La situation est tellement grotesque qu'après avoir réalisé un article sur comment remplacer OS X par une distribution Linux obscure (sans avoir fait la moindre réflexion sur les conséquences pour un utilisateur Mac), voilà que maintenant MacG recommande les produits Microsoft au détriment des produits Apple.

Si seulement c'était justifié mais encore une fois les arguments sont faux ou terriblement étriqués dans une vision étroite de ce que nous pourrions faire avec iWork.

"D’un autre côté, ces idées souvent excellentes ont été gâchées par un développement chaotique, voire anarchique."

Quelle affirmation ronflante et tapageuse sans la moindre réalité. iWork a connu une pause dans son développement (en soit ce n'est pas un drame) et une refonte de son approche. Voilà....avec ça on conclut à un développement chaotique et anarchique.

"Et l’entreprise n’a même pas pris la peine de s’assurer que ses utilisateurs pouvaient ouvrir les fichiers créés avec les versions précédentes de ses logiciels."

C'est tout bonnement un mensonge. La nouvelle version d'iWork ne supprimait pas la version précédente, la version 09 (et c'est toujours le cas). Donc les utilisateurs pouvaient continuer à travailler sur leur document avec la version qu'il connaissait.

"Si le constructeur voulait que sa suite bureautique soit aussi complète et aussi bien considérée que celle de Microsoft,"

Étonnant là aussi d'un site pro-Mac. Apple n'a jamais et ne voudra jamais proposer une suite comparable avec Office. Avec iWork, Apple a plutôt ciblé des besoins précis : Pages est parfait pour de la mise en page, la réalisation de document simple (beaucoup de personne ont simplement le besoin d'écrire une lettre, un petite rapport et pas une thèse), de la petite PAO. Keynote est sans pareille pour la présentation. Remarquez que contrairement à Powerpoint il ne propose pas de nombreux outils vectoriels, encore une fois Apple a préféré concentrer son soft sur la présentation. Numbers est aussi parfait pour de la gestion simple de données.

"En attendant, si vous cherchez une suite bureautique et que vous avez besoin d’un outil sérieux sur plusieurs années, mieux vaut chercher ailleurs qu’iWork. Cela tombe bien, Microsoft vient d’offrir sa suite bureautique sur iOS :"

L'apothéose ! Un site pro-Mac qui conseille (à quel titre d'ailleurs) de passer aux logiciels de Microsoft. Surtout parler d'outils sérieux pour la suite Office, il fallait oser. Vous vous souvenez de Office 2008 ? Cette suite sur Mac lente et buggéé, à ce moment on était bien content d'avoir iwork. Par ailleurs, comment peut-on conseiller Powerpoint au détriment de Keynote (sur Mac ou sur iOS). Même actuellement, Powerpoint sur Mac est lent et buggée. Pour faire de la présentation sérieuse, il n'a rien de mieux que Keynote ; pour faire du dessin vectorielle sur Mac il y évidemment bien mieux que Powerpoint tant les fichiers qu'ils génèrent sont de mauvaise qualité.

avatar rikki finefleur | 

Hum si tu crois que les sites orientés PC ne descendent pas les PC ou MS.
Tu te trompes un peu et même beaucoup.

Et être un journaliste, c'est conseiller ses lecteurs.
Et non pas être un porte-plat de communiqués de presse d'une marque ou d'une autre.
Rassures-toi , les lecteurs ne sont pas idiots. il vaut mieux lire une critique juste , qu'un site de revendeur de licence.
D'ailleurs j'ai remarqué que les sites issus d'anciens journaux sont beaucoup moins objectif (comme 01)
Enfin quel que soit les éditeurs chacun ont leur tare.
Et je trouve très juste un commentateur qui a dit qu’Apple nivelle par le bas , pour juste que son produit ne soit que de la consommation. C'est aussi son vœux de simplicité maintes fois lue ici ou là.

Pour ma part l’extrême simplification me hérisse le poil, mais là c'est autre débat, tout comme cette mode du soft ou il n'y a pratiquement plus aucun menu, ni options. Dès que tu veux une ergonomie personnelle, cela devient l'enfer.
Un exemple ? PS avec son menu noir sombre ou argent qui m'insupporte. C'est si difficile de faire d'autres choix de couleur ? On est en 2014.

Et pour un pro, apple n'a aucune continuité dans le suivi de ces softs. Ce n'est pas sérieux. Alors qu'office existe depuis la nuit de temps.

avatar Doctomac | 

Ce n'est pas une question de descendre ou pas descendre. Bien sûr un site spécialité peut être critique sur son sujet, ce n'est un problème, c'est même bon.

Là ce qui me gêne, c'est deux choses :

- la profusion d'article négatif pas toujours pertinent. En tant qu'utilisateurs des produits Apple (pour certains très anciens) on aimerait aussi lire autres choses.

- La critique linéaire et aveugle érigée en vérité absolue alors que les situations doivent être plus nuancées.

Je ne comprends pas comment un journaliste peut conseiller un lecteur dans la mesure où le lecteur est multiple. Bien sûr que pour certains lecteurs Pages est trop juste et conseiller d'utiliser Word est pertinent. Mais pour d'autres ce n'est pas nécessairement le cas.

avatar Darth Philou (non vérifié) | 

@rikki finefleur :
Je ne suis pas d'accord. Un journaliste doit rapporter des faits et/ou faire des enquêtes de sorte à ce que je puisse construire mon propre avis.

Qu'il donne un avis et alors c'est sont intégrité et son indépendance qui sont mis en cause.

avatar rikki finefleur | 

@Darth Philou
A moitié d'accord avec toi.
Mais Macg a une certaine crédibilité. D'autre part il a testé les produits. Sinon c'est remettre en cause tous les tests des produits faits par des journalistes.
Ne l'oublions pas, macg s'adresse aussi a des gens qui n'ont pas le temps de tout tester. Donc il faut faire confiance à ceux pour qui on dispose d'une certaine crédibilité. Et permets moi d'avoir plus confiance en macg qu'en mac4ever.. ;p

Et enfin sur le fond, Office permet d'ouvrir des documents réalisés par exemple en 2003 , et cette rétro activité est importante pour word ou excel dans une activité professionnelle. Voir fondamentale, qu'il s'agisse de compta, de devis ou projets.
Si on doit conseiller une personne qui se lance professionnellement, il me parait délicat de lui proposer autre chose qu'office, pour son entreprise.
Par contre je n'aime pas du tout les rubans façon office. Là encore un processus de simplification assez bizarre.

avatar Darth Philou (non vérifié) | 

@rikki finefleur :
Justement, faire des tests ou des comparatifs ce n'est pas donner un conseil mais rapporter des faits (ou des mesures en l'occurrence).

avatar Apollo11 | 

@Doctomac

Je crois plutôt que l'auteur de l'article fait preuve d'honnêteté intellectuelle.

On peut vanter un produit, mais s'il ne répond pas aux attentes, qui accusera-t-on d'avoir floué le lecteur?D'ailleurs, il n'y a qu'à lire les commentaires sur le Mac App Store (une moyenne de 2 étoiles et demi) et ailleurs sur Internet pour vérifier que les dires de l'auteur de l'article ne sont pas une fabulation.

avatar Doctomac | 

Encore une fois il ne peut de pas répondre aux attentes de certains et convenir pour d'autres. L'honnêteté intellectuelle aurait été de discuter les deux cas.

Le nombre d'étoiles dans le Mac app Store n'est pas vraiment un indicateur ultime de l'application d'une application. À ce moment que penses- tu du 4,5 de Keynote et du 3,5 de Numbers ?

Enfin, si on les lit les tests de derniers softs de la suite dans différentes presses, l'analyse a été bien plus nuancée que ce qui est proposée ici.

avatar Apollo11 | 

@Doctomac

Je pense que les étoiles pour Keynote et Numbers sont représentatives de la qualité et fonctions offertes de ces logiciels.

Keynote a souvent été déclaré comme plus agréable, voire supérieur à PowerPoint. En revanche, Numbers a des manques face à Excell, d'où un 3.5. Et Pages mérite, ne t'en déplaise, son 2.5. Même Google Docs possède de simples fonctions comme la gestion automatique des espaces insécables. Pages est plus orienté PAO que traitement de texte. D'où la déception des utilisateurs sur ce point. Perso, quand j'ai une présentation plus graphique à faire, je me sers de Pages.

Ceci dit, l'article traite de iWork. Ce n'est pas un comparatif. Mais je ne vois pas en quoi suggérer d'utiliser Word de Office pour du travail plus sérieux est un scandale. Mais bon, chacun son opinion.

avatar lmouillart | 

De manière plus pragmatique et bien moins manichéenne. Apple est surtout passée de petite entreprise moribonde et désargentée, à la pole position des multinationales globales et ultra prosper .

On ajoute à ceci que les logiciels sont refondus en profondeur en permanence (réapprentissage permanent) pour ne pas dire totalement réécrite. Les utilisateurs de produits pommés que nous sommes souhaiteraient voir un peu plus de projets aboutir et mûrir plutôt que de courir sur des sables mouvants.

Apple a les moyens de faire des produits fiables et robustes, mais elle préfère se focaliser sur du contenu à proposer lors de ses keynotes.
À l'inverse une entreprise comme Microsoft, ne vie que pour le logiciel, ceux-ci se doivent donc d'être excellents, d'avoir un support long et pérenne.

Un amoureux des produits Apple ne peut décemment pas recommander des produits logiciels Apple au risque de se discréditer totalement et de discréditer irrémédiablement Apple, si les utilisateurs avaient le malheur de vouloir investir un peu de temps dans leurs solutions.
Donc oui, il faut mieux utiliser LibreOffice/MS Office, Lightroom, Chrome/Firefox et autres.

avatar Doctomac | 

Tout ton blabla anti-Appel habituel (c'est sûr les produits que tu cites de Microsoft, Google ne sont pas réalisés par des sociétés ultra prosper) tombe à plat au moment où tu écris qu'il faille mieux utiliser Chrome/firefox alors que sur Mac, Safari est le meilleur navigateur sans discussion possible (la version 8 est grandiose). Surtout Firefox sur Mac (ou sur PC) est un navigateur préhistorique, lent et moche. Conseiller cette horreur sur Mac, c'est être complètement à côté de la plaque.

"On ajoute à ceci que les logiciels sont refondus en profondeur en permanence (réapprentissage permanent) pour ne pas dire totalement réécrite. "

Ahh bon, tu as des exemples de refonte permanente ?

avatar lmouillart | 

iMovie ? iWork ? iPhoto sur iPhone ?

Il me semble que les produits Microsoft ont une compatibilité ascendante et parfois descendante.
Si je prends l'exemple d'Office 2013 : http://support2.microsoft.com/lifecycle/?p1=16674
celui-ci est maintenu 10 ans, et l'ergonomie/logique n'est pas cassé en permanence.

Qu'en est il chez Apple pour l'avenir si je devais investir du temps sur iWork 6 ?
Même question pour les autres logiciels Apple.

avatar Doctomac | 

C'est sûr que l'ajout des tuiles et l'abandon des menus dans Office n'a pas radicalement changé l'ergonomie. Tu es incroyable de mauvaise foi.

Imovie : il y a une révision majeure voir deux en 15 ans.

iWork : une révision majeure en 10 ans.

Où sont les refontes permanentes ?

avatar lmouillart | 

iMovie 10 révisions majeurs en 10 ans ;).
Dont 3 réécriture complètes.

iWork 5, donc une réécriture totale.

A chaque fois cela passe par de la perte de fonctionnalités et de modifications majeurs sur la façon de travailler sans justifications particulières.

Et heureusement je ne parles pas du lien étroit qu'il y a entre iWork et OS X et donc la version du Mac utilisé, tout ça pour un traitement de texte et un bidule qui traite des feuilles de calculs.

avatar BeePotato | 

@ lmouillart : « Et heureusement je ne parles pas du lien étroit qu'il y a entre iWork et OS X et donc la version du Mac utilisé, tout ça pour un traitement de texte et un bidule qui traite des feuilles de calculs. »

Encore une fois, tu oublies volontairement des bouts importants — en l’occurence, le meilleur logiciel de présentation qui existe actuellement.

Quant à l’utilisation des dernières avancées de l’OS par ces logiciels (qui en restreint du coup la compatibilité avec les versions plus anciennes de l'OS), ça n’a rien de choquant. Après tout, c’est pour être utilisées que ces diverses technologies sont intégrées à l’OS. Et il est évident à quiconque réfléchit même un tout petit peu que la plupart de ces ajouts sont utiles mêms à un logiciel de traitement de texte, à un tableur ou à un logiciel de présentation.
Donc c’est en fait un point positif par rapport à nombre d’autre logiciels.

Le seul vrai reproche à faire au développement des logiciels d’iWork, c’est cette dépendance du développement de la version Mac à celui de la version iPad, qui a conduit à deux gros problèmes : le sabotage fonctionnel, avec la perte de plusieurs fonctions non négligeable ; et le sabotage ergonomique, avec l’adoption pour la version Mac de l’interface de la version iPad, qui n’a pourtant rien à faire là.

C’est déjà pas mal, comme reproche. :-)

avatar Darth Philou (non vérifié) | 

@lmouillart :
Bien sur l'ergonomie n'a pas changé entre Office 2003 et 2007 sauf qu'on ne retrouve plus rien.

avatar Maître Folace | 

@Darth Philou
Sauf qu'on pouvait afficher l'ancien menu pour s'y retrouver.

avatar BeePotato | 

@ lmouillart : « À l'inverse une entreprise comme Microsoft, ne vie que pour le logiciel, ceux-ci se doivent donc d'être excellents, d'avoir un support long et pérenne. »

Microsoft nous a au contraire offert la démonstration que les logiciels n’avaient pas nécessairement besoin d’être excellents pour s’imposer.

En revanche, le support long joue grandement en leur faveur, en effet.

avatar philoo34 | 

@lmouillart :

"Apple a les moyens de faire des produits fiables et robustes, mais elle préfère se focaliser sur du contenu à proposer lors de ses keynotes.
À l'inverse une entreprise comme Microsoft, ne vie que pour le logiciel, ceux-ci se doivent donc d'être excellents, d'avoir un support long et pérenne. "

J'aime bien ta montée en puissance depuis le début , c'est amusant .
Tu commences document, puis tu montes tu montes , même pas peur :-)
L'objectivité en prend dans les dents à chaque paragraphe ...

Va savoir où ça va s'arrêter tout ça :-D

avatar BeePotato | 

@ Doctomac : « "Et l’entreprise n’a même pas pris la peine de s’assurer que ses utilisateurs pouvaient ouvrir les fichiers créés avec les versions précédentes de ses logiciels."
C'est tout bonnement un mensonge. La nouvelle version d'iWork ne supprimait pas la version précédente, la version 09 (et c'est toujours le cas). Donc les utilisateurs pouvaient continuer à travailler sur leur document avec la version qu'il connaissait. »

Ça n’a rien d’un mensonge.
Oui, on sait parfaitement que la version 2013 ouvre les documents de la version 09. Mais ça s’arrête là : impossible d’ouvrir directement un document même de la version 08 (ne remontons pas plus loin). Tu avoueras tout de même que c’est très limité comme compatibilité — même pas deux versions en arrière.

Et bien que l’installation de la version 2013 laisse la version 09 en place, ça ne suffit pas forcément. Certains utilisateurs n’achètent pas systématiquement toutes les versions. Il y en a qui en sont restés à la 08, faisant l’impasse sur la 09 (qui ne révolutionnait pas le genre et n’incitait donc pas forcément à la mise à jour) pour attendre la version suivante.
Manque de bol pour eux, la version suivante n’ouvre pas leurs fichiers.
Et ça n’a rien d’un cas théorique, je peux te le dire.

avatar Doctomac | 

Mais est-ce que la version 2013 supprimait la version 08 du disque. Je ne pense pas comme pour la version 09 et donc ils pouvaient toujours ouvrir leur fichier.

avatar BeePotato | 

@ Doctomac : « Mais est-ce que la version 2013 supprimait la version 08 du disque. Je ne pense pas comme pour la version 09 et donc ils pouvaient toujours ouvrir leur fichier. »

Elle ne la supprime probablement pas, mais ça ne change rien à ce qu’on t’explique et que tu cherches par tous les moyens à nier : ces utilisateurs ne peuvent pas ouvrir leurs fichiers AVEC LA NOUVELLE VERSION.

Donc même en imaginant qu’ils arrivent à se convaincre que ça vaut le coup de PASSER À LA NOUVELLE VERSION, ben ils ne peuvent pas vraiment le faire. Soit ils se retrouvent à devoir perpétuellement jongler entre deux versions selon l’âge du fichier qu’ils veulent ouvrir, soit ils se retrouvent à devoir recréer leurs fichiers dans la nouvelle version à grands coups de copier-coller (une approche très réjouissante quand on a accumumé des présentations Keynote depuis 2003, cela va sans dire).

Est-ce plus clair quand on indique explicitement (et lourdement) le cœur du problème ? ;-)

avatar Doctomac | 

Non mais ça je le savais, tu ne m'apprends rien. Ce que je suis entrain de t'expliquer (aussi lourdement) c'est qu'Apple, contrairement à ce qui mentionné dans l'article, a assuré une transition. Ok la nouvelle version ne pouvait ouvrir les vieux fichiers mais il était possible de continuer à travailler dessus puisque les veilles versions d'iWork n'étaient pas écrasées.

Oui il y a eu une phase où surement les utilisateurs ont dû jongler entre deux versions, oui Apple aurait pu mieux faire sur ce coup mais encore une fois les utilisateurs ne se retrouvaient avec une version unique incapable d'ouvrir de vieux fichiers.

avatar BeePotato | 

@ Doctomac : « Ce que je suis entrain de t'expliquer (aussi lourdement) c'est qu'Apple, contrairement à ce qui mentionné dans l'article, a assuré une transition. Ok la nouvelle version ne pouvait ouvrir les vieux fichiers mais il était possible de continuer à travailler dessus puisque les veilles versions d'iWork n'étaient pas écrasées. »

Ben ce n’est pas vraiment une transition quand on ne peut pas récupérer ses anciens fichiers.

« Oui il y a eu une phase où surement les utilisateurs ont dû jongler entre deux versions »

Ce n’est pas juste « une phase », puisqu’il reste encore impossible de récupérer les anciens fichiers.

« oui Apple aurait pu mieux faire sur ce coup mais encore une fois les utilisateurs ne se retrouvaient avec une version unique incapable d'ouvrir de vieux fichiers. »

Ben encore heureux ! Ça n’a rien d’exceptionnel comme approche. On ne va tout de même pas présenter ça comme un effort ou une incroyable démonstration d’efficacité.

avatar Darth Philou (non vérifié) | 

@Doctomac :
Tu n'as pas compris : on est maintenant sur un site généraliste et on n'a plus le droit de ne pas aimer la concurrence. Cf. Les réponses à mon commentaire au sujet de l'article "prise en main de Lollipop".

avatar noooty | 

AppleWorks, j'adorais... Je m'en suis servi longtemps après l'arrivée d'iWork, pour sa simplicité. Mais ses fichiers non lisibles sur iWork me l'on fait abandonner...

avatar lastMove | 

Comment se fait-il que tout d'un coup on a plein de supers articles?
C'est la fete ?
En tout cas ça fait plaisir, ça change des news reprises sur tous les sites :)
Merci.

avatar Paul Bismuth | 

Un exemple bien gonflant avec Keynote.

Certaines de mes présentations utilisent la fonction "Go to" sur des icones pour disposer d'une navigation non linéaire.

Il a fallu attendre longtemps avant que cette fonction apparaisse sur la version iPad. Trois ans ! J'ai parfois besoin de retoucher sur PC des présentations. Eh bien encore raté !

Toujours pas de fonction pour créer des "Go to" sur la version iCloud.. Et mes icones " Go to" déjà en place ne fonctionnent pas.

N'en déplaise à tous les défenseurs d'iWorks, il ne s'agit là ni d'une fonction révolutionnaire, ni de choix cohérents dont doit pâtir l'utilisateur lambda, cœur de cible de la légendaire (pas toujours méritée, la preuve) simplicité Apple !

avatar Bruno de Malaisie | 

Si je travaille sur iPad, ce n'est certainement pas pour y installer Windows.
Pages et Keynote sont excellents pour moi. Je fais tout de l'iPad pour, que ce soit travail purement admin pu cours magistraux.
Mais, c'est vrai que je ne dois pas réellement travailler.
Pour en rajouter une couche:
Je trouve beaucoup de lecteurs très passéistes. "C'était mieux avant" semble être leur ritournelle.
Vous êtes passablement désespérants.
Les choses évoluent. Connaissez vous le concept d'évolution?
C'est un concept très intéressant car, même s'il peut être anxiogène, il permet de remettre les choses en perspective.
De découvrir de nouvelles choses, et de les apprécier.
Donc, vous devriez péter un coup ou bien, plus radicalement, changer de crèmerie.

avatar BeePotato | 

@ Bruno de Malaisie : « Pages et Keynote sont excellents pour moi. Je fais tout de l'iPad pour, que ce soit travail purement admin pu cours magistraux.
Mais, c'est vrai que je ne dois pas réellement travailler. »

Mais non, enfin, ce n’est pas du travail, puisqu’ils te disent que ce n’est pas possible. ;-)

« Je trouve beaucoup de lecteurs très passéistes. "C'était mieux avant" semble être leur ritournelle.
Vous êtes passablement désespérants.
Les choses évoluent. Connaissez vous le concept d’évolution? »

Certains (dont moi) expliquent que c’était mieux avant iWork 2013 sans pour autant que ce soit une habitude chez eux.
Dans le cas présent, on ne parle pas d’évolution, mais de régression. Et pas de régression légère — il y a eu de vraies pertes au niveau des fonctions.

On a donc bien le droit de se plaindre, même si on ne décide pas de « changer de crèmerie ».

avatar Bruno de Malaisie | 

@BeePotato :
Je ne parlais pas pour toi. Mais le français est râleur.
Par contre, quand bien même la nouvelle version est simplifiée, il a toujours moyen d'en faire
quelque chose. C'est bien le changement.

avatar BeePotato | 

@ Bruno de Malaisie : « Je ne parlais pas pour toi. Mais le français est râleur. »

Nooooooon… :-)

« Par contre, quand bien même la nouvelle version est simplifiée, il a toujours moyen d'en faire
quelque chose. »

Effectivement, elle reste utilisable, et même préférable aux alternative sur bien des points.
Mais il est triste d’assister à un tel retour en arrière au niveau des fonctions.
Et d’un point de vue plus subjectif, je n’arrive vraiment pas à me faire à cette nouvelle interface. Elle repose sur une bonne idée pour exploiter l’espace limité disponible sur un iPad, mais ça n’a pas sa place sur un Mac.

avatar Charled | 

Sur Mac des logiciels existent. Sur iOS, tout un éco-système était à construire comme aux débuts du Mac quand MacWrite, MacDraw et MacPaint étaient fournis. Surtout vu le temps qu'il a fallu à Microsoft pour adapter son Office.

Au passage, personne ne mentionne TextEdit, logiciel qui ne cesse de s'enrichir à chaque nouvelle version. Je viens de découvrir qu'il sait lire/écrire le format Open/LibreOffice. Entre autres…

Et d'ailleurs, quelles nouveautés a vraiment apportées Microsoft à Office depuis ces 10, 15 dernières années ? Essentiellement des assistants intrusifs (et gourmands en ressources) qui évitent d'apprendre à faire pour faire croire que c'est facile.

avatar Seb du 95 | 

J'utilise Pages depuis sa première version dans le cadre de mon activité professionnelle pour monter des dossiers de fin de chantier. L'ergonomie est particulièrement réussie pour mon cadre d'activité et ne cesse d'épater tous ceux qui participent à l'élaboration de tels dossiers qui pèsent une bonne centaine de pages qui sont principalement des recueil d'images, de pdf et quelques textes.
Par rapport à Word, le confort est exceptionnel.
Je réalise aussi toutes mes communications avec (mise en pages, du simple A5 recto-verso à la banniére de 3 mètres).
Le hic... C'est que je suis resté à la version 09... Tant la nouvelle version me pose problème à la fois sur la compatibilité et son incapacité à imprimer avec qualité dans le grand format.

Je regrette fortement ce voix d'Apple, même si c'est habituel chez eux.
Je vais perdre énormément de temps si je dois m'orienter vers un autre logiciel... Mais jamais je ne regretterai le fait d'avoir eu le bonheur d'utiliser les précédentes versions de Pages.

Quand à Keynotes, il est tout simplement sublime, et bien loin de la lourdeur de PowerPoint (et surtout le résultat est bien plus pro), et Numbers, j'aime beaucoup son approche graphique, bien que je le trouve beaucoup trop lent pour traiter mes matrices de données (qu'Excel peine à afficher et gérer... Mais il y arrive à peu près sans trop bloquer la machine).

avatar BeePotato | 

@ Seb : « J'utilise Pages depuis sa première version dans le cadre de mon activité professionnelle pour monter des dossiers de fin de chantier. L'ergonomie est particulièrement réussie pour mon cadre d'activité et ne cesse d'épater tous ceux qui participent à l'élaboration de tels dossiers qui pèsent une bonne centaine de pages qui sont principalement des recueil d'images, de pdf et quelques textes.
Par rapport à Word, le confort est exceptionnel. »

Mais non ! Tu n’as pas lu le mémo expliquant que c’était totalement impossible d’utiliser ces logiciels à une quelconque fin professionnelle ? Arrête donc de t’obstiner et de prétendre que ton activité est professionnelle, vyons ! ;-)

« Je vais perdre énormément de temps si je dois m'orienter vers un autre logiciel... Mais jamais je ne regretterai le fait d'avoir eu le bonheur d'utiliser les précédentes versions de Pages. »

Pareil pour moi.

« Quand à Keynotes, il est tout simplement sublime, et bien loin de la lourdeur de PowerPoint (et surtout le résultat est bien plus pro) »

Même avis ici.

avatar conkouati | 

le lien entre les zones de texte.... mon plus grand regret...

avatar BeePotato | 

@ conkouati : « le lien entre les zones de texte.... mon plus grand regret... »

Ah, ça… Comment peut-on continuer à dire que Pages est très bon pour la mise en page maintenant qu’il a perdu ça ?
M’enfin, ça finira peut-être par revenir.

avatar Titov | 

Je vois qu'iWork continue à créer des réactions passionnées...

Ceci dit, je n'ai plus confiance en Pages que j'utilisais comme outil de traitement de texte dans mon travail. Il était pratique, bien fait et bien loin de l'usine à gaz de Word.

Aujourd'hui nous avons un Pages châtré aussi décevant qu'il était autrefois enthousiasmant. Apple s'en sert comme vitrine, mais moi je ne veux pas être son cobaye.

J'utilise professionnellement Word sur mon Mac, Pages est dans les oubliettes. Il me sert aujourd'hui de logiciel de prise de notes entre l'iPad et le Mac.

Mais le fait que Word est gratuit sur iPad et se synchronise parfaitement sur Dropbox va reléguer Pages dans les tréfonds de mon iMac.

Sur la page d'accueil du nouvel amazing Pages il est écrit en lettres de sang : "Apple m'a tuer"

avatar switch (non vérifié) | 

Apple aurait racheter RagTime 6.5.x
Cela aurait été une paille pour eux, et ils auraient pu mettre la main sur un grand logiciel de bureautique totalement PostScript et surtout Mac/Windows.
Mais ils ont fait n'importe quoi avec iWork qui est parti dans tous les sens.
Un tel manque de sérieux en dit long sur l'interêt qu'Apple porte à la bureautique et à ses utilisateurs.
Exemple: les documents texte AppleWorks qui ne s'ouvrent qu'avec la version '08 de Pages, et aucune autre.
Et ne parlons pas du support catastrophique d'AppleScript dans iWork...
--
Seul Keynote vaut vraiment le détour.

avatar BeePotato | 

@ Switch : Note bien que si Apple avait acheté RagTime, c’est sans doute lui qui serait parti dans tous les sens. C’est probablement mieux pour ses utilisateurs que ce ne soit pas arrivé.

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