Décidément, la Mac expo n'est pas Apple expo. Qu'on se le dise et qu'on torde le cou aux fantasmes divers. Le salon londonien, cette année du moins encore, conserve son petit côté province, ce petit air qu'il avait déjà les années précédentes. Le lieu retenu se prête peut-être d'ailleurs mal à une extension. Sauf à investir la galerie supérieure (vide totalement cette année, alors qu'on y trouvait le QG VIP de Macworld l'an passé), l'exposition ne peut pas pousser les murs.
Les ténors du marché sont là…
Apple avait annoncé son intention de se manifester plus nettement. On veut bien la croire. Il n'empêche, le stand de la Pomme, certes toujours au milieu, n'est pas vraiment plus impressionnant que celui de l'an passé. Deux bancs : d'un côté, des iPod, quatre iMac (dont deux 24 pouces, c'est toujours un de plus qu'à Paris), deux MacBook et deux MacBook Pro, mais des Core Duo. Pas de nouvelles machines donc à montrer au public, sinon, enfin, le nouveau shuffle. De l'autre côté, côté Pro, des Mac Pro dédiés chacun à un logiciel plus particulièrement (Final Cut Studio, Aperture, etc.). Rien de bien fascinant de ce côté. Le "Theater", là où les représentants de la Pomme enchaînent les présentations, ne rivalise toujours pas avec son concurrent parisien. La moquette non plus (c'est l'un de nos critères premiers : nulle part ailleurs au monde, la moquette n'est aussi moelleuse et profonde que sur le stand Apple de Paris). À Londres, la Pomme semble même un peu à l'étroit, entre des stands nettement plus visibles, sinon plus grands, que sont ceux de Quark (un des acteurs importants de la journée) qui présente son Quark Interactive Designer, Adobe qui propose deux sessions de démonstration en même temps (c'est qu'entre les logiciels maison et ceux rachetés avec Macromedia, il y a du travail), etc. Qu'elle veuille rééquilibrer sa présence dans les différents salons européens, on veut bien croire Apple sur ce point ; il n'empêche, elle donne avant tout le sentiment de vouloir plutôt se désengager ou de vouloir se fondre un peu dans le paysage. Et puisqu'on parle de paysage, un fait semble confirmer tout cela : pas de pub aux abords de salon pour vanter le Mac, ou même l'iPod (comme l'an passé).
Non, encore une fois non, la Mac Expo ne rivalise pas sur le plan de l'étendue du salon lui-même, sur le plan de la taille des stands non plus, avec l'Apple expo.
D'ailleurs, on ne peut que remarquer certaines absences. Tout le monde n'a pas fait le déplacement (évidemment, les éditeurs français sont beaucoup plus rares). Mais il y a tout de même des absences qui surprennent. Où est passé Microsoft ? Le géant du logiciel est pourtant référencé un peu partout sur les tablettes des organisateurs, mais pas moyen de mettre la main sur lui dans le salon. Si son stand parisien pouvait presque faire pâlir celui de l'hôte Apple, c'est l'inverse absolument ici. Là où devrait se trouver son stand, c'est celui de Quark qu'on trouve et si le nom de Microsoft y apparaît bien, c'est dans la liste des partenaires de l'éditeur de Denver. Surprenant.
On soulignera, en revanche, la présence inattendue de Google. L'éditeur, désormais partout, est même présent dans un salon Mac. Et son stand n'a pas à envier ceux de plus anciens acteurs du monde Mac. Il présente, sur grand écran ou sur des iMac mis à disposition, ses solutions compatibles Mac, SketchUp, Google Maps, Google Earth, etc. Et il semble plutôt content d'être là, distribuant généreusement des CD et des Tee-shirts.
Ceci est bien un salon Mac
Mais qu'on ne s'y trompe pas non plus. Il émane quelque chose de ce rendez-vous londonien qu'on ne trouve peut-être plus à Paris (mais dans ce domaine, méfions-nous peut-être des impressions). On le sentait déjà les années précédentes, et cela se confirme : si l'on a pu parler d'iPod expo à propos du salon parisien, le rendez-vous londonien demeure bel et bien un salon Mac. Oh ! certes, l'iPod est partout, mais assez discret finalement. Incontestablement, le Mac et ses logiciels sont le centre d'intérêt essentiel. Risquons-nous à donner une explication : les Apple Stores. Les Britanniques (on n'entend pas vraiment parler d'autre langue que l'anglais) ne viennent pas seulement à la Mac expo pour découvrir du Mac ou de l'iPod. ils ont des Mac Expo permanentes pour cela. Ils y viennent aussi peut-être avant tout pour rencontrer des éditeurs, pour découvrir des solutions, pour assister à des démonstrations (les différents lieux dédiés à ces dernières ne désemplissent pas, les sièges sont pris d'assaut, les malchanceux écoutent et regardent attentivement, mais debout, les démonstrateurs).
À Paris, des exposants, dont des développeurs, nous avaient dit penser qu'une journée sans public, ouverte aux seuls professionnels et à la presse, rendrait peut-être tout son intérêt au salon parisien, le recentreraient autour du Mac. Ici, on a le sentiment qu'il n'en est pas besoin. Pour dire les choses clairement, on n'a pas l'impression d'une foire commerciale à l'iPod.
Et les gens viennent en nombre (les photos publiées ici hier ont été prises à l'ouverture même des portes). Certes, ce jour marque celui de l'ouverture, mais dans l'après-midi, on se bouscule. Il y a du monde, beaucoup de monde. Et tout ce monde d'occuper les quatre coins du National Hall. Les organisateurs ont en effet découpé la halle en quatre pôles : Photography on the Mac, Business Solutions, Podcasting with Capital Station et Design & Publishing (l'espace peut-être le moins visité). Les exposants sont pour l'essentiel répartis en fonction de ces quatre centres d'intérêt majeurs. Sauf, évidemment, les ténors qui occupent les meilleures places : une sorte de ligne centrale qui part de l'entrée. On peut ainsi rendre visite à des gens dont on connaît le travail : les développeurs de RapidWeaver qui tiennent bien face au rouleau compresseur iWeb, les Montpelliérains d'Aquafadas venus présenter leur PulpMotion, ce logiciel capable de créer des animations pour présenter des contenus multimédias (assez bluffant).
Des espaces plus spécifiques sont aussi organisés : un stand jeux où on peut s'amuser avec les hits du moment (Call of Duty II, les Sims déclinés selon leurs extensions, Age of Empire III, etc.) ; un joli espace sport où on découvre trois tapis de course, quatre iMac, un présentoir Nike, bref de quoi succomber aux charmes du kit Nike+iPod, le tout en musique avec un iPod Hi-Fi qui, ma foi, s'en sort vraiment très bien vu le brouhaha environnant.
Bref, c'est un beau salon. On se dit que l'Apple expo pourrait retrouver cet air indéfinissable, ce goût du Mac qu'elle n'a pas tout à fait perdu, mais qu'on a moins senti ces dernières années.
Les ténors du marché sont là…
Apple avait annoncé son intention de se manifester plus nettement. On veut bien la croire. Il n'empêche, le stand de la Pomme, certes toujours au milieu, n'est pas vraiment plus impressionnant que celui de l'an passé. Deux bancs : d'un côté, des iPod, quatre iMac (dont deux 24 pouces, c'est toujours un de plus qu'à Paris), deux MacBook et deux MacBook Pro, mais des Core Duo. Pas de nouvelles machines donc à montrer au public, sinon, enfin, le nouveau shuffle. De l'autre côté, côté Pro, des Mac Pro dédiés chacun à un logiciel plus particulièrement (Final Cut Studio, Aperture, etc.). Rien de bien fascinant de ce côté. Le "Theater", là où les représentants de la Pomme enchaînent les présentations, ne rivalise toujours pas avec son concurrent parisien. La moquette non plus (c'est l'un de nos critères premiers : nulle part ailleurs au monde, la moquette n'est aussi moelleuse et profonde que sur le stand Apple de Paris). À Londres, la Pomme semble même un peu à l'étroit, entre des stands nettement plus visibles, sinon plus grands, que sont ceux de Quark (un des acteurs importants de la journée) qui présente son Quark Interactive Designer, Adobe qui propose deux sessions de démonstration en même temps (c'est qu'entre les logiciels maison et ceux rachetés avec Macromedia, il y a du travail), etc. Qu'elle veuille rééquilibrer sa présence dans les différents salons européens, on veut bien croire Apple sur ce point ; il n'empêche, elle donne avant tout le sentiment de vouloir plutôt se désengager ou de vouloir se fondre un peu dans le paysage. Et puisqu'on parle de paysage, un fait semble confirmer tout cela : pas de pub aux abords de salon pour vanter le Mac, ou même l'iPod (comme l'an passé).
Non, encore une fois non, la Mac Expo ne rivalise pas sur le plan de l'étendue du salon lui-même, sur le plan de la taille des stands non plus, avec l'Apple expo.
D'ailleurs, on ne peut que remarquer certaines absences. Tout le monde n'a pas fait le déplacement (évidemment, les éditeurs français sont beaucoup plus rares). Mais il y a tout de même des absences qui surprennent. Où est passé Microsoft ? Le géant du logiciel est pourtant référencé un peu partout sur les tablettes des organisateurs, mais pas moyen de mettre la main sur lui dans le salon. Si son stand parisien pouvait presque faire pâlir celui de l'hôte Apple, c'est l'inverse absolument ici. Là où devrait se trouver son stand, c'est celui de Quark qu'on trouve et si le nom de Microsoft y apparaît bien, c'est dans la liste des partenaires de l'éditeur de Denver. Surprenant.
On soulignera, en revanche, la présence inattendue de Google. L'éditeur, désormais partout, est même présent dans un salon Mac. Et son stand n'a pas à envier ceux de plus anciens acteurs du monde Mac. Il présente, sur grand écran ou sur des iMac mis à disposition, ses solutions compatibles Mac, SketchUp, Google Maps, Google Earth, etc. Et il semble plutôt content d'être là, distribuant généreusement des CD et des Tee-shirts.
Ceci est bien un salon Mac
Mais qu'on ne s'y trompe pas non plus. Il émane quelque chose de ce rendez-vous londonien qu'on ne trouve peut-être plus à Paris (mais dans ce domaine, méfions-nous peut-être des impressions). On le sentait déjà les années précédentes, et cela se confirme : si l'on a pu parler d'iPod expo à propos du salon parisien, le rendez-vous londonien demeure bel et bien un salon Mac. Oh ! certes, l'iPod est partout, mais assez discret finalement. Incontestablement, le Mac et ses logiciels sont le centre d'intérêt essentiel. Risquons-nous à donner une explication : les Apple Stores. Les Britanniques (on n'entend pas vraiment parler d'autre langue que l'anglais) ne viennent pas seulement à la Mac expo pour découvrir du Mac ou de l'iPod. ils ont des Mac Expo permanentes pour cela. Ils y viennent aussi peut-être avant tout pour rencontrer des éditeurs, pour découvrir des solutions, pour assister à des démonstrations (les différents lieux dédiés à ces dernières ne désemplissent pas, les sièges sont pris d'assaut, les malchanceux écoutent et regardent attentivement, mais debout, les démonstrateurs).
À Paris, des exposants, dont des développeurs, nous avaient dit penser qu'une journée sans public, ouverte aux seuls professionnels et à la presse, rendrait peut-être tout son intérêt au salon parisien, le recentreraient autour du Mac. Ici, on a le sentiment qu'il n'en est pas besoin. Pour dire les choses clairement, on n'a pas l'impression d'une foire commerciale à l'iPod.
Et les gens viennent en nombre (les photos publiées ici hier ont été prises à l'ouverture même des portes). Certes, ce jour marque celui de l'ouverture, mais dans l'après-midi, on se bouscule. Il y a du monde, beaucoup de monde. Et tout ce monde d'occuper les quatre coins du National Hall. Les organisateurs ont en effet découpé la halle en quatre pôles : Photography on the Mac, Business Solutions, Podcasting with Capital Station et Design & Publishing (l'espace peut-être le moins visité). Les exposants sont pour l'essentiel répartis en fonction de ces quatre centres d'intérêt majeurs. Sauf, évidemment, les ténors qui occupent les meilleures places : une sorte de ligne centrale qui part de l'entrée. On peut ainsi rendre visite à des gens dont on connaît le travail : les développeurs de RapidWeaver qui tiennent bien face au rouleau compresseur iWeb, les Montpelliérains d'Aquafadas venus présenter leur PulpMotion, ce logiciel capable de créer des animations pour présenter des contenus multimédias (assez bluffant).
Des espaces plus spécifiques sont aussi organisés : un stand jeux où on peut s'amuser avec les hits du moment (Call of Duty II, les Sims déclinés selon leurs extensions, Age of Empire III, etc.) ; un joli espace sport où on découvre trois tapis de course, quatre iMac, un présentoir Nike, bref de quoi succomber aux charmes du kit Nike+iPod, le tout en musique avec un iPod Hi-Fi qui, ma foi, s'en sort vraiment très bien vu le brouhaha environnant.
Bref, c'est un beau salon. On se dit que l'Apple expo pourrait retrouver cet air indéfinissable, ce goût du Mac qu'elle n'a pas tout à fait perdu, mais qu'on a moins senti ces dernières années.