Intégrer dans Mac OS X un système de diffusion de publicités est une idée qui trotte chez Apple, ou du moins dans ses demandes de brevets. MacBrains en a remarqué une nouvelle - datée du 22 juillet - et mentionnant toujours Steve Jobs parmi les inventeurs.
Ce n'est pas la première que le sujet apparaît. Cela avait été déjà le cas pour les films dans iTunes (lire Brevet : iTunes et la pub, l'Apple Remote et la télé) ou, déjà avec Mac OS X, à l'automne dernier (lire Apple : un système financé par la pub ?).
A l'époque cela avait pu surprendre, mais quelques mois plus tard on apprenait le rachat de la régie mobile Quattro Wireless, suivi du lancement de la plateforme publicitaire pour iAd dans iOS 4. Toutes choses confinées au mobile, mais le Mac n'est pas oublié. On retrouve dans cette demande de brevet le schéma du menu permettant le contrôler (un peu) l'apparition de ces publicités.

D'autres dessins sont apparus dans la demande repérée par MacBrains, notamment celui du bureau qui s'ouvre comme un rideau pour laisser la place à l'affichage du contenu publicitaire.

Ces pubs apparaissent à des intervalles indiqués dans le menu. Des périodes définies selon plusieurs critères : fréquence imposée, date ou heure, temps passé à utiliser son système par opposition à celui où il est resté en veille, etc. L'utilisateur peut repousser leur lancement mais pas au-delà d'un certain seuil. Il peut aussi accepter de regarder immédiatement une pub pour augmenter son crédit temps.
Le document décrit plusieurs méthodes pour s'assurer que la pub est bien en train d'être regardée : bouton à cliquer, message d'alerte de taille variable ou boutons placés à des endroits différents à chaque fois (imposant une attention supplémentaire de l'utilisateur) et pendant ce temps il n'est pas possible de vaquer à d'autres occupations et logiciels sur l'ordinateur.
Pour donner un exemple tout à fait concret, avec le jukebox Spotify, dans sa version gratuite sponsorisée par la pub, lorsqu'on coupe le son au moment de la diffusion d'une pub, celle-ci se met en pause, attendant que l'on remonte le volume.
Le brevet indique aussi que l'on pourra éventuellement noter ces annonces, les prévisualiser ou les partager par l'envoi d'un lien à d'autres utilisateurs.
Pour se prémunir - complètement ou temporairement - de ces publicités, il faudra acheter un produit, un service ou du crédit temps. Il est d'ailleurs clairement suggéré que ce système de publicité soit proposé en échange de l'obtention gratuite ou à prix réduit d'un système d'exploitation.
Dans le détail, les scénarios proposés par ce brevet donnent une vision assez pénible (d'aucuns diront effrayante) de ce pourrait être l'utilisation de son ordinateur. Et l'intérêt appuyé de Steve Jobs pour cet univers, révélé à l'occasion de la présentation d'iAd, n'est pas fait pour rassurer. Cependant, les demandes de brevets servent aussi à prévoir le plus de situations possibles, afin de limiter la marge de manœuvre des concurrents.
Rien ne dit qu'Apple les mettra à exécution, ou jusqu'à de telles extrémités. On peut en revanche tout à fait imaginer qu'elle propose aux développeurs Mac une plateforme pour leurs logiciels, avec un principe de partage des revenus, le tout calqué sur iAd.
On connaît depuis longtemps des sharewares qui affichent des messages de rappel de paiement à leur lancement ou pendant leur exécution, certains même avec un compteur dont le délai de disparition augmente avec le temps. Mais là c'était de l'artisanat.
Sur le même sujet :
iAd : la nouvelle culture pub
Ce n'est pas la première que le sujet apparaît. Cela avait été déjà le cas pour les films dans iTunes (lire Brevet : iTunes et la pub, l'Apple Remote et la télé) ou, déjà avec Mac OS X, à l'automne dernier (lire Apple : un système financé par la pub ?).
A l'époque cela avait pu surprendre, mais quelques mois plus tard on apprenait le rachat de la régie mobile Quattro Wireless, suivi du lancement de la plateforme publicitaire pour iAd dans iOS 4. Toutes choses confinées au mobile, mais le Mac n'est pas oublié. On retrouve dans cette demande de brevet le schéma du menu permettant le contrôler (un peu) l'apparition de ces publicités.

D'autres dessins sont apparus dans la demande repérée par MacBrains, notamment celui du bureau qui s'ouvre comme un rideau pour laisser la place à l'affichage du contenu publicitaire.

Ces pubs apparaissent à des intervalles indiqués dans le menu. Des périodes définies selon plusieurs critères : fréquence imposée, date ou heure, temps passé à utiliser son système par opposition à celui où il est resté en veille, etc. L'utilisateur peut repousser leur lancement mais pas au-delà d'un certain seuil. Il peut aussi accepter de regarder immédiatement une pub pour augmenter son crédit temps.
Le document décrit plusieurs méthodes pour s'assurer que la pub est bien en train d'être regardée : bouton à cliquer, message d'alerte de taille variable ou boutons placés à des endroits différents à chaque fois (imposant une attention supplémentaire de l'utilisateur) et pendant ce temps il n'est pas possible de vaquer à d'autres occupations et logiciels sur l'ordinateur.
Pour donner un exemple tout à fait concret, avec le jukebox Spotify, dans sa version gratuite sponsorisée par la pub, lorsqu'on coupe le son au moment de la diffusion d'une pub, celle-ci se met en pause, attendant que l'on remonte le volume.
Le brevet indique aussi que l'on pourra éventuellement noter ces annonces, les prévisualiser ou les partager par l'envoi d'un lien à d'autres utilisateurs.
Pour se prémunir - complètement ou temporairement - de ces publicités, il faudra acheter un produit, un service ou du crédit temps. Il est d'ailleurs clairement suggéré que ce système de publicité soit proposé en échange de l'obtention gratuite ou à prix réduit d'un système d'exploitation.
Dans le détail, les scénarios proposés par ce brevet donnent une vision assez pénible (d'aucuns diront effrayante) de ce pourrait être l'utilisation de son ordinateur. Et l'intérêt appuyé de Steve Jobs pour cet univers, révélé à l'occasion de la présentation d'iAd, n'est pas fait pour rassurer. Cependant, les demandes de brevets servent aussi à prévoir le plus de situations possibles, afin de limiter la marge de manœuvre des concurrents.
Rien ne dit qu'Apple les mettra à exécution, ou jusqu'à de telles extrémités. On peut en revanche tout à fait imaginer qu'elle propose aux développeurs Mac une plateforme pour leurs logiciels, avec un principe de partage des revenus, le tout calqué sur iAd.
On connaît depuis longtemps des sharewares qui affichent des messages de rappel de paiement à leur lancement ou pendant leur exécution, certains même avec un compteur dont le délai de disparition augmente avec le temps. Mais là c'était de l'artisanat.
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